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Critiques de Valérie Péronnet (131)
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Avant que ça commence

Gros coup de coeur !



J'ai rencontré Valérie Peronnet et Marie-Laure Brunel-Dupin aux quais du polar, très sympathiques et chaleureuses, et j'ai voulu tester ce premier roman.



Mina Lacan, fascinée par le profilage depuis sa découverte du Silence des agneaux, à 13 ans, commence sa carrière dans la gendarmerie.

Mais Médart, son supérieur hiérarchique, ne semble pas décidé à lui faciliter les choses… Mina Lacan se rêve en Clarice Sterling mais encore faudrait-il qu'elle puisse étudier un dossier pour montrer ce qu'elle sait faire…

Un jour, un autre gendarme Jean-Michel Stéphane lui expose le début d'une enquête : un boucher a été tué sauvagement …



Mon avis :

Sur la couverture, Maxime Chattam écrit : « Magistral, authentique et passionnant »

C'est bien résumé.

L'intrigue policière est prenante, bien racontée, bien documentée mais ce qui m'a énormément plu dans ce roman, c'est l'aspect authentique : on vit l'enquête de l'intérieur et le quotidien de cette jeune gendarme est rendu difficile par le machisme ambiant… Médart est exaspérant !

J'ai énormément aimé l'humour, parfois noir, mais certains passages et certaines répliques sont très bien trouvés. Mention spéciale à la concierge Lascaud avide de faits-divers.

J'ai également aimé toute la partie personnelle sur Mina Lacan, ses relations avec sa soeur jumelle, sa famille atypique et j'ai terriblement envie de lire la suite de cette saga, que j'espère longue.



Bravo Mesdames ! Une grande réussite !
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La Maison poussière

Dans ce livre, on suit une jeune femme qui vient s'installer dans une maison reçue en héritage pour la retaper à corps perdu. Mais que cache cette jeune femme ? Ce livre n'est pas un coup de cœur mais une belle lecture tout de même, même si je pense que certains passages auraient mérité d'être plus développés pour en faire un coup de cœur.
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La Maison poussière

L'histoire : elle est Française, elle arrive dans la maison en été, mais rapidement c'est l'hiver au Québec. Et sur l'île de Montréal, en hiver, il fait très très très froid. Elle ne sort jamais, elle fait du feu dans un vieux poële. Elle rénove. Alternant les chapitres où elle raconte sa présence, et les chapitres où la maison raconte leur cohabitation, on entre doucement dans cette histoire, pour en comprendre les tenants et les aboutissants.







Mon avis : qui n'a jamais vécu une histoire avec une maison ? Une vraie histoire, d'amour ou de dégoût, ou de haine, de méfiance ou de confiance, etc. Il me semble qu'on a tous un lien particulier avec les maisons, surtout celles qu'on habite. C'est cette relation si particulière que nous propose de partager ce roman. Il y a l'histoire, bien sûr, car on aime comprendre et savoir, on apprécie les péripéties du passé qui éclairent le présent. Les synchronicités romanesques parfaites et belles, aussi. Pourquoi est-elle là, cette Française, seule, dans cette maison au bord d'une 8-voies ? Que panse-t-elle ? Une histoire riche, triste, dure, la vraie vie, qu'on découvre pas à pas, principalement vers la fin. Et puis il y a surtout la maison, ce qui circule d'indicible. Ce roman nous rappelle combien une maison compte, combien les murs autour de nous ne sont pas que des murs, et qu'on peut donner et recevoir d'un lieu. Enfin, il y a la langue d'écriture, un français très fluide émaillé de mots québéquois savoureux comme des bonbons, dont je me suis régalée voire franchement délectée.



J'ai adoré cette histoire et, plus encore, son ambiance, je m'y suis glissée avec délice et douceur, au point que mes rêves en ont été piratés pendant ma lecture ! Ce qui est très inhabituel chez moi. J'ai adoré, et j'en redemande !!
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..
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La Maison poussière

Je referme ce livre et me précipite pour jeter sur le papier toutes les émotions ressentie à la lecture du roman. J'ai tout d'abord fait le parallèle avec un roman de Melissa Da Costa, où une jeune femme décide de se couper du monde après un drame familial et tente de se reconstruire grâce à la maison qui l'abrite et au jardin. Ici, il n'y a pas un mais deux personnages principaux, Estelle, jeune femme qui fuit un évènement tragique et la maison, la mémoire des lieux et de ses habitants. C'est une lecture douce amère, emplie de joie et de tristesse. J'ai beaucoup apprécié le lien que représente la maison entre Estelle et les anciens habitants, leur histoire racontée par les murs qui les a abritées.

On imagine la fin de ce roman sans en imaginer cette fin !

Je découvre l'auteure avec ce roman, j'ai aimé que l'histoire se passe au Québec, avec ces mots québécois qui sonnent si joliment à mes oreilles. Et en lisant le livre, je pense à ma maison, aux changements que nous avons réalisés en emménageant. J'espère qu'elle sait qui si nous l'avons malmené, c'est pour mieux l'habiter et pour longtemps.
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Avant que ça commence

Avant que ça commence s’inspire d’affaires réelles et des méthodes de travail de Marie-Laure Brunel-Dupin. Cette lieutenant-colonel est connue pour avoir introduit l’analyse comportementale (ou profilage) au sein de la gendarmerie, et est aujourd’hui à la tête de son département « cold case ». Mina Lacan est, en quelque-sorte, son double fictionnel ; on suit dans le roman ses débuts dans cette institution, et la manière dont elle va réussir à s’y faire une place en tant que femme et criminologue. Les méthodes d’analyse comportementale appliquées par Mina sont décrites dans le détail et avec pédagogie, de l’établissement de profils à l’interrogatoire final. Marie-Laure Brunel-Dupin et Valérie Péronnet en font un personnage humble et culotté. Mina est sûre de l’apport de ses méthodes. Elle n’hésite pas à contourner un supérieur récalcitrant, et est connue pour sa pugnacité et son sens de la répartie. Elle sait aussi qu’elle joue collectif, et qu’elle n’est qu’un maillon dans la résolution d’une enquête. Centré sur une complexe affaire de meurtre, le récit offre de nombreuses intrigues secondaires, et un regard intéressant sur le travail quotidien, les rapports et traditions propres à la gendarmerie et à son statut militaire.

Un roman policier atypique, qui ne verse jamais dans la fascination pour le crime, et qui décrit avec beaucoup de pédagogie le parcours et le quotidien d’une « profileuse », loin des clichés relatifs au métier.
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Avant que ça commence

👤LE BON PROFIL👣

Mina Lacan est sous-lieutenante de gendarmerie et a fait des études de criminologie. Comme Clarice Sterling, célèbre héroïne du "Silence des agneaux", elle est passionnée par les sciences du comportement et fascinée par les serial killers. A 25 ans, elle ambitionne de créer le premier poste de profiler à la gendarmerie nationale. Elle va devoir dealer avec le machisme ambiant et l'hostilité de son chef pour faire ses preuves en résolvant sa première affaire : le meurtre sanglant d'un boucher...



Avertissement : ceci est un roman, le début d'une série sans doute mais pas seulement. Ceci est inspiré de la vie et l'expérience d'une pionnière, la 1ère profileuse de France ! Marie-Laure Brunel-Dupin a créé et commandé pendant près de 20 ans le département des sciences du comportement qui fait partie de la Division des Affaires non Elucidées, la DIANE. Elle en connaît donc un rayon sur les scènes de crime, les autopsies, les projections de sang, les corps en décomposition, les mobiles, les procédures et tout le toutim. Bref, elle était la mieux placée pour nous faire découvrir le travail des profileurs, un univers aussi terrifiant que passionnant. Avec Valérie Peronnet, écrivaine et journaliste, elles nous proposent un thriller hyper documenté et réaliste mais surtout archi vivant et non dénuée de traits d'humour. On a beaucoup aimé Mina, ses tâtonnements, son entêtement et ses dialogues avec sa sœur jumelle. Et on a hâte d'en connaître plus. Vivement la suite !



Ce thriller vous tente ? Vous aimez les histoires de profilage ?

Bisous et bonne journée 😘Fran & Flo 🍒
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Avant que ça commence

PROFILEUSE

Mina, jeune diplômée en psychologie et en droit, souhaite être profileuse depuis qu'elle a vu "Le silence des agneaux",à l'adolescence .

Un véritable et intangible vocation.



Or, en 2002, ce métier n'existe pas en France et c'est au culot qu'ayant à peine intégré la gendarmerie,elle s'adresse directement au sommet de la hiérarchie pour proposer ses service en tant qu'analyste comportemental.



Bousculant les habitudes des enquêteurs et essuyant les sarcasmes, Mina Lacan doit ouvrir la voie en faisant ses preuves quitte à mettre en péril sa carrière débutante.



Une plongée romancée dans l'histoire authentique de Marie-Laure Brunel-Dupin lieutenant colonel de gendarmerie,chef de la Division Des Affaires Non Elucidées (DiANE).



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La Maison poussière

La couverture de cet ouvrage m'a happée. Le fait que ce soit de la littérature québécoise également.

Une maison, une femme, l'hiver au Québec.

Ce roman m'a laissée un peu perplexe. J'ai eu beaucoup de mal à savoir où cette échange entre une maison et une femme meurtrie allait nous mener. Mais je me suis laissée couler et je pense que c'est l'objectif de ce roman.

Une maison inhabitée depuis de longues années.

Une femme meurtrie par un drame.

Un hiver terrible que seuls les Québécois peuvent réellement comprendre.

Un roman sans réelle "intrigue" si ce n'est le temps qui passe et qui apaise la souffrance.

J'ai bien aimé. L'écriture est agréable. Je me rends compte que je me suis plus attachée au personnage de la maison qu'à celui de cette femme.

Une lecture en demie teinte, pas désagréable mais sans plus.
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La Maison poussière

Ce roman raconte la rencontre de Poussière, une ancienne maison, une survivante cernée par un highway à huit voies sur l’Île de Montréal, fermée, abandonnée de tout habitant depuis des années, et d’Estelle venue y trouver refuge, venue lui redonner vie. En rénovant Poussière - en s’abrutissant de travail, en récurant, « peinturant », décapant frénétiquement pour évacuer colère et chagrin, Estelle va peu à peu reprendre goût à la vie et découvrir les liens qui l’unissent à ce lieu et à ceux qui l’ont habité avec bonheur.

Charmée par la douceur des lieux, par la musique de la langue québécoise , ses tournures de phrases et son vocabulaire ; charmée par l’originalité de ce dialogue entre une femme et sa maison ; par l’écriture sensuelle qui nous enveloppe de musique, de voix, de sons, d’odeurs réconfortantes, qui fait de ce roman intimiste un véritable cocon. Se réfugier quelques heures au sein de cette vieille dame-maison et l'écouter dérouler sa mémoire.





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Zodiaque

J'avais vu la série et lu le livre après. Tout est exactement pareil, les personnages sont tous présents et l'enquête reste bien ficelée!
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Un petit glaçon dans la tête

Avant de vous parler du livre, je voudrais vous dire de ne surtout pas vous arrêter à la couverture, même si vous la trouvez... étrange.



L'auteur nous conte ici l'histoire de Max. Max, eh bien il est interné dans un hôpital psychiatrique, et nous alternons les moment actuels et son enfance.



C'est en retournant dans cette enfance, qu'il cherche à comprendre comment il en est arrivé là où il en est aujourd'hui.



L'arrivée de sa petite soeur Emma, ce lien unique qui les unit, les colères de sa mère, l'absence de son père.



Max est un personnage que j'ai trouvé vraiment très attachant, j'ai eu envie de le protéger de ce qui l'entourait, de l'aider à comprendre et combler les questions sans réponses.



Au fil des pages, on peut se rendre compte que c'est une famille entière qui est en souffrance, qui est sujette aux secrets. C'est bien connu, un secret en emmène un autre, même chose en ce qui concerne les mensonges dans lesquels il est facile de s'enfermer.



Mais qu'arrivera t-il le jour où chaque secret sera dévoilé au grand jour ?



Valérie Péronnet, nous offre une histoire riche en émotion, avec des personnages attachants, je dirais même parfois troublants. Elle parle parfois avec des mots simples que l'on pourrait croire écrits par un enfant, mais sans tomber dans le ridicule, cette histoire c'est celle de Max et Max c'est un peu un enfant qui aurait cessé de grandir à un moment.



Je découvre cette plume et j'aimerais la découvrir à nouveau dans une autre histoire, elle est poétique quand il le faut, ses mots sonnent juste et nous touchent beaucoup.



Je termine en vous conseillant de vous aussi faire la connaissance de Max pour qui j'ai eu un gros coup de coeur.
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Avant que ça commence

Les autrices nous présentent sous forme romancée les débuts du profilage dans la gendarmerie au début des années 2000. Mina, l’héroïne du roman, est largement inspirée d’une des deux autrices.



Le roman, premier d’une série, prend le temps de bien définir ses personnages : Mina, ses collègues gendarmes et la famille peu ordinaire de Mina. Mina va ainsi résoudre sa première affaire, malgré l’hostilité manifeste de son supérieur hiérarchique direct. Mais l’enquête, à mon goût, est menée un peu rapidement et prend finalement peu de place dans le livre.



En bref, voici une héroïne attachante dont on je suivrai la suite des aventures, en espérant que l’énigme policière sera plus présente. J’ai apprécié la famille haute en couleur de Mina et les références nombreuses aux affaires criminelles les plus emblématiques du début du siècle.
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La Maison poussière

Bonsoir tout le monde. Aujourd’hui, je viens vous parler de ce magnifique roman qui a obtenu le Prix des Lecteurs J’ai Lu.



Direction l’Ile de Montréal pour faire la connaissance d’une veille bâtisse bleue. On dit souvent que les murs ont des oreilles, je dirais même qu’ici, ils prennent la parole. Surprenant, me direz-vous ! Pas tant que cela ! Une lecture troublante et intrigante. La maison Poussière offre une palette riche en émotions, de souvenirs qu’elle a précieusement conservé entre ses murs. Elle a participé à écrire l’histoire de toute une famille.



Lorsqu’une inconnue pousse la porte de la maison, cette dernière s’interroge. Qui vient perturber ses années d’abandon et de solitude ? La nouvelle venue s’active à nettoyer les souvenirs d’autres vies, comme si elle cherchait à oublier un douloureux passé. C’est alors que les murs commencent à livrer l’histoire de Dumontine et Emerencienne, deux sœurs ayant habité là autrefois.



J’aime ces maisons qui ont tant à raconter et sont les gardiennes des mémoires familiales. On peut y ressentir la puissance des lieux mais aussi la fragilité du temps qui passe. Un cocon merveilleux qui a la capacité de rassurer, apaiser les tourments, protéger des agressions extérieures, du froid mordant des longues journées d’hiver.



Un roman à savourer sous un bon plaid, avec un délicieux chocolat chaud en entendant le crépitement d’un feu de cheminée. Je ne peux que vous inviter à faire en sorte que ce livre rejoigne les étagères de votre bibliothèque. Notez-le, retenez-le !



J’ai aimé entendre résonner de douces mélodies, voir renaître cet amour de la musique. Ressentir la précision des gestes, les palpitations du cœur, ces ondes vibrantes d’intensité. L’élégance et la pureté époustouflante d’un retour à la vie. La musique a ce pouvoir d’alléger nos peines et guérir nos blessures. Un récit très poétique, mêlant passe et présent pour finalement ne plus faire qu’un. Une lecture qui chamboule, une onde de tendresse nous envahit pour mieux se laisser porter par l’âme de cette bâtisse. Un lieu qui pourrait bien réparer les cœurs abîmés.



L’avez-vous lu ? Tenté(e)s ?
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La Maison poussière

Lu en seulement quelques heures, l'auteure nous immerge totalement dans une bulle et nous livre une histoire, ou plutôt plusieurs histoires de femmes.

Le narrateur n'est autre qu'une maison, abandonnée depuis plusieurs années mais qui est réveillée d'un coup par les travaux entrepris par une jeune femme, mutique, qui on le comprend de suite, fuit des moments difficiles. Au fur et à mesure, la maison nous livre les bribes de son passé, elle nous raconte son histoire, à travers l'histoire de son ancienne propriétaire et de sa sœur, Emerencienne et Dumontine. En remontant le fil du temps, on découvre également la vie de cette inconnue qui a voulu fuir ses traumatismes passés, et qui se retrouve dans une vieille bicoque, bloquée pendant plusieurs jours lors d'une tempête québecoise. Mais la bicoque, malgré ces travaux, est accueillante et permet à cette femme de prendre le temps qu'il lui faut pour panser ses blessures, comme pour ses anciennes occupantes...

Une histoire touchante, une bulle hors du temps à savourer, sans modération et pour moi, une nouvelle découverte car je ne connaissais pas cette auteure qui a rapidement su m'entrainer dans son univers.
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Avant que ça commence

Si je dois résumer ce livre en un mot je dirais fantastique. Autant vous dire que je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Dès les premières pages nous sommes plongés dans l'histoire et il est assez facile de s'identifier à Mina une jeune profileuse qui cherche à faire ses preuves au sein de la gendarmerie dans laquelle elle travaille.

J'ai donc rapidement quitter ma casquette de maman pour devenir à mon tour profileuse au côté de Mina.

En effet, c'est avec brio que l'auteure nous décrit avec précision le meurtre de Mr Courchon et l'avancer des recherches de Mina sur le profil du tueur.

L'auteure nous maintient en haleine du début jusqu'à la fin grâce au suspense omniprésent.

En ajoutant à ceci la plume fluide et addictive de l'auteure avec une pointe d'humour (merci la famille bizarroïde de Mina) tout y est pour dévorer ce roman.

Vous l'aurez bien compris c'est les yeux fermés que je vous invite à découvrir ce livre.
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La Maison poussière

{LECTURE 2023-99} La maison poussière de Valérie Perronet



Lorsqu'une inconnue pousse la porte de la maison Poussière, nichée sur l'île de Montréal, la vieille bâtisse bleue s'interroge : qui vient ainsi perturber ses années d'abandon et de solitude ? La nouvelle venue gratte, ponce, repeint, s'affaire sans relâche à nettoyer les souvenirs d'autres vies que la sienne, comme si elle cherchait à oublier un douloureux passé. Alors que le silence s'épaissit sous la neige d'un hiver sans fin, les murs commencent à livrer leur histoire.



Un roman atypique et au langage dépaysant avec ces touches québécoises. On découvre deux personnages forts et attachants qui reviennent de loin. Ensemble, elles vont partager leurs émotions, leurs souvenirs. Elles vont panser leurs plaies dans cette atmosphère unique. On se laisse porter par leur récit émouvant et très imagé en visualisant parfaitement cette maison bleue. La plume de l'auteure est capte l'attention tel qu'on a du mal à lâcher le récit.



J'ai aimé cette histoire plus que je n'aurai cru, cette ambiance feutrée de huis-clos qui invite à ralentir comme un hiver qui force à se terrer au chaud avec un thé. On s'y croirai tant les images sont présente par les détails du papier peint, par les couleurs des murs, le motif du vitrail...



Bref, une lecture douillette où les murs qui ont des oreilles ont aussi une voix.
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Avant que ça commence

Une super intrigue que j'ai beaucoup aimée, on comprend bien que Mina et "l'auteur" innovent en introduisant cette "nouvelle" notion qu'est la plus-value de la psychologie dans les enquêtes. La partie "technique" propre au domaine et à l'environnement sont très bien expliquées, et très intéressantes

Je recommande vivement
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La Maison poussière

Ce (trop) court roman a deux narratrices : Estelle arrivant de France et dont on devine lentement le drame vécu qu’elle tente de surmonter en retapant une maison décrépite au bord d’une autoroute sur l’Ile de Montréal et la maison en question.



Cette maison, la maison Poussière, va peu à peu nous livrer son passé, son histoire, et livrer les secrets de ses anciens propriétaires tant aimés tout en essayant de deviner qui est réellement cette femme et le pourquoi de sa présence.



Estelle va, petit à petit, au cours d’un hiver absolument polaire, comprendre que la maison est comme un cocon et va, elle aussi, lentement dévoiler son histoire.



`J’ai adoré ! Quelle idée merveilleuse que de faire parler une maison ! Tout sonne juste et on en arrive à ressentir les sensations de ces deux narratrices. C’est une très belle découverte, une histoire simple et touchante (mâtinée d’un accent québécois) qui fait vraiment du bien. Pfiou, j’ai adoré… je l’ai déjà dit ?


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La petite fille à la balançoire

Loin de tout sensationnalisme tape-à-l'oeil "La petite fille à la balançoire" est un récit autobiographique poignant.

Frédérique Bedos (femme de TV et radio) nous livre son enfance pétrie d'amours et de douleurs. sans toutefois tomber dans le pathos ou le religieux (Dieu est en filigrane).



Écriture incisive qui nous propulse de la première à la dernière page.
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Jeanne et Marguerite

Amour d’hier et d’aujourd’hui.

Dans ce petit livre, qui n’a l’air de rien, un thème sur lequel des milliers d’écrivains ont écrit et écriront encore : l’Amour.

La narratrice, Jeanne, écrit pour les autres, mais son histoire d’amour va la conduire à prendre la plume pour elle. Comme si le besoin de poser les mots pour mieux ressentir cet amour naissant était plus fort que tout. Son histoire est moderne, elle débute sur le net, elle ne sait rien de lui, mais une relation bien qu’ambiguë naitra.

En parallèle, elle conte l’histoire de Marguerite, qui tomba amoureuse d’Eugène en 1906, sur une plage de Nice. Un amour d’un autre temps, mais o combien semblable à celui de Jeanne.

Entre ses deux histoires d’amours : la guerre.

Toutes les deux vivront cette passion dans l’attente, l’attente du retour de l’être aimé, l’attente d’un coup de fil……

Ce roman intimiste se lit d’une traite, on suit les personnages au fil de brefs chapitres, on se laisse porté par les mots et la douceur du texte.

Un très beau roman, plein de pudeur qui décrit le sentiment amoureux avec brio.

A découvrir à la rentrée…
Lien : http://leschroniquesdhistoir..
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