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Critiques de Thomas Geha (210)
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Le sabre de sang, tome 1 : Histoire de Tiri..

J'ai beaucoup aimé l'intrigue de cette histoire. Bon, je dois dire que les lézards au début m'ont un peu inquiétée : j'avais peur de lire un livre un peu trop SF bourré d'extraterrestre bizarre... Mais bon, je me suis tout de suite prise à cette histoire de bataille bien fantasy et a ces prisonniers qui ne sont pas prêt d'arrêter de se battre pour leur liberté.

Je dois dire que j'ai particulièrement apprécié le côté gladiateur de l'histoire, avec ce fond d'intrigue politique au pays des lézards. J'ai également beaucoup apprécié que ce soit les femmes qui ont le pouvoir : il parait que nous sommes plus manipulatrice que les hommes, je ne sais pas si c'est vrai, mais en tout cas, la politique selon les lézardes ne manque vraiment pas de sel ! J'ai beaucoup aimé le fait que bien que ce monde soit très différent du notre, on retrouve quelques échos à notre réalité dans celui-ci.

Par contre, j'ai été un peu déçue que le sabre de sang n'arrive qu'à la fin de l'histoire même si celle-ci m'a énormément plu : avec un tel titre, je m'attendais à ce qu'il est un vrai rôle dans l'intrigue. Par contre, la fin m'a assez surprise, même si "les prophéties" que l'on rencontre tout au long du livre allait dans cette direction. Du coup, avec une telle fin, je suis vraiment curieuse de découvrir le second tome !







Les différents personnages du livre m'ont bien plu notamment Tiric qui malgré son côté imbu dégage une force peu commune et une volonté assez impressionnante.

Mais bon, mon chouchou, est Kardelj, le compagnon et ami de route de Tiric. J'ai aimé ses réflexions acides et le fait qu'il garde les pieds sur terre. Il est étonnant de trouver autant de douceur et de force dans un même personnage !

La lézarde qui achète Tiric au marché aux esclaves - et dont j'ai oublié le nom - m'a également beaucoup plu même si en soit elle est tout ce que je déteste. Elle m'a intrigué autant que je l'ai détesté : c'est incroyable tout ce qu'elle peut faire pour arriver à ses moyens. Et puis, finalement, ce n'est pas sur qu'elle soit aussi vile qu'elle en a l'air...







J'ai trouvé l'écriture de Thomas Geha très agréable. Elle est simple et très imagée ce qui fait que l'on entre vraiment dans l'histoire : par moment je me suis vraiment sentie au centre de l'arène de Ferza sous les cris de la foule... ça me fait froid dans le dos rien que d'y repenser !

Le premier tome du sabre de sang est vraiment très prenant ! C'est même un coup de coeur :)
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Les créateurs

Une belle écriture, des nouvelles agréables à lire, l'évasion est au rendez-vous, votre imagination n'en ressortira pas indemne. J'ai passé un bon moment de lecture, souvent surprise, captivée, parfois en mode "décryptage" lorsque justement mon imagination atteignait ses limites, bref une expérience de lecture fascinante à tenter pour le plaisir de la lecture évidemment.
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Les créateurs

Inutile de vous faire patienter plus longtemps, j'ai adoré !!!! Voyons ensemble les raisons de mon adoration d'abord nouvelles par nouvelles puis un avis plus général sur le recueil.



La voix de monsieur Ambrose : j'ai adoré le contexte de la nouvelle, le Paris du XIXe siècle, le monde des artistes, tout y était dès le début pour me plaire. Voilà que de surplus apparaît Arthur Machen, dont le livre Le grand dieu Pan m'a enchanté (j'en ai parlé ici) et qui rajoute encore plus de mystère à l'ambiance. Le ton y est juste, l'ambiance est sombre juste comme il faut et l'histoire est prenante.



Là-bas : une histoire d'amour et de mort se déroulant sur deux époques ; comme c'est à Prague, le golem n'est pas bien loin... L'ambiance de Prague et son golem revisitée pour en faire une très belle histoire.



Copeaux : une belle histoire de Noël se déroulant dans la campagne bretonne. Je suis friantes d'histoires de Noël donc ce récit m'a beaucoup ému et je pense que je suis loin d'être la seule.



Bris : dans un monde futuriste et guère joyeux, un homme sans passé cherche à se reconstruire. Rapidement plongés dans l'ambiance, on se demande quel secret se cache derrière l'amnésie de cet homme, et quel choix ferions-nous dans cette situation, ignorer son passé inconnu ou bien l'affronter ?



Dans les jardins : Une maison et un jardin pleins de mystères, un homme qui cherche à se reconstruire, une lanterne magique. Une belle histoire pleine de poésie.



Sumus Vicinae : inspirée d'un morceau de Nicholas Lens, cette dernière histoire se déroule dans un monde légèrement différent du nôtre où un homme cherche une vérité, LA vérité.







Concernant le recueil dans sa globalité, j'ai apprécié la qualité d'écriture que le format court permet davantage que le roman. On sent que les histoires racontées ne l'ont pas été fait dans la précipitation, mais sont le fruit d'une longue réflexion et d'une volonté de trouver le mot juste. Je ne parle pas forcément du temps d'écriture, mais du temps de réflexion et maturation de l'histoire elle-même.



Autre caractéristique, les nouvelles présentées ici ne sont pas "à chutes", l'intrigue y est menée progressivement vers le dévoilement d'une révélation, souvent belle, parfois triste, mais qui ne laisse pas indifférent.



J'aime aussi le fait que l'on voyage au fil des nouvelles, Paris, Prague, la Bretagne, le passé, le présent, le futur, on se rend compte au fil des pages que tout est lié, l'homme et sa soif de connaissances étant le dénominateur commun. Une concordance de ton qui n'a pas du être facile à mettre en place, comme souvent dans les recueils et que je salue particulièrement ici.



De par la variété des nouvelles, je pense que ce recueil peut plaire à tout le monde, car chacun peut y puiser des éléments qui le toucheront j'en suis persuadée.
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Alone contre Alone

On retrouve Pépé qui se la coule douce avec sa chérie Grise et ses autres potes, sur une petite île déserte, qu'ils squattent sur la méditerranée. Ils n'ont plus rien d'Alone alors et l'arrivée d'un commando surprise va le leur prouver ! Du coup, ils vont reprendre les chemins, chacun de leur côté, Pépé faisant tandem avec Grise. Objectif, rejoindre la Bretagne pour passer l'hiver dans une planque sécurisée.



Parcourir la France dévastée en empruntant à pied des autoroutes défoncées et des nationales à peine praticables en suivant une antique carte d'un certain Bison futé fut délicieux. Eviter les villes comme la peste, car souvent s'y trouve des groupe de Rasses ( des sédentaires, des rassemblés ), déjouer les embuscades de Fanars ( des fanatiques religieux ) ou de Fanams ( fanatiques militaires ) n'est pas de tout repos, la baston est souvent là.



la suite sur le blog ;)
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La Guerre des Chiffonneurs

Thomas Geha arrive toujours aussi bien à nous transporter dans son histoire, à donner de la profondeur à ses personnages, mais aussi aux cultures qu'il invente/réinvente. L'épilogue met d'ailleurs en plein dans le mille, mais je n'en dirai pas plus.
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A comme Alone

On y rencontre le personnage central de Pépé qui évolue dans une Bretagne post-apocalyptique à la recherche de Grise, la femme qui l'a élevé et qu'il aime.



Il rencontrera sur sa route un chaos aux multiples visages (des Rasses en passant par les voitortues et le Corbeau, à Rennes jusqu'au terrible Argento assisté par le pouvoir des jumeaux). Sur sa route, il fait des rencontres hautes en couleur. Celle de Gaby, un Alone également, voyageant en solitaire donc. Et puis Flo qui devient une Alone lorsque sa soeur se fait cruellement assassiner sous ses yeux. Heureusement pour elle, sa solitude sera de courte durée car elle semble ne pas pouvoir résister à Gaby.



Pépé rassemble, Pépé nous fait rire et sourire, avec son style pas du tout endimanché, même bourru le plus souvent. Il y a du breton dans ce personnage c'est indéniable. Et surtout de la simplicité, de la sensibilité aussi derrière cette apparence bougonne. Une galerie de portraits taillés comme dans du bois, à découvrir pour comprendre, également, tout le chemin parcouru par l'auteur jusqu'à ses oeuvres les plus récentes. Pourvu qu'il continue sur cette voie, c'est la bonne!
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Les trésors de la Rivière Blanche

En 2009, pour fêter les cinq ans de Rivière Blanche, une anthologie se proposait alors d'offrir un panorama de ses publications grâce aux 14 nouvelles qui composent Les Trésors de la Rivière Blanche.



Je les ai dévorées cette semaine et je dois avouer que j'en suis tout retourné et que j'ai déjà très envie de lire certains auteurs à travers de plus longues productions. Il y a la nouvelle Planche Contact extraite du recueil qui fait suite à Amok, Zombie Blues, dont nous parlions ici. Ce personnage d'enfant, fugace, qui passe d'un cliché à l'autre sur cette planche contact me fait encore frissonner aujourd'hui même si je connais son excellent déroulement et sa fin enflammée.



Thomas Géha quant à lui nous emmène dans un voyage rare de science fiction qui me donne très envie de découvrir A comme Alone (cette nouvelle, l' Ere du Tambalacoque, est d'ailleurs téléchargeable gratuitement à partir de cette page grâce à un lien sur la gauche). Nous chroniquerons bientôt un autre de ses ouvrages (la Guerre des Chiffoneurs qui risque d'être ma toute prochaine lecture...).



J'y ai également rencontré Bruno Bordier à travers une histoire cocasse de passage à l'âge adulte dans un univers de lapins chasseurs en 2 ou 3D. Surprenant.



Quant à François Darnaudet que nous évoquions déjà ici, il montre un futur où l'écrit serait proscrit, prohibé et on se plaît alors à s'imaginer dans cette transgression ultime : la lecture.



Claude J. Legrand m'était jusqu'alors totalement inconnu. Il nous conte le Rat de Mirfak (on le trouve ici également). Hommes et femmes médecins peuvent êtres miniaturisés puis injectés dans le corps de ce rat très rare et craintif dont l'espèce se meurt. Le retour est parfois brutal à cause du choc des proportions : l'infiniment grand et l'infiniment petit.



Joseph Ouaknine propose cette offre alléchante : Ressuscitez vos morts! Et oui, c'est ce que propose cette entreprise de pompes funèbres. Mais même si cela apparaît d'abord comme gratuit, tout à un prix... Le recueil dont est extraite cette nouvelle a l'air absolument exceptionnel, tout comme son titre : A l'Ombre d'Halloween. A n'en pas douter, une future lecture également.



Et tant d'autres encore, le Conte d'Argent d' Eric Boissau qui ouvre cette malle aux trésors, est une sorte de fable morale où le trésor n'est pas forcément ce que l'on croit. La colère des Martiens de Maurice Limat nous offre le spectacle d'auteurs de science fiction capturés par des Martiens afin de ressembler aux caricatures qu'ils avaient fait d'eux. Le retournement de situation est saisissant.



Et puis il y a Jean-Marc Lofficier. Dans Faut pas pousser Mamie dans les Schlingniarfs, il nous brosse le portrait d'une inénarrable belle-mère à qui il arrive un évènement hors du commun pour dire le moins.Irrésistible. Xavier Mauméjean, lui, nous raconte une journée dans la vie de Mme Atomos. J'ai du coup très envie de découvrir cette asiatique, dépeinte ici au coeur d'un Londres baroque, et à qui rien ne semble impossible. Il ne s'écoulera pas longtemps avant que j'aille faire un tour de ce côté. Et puis il y a ce noir duo constitué de Sylvie Miller et Philippe Ward qui nous chantent ici After Midnight, ou comment le passage à l'an 2001, ce troisième millénaire apocalyptique, ne peut s'écrire que dans le sang et la bile.



De trouvailles en trouvailles, je me plais à rêver à tous ces textes qu'il me reste à lire, à tous ces moments de joie extatique. Ce plaisir éphémère et incomparable de la lecture. Simple et pourtant irremplaçable. Que de nouveau, à travers ces lignes, Philippe Ward en soit remercié.
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A comme Alone

Une Dup qui chronique de la SF...on aura tout vu sur ce blog ! :))



Thomas Geha aura réussi le tour de force de me faire dire : j'ai aimé. En fait, je crois que c'est le style de l'auteur que j'aime. Sa narration à la première personne du singulier rend ses personnages vraiment proches de nous. On l'aime ce Pépé et on fait véritablement le chemin avec lui. Et on ne s'ennuie pas une seconde : action, bastons, de la ruse aussi, et surtout de l'humour. Et même si on se trouve dans une France post-cataclysmique, on reste malgré tout en France. On va se balader ainsi en Bretagne, faire une virée dans Rennes puis rejoindre le sud, jusqu'à Sète.



la suite sur le blog
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Alone - Intégrale

Ce recueil regroupe en fait deux romans et des récits courts qui peuvent se lire de manière presque independantes. C'est le tour de force de ce recueil, qui parvient dans un style très plaisant à lier les multitudes de 'quêtes secondaires' à une trame narrative aux accents épiques. On sourit, on s'attache aux multiples personnages et presque systématiquement on plonge avec curiosité dans le chapitre suivant en se demandant quelle péripétie (tirée de l'imagination fertile de l'auteur) attend le personnage principal. Les points de passage de toute bonne histoire post-apo sont soigneusement respectés comme si Thomas Geha (tout en affichant une volonté claire d'imposer son style) avait bâti son récit en hommage aux blockbusters du genre. Un mélange réussit où se mêlent avec bonheur les considérations bassement matérialistes et instinctives du personnage principal et une réflexion plus profonde et un peu désenchantée sur ce que pourrait devenir le 'monde d'après '... surtout sur la côte ouest... surtout en Bretagne.
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Le sabre de sang, tome 1 : Histoire de Tiri..

Le narrateur est l’un des guerriers Shao … entre bataille perdue et esclavage avec à la clé les Arènes de Ferza… deux autres personnages principaux masculins vont le suivre et nous entraîner dans un univers combatif. Mais la violence et course au pouvoir ne sont pas l’apanage de la gente masculine, cinq qivhiennes vont imposer leurs volontés. La première rivalité apparaît entre les deux suivantes (héritières présumées) de l’impératrice qui vont se disputer l’acquisition des deux meilleurs combattants possibles… l’arène devient le lieu des enjeux politiques. Les trois têtes du pouvoir Qivhien vont s’affronter. Nous avons là un jeu de stratégies qui se met en place. Après quelques rebondissements, nous voyons apparaître une nouvelle qivhienne qui va tirer son épingle du jeu en changeant certaines règles, elle ne veut pas être un simple pion que l’on sacrifie. Dans ce jeux d’échec vient se mettre en travers de la route de nos compagnons une « soltone » un qivhienne d’une une autre catégorie…



Chacun joue avec ses armes, nous sommes dans un univers de Fantasy donc la magie vient interférer dans les coups qui sont portés.



J’ai beaucoup aimé certains jeux de mots, il y a un humour derrière certaines tournures. J’ai pris plaisir à noter la forte présence de K et de Z dans les noms.



Les personnages que ce soit les rôles masculins ou féminins ont chacun une caractéristique, ils sont complémentaires tout en s’affrontant…



J’ai passé mon temps à me demander quand aller entrer en jeu le fameux sabre de sang, (ben oui c’était le titre du roman ! )… Un interlude fait patienter le lecteur avant de le voir apparaître et nous laisser sans voix.



Vous l’aurez compris j’ai été séduite par cette histoire et c’est avec impatience que j’attend le moment de pouvoir lire le tome 2. Dans ce premier tome nous avons des jeux de pouvoir, du sexe, de l’amour, de l’amitié et trahison… saupoudré de magie… Que demander de plus ? La suite bien sûr.
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Les trésors de la Rivière Blanche

Quatorze nouvelles aussi passionnantes les unes que les autres !

J'ai passé un excellent moment à lire ces Trésors de la Rivière Blanche. Toutes ces nouvelles sont d'époques différentes, d'auteurs différents bien sur, de style différent aussi et cela s'enchaine à merveille.



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Des sorciers et des hommes

Thomas Geha nous emmène sur la Grande Île de Colme pour un voyage qui ne sera pas de tout repos, avec des crapules de premier choix !

Des Sorciers et des Hommes est un roman divisé en six nouvelles plus ou moins longues formant un tout, où l'on suit les mésaventures des redoutables Hent Guer et Pic Caram. Les points de vue changent d'une nouvelle à l'autre, permettant d'avoir une bonne vision des motivations des personnages, qui sont d'ailleurs très bien écrits, qu'ils soient féminins ou masculins.

L'univers, Sword & Sorcery assez sombre, est original tout comme la magie employée par le héros, un Sorcier aux Rubans, capable de manipuler les gens - ou s'en débarrasser- pour peu que ses mains soient libres.



La première édition est épuisée, mais à l'heure où j'écris, la seconde vient de (ou s'apprête à) sortir chez Critic. Une bonne pioche à mettre sous le sapin !! Un régal !
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Sous l'ombre des étoiles

"Sous l'ombre des étoiles" c'est un "Planet opéra" qui en impose par son optimisme. En effet le lecteur ressent bien que la tolérance, la non violence, la cohabitation, voir le rapprochement de diverses espèces ou encore l'entraide sont affichés au premier plan.





Les personnages m'ont assez accroché pour certains (Le Salamandre et la Seinbeck en tête) qui sont pour le coup, vraiment originaux et avec des caractères borderlines pour l'un, bien trempé pour l'autre. Le personnage principal, "Kee Carson le naufragé" est plus discret mais intéressant.





Le scénario nous lance dans un road trip au milieu d'une tribu nomade, des colons échoués de plusieurs siècles sur une planète où ils ne sont pas les bienvenus mais où ils n'ont pas le choix de vivre.





La fin est bonne et assez ouverte sur le devenir de tout ce monde, le lecteur se fera sont propre avis.
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Une île (et quart) sous la lune rouge

Un recueil de nouvelles, tout le monde sait ici que ce n'est pas ma tasse de thé. En revanche, une novella un peu plus grassouillette, plus souvent avec une vraie fin, pas abrupte, pas en queue de poisson, j'aime bien. Alors une novella de notre chouchou, c'est forcément un plaisir qui ne se refuse pas. Info passée sur Facebook, je fonce, trop tard : dame Phooka est passée avant moi ! Soit, c'était les vacances et je n'étais pas bien assidue aux infos facebookiennes... quand bien même, je sais que je serai passée après elle, elle dégaine plus vite que son ombre :D. Et, ironie du sort, je l'ai reçu et lu avant elle. C'est donc à moi qu'il revient d'en parler.



Parlons de l'objet d'abord. Tout petit, mais magnifique. Un beau travail, soigné, d'une nouvelle maison d'édition : TIMELAPSE. L'éditrice n'est autre que Marielle Carosio, alias Mme Dollo, épouse de Xavier Dollo, alias Thomas Geha... et la boucle est bouclée :D. Et cet objet-livre en cartonné dur avec double rabats, une fois déployé dévoile une somptueuse illustration que voici, que l'on doit à Anna Boulanger.

(Voir l'illustration sur le blog)



Cette illustration magnifique retranscrit à la perfection les lieux et l'ambiance de l'histoire contée par Thomas Geha. Le merveilleux, le mystérieux transpire de ce bord de mer. On se voit propulsé sur une île bretonne, même si jamais l'auteur ne nomme cette île.



Une île et ses mystères, ses légendes. Deux menhirs, lieu-dit les Deux-Roches, dans le coin le plus retiré de l'île. Par là dit-on, un quart de l'île a disparu. Par là dit-on encore, des personnes disparaissent certaines nuits de pleine lune. Des fées ? Des esprits celtes ? Nettement une ambiance féerique dans les lignes de l'auteur. Et pourtant, au gré de tous ses personnages que nous suivons, les époques se mêlent, s'entrecroisent et tout doucement, sans crier gare, le récit bascule dans la science-fiction.



Et vous savez quoi ? J'ai adoré. Thomas Geha a le chic pour nous donner des explications les plus loufoques, ici elles sont botanico-scientifiques, et elles passent crème ! Des pistes qui nous interrogent sur la santé mentale d'un des protagonistes, des mystères, des questionnements, tout est mis en place pour transformer cette novella en page-turner. Laissez vous charmer à votre tour, c'est une immersion brève mais très plaisante !
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Traquées dans une aube de pierre

On reprend les mêmes et on recommence…





Ou presque.



Il y a quelques jours, je vous parlais d’une première nouvelle préhistorique de l’auteur. Dans ce nouveau texte, Thomas Geha reprend la même idée, quelque chose tombe du ciel (son côté SF) et des gens de la préhistoire doivent affronter une menace. Sauf qu’ici, pas d’hommes préhistoriques. Des femmes préhistoriques ! Et des femmes très viriles !



En effet, l’auteur pose les femmes de la préhistoire comme des guerrières alors que les hommes sont des flans.







Dans cette nouvelle, plus de vilains os, mais un empierrement de la Nature. Et comme dans l’autre texte, le récit est très « couillu » avec beaucoup de baston, de rage et de courage !



Ça se lit tout seul. Et mon côté archéologue n’a pas été trop titillé (faut dire que mon côté féministe a été frotté dans le sens du poil lol).



Un peu dubitative sur la fin, mais pas grave parce que le reste est bien !







Une nouvelle qui m’a bien plu et qui m’a fait passer un très bon moment.







À quand la troisième ?
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La grande guerre contre les os

Au Paléolithique, Ock est un fier chasseur du clan de la Falaise de l’Ours. Revenant de chasse, il combat des créatures uniquement faites d’os. Celles-ci sont particulièrement belliqueuses et ravagent tout sur leur passage, y compris le clan d’Ock. Où sont les survivants ?



Voilà une collection qui mérite le détour. Alors qu’en cette période de consommation effrénée, les livres frisent le millions de signes, l’éditeur Le Carnoplaste propose un concept surprenant. Robert Darvel rêve un titre, Fred Grivaux propose une illustration et un auteur compose une nouvelle avec cette double contrainte. Vous ajoutez à celà des « sujets subtiles« , dixit l’éditeur, des textes de longueurs moyennes et un façonnage à l’ancienne. Ce fascicule est vendu à un prix modeste. Autant en profiter.



Pour le 12ème numéro, c’est l’auteur Thomas Geha qui nous fait remonter le temps. Un récit préhistorique avec des zombies. Pour la véracité historique, il faudra repasser (quoique personne n’est aller vérifier). On prend beaucoup de plaisir à suivre Ock à la recherche de son clan. Au delà des combats réjouissants et sanguinolents, l’auteur nous construit une histoire épique avec son lot d’émotions et des personnages attachants. Outre l’aspect fantastique, La Grande Guerre Contre les Os est réaliste. Il n’y a pas de dinosaures, les personnages réfléchissent peu et parlent par gestes. La période semble précise (fin de la glaciation) et amène son lot de problèmes. Quant aux « os », ils ne ressentent rien, sont presque indestructibles et leur aspect est dérangeant. Autant de points qui les fait paraître dangereux.



Un récit de zombies dans la préhistoire aurait pu tomber dans une parodie, un n’importe-quoi quelconque. Avec les contraintes imposées, Thomas Geha crée un récit palpitant. Les amateurs de zombies, de récits historiques, tout comme ceux de séries b se régaleront dans cette histoire originale !
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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Alone - Intégrale

Un bon divertissement que ce roman dans une France post apocalyptique. De la survie et du combat avec quelques dialogues bien sentis, je vais suivre cet auteur.
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Les créateurs

C'est un recueil de six nouvelles fantastiques dont les mondes et époques sont très différentes. La première se déroule à Paris au XIXème siècle et nous plonge dans l'univers mystérieux des artistes. La seconde se déroule sur deux époques différentes, à Prague. L'auteur nous installe au coeur d'une histoire d'amour dont on ne souhaite qu'une seule chose, en comprendre les mystères. La troisième nouvelle est certainement ma favorite tant elle m'a émue. Comme je l'avais précisé dans mon bilan Reading Challenge de février et mars, j'ai pleuré. Eh bien c'était au moment de la lecture de ce troisième récit. Il se déroule à Noël, dans la Bretagne profonde, et narre l'histoire d'une jeune fille qui va en apprendre beaucoup sur son grand-père. Je ne vous en dit pas plus, mais sachez que j'ai trouvé cette histoire très émouvante. La nouvelle suivante, qui se déroule dans un monde futuriste, est très intrigante. Au même titre que le personnage principal, amnésique, nous avons envie d'en apprendre plus sur lui. La cinquième nouvelle est très poétique, très belle. Elle se déroule dans une maison et son mystérieux jardin. La dernière, quant à elle, m'a plutôt fait sourire. Légèrement décalée et intrigante, une histoire totalement loufoque !







Les créateurs est un très beau recueil que je recommande vivement pour s'évader un temps. Par ces émotions qu'il m'a fait passer, je pense le mettre dans une toute nouvelle catégorie/notation : le presque coup de coeur. J'ai hésité un moment avant d'instaurer cette catégorie, mais je ne peux m'en empêcher, j'ai trop de choses à y mettre.
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Sous l'ombre des étoiles

Le héros Kee Carson sort d'hibernation après un siècle de paix entre les Humains et les Salamandres. Mais pour lui, la guerre, c'était hier. Quand il doit cohabiter avec Sirval, un de ces ennemis haïs que Kee était conditionné à abattre à vue, les choses sont loin d'être aisées. Autour d'eux, les tribus d'Humains et de Salamandres devenus amis sur cette planète extraterrestre où s'est réveillé Kee, survivent en évitant tout contact avec les autochtones qui ne pensent qu'à massacrer ces intrus. Jusqu'au jour où...

Ce résumé peut faire croire que le roman est violent et rempli d'action. Il n'en est rien. Il est paisible et plein de réflexion.

L'écriture parfaitement maîtrisée de Thomas Geha nous dessine des tableaux fascinants de ce monde différent. Sans jamais forcer son lecteur, l'auteur l'amène à prendre part de l'intérieur au parcours de Kee Carson jusqu'à l'amitié, l'amour et la paix sous l'ombre des étoiles.
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Cent visages

Ce roman d’anticipation, outre un moment haletant de suspense, offre une réflexion sur la société actuelle ainsi que sur l’utilisation éthique des nouvelles technologies.
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