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Critiques de Ugo Bellagamba (96)
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L'origine des victoires

Hommage à la femme à travers ces figures poursuivant un même but à travers les âges, l’origine des victoires est une lecture plaisante et rapide.
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L'origine des victoires

C'est une explosion de saveurs que nous offre Ugo Bellagamba avec L'Origine des Victoires, et un gros coup de coeur pour moi. Deux points font de se roman un délice : Une originalité mise en place sous la forme de nouvelles complémentaires et une plume agréable et attirante. Ce roman est un véritable page turner dans lequel il n'y-a aucun moment creux. En bref une pépite. Je vais vivement essayer d'autres romans de cet auteur.
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L'origine des victoires

Voilà un livre qui réjouit de par son audace et sa belle qualité d’écriture. Je dis audace car derrière le postulat scénaristique, qui narre le combat immémorial des Victoires, ces femmes chargées de combattre sans relâche le Mal au fil des siècles, se cache une vraie réflexion sur le rôle de la mémoire collective et des contingences historiques. Comme le dit l’auteur, L’Origine des Victoires est « un roman spéculatif, qui interroge le rôle de la culture historique dans l’Imaginaire collectif ».

Huit chapitres pour présenter huit Victoires, huit portraits de femmes qui tentent chacune à leur époque d’influer sur le cours de l’Histoire. Les six premiers chapitres nous ramènent de manière déchronologique aux temps premiers ; on peut y croiser des figures historiques telles que Gustave Eiffel, Saint Thomas d’Aquin, le futur Octave-Auguste, ou bien encore Marc-Antoine. Et puis brusquement la courbe du temps s’inverse, nous propulsant dans les méandres futurs de la (...)
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L'origine des victoires

L'origine des Victoires, c'est tout d'abord une succession de beaux portraits de femmes, cultivées, fortes et indépendantes. Quelles que soient les époques, de la préhistoire au Moyen âge, au XIXème siècle ou dans un futur indéterminé, elles combattent le mal dans le plus grand secret, avec peu de moyens et au péril de leur vie. Natacha, Euphoria, Patrizia, Gloria, Egéria, Nadia, Coppélia et Oruah, les huit Victoires présentées ici ne vous laisseront pas indifférent. Leur ennemi ? L'Orvet, une entité extraterrestre qui se nourrit du Mal, avec un M majuscule ! Prenant possession des âmes faibles - qui sont exclusivement masculines, soit dit en passant - l'Orvet cause guerres et atrocités en tous genres en exacerbant colère et désirs refoulés. Il se nourrit et s'amuse depuis des millénaires aux dépens de l'humanité, ne rencontrant qu'une faible résistance, essentiellement féminine...

L'origine des Victoires, c'est également l'occasion de rencontrer des personnages célèbres dans des rôles inattendus : Octave, Thomas d'Aquin ou Gustave Eiffel, pour ne citer qu'eux, ont également un rôle à jouer dans le combat contre l'Orvet... Un combat qui s'inscrit dans l'Histoire, où certains évènements historiques, réels, prennent une connotation étrange à la fin de la lecture...

J'ai adoré le style d'Ugo Bellagamba ; sa plume est belle, fluide et poétique, très agréable à lire. Les différentes histoires composant L'origine des Victoires peuvent se lire indépendamment, comme des nouvelles, chacune étant consacrée à une Victoire en particulier, sans qu'un ordre chronologique "classique" ne soit respecté. L'ensemble de ces histoires forme un tout, dessinant une intrigue cohérente étalée sur plusieurs millénaires, donnant une saveur particulière au classique combat du Bien contre le Mal. Les Victoires sont crédibles et bien cernées, elles ont toutes un caractère affirmé et des talents biens particuliers : philosophe, enseignante, courtisane ou guerrière, les profils sont nombreux mais le but à atteindre est toujours le même. J'ai bien aimé que l'auteur nous donne également à connaître l'origine et les motivations de l'Orvet, le fait de l'entendre s'exprimer le rend plus vivant, presque humain...

L'origine des Victoires est une très belle découverte que je ne peux que vous recommander ! Vous pouvez en lire les premières pages sur le site de l'éditeur ActuSF : essayez, soyez curieux, je suis certaine que vous voudrez ensuite en continuer la lecture ; en ce qui me concerne, c'est ce que j'ai fait...
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L'origine des victoires

Les Victoires évoquent pour moi la Rome Antique, les combats épiques, les Dieux penchés sur les êtres humains et amusés par leurs choix. Ainsi, lorsque j’ai vu ce titre proposé lors d’une des dernières Masse Critique de Babelio, je n’ai pas beaucoup hésité à le sélectionner et il est bien vite arrivé chez moi.

A mi-chemin entre le roman et le recueil de nouvelles, L’Origine des Victoires propose huit portraits féminins riches en couleurs, en Histoire (de l’Antiquité à un futur indéterminé) et en réflexion. De quoi offrir quelques belles heures de lecture.



Les Victoires, c’est une « société secrète » composée de femmes sélectionnées et entraînées depuis la nuit des temps à combattre leur grand ennemi L’Orvet, ni dieu ni démon mais pire que les deux réunis car il se nourrit des passions humaines. Combat ancestral entre hommes et femmes, ces dernières ont le beau rôle chez Ugo Bellagamba qui les présente tour à tour comme élèves déterminées, guerrières, sages et finalement sauveuses de l’humanité. Pour autant, les hommes ne sont pas non plus tout noirs ; le conflit n’est pas si manichéen et on le comprend petit à petit, en rencontrant chacun des personnages évoluant entre les pages de L’Origine des Victoires.

Le lecteur suit huit femmes à travers huit portraits qui prennent place dans des époques et des endroits différents. La première que l’on rencontre est une petite fille dans les années 70, les suivants sont ses ancêtres, de plus en plus éloignées, jusqu’au XIIe siècle par exemple. Un saut dans le futur nous amène auprès de deux nouvelles Victoires faisant face à des technologies nouvelles et enfin, un dernier bond en arrière nous entraîne à l’origine de l’histoire (ou Histoire ?) et nous permet de mieux comprendre les motivations de L’Orvet et sa rencontre avec la toute première femme combattante.



J’ai aimé ce voyage à travers le Temps et l’espace, les différents tableaux proposés, tous très bien menés et maîtrisés. Ugo Bellagamba ne possède à chaque fois qu’une trentaine de pages (voire moins) pour planter un décor et une mini-intrigue et il y parvient sans difficulté, avec beaucoup de fluidité et de naturel. Je n’ai jamais eu aucun mal à m’immerger dans le récit et me suis toujours très vite retrouvée auprès des personnages, prise par l’intrigue.

J’ai vraiment beaucoup beaucoup beaucoup aimé le dernier « chapitre » dédié à la Préhistoire, 19 000 ans avant J.-C., qui m’a rappelé ma récente lecture du Premier de Nadia Coste ou encore ma découverte de Dark Eden de Chris Beckett, deux titres que j’avais vraiment adorés. Se retrouver plongé dans les grottes, auprès d’hommes et de femmes tout « neufs », commençant tout juste à appréhender ce qui nous paraît à nous parfaitement évident, je trouve ça passionnant et très enrichissant. D’ailleurs, ce dernier portrait permet de mieux comprendre la nature de L’Orvet et sa « mission »… et si ce n’est pas un « personnage » auquel on peut s’attacher, on se surprend tout de même à le comprendre et finalement, on ne parvient pas à le détester.

En revanche, le portrait mettant en scène Coppélia dans un avenir indéterminé, m’a un peu moins séduite, en tout cas au début. Il relève plus de la science-fiction, c’est un genre que j’ai moins l’habitude de lire et que je maîtrise moins donc j’ai toujours plus de mal à m’immerger dans les intrigues qui s’y déroulent, d’autant plus quand on part dans l’espace. Malgré tout, j’ai tout de même apprécié le développement et la chute.



Ugo Bellagamba pioche dans différents genres, le fantastique, la science-fiction mais aussi l’Histoire avec un grand -H puisque le lecteur aura l’occasion de croiser Gustave Eiffel – je ne vous en dis pas plus pour vous laisser la surprise – et même Thomas d’Aquin, le récit versant alors vers la théologie. L’auteur est féru de nombreuses choses et les références ne manquent pas.

C’est agréable de parcourir un texte brillant mais parfois un peu frustrant lorsqu’on se rend compte que l’on ne possède pas toutes les clefs de compréhension. Pas besoin d’avoir un doctorat en histoire antique pour se distraire avec ce court roman mais la lecture sera peut-être un peu superficielle si l’on se contente seulement du divertissement.

Je pense donc relire L’Origine des Victoires d’ici quelques années, lorsque j’aurai un peu plus de bouteille et donc plus de connaissances et références.



L’Origine des Victoires aborde plusieurs thèmes, à travers plusieurs genres. Le combat entre les Victoires (les femmes) et L’Orvet et ses sbires (les hommes) est au centre du récit mais il entraîne bien d’autres questions et réflexions. Bourrés de références historiques, mythologiques ou encore théologiques, ces huit portraits hauts en couleurs peuvent être lus à la simple lumière du divertissement… mais ce serait dommage de se contenter de cette seule lecture en surface. A conseiller à tous les lecteurs donc, mais peut-être encore plus à ceux qui ont déjà quelques connaissances du thème ?



PS : Un grand bravo à Casimir Lee pour sa magnifique illustration de couverture !
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L'origine des victoires

L’origine des Victoires est un ensemble de courts textes sur la figure emblématique de la Victoire. Vous savez, la Victoire, cette déesse ailée qui offre trophées et récompenses aux vainqueurs et guerriers dans la mythologie grecque et romaine.



Mélangeant divers registre de la littérature de l’imaginaire et traversant divers époques, chaque récit se centre sur une nouvelle Victoire. Cela nous permet d’en apprendre à chaque fois un peu plus sur la création de cette allégorie, son rôle de protectrice de l’humanité et sur son ennemi à vaincre, l’Orvet – le mal à l’état pur-.



À travers ses nouvelles, Ugo Bellagamba nous propose différents portraits de femmes. Elles sont fortes, combattives et dévouées à leur mission. Chacune tente de faire reculer le Chaos, agissant pour l’apaisement de l’humanité. En somme, l’Origine des Victoires est un bel hommage aux femmes!



De plus, les textes sont bien rythmées et dégagent une ambiance particulière. Ugo B. arrive à capter rapidement l’attention du lecteur en nous immergeant dans son univers.



Enfin, il faut signaler cette très belle réédition chez les éditions ActuSF. Cette version a été révisée et augmentée par l’auteur. Casimir Lee a également produit un très beau travail concernant la couverture. L’illustration me fait penser au peintre G. Klimt, pas vous?



Merci à masse critique babelio et aux éditions actuSF pour cette jolie découverte!
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L'origine des victoires

Destins tragiques, destins brisés… Tels sont les futurs qui attendent les Victoires, ces femmes au service de l’humanité et de sa sauvegarde (C’est vrai que si on l’attend des hommes/humanité (en général), on est vraiment mal barré!).



Dans ces nouvelles, nous rencontrons différentes Victoires, toutes en proie à une lutte avec des hommes manipulés par l’Orvet. Malgré cette noirceur qui exploite la faiblesse humaine, certains arriveront-ils à lui résister?



« Gustave se fit la promesse que, dans son parcours d’ingénieur et d’industriel à venir, toute son énergie créatrice serait consacrée à exalter le génie positif de l’humanité, sa capacité à repousser les ténèbres. Il ferait construite, un jour, ce genre de monument grandiose qui, visible de loin, non seulement dans l’espace comme dans le temps, serait un symbole de progrès et de liberté. Annoncer la victoire des hommes par une allégorie de fer, voilà ce qu’il allait faire. Et, fébrilement, son esprit libéré commença à bâtir un plan.«



Ugo Bellagamba nous fait voyager aux confins du temps et de l’espace à travers de courtes nouvelles. Il y a différents points forts dans ces récits. Dans un premier temps, le fait que cela soit des nouvelles, ne laisse aucun temps mort pendant le récit et le lecteur est tenu en haleine de A à Z. En effet, l’auteur sait ménager ses effets de surprises et il est très difficile de savoir à chaque fois ce qu’il va se passer. Les Victoires se battent sur le fil du rasoir, essayant dans des combats désespérés, de faire basculer l’ennemi du bon côté.



Qui sera le vainqueur? La Victoire, la créature contrôlée ou l’Orvet lui même?



(la suite sur mon site :) )


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L'origine des victoires

Un livre d'histoires, à la frontière des genres, d'où sourd une poésie enthousiaste et réjouissante, qui sait réjouir son lecteur.



Après une telle petite phrase d'introduction, difficile de cacher que j'ai énormément apprécié L'Origine des Victoires d'Ugo Bellagamba. Et les dieux savent pourtant si je suis difficile en ce qui concerne les ouvrages contemporains!

Les histoires qui composent cet ouvrage sont assez courtes, sans être succinctes, et se lisent avec curiosité et facilité. Ugo Bellagamba a su écrire des récits très différents, avec chacun leurs particularités (y compris linguistiques), bien ancrés dans l'époque où ils s'inscrivent, et qui immergent le lecteur dans leur ambiance particulière en quelques paragraphes à peine.

Je laisse aux lecteurs le plaisir de découvrir les récits d'Oruah, Nadia et les autres, et je n'en dirais donc guère plus sur leurs tranches de vie. Toutes apportent cependant leur petite touche et sont reliées par un fil conducteur.

Récit impressionniste, d'où émane une véritable poésie optimiste, L'Origine des Victoires effleure la métaphysique du rapport féminin/masculin (et leur nature) et du combat entre le Bien et le Mal, d'une manière totalement nouvelle et inédite. Ugo Bellagamba a parfaitement décrit l'Orvet, et touche du bout du doigt quelque chose d'indicible mais dont on peut percevoir la nature.

Si la plupart des récits s'inscrivent dans le sud de la France (et témoignent d'un lien particulier de l'auteur avec le sud méditerranéen), leur qualité et leur crédibilité tient également au travail immense de recherches effectué pour chacun d'eux, ce qui renforce la vraisemblance de tout l'ouvrage, et le rend vraiment particulier (et excellent!).

L'Origine des Victoires offre en plus une chose rare mais que j'apprécie énormément, en fin d'ouvrage: un mot de l'auteur, qui précise notamment l'ambiance musicale sur laquelle il s'est appuyé pour écrire ses histoires. Il est rare qu'un auteur entrouvre la porte sur son processus créatif de façon aussi ouverte et directe, et je trouve ça vraiment très cool, aussi bien en tant qu'auteur qu'en tant que lecteur.



Bref, vous l'aurez compris, L'Origine des Victoires est un ouvrage que je recommande chaleureusement à tous les amateurs de fiction érudite, intelligente, croisant les genres, et invitant à réfléchir au delà du récit.
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L'origine des victoires

Un court roman qu aborde toutes les facettes de l'imaginaire, fantasy, fantastique, SF et même le roman historique. Avec, au coeur de cette histoire, la Femme. Mais aussi les passions humaines qui possèdent les Hommes et les conduisent aux pires comportements. Une lutte éternelle relatée à travers différents épisodes au casting souvent surprenant. Sans oublier une créature bien flippante : l'Orvet.
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Le double corps du roi

Tout a été dit dans les critiques déjà écrites ...

Quelques scènes un peu "clichés", parfois :

- Egée, seul contre 10 insectoïdes, s'en sort comme D'Artagnan...

- rixe dans un bouge, avec Solon, digne de "Pirates des Caraïbes", ...



Un bon moment de lecture. A recommander.
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L'école des assassins

Un pur roman d'action. On ne s'ennuie pas une seconde. C'est très rythmé. Mais la trame reste trop classique. Il n'y pas vraiment de surprise. On devine très facilement la fin de l'histoire.

L'univers décrit m'a fait pensé par moment à Ghost in the Shell.
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Utopiales 2012

Presque un an après son achat, j'ai enfin lu l'anthologie des Utopiales 2012. Cette lecture m'a pris un peu de temps car il s'est avéré qu'il manquait 16 pages à la dernière nouvelle. J'ai donc échangé cet exemplaire amputé, par un entier lors des Utopiales 2013.



Mon ressenti :



"Origines", préface de Roland Lehoucq et Ugo Bellagamba

Une très belle préface qui donne envie de lire l'anthologie (ça tombe bien).

(...)
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Le double corps du roi

Je vais tout de suite mettre en avant le principal défaut du livre : il est bien trop court ! 300 pages seulement pour ce one-shot : on aurait facilement pu avoir le double voir le triple tant la matière est riche.



Il faut aller au-delà du titre qui fait référence aux travaux d’Ersnt Kantorowicz sur la monarchie française. Après "le Rouge et le Noir" de Stendhal, voici "le Rouge et le Vert" coécrit par Ugo Bellagamba et Thomas Day : la synergie entre les styles et les thèmes forcent le respect car l’alchimie fonctionne à merveille.



Le Rouge :

Déméter, le roi Yskander, le poète Égée, le contrebandier Solon, le rebelle Thésée, le collabo Aristote, l’Exécuteur Ixion, le navire Odysseus, l’armure Héraklion, la Phuséios Théias… et la caste guerrière des Magmatiques qui fait indubitablement penser aux armées romaines !

Ugo Bellagamba aime l’Antiquité et cela se voit !



Le Vert :

La Canopée, la Sylve, les strates herbacées, les strates arboricoles, les villarbres, les fougères détrempées, les sous-bois chargés d’humidité… et cette immense verte dans laquelle vont se perdre les personnages fait indubitablement penser à l’Amazonie !

Thomas Day a aimé les forêts tropicales et cela se sent !



Et pourtant on est très loin d’une "Forêt d’Emeraude antiquisante à la sauce fantasy.



Les images se bousculent dans ma tête : Alexandre le Grand, François Ier, Henri IV, Louis XIV, Napoléon III, le Général Boulanger, Charles de Gaulle, Jean Moulin, le Maréchal Pétain…

Un roman très politique donc très politisé ! Mais il est aussi psychologique avec les plongées introspectives dans les pensées de personnages souvent déchirés. Mais il est aussi écologique : doit-on adapter l’environnement ou s’adapter à lui ? Les tribus de la Sylve sont finalement plus proches des insectoïdes eizihils du Désert de Sel que de leurs congénères Thaumaturges.

Quand à l’univers : Antiquité ou Renaissance ? Bronzepunk ou Clockpunk ? Difficile de trancher ! Armures mécaniques, armes à feu ou incendiaires, chimères cristallines changeformes, navires à vapeurs, submersibles, engins volants… sans parler des généticiens canopéens et de la surpuissante Héraklion !





Le livre est divisé en 3 parties, qui aurait pu chacune avoir vocation à constituer un roman entier :



Tout commence avec un souverain éclairé qui veut amener son peuple vers la modernité et la prospérité : annulation des dettes paysannes, redistribution des terres arables, fin des monopoles nobiliaires, création d’une assemblée du peuple… déplaisent fortement aux classes privilégiées qui sont persuadées qu’il n’existe rien de plus dangereux que d’élever le bas peuple au dessus de sa condition qui est d’obéir et de travailler sans broncher !

Les aristocrates arrivistes rêvent d’une oligarchie… Les prélats pervertis rêvent d’une théocratie… L’appât du gain étant leur seul motivation, les élites conservatrices s’allient pour soutenir le programme de Révolution Nationale d’un pervers narcissique qui ne rêve que d’une monarchie absolue qui amènerait une nouvelle ère de grandeur (la sienne bien sûr, les autres n’existent que pour servir ses ambitions).



I) L’Avènement d’Absû Déléthérion = Coup d’Etat





II) La Vengeance d’Egée Seisachtéion= Résistance





III) Le Destin d’Eiroénée = le choc des civilisations





On peut regretter les choix effectués qui nous parle d’héroïsme mais nous prive de véritable héros auxquels s’attacher avec cette structure tripartite et ses ellipses centrée sur 3 personnages différents mais semblables. Et attention aux scènes d’assassinats, de batailles ou de torture, qui n’épargne rien ni personne y compris le lecteur. Néanmoins un roman très original, très riche et très intéressant ! Enjoy
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L'école des assassins

J'avais parlé de Bélial concernant sa politique sur les livres et leur "prêt", je peux maintenant dire que le premier que j'ai acheté chez eux est de qualité.



L'école des assassins nous emmène dans un futur proche où les entreprises-états se mènent une guerre sans merci face aux triades mafieuses et aux instances juridiques, chacun avec ses armes. Mais lorsque les armes sont humainse, il y a un facteur imprévisible...
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Tancrède : Une uchronie

Pour résumé il s’agit la quête idéelle d’un idéaliste : un personnage empathique qui cherche à imposer la paix pour trouver la paix. Et pour un connaisseur, je dirais que le réel point de divergence est la mort de Bohémond lors de la prise d’Antioche suivie de l’armée turque qui rebrousse chemin ou lieu d’assiéger les croisés dans la cité.



Car la partie l’Apostat est particulièrement bien documentée d’un point de vue historique : la démarche est très séduisante de s’immerger ainsi dans la 1ère Croisade avec la narration à la 1ère personne, et mieux on connaît les événements réels et mieux on peut apprécier le récit d’Ugo Bellagamba qui nous mène de la Sicile à Jérusalem.



La 2e partie, dans laquelle l’appellation uchronie prend tout son sens, m’a moins séduit : multiplication des ellipses temporelles, écriture plus froide, narration plus détachée, introspection beaucoup plus intellectualisée. Un style particulier aussi caractérisé par la concision (les phrases courtes constituent l’essentiel de sa prose) qui masque une grande maîtrise de la langue française, qui s’épanouit dans les trop rares passages descriptifs. Pour le meilleur et pour le pire, j’ai un peu retrouvé le ton, le style et les thèmes du cultissime René Barjavel ! Bohémond, Raymond de Saint-Gilles, Godefroy de Bouillon, les Pierres de Sang… avaient une présence qu’on retrouve moins dans Gaston, Clorinde, le Vieux et ses Assassins, qui sont plus dans la réflexion que dans l’action. D’ailleurs tous ses personnages auraient effectivement mérité quelques pages de plus.

Heureusement l’unification de l’umma et le lancement du djihad permet au récit de ne pas terminer en eau de boudin.



Religion, fanatisme, violence, manipulations, personnages qui doutent d’eux-mêmes et de leur mission, j’ai vu en Tancrède, Gaston, Clorinde, le Vieux de la Montagne… de nombreux protagonistes du "Prince du Néant" : Sarbon et Tancrède même quête ? Achamian et Gaston même combat ? Heureusement que les 2 œuvres ne boxent pas du tout dans la même catégorie, car la comparaison aurait été quand même rude avec le chef d’œuvre de Richard Scott Bakker.



Ce "Tancrède" me donne envie de me replonger dans "Les Croisades Vues par les Arabes" d’Amin Maalouf, mais aussi dans les nouvelles très intenses de R.E. Howard contenus dans le recueil "Le Seigneur de Samarcande". Car nombre d’acteurs des croisades sont de parfaits candidats à des romans historicisants ! (je pense notamment à Conrad de Montferrat, aux sonorités quasiment howardiennes, qui serait quasiment devenu roi de ses propres mains s’il n’avait été assassiné par 2 envoyés du Vieux de la Montagne à la sortie de sa messe de couronnement)



Ce "Tancrède" donne aussi envie de (re)lire :

- la "8e colline de Rome", un roman complètement historique pour le coup qui se déroule dans la Nice romaine

- l’excellent "Double Corps du Roi" coécrit avec Thomas Day !

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Dragons

J'aime les dragons mais je n'ai pas trouvé dans ces nouvelles la magnificence que je leur accorde. Certes certaines nouvelles sont belles ou bouleversantes, bien écrites mais j'ai souvent eu l'impression que le dragon n'était que l'excuse, le déguisement pour écrire sur un autre sujet.



Aucune nouvelle ne m'a vraiment emporté sur les ailes de ces terribles créatures, pris dans leur souffle épique ou enivré de la sagesse d'un Fuchur(Falcor pour les cinéphiles). Celles qui ont suscité mon envie m'ont laissé sur un gout de trop peu et les autres m'ont carrément déçu.



Une lecture teintée de déception par rapport à son titre et aux promesses de sa couverture!



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Tancrède : Une uchronie

Dans ce roman historique Ugo Bellagamba, nous convie dans la seconde croisade à travers le regard d'un jeune prince Tancrède de Hauteville. Tancrède animé par la foi chrétienne le plus pure, mais de massacres inutiles en pillages sa foi en ses coreligionnaires va vaciller. Le jeune Tancrède en partant pour cette croisade, ne serait -il pas parti délivré non pas le tombeau du Christ mais plutôt son âme. Alors qu'il doute, de curieux hommes en noirs vont jouer avec lui une partie d'échec à l'échelle du Monde et de l'Histoire.

Si le début est un peu poussif, la fin est réellement magnifique.
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Utopiales 2012

En Résumé : J'ai passé un bon moment avec cette anthologie qui nous offre des textes variés et plaisants même si, j'avoue, certains m'ont plus ou moins accrochés. On se laisse tout de même facilement captiver par des textes divertissants, intelligents, nous forçant à réfléchir et à se poser des questions sur des sujets souvent d'actualité et aussi qui ne manquent pas, parfois, de poésie et de magie. Comme je l'ai dit tous les textes ne sont pas au même niveau, mais, au final, on retrouve avec ce livre une anthologie de nouvelles de SF divertissantes et efficaces et qui se laisse lire avec plaisir.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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La 8e colline de Rome

Un roman qui se passe à Nice, au IIIe siècle de notre ère. L'intrigue nous fait découvrir la vie de nos ancêtres les gallos-romains sur la colline de Cimiez.
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Dragons

Avec cette anthologie « Dragons », les éditions Calmann-lévy proposent de nous faire découvrir pas moins de dix-huit textes nés de la fertile imagination aussi bien d'auteurs confirmés comme Thomas Day, U. Bellagamba ou encore Charlotte Bousquet, que d'auteurs moins connus... et qui le resteront malheureusement pour moi puisqu'on ne trouve aucune présentation, même succincte, des différents participants. De même, il est un peu dommage de démarrer l'ouvrage abruptement par la première nouvelle sans qu'il n'y ait de préface nous présentant en quelques mots le sujet et la ligne principale de cette anthologie (la présence de belles illustrations en noir et blanc au début de chaque nouvelle est cependant très appréciable). Tour à tour bêtes malfaisantes faisant la ruine d'une ville ou d'un peuple, monstres incompris et persécutés, divinités aériennes à la beauté majestueuse, légendes inlassablement recherchées mais toujours insaisissables et rarement comprises..., les auteurs explorent ici différentes facettes de cette créature mythique et désormais emblématique du genre de la fantasy. Le résultat est mitigé, la première partie de l'anthologie étant assez difficile à digérer et manquant trop souvent d'originalité, tandis que la seconde se relève de très grande qualité.



Impossible dès qu'il s'agit de critiquer un ouvrage de ce type de parler de tous les textes, surtout lorsque ceux-ci sont aussi nombreux qu'ici. Je me contenterais donc de citer ceux vers qui penche ma préférence, même si certains non mentionnés méritent également le coup d’œil. Commençons par la nouvelle de Philippe Guillaut qui signe avec « Quelques bêtes de feu et d'effroi » le plus beau texte de cette anthologie et nous entraîne au cœur de l'époque tourmentée des Diadoques où un soldat et un poète se lancent en quête des légendaires créatures du dieu de la guerre Arès. Le style y est extrêmement travaillé et d'une grande poésie, de même que l'intrigue par laquelle on se laisse aisément embarquer. Estelle Faye réussit également son coup avec « Suriedad », nouvelle mettant en scène un dragon des mers et un marin destiné à purger le monde. De même pour Johan Héliot qui nous fait vivre avec « L'huile et le feu » l'enquête d'un shérif d'une bourgade insignifiante des États-Unis du XIXe où se mêle trafic de femmes chinoises, complot organisé par une secte à la Ku Kux Klan, et évidemment saurien de taille gigantesque. Thomas Day, enfin, signe comme toujours un texte captivant comprenant son lot de personnages attachants et un univers intéressant et que l'on devine d'une grande richesse.



Au final, si l'ouvrage souffre de quelques défauts, notamment dans sa première partie, il serait toutefois dommage de passer à côté de certaines nouvelles qui valent franchement. le détour. « Dragons » est donc un bel hommage à ces créatures légendaires qui ne cessent de titiller notre imagination depuis des siècles et qui prennent ici vie le temps de quelques pages.
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