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Citations de Thomas Snégaroff (87)


La rencontre n'avait ressemblé à rien de ce qu'ils avaient envisagé. Ils s'étaient imaginé un vieillard peut-être incapable de mettre de l'ordre dans ses souvenirs. Ils avaient rencontré une tornade, un homme-ouragan. Mais ce n'était pas cette vitalité qui bouleversait David. C'était autre chose, qu'il ne parvint à formuler que bien plus tard : Putzi lui avait plu. Il l'avait séduit. Par ses rires, son humour, sa musique. La façon dont il parlait à son fils, cette manière de passer d'une langue à l'autre. Il avait du charme. Oui, c'est cela, Putzi l'avait charmé. Aux Etats-Unis, des mois plus tard, David écrivit ces mots sur la première page du synopsis qui ne deviendrait jamais un film : " C'est l'histoire d'un homme qui fut l'ami d'un monstre et qui demeura charmant. "
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Hitler avait parfaitement manoeuvré. Putzi songea que rien ne pourrait plus s'opposer à lui. Un discours du Reichstag, entendu à bord de l'Europa, confirma son sentiment. Hitler était la loi et la loi était Hitler. Hitler était l'Etat et l'Etat était Hitler.Ne restait plus qu'à attendre la mort d' Hindenburg. Elle arriverait vite.
P 195 Gallimard
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Les juifs étaient effrayés, les communistes aussi. "Ils exagèrent", déclarait Putzi aux journalistes étrangers. Hitler serait modéré dans l'exercice du pouvoir. Sa violence n'était que rhétorique. Maintenant que les nazis étaient aux commandes, les S.A. allaient s'apaiser. Du calme, bonnes gens, n'ayez pas peur...
On n'est jamais sûr du pire. Et l'homme est ainsi fait qu'il lui faut attendre de l'avoir sous les yeux pour le reconnaître.
P 138-139 Gallimard
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L'instinct parfois se fracasse sur le réel. Ne subsiste alors que la sidération.
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Dans cette ville [Little Rock] traumatisée par l'histoire, où le système "separate but equal" est encore bien vivant, Central High dénote. Comme si l'on avait voulu préserver le mythe, le grand lycée de la ville offre aujourd'hui le visage d'une déségrégation réussie. Central High, qui affiche un excellent niveau académique, moderne, dynamique, envoie chaque année des élèves dans les plus grandes universités du pays. Les parents blancs n'hésitent pas à parcourir de longues distances chaque matin pour conduire leurs enfants dans un lycée pourtant situé dans un quartier majoritairement noir. Aujourd'hui, 58% des élèves de Central High sont noirs, un chiffre étonnamment stable depuis les années 1980. Le lycée devait demeurer un symbole. Un symbole, quitte à être une exception.
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Les Clinton sont des requins. Leur couple ne tient que s'il poursuit sans cesse sa quête de pouvoir. C'est leur carburant, leur raison d'être.
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Gloser sur des rumeurs de l’époque qu’aucun témoignage crédible ne vient corroborer est aux antipodes du travail de l’historien. Cela étant, il ne peut balayer d’un revers de la main les moments troubles, les mensonges, les manipulations qui font aussi une existence.
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A part quelques exceptions les hommes qui dirigent ce gouvernement ont un état d’esprit que ni vous ni moi ne pouvons comprendre. Quelques-uns sont des psychopathes qui ailleurs seraient sous traitement.
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Henry Ford se défend d’être antisémite tout en accusant les Juifs d’être responsables des difficultés économiques du monde.
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Parmi les convives rassemblés autour d'Hitler figuraient aussi Hermann Esser et un nouveau venu, boiteux et maniganceur, Joseph Goebbels. Quant à Putzi, il continuait de donner son avis sur la stratégie à suivre, plaidait encore et encore pour un rapprochement avec les États-Unis, son idée fixe, et s'était mis en tête d'enseigner l'anglais à Hitler. En vain évidemment. Hitler ne voulait rien changer, ni se raser la moustache. Putzi n'essuyait que des refus.
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Ce matin-là, Elizabeth était partie seule, à la différence de ses huit camarades qui étaient accompagnés. Arrivée aux abords du lycée, elle découvre une foule de plusieurs centaines d’adultes, mais surtout des jeunes femmes comme elle, vociférant des insultes racistes. Face à elle, une rangée de gardes nationaux : ils viendraient à son secours, croyait-elle. Ils ont croisé leurs armes pour l’empêcher d’aller plus loin. Elle a dû se réfugier, sous les hurlements et les premiers coups, sur un banc, jusqu’à ce qu’une jeune femme blanche, courageuse, l’accompagne à un bus.
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« Les femmes sont magiques alors je suis devenu magicien. » François Truffaut
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Les chances qu'on laisse passer jouent souvent un rôle aussi décisif dans nos vies que celles qu'on saisit.
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Oui, décidément les Clinton ne sont pas faits pour vivre dans l'obscurité.
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Comme toujours chez les Clinton, l'ambition de l'un est nourries par le sacrifice de l'autre.
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Starr adore Hilary et son caractère trempé, confiant même que "Chez les Clinton, c'est Hilary qui a les couilles".
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Figure morale, incarnation de l'autorité et de l'ordre dans le couple, Hilary est rejetée par Bill, qui ne supporte plus le regard stabilisateur qu'elle pose en permanence sur lui à cette époque. Mais comme à chaque fois dans ce couple ce sentiment ne dure pas. Au bout d'un moment, plus que tout, le petit garçon pris en faute veut qu' Hilary lui pardonne, qu'elle l'aime à nouveau. Alors Bill jure de ne plus recommencer et se montre d'une tendresse infinie pour la reconquérir. Il n'est jamais aussi proche d' Hilary que lorsqu'il achève une relation extra-conjugale. Hilary est son havre. Sans elle, il est perdu. Et elle le sait parfaitement. Sans lui, elle est perdue.
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La victoire a des centaines de pères et que la défaite est orpheline.
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La vie politique est parfois surprenante. Perdre peut être une chance. Gagner une catastrophe. Jack a conscience que, jamais, il n’égalera son frère. Mais, paradoxalement, c’est un échec qui lui ouvrira la porte de la Maison Blanche, tandis que le succès de son frère l’en aurait éloigné. La magie a encore opéré. La réalité douloureuse – la défaite – se transforme en une réalité désirée – la victoire.
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Dans le monde de Jack Kennedy, la vie rêvée et la ville réelle se confondent. Il suffit qu’une chose soit énoncée pour qu’elle devienne vraie.
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