Tony Sandoval

Pour cette nouvelle chronique du cycle western sur B.O BD, si on reste dans l’Ouest Américain, c’est un peu avant l’époque des cow-boys que l’on a pu croiser ces jours ci puisque nous voici au XVI° Siècle, dans la partie la plus centrale du continent. Deux arnaqueurs à la petite semaine vont tenter de doubler le « don » local qui cherche son fils depuis des décennies, en embauchant un acteur qui va se faire passer pour. Mais quand l’acteur se prend un peu trop pour son personnage, quand il commence à clamer haut et fort à qui veut l’entendre qu’il est le fils de l’homme le plus puissant de la région, les oreilles se tendent et les colts sortent. Course poursuite fort bien menée, avec son lot de retournements parfois cocasses, souvent meurtriers, Vieille Amérique est un one shot fun et original, et ce en grande partie grâce au trait anguleux caricatural et exagéré de Sandoval, rehaussé ici de couleurs parfois flashy certes mais qui lui vont bien. Et avec la musique qui va bien: http://bobd.over-blog.com/2014/08/c-est-dans-les-vieilles-marmites-vieille-amerique-vs-resa-dei-conti.html
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En tant que Tony Sandoval-addict qui se respecte, je me devais de me précipiter sur le deuxième tome de la bande-dessinée « Les Échos Invisibles » dès le jour de sa sortie ! J'ai, pour cette occasion spéciale, ressorti de ma bibliothèque le premier tome, lu il y a plusieurs années de cela. Cette fois, Tony Sandoval est uniquement au scénario et on doit la magie graphique de ces albums au talentueux Grazia La Padula. Les œuvres de Tony Sandoval se savourent et se resavourent à volonté, et c'est avec émotion que j'ai retrouvé Baltus, personnage central de cette histoire en deux volumes... !



Baltus est jeune, passionné de photographie, fou amoureux de sa femme et il a la vie devant lui. Mais le décès soudain et prématuré de la femme qu'il aime le fait chavirer dans un monde de ténèbres, de solitude et d'extrêmes dont il ne parvient à pas à se défaire. Plongeant toujours plus en avant dans son gouffre, incapable de vivre, il décide de se retirer du monde des vivants et se réfugie sur une île Sicilienne, au cœur du silence et de la nature. Enfermé sur lui-même et immensément seul, il finit par trouver la paix et le repos. Pendant vingt ans. Jusqu'à l'arrivée d'Angie, jeune et jolie journaliste New-Yorkaise, qui va mettre fin à son équilibre, l'arracher de sa solitude et de son exil...



Ce récit ne fait pas d'écart vis à vis de la ligne de conduite Sandovalienne, et nous retrouvons une grande partie des obsessions qui lui sont propres : les amours contrariés, la souffrance, la douleur, la perte, les démons intérieurs qui rongent l'âme au point de provoquer des accès de folie... Sandoval intègre à son récit des touches fantastiques et un fond de violence - non excessif, heureusement - qui illustrent à merveille son propos et assombrissent habilement l’œuvre.



Le graphisme de La Padula est moins « dark » que celui de Sandoval, mais est tout de même suffisamment sombre et torturé pour respecter la tristesse et la douleur qui émanent du scénario de Sandoval. Les couleurs blafardes et sombres sont d'une grande tristesse et rendent compte d'un univers déserté par la joie et la vie. Des traits anguleux et agressifs nous livrent des personnages aux visages marqués et marquants, dont on devine les angoisses et les troubles.



Un récit court, mais d'une grande intensité. Encore une belle prouesse artistique !
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EXTRAIT "L'histoire proposée dans Doomboy est extrêmement fine, très profonde, et complètement poétique. Le thème central, c'est comment on vie après la perte d'un être cher, comment on fait son deuil, mais ce n'est jamais pesant. Au contraire, le ton est d'une légèreté qui nous invite à rejoindre dans les nuages ces calamars en migration ou ces chevaliers en bataille (vous comprendrez à la lecture)."
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En général, je ne suis pas fan de BD, à part les classiques Tintin, Astérix et Lucky Luke, et je dois dire que a découverte de cet auteur me laisse dans la plus grande perplexité...



Graphiquement, la BD est très belle, on alterne entre les pages chaudes aux tons beiges et les pages froides aux tons bleus. Le coup de crayon est original, mais j'avoue, je n'ai rien compris (je suis en mode Catherine Barma, pour ceux qui suivent On n'demande qu'à en rire !). J'ai trouvé qu'il n'y avait aucune cohérence dans l'histoire, et à aucun moment je ne me suis retrouvée happée par le scénario. On aurait dit que chaque page était indépendante des autres...



Bref, une déception pour moi, je m'attendais à mieux en voyant la qualité du graphisme...
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Des dessins précis, aboutis, très colorés, des compositions et une disposition originales, on pénètre dans l'univers tourmenté de Sandoval assez aisément, pourvu qu'on en ait la volonté. Des thèmes obsédants composent son œuvre : l'amour, la mort, la difficulté du deuil, la solitude, l'isolement, la violence, la musique. Il y a une sensibilité indéniable dans l’œuvre de Sandoval qui touche et émeut profondément. Œuvres teintées d'espoir malgré une atmosphère, une ambiance où règne la douleur. Quand tout semble perdu, l'espoir finit par renaître grâce à des remèdes thérapeutiques tels que la musique, l'amour ou l'amitié perpétré par de nouvelles rencontres. Œuvre déroutante, belle - au sens propre comme au figuré - d'une puissance d'évocation et d'une force incontestables, un univers intense qui nous enveloppe, dans lequel on s'immerge entièrement et qui nous fait frissonner.

Polo rencontre Sophie pendant ses vacances tandis que les rues sont désertes. En effet, un jeune vient de se suicider dans le village.

Alors Polo est bien content de rencontrer Sophie et de pouvoir partager avec elle ses après-midi. Il finit par tomber su le cadavre de Christian. Polo, aidé de Sophie mène son enquête...



L'amour mêlé au fantastique et le mystère ... Une très belle BD dont j'ai adoré l'univers noir. Les illustrations sont fines et les couleurs relèvent bien l'atmosphère.

D est un adolescent à la mèche rebelle. Amateur de Métal avec ses potes Spaghetti et Sepelium et guitariste moyen à ses heures, il semble plutôt désabusé alors qu'ils vont ensemble voir le concert de ce fameux Trevor que tout le monde adore.

Alors qu'il coupe par son raccourci habituel en rentrant chez lui le soir, le vent, farceur, s'emmêle dans ses pieds et le déstabilise... le premier d'une longue série de phénomènes climatiques étranges. À peine rentré à la maison, sa mère lui apprend le décès de sa copine Anny.



Doomboy est l'un des deux derniers des albums de Tony Sandoval de ce mois de septembre 2011, avec Les échos invisibles qui paraissait exactement en même temps. S'il est uniquement scénariste sur le second, il est bien auteur à part entière sur Doomboy, avec une thématique toujours commune, et chère à Tony Sandoval, qu'est la mort.

Déjà dans ses albums précédent, que ce soit Le cadavre et le Sofa ou Nocturno, elle était bien présente.

Mais Doomboy c'est aussi et surtout un récit qui nous amène dans le monde du Métal. D'ailleurs, il s'intègre dans le même univers que Nocturno puisqu'il est question, lors d'une discussion anecdotique entre adolescent, du légendaire Seck - qui rappelons-le, jouait de la guitare comme un dieu avec ses six doigts.

L'intérêt de cet album réside dans la transformation de son héros, qui devient au fil du récit le fameux Doomboy. Ainsi ce petit guitariste de troisième zone se retrouve transcendé par son amour perdu et laisse exploser toute sa rage et sa passion dans sa guitare, le seul moyen qu'il a pour s'exprimer.



La suite à lire sur BenDis...
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J'ai été intriguée par tout : les dessins, le titre, la description de l'éditeur et le fait que ces éléments soient reliés à une même histoire. Autant dire qu'une fois en ma possession, je n'ai pas attendu longtemps pour le lire !



Cette histoire mêle l'adolescence, les mystères et le fantastique. On les retrouve à la fois dans les dessins et dans le scénario. C'est ce qui m'a plu : ce mélange de genre. Du coup, on ne sait pas vraiment à quoi s'attendre.



J'ai aimé ces personnages à la fois touchants et intrigants mais je crois que ce que j'ai préféré c'est le côté atypique de cette œuvre. Je ne peux pas lui coller d'étiquettes. Cette histoire nous surprend jusqu'au bout. Et même une fois terminée, on ne sait pas vraiment ce qu'on a lu. C'était bien, oui ! Mais qu'est-ce que c'était ? C'est la première fois que je ressentais ça après l'une de mes lectures et c'est jouissif !



Si vous voulez lire quelque chose d'unique, n'hésitez pas !
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Dans ce magnifique graphique, on découvre Pepeto, 11 ans, qui va acheter des pétards dans un magasin de farces et attrapes. En rentrant chez lui pour cacher son butin, par un mystérieux tour de passe-passe, il va se retrouver projeter dans un autre monde, derrière le mur de sa maison.



L'histoire, assez sombre et d'un univers fantastique, cache autre chose, quelque chose de bien plus profond et dramatique.

C'est le récit d'une quête initiatique dans un univers à la fois beau et violent, à l'image d'une réalité bien trop dure pour un enfant de cet âge-là !

On dirait un petit conte morbide et charmant. Les thématiques exposées sont volontairement dérangeantes. Le lien entre éros et thanatos est traité de façon assez efficace. L'illustration tient la route et sert bien l'intrigue. Je le recommande, mais à un public adulte.

Les crimes parfaits existent-ils ? Si oui, ce n’est en tout cas jamais de ceux-là dont on parle.
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Il ne fait aucun doute que les récits proposés sont de belle qualité, certains surpassant d’autres par leurs effets choc, leur chute ou leur style original comme ceux de Rabaté, de Moynot... Ils ont tous la particularité d’être suivi d’un petit texte explicatif lié aux personnages, aux faits qui vient apporter une profondeur supplémentaire non négligeable au crime évoqué.
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Globalement homogène, avec énormément de hauts et, c’est inévitable, quelques bas (Kennedy, vraiment, monsieur Chabouté ?), Le crime parfait ne déçoit pas, malgré un sujet de départ assez bateau. Le talent et l’imagination des artistes présents, ainsi que la liberté totale laissée à ce casting y sont certainement pour beaucoup.
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Difficile de choisir parmi tel ou tel récit tellement ils sont tout aussi surprenants les uns que les autres. Que ce soit le meurtre du micheton fomenté par une de ses « protégées » à l’occasion d’une danse, ou encore la couardise d’un détective privé qui aurait laissé faire des meurtres sans jamais les dénoncer et qui finira par le payer, tous ces faits-divers intriguent, interrogent sur la condition humaine.
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Rien à jeter dans cet album séduisant et malin. On sera aussi séduit par la variété graphique de ces mortelles nouvelles. Des tableaux de vie et de mort pour des assassins qui resteront impunis grâce à leurs méninges et leur sens du détail qui tue.
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Vengeance froide, crime politique, vol banal, drame de l’adultère, préméditation… nourrissent l’intelligence du criminel. Ce premier volet prometteur (en 112 pages) d’une anthologie du polar en bandes dessinées devrait combler les amateurs du genre.
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la couverture et le titre particulier m’ont plu dès le départ. Polo tombe amoureux de Sophie. Malgré la mort du jeune Christian, ils décident de squatter un sofa où ils découvrent un cadavre, celui de Christian. Le dessin est assez expressif. Le cadrage et la taille des vignettes sont particuliers ce qui rend cette bd assez unique. Cette histoire est indéniablement glauque. Deux jeunes qui regardent la décomposition d’un cadavre, des parents absents, aucune police pour mener l’enquête. Quand on se renseigne un peu plus sur l’auteur, on découvre qu’il à baigne dans une société violente, où les victimes se comptaient par milliers.

Je ressors de cette bd très mitigée.
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Premiers émois

Le dessin sublime et poétique de Tony Sandoval est reconnaissable entre tous. Les pinceaux subtils et délicats de l’artiste mexicain esquissent une nouvelle fois les contours d’un monde à la lisière du fantastique.



Ecartelé entre rêve et réalité, son nouveau récit se teinte d’érotisme et se pare des atours du conte symbolique pour parler des premiers émois amoureux d’une adolescente qui découvre le plaisir et assume pleinement ses désirs…



Oscuro en RosaUn album à ne pas mettre entre toutes les mains qui trouve pleinement sa place dans la sensuelle Porn’Pop, la nouvelle collection chapeauté par Céline Tran…
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Un étrange conte ésotérique et érotique. Plus intéressant pour les illustrations que pour l’histoire.
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Une très belle surprise qui démontre, une nouvelle fois, la personnalité de la collection adulte Porn'Pop de Glénat, bourrée de belles petites pépites ! Je ne saurais assez vous conseiller de vous pencher sur Oscuro en Rosa, vous risquez d'être très agréablement surpris !
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