Valérie Péronnet

Une écriture simple et qui percute. Merci pour ce témoignage que je recommande pour garder les pieds sur terre....

Un livre tendre, délicat, poétique, qui fourmille de jolies trouvailles, du "fil de frère" aux explosions de couleurs, de la pâtisserie à la délicatesse du traitement des émotions et à la "fumée sorcière"...



On remonte le temps, la mémoire de ce garçon différent,à la sensibilité différente, et peu à peu, les secrets de famille se dévoilent, avec des phénomènes de répétitions dramatiques.

La construction alterne présent et passé, on passe de la France au Canada, on voyage dans le temps, dans l'espace et surtout dans les émotions. On a envie de prendre ce petit garçon par la main, de s'assoir à ses côtés tout simplement, de partager contemplation et silence.



Une bulle de douceur, d'ouverture aux autres, d'acceptation de la différence... on se sent bien dans ce roman, et l'on n'a pas du tout envie de le quitter.



C'est un livre que j'avais d’abord emprunté à la bibliothèque, puis que j'ai acheté, pour pouvoir le faire découvrir autour de moi et relire des passages les soirs gris...

Bref, je vous le conseille très très fortement!



Il y a aussi de très belles pages sur Montréal et le Saint-Laurent, une vraie invitation au voyage!
Lien : http://lecture-spectacle.blo..

Une belle ballade entre Roubaix et les paillettes avec pour toile de fond, l'amour et la générosité

Un très beau témoignage que j'ai dévoré. Frédérique Bedos, professionnelle des médias, nous raconte avec beaucoup de franchise son enfance particulière, ballottée entre une mère avec une maladie mentale de plus en plus lourde et une mère adoptive au grand coeur. Après une vie professionnelle chargée, elle se lance actuellement dans un projet "Imagine" dont l'objectif est d’encourager chacune et chacun à s’engager pour "bâtir le Meilleur ensemble". Une belle leçon d'amour.

Deux histoires menées en parallèle qui racontent des amours contrariés, compliqués. Deux femmes qui sont en attente, après avoir trouvé celui avec qui elles souhaitent passer de longs moments, mais résignées à cette attente. Avec une écriture agréable, Valérie Perronnet donne vie dans son premier roman à ces deux femmes. Si j'ai apprécié cette lecture et l'écriture de l'auteur, que j'ai pour ma part effectuée par petites touches alors que le roman peut certainement se lire d'une seule traite, je suis resté en peu sur ma faim en ce qui concerne l'intrigue. Le roman n'est bien entendu pas le lieu où décrire de grandes aventures, mais j'aurai aimé creuser un peu plus les motivations de ces deux femmes, leurs aspirations, leurs espoirs et déceptions. Mais hormis cette petite réserve, Jeanne et Marguerite est un roman à découvrir pour ceux qui apprécient les écritures subtiles et pudiques.
Lien : http://livres-et-cin.over-bl..

Un très court roman qui met en scène une âme en peine française dans une charmante bicoque québécoise qui cache un passé tumultueux. Le texte est savoureux avec les nombreuses expressions locales et plein d’émotions et de douceur. Une jolie découverte.

Quelle belle lecture ! Merci Madame Peronnet pour cette histoire de résilience contée tout en douceur .

Un régal lu en quelques jours

Cette lecture m a surprise par son contenu car je ne savais pas a quoi m attendre... je le conseille les yeux fermés !

C'est une jolie histoire de reconstruction à lire de préférence l'hiver, quand il fait froid dehors, lové sous un plaid, avec une boisson chaude. Un livre sans prétention qui se lit rapidement. J'ai beaucoup aimé le parti pris narratif de faire parler la maison

J'ai adoré découvrir ce roman. Je ne savais pas du tout à quelle sauce j'allais être mangé. Ce roman se lit tout seul. Il n'y a pas trop de jargon policier ni de scènes gores. J'ai été en immersion totale avec Mina, jeune policière et future profileuse, qui est d'ailleurs très mal vue par son supérieur. Je reste encore intriguée par le spin-off du début du roman, car on n'en apprend pas plus au fil du roman. Peut-être que si, mais je me fais peut-être mener en bateau aussi...

Cet roman écrit à quatre mains nous fait assister aux débuts de Mina Lacan en tant que profileuse dans la gendarmerie nationale.

Même si les personnages sont fictifs, le récit est proche du parcours d’une des co autrices du roman qui fut la première femme en France à occuper ce type de poste en France au début des années 2000.

Récit bien construit, ponctué de faits divers réels de l’époque et plongée au cœur du système d’enquête, avec humour et second degré : c’est un régal et on attend la suite des aventures de Mina !

C'est l'histoire de Nina Lacan. Du haut de ses 25 ans, elle va réussir à convaincre le ministre de créer un poste de profileuse au sein de la gendarmerie.

Voici sa première enquête...



Avant que ça commence est un roman très réussi.

Avec une écriture facile, les deux auteurs (l'une est écrivain et l'autre, gendarme certainement à l'origine du personnage de Nina) ont réussi un coup de maître. J'ai été bluffé par certaines scènes extraordinaires de réalisme et qui glacent le sang (âmes sensibles s'abstenir). Le personnage de Nina qui lutte contre sa hiérarchie et sa peur de l'échec est une véritable pépite. Les traits d'humour toujours à propos sont délicieux et très appréciés.

Tout se tient et fonctionne à merveille. L'histoire est magistrale et s'avale en très peu de temps.

Je n'ai pu que m'attacher à ce petit bout de femme qui fait face à l'horreur.

Si vous ne connaissez pas, foncez ! Vous ne le regretterez pas !

Je suis toujours intéressée par les personnages de profiler dans les polars (et il y en a peu !). Car cela amène souvent à des enquêtes avec un point de vue différent de ce qu’on a l’habitude de lire et il y a un petit côté « Sherlock Holmes moderne » qui me plaît beaucoup !

C’est ce qui m’a attirée dans ce livre et cela a été au-delà de mes attentes ! On est sur un roman policier avec une enquête, une recherche de coupable, etc. Et en même temps, il y a presqu’un côté documentaire sur les débuts du profilage en France !

Il m’a fallu une petite adaptation à la construction au début et au style d’écriture. Avant d’en devenir accro ! Cela m’a permis de beaucoup m’attacher à Mina. Et quel personnage ! J’adore !

Un super bon premier tome que je vous recommande !


Lien : https://www.instagram.com/p/..

Je ne juge pas une autobiographie de la même manière qu'un livre de non-fiction, évidemment. L'histoire est réelle et touchante. Son enfance est racontée avec beaucoup de justesse envers sa mère, ce que je trouve beau. J'avais découvert l'histoire de sa famille adoptive dans un reportage, et c'est ce qui m'a incité à acheter ce livre. Ces gens sont incroyables et remplis d'amour, tout comme cette autobiographie. J'ai aimé découvrir le parcours de Frédérique Bedos et son évolution. Je vous recommande ce livre et le documentaire qu'elle a réalisé sur sa famille. C'est le premier de son projet Imagine, qu'elle a fondé en 2010. le Projet Imagine est une ONG qui vise à créer un mouvement d'engagement citoyen en faveur d'une société plus juste, inclusive et durable.
Lien : https://saladedelivre.com/

L'écriture est douce et poétique.

Le fait d'avoir comme personnage principale une maison et sa nouvelle habitante est intéressant, on s'attache autant à l'une et à l'autre.

Le passé des deux est très prenant on a envie d'en savoir plus. Ce Roman aurait pu faire des centaines de pages de plus pour mieux pénétrer encore dans l'intimité de la maison et de la nouvelle habitante qui ont toutes deux vécues des drames et ce jusqu'à la dernière page.

Un air de Martin Lugand et de son roman Les gens heureux lisent et boivent du café.

Pour moi qui "ressens" des choses quand je rentre dans une maison, j'ai vraiment adoré ce livre.

Ce roman est émouvant, nostalgique et très original. Une histoire de reconstruction dans tous les sens!

On plonge dans l'hiver glacial du Canada et on se plaît à lire ce roman sous la couette avec une bouillote et une boisson chaude.

Depuis que j'ai lu ce livre, je me surprends à effleurer ma maison dans un geste affectueux!

La maison poussière ❄🌬



Une douce et jolie histoire de reconstruction personnelle.



Estelle a vécu un drame et elle, la maison poussière en a vu pas mal des drames depuis sa construction.

Quand Estelle emménage entre Ses murs, elle (la maison) sent que quelque chose de grave est arrivé et petit à petit se crée entre ces deux-là une belle intimité.

La maison poussière se livre petit à petit à Estelle qui elle se libère de toute sa tristesse accumulée.



C'est la première fois que je lis un roman où une maison prend la parole pour nous livrer sa partie du récit. Et j'ai adoré cette idée! Il est vrai que nos maisons font partie intégrante de nos vies. Elles absorbent nos joies, nos rires, nos peines et nos secrets. On les chouchoute pour qu'elles nous fournissent un abri sûr et douillet le plus longtemps possible. Une vraie relation humaine dans le fond.



Un bonbon qui se lit facilement tant les chapitres sont courts et addictifs.

Une Française s’installe dans la maison Poussière, une maison sur l’île de Montréal anciennement habitée par Dumontine et Emerencienne. Cette jeune femme se donne complétement à retaper la maison pour soulager son chagrin, jusqu’au jour où elle commence à sentir la maison et à connaître l’histoire de ses anciennes logeuses.

Je n’ai pas réussi à vraiment rentrer dans l’histoire à cause de cette histoire de résilience plus ou moins cachée et que l’on découvre petit à petit mais racontée avec trop de pincettes. En autre, les chapitres où la maison est la narratrice m’ont énormément gêné.

Les enfoirés on ne peut pas dire que je sois fan de la version actuelle.



Mais à la base c'est une bonne idée et je donne tous les ans, avec l'achat du livre "13 à table!" et en magasin quand les bénévoles ont besoin de dons.



Une lecture qui m'a appris plusieurs choses, pour les curieux je vous le conseille.

Je viens de passer un très agréable moment de lecture en compagnie de cette maison Poussière...Il suffit d'y entrer pour très vite comprendre que cette maison a une âme, et que celle qui y a trouvé refuge après un drame va pouvoir s'y reconstruire, protégée par ces murs au passé émouvant, à l'abri des affres d'une météo hostile comme de celles de la vie qui ne l'a pas épargnée.

C'est beau, c'est doux et réconfortant, même si j'ai souvent été au bord des larmes tant certains moments sont bouleversants. Un roman qui fait du bien.

Un roman à deux voix, Estelle et la maison de poussière.

Estelle est française. Elle est blessée, meurtrie au plus profond de son être. Cette maison, sur l'île de Montréal est une bénédiction. Cet héritage arrive à point nommé. Estelle s'isole, dans cette bâtisse. Elle n'en sort pas. Jamais. Cette maison qu'elle retape avec ardeur devient son refuge, son baume. Elle retape, bricole cette maison abandonnée. En face, la maison nous dévoile son ressenti, son histoire. La maison craque de toute part et se réveille d'un long sommeil, pour protéger cette âme qui en a tant besoin.

Si les maisons pouvaient parler, elles nous livreraient de nombreux secrets.