Valérie Péronnet

"Avant que ça commence" de Marie Laure Brunel-Dupin et Valérie Peronnet paru chez Black Lab Editions



Ce livre a été écrit a 4 mains par Marie-Laure Brunel-Dupin, la 1ère femme qui a amené les sciences du comportement en France, c'est en gros la 1ère profileuse française, en gendarmerie. Valérie Peronnet qui écrit avec elle est romancière et journaliste.



Son livre nous raconte de façon romancé donc ses débuts et ses déboires...

Ce livre nous fait rencontrer Mina Lacan, profileuse toute jeune diplômée de 25 ans. Elle est gendarme, a le grade de lieutenant. Mais elle est pour l'instant cantonnée par le colonel Médart dans un "placard" où il n'espère qu'une chose : qu'elle dégage de la gendarmerie.

Heureusement pour Mina, d'autres gendarmes sont enclins à utiliser ses connaissances et c'est comme ça qu'elle va faire la connaissance de l'adjudant Jean Michel Stéphane qui va lui laisser incidemment le dossier d'une "boucherie".

En parallèle, on suit Mina avec sa famille : sa soeur Martha qui est sa jumelle, Lili, sa grand mère un peu loufoque, Anna la petite soeur, un père psychologue et une mère graphologue...



C'est une enquête que j'ai bien aimé. J'ai su qu'il y avait un 2eme tome donc je vais essayer de me le procurer car c'est sympa.

Il y a juste un bémol, qui je suppose, a son exploitation dans le tome 2, c'est le prologue qui n'avait pas de sens ici même si on a quelques éléments disséminés.

Je me suis délectée de cette lecture ! J’ai savouré chaque chapitre sans lassitude et sans urgence. J’étais heureuse de retrouver chacun des narrateurs et des personnages dès que j’ouvrais le livre. Quelle originalité dans la narration de l’histoire. Une ambiance particulière qui m’a portée tout le long. Enfin, j’étais émue et triste de quitter ces personnages et leurs histoires à la fin mais l’hommage magistral qui leur est rendu dans ce dernier chapitre m’a aidée à les quitter de manière plus douce et digne. Je ne l’oublierai pas de si tôt !

Cette histoire est tout simplement géniale !

Imaginez-vous au début des années 2000, une jeune femme qui a du mal à se faire entendre au sein de la police alors qu’elle vient de mettre le doigt sur ce qu’on appellera plus tard le « profilage ».

L’enquêtrice est pugnace, drôle et atypique. Combo gagnant pour un polar rythmé et réussi.

Roman à deux voix, « La maison Poussière » met en scène une vieille bâtisse située sur l'île de Montréal, laissée à l'abandon depuis des années, et sa nouvelle occupante, une Française qui se lance corps et âme dans sa rénovation alors que la rudesse de l'hiver la confine à l'intérieur. Au fil des chapitres et des réparations, les passés de la maison et de la jeune femme se dévoilent.



J'ai adoré alterner les points de vue et être témoin du dialogue muet entre la maison et son occupante, qui s'apprivoisent doucement au fil des jours. On sent qu'elles ont toutes deux vécu des drames, qui se révèlent avec douceur et finesse tout au long du roman.



Je me suis laissée bercer par la plume très fluide de Valérie Péronnet, que j'ai trouvée à la fois percutante et sensible et qui servait à merveille son histoire. L'utilisation de nombreux mots québécois, dont j'ai choisi volontairement de ne pas aller chercher la signification, m'a parfois un peu perdue, mais a clairement ajouté une touche d'évasion à ma lecture.



« La maison Poussière » offre une histoire de reconstruction, au sens propre comme littéral, touchante et pleine d'espoir. Une belle lecture !

Mina ne craint pas les meurtriers. On pourrait même dire qu’elle est fascinée par ces criminels.



Son métier ? Profileuse ! L’une des premières en France a exercé dans la gendarmerie nationale. Mais quand on est une femme, qu’on boit du thé plutôt que du café et que l’on exerce un nouveau métier, il est difficile de se faire une place dans un milieu très macho.



Mina est une jeune femme déterminée ! Décidée à faire ses preuves elle va totalement s’investir pour démontrer à tous que ses méthodes fonctionnent. Pour cela elle est prête à cacher à son supérieur l’enquête sur laquelle elle travaille : le meurtre d’un boucher !



Jolie surprise avec ce livre, le premier d’une série.



La singularité de cette lecture ? Un roman policier qui mêle des scènes sombres et des passages humoristiques.



Je suis tombée sous le charme du personnage de Mina, du binôme qu’elle forme avec sa sœur jumelle et de sa famille loufoque.



Il est important de souligner que ce livre a été écrit à quatre mains.

Marie-Laure Brunel-Dupin, cheffe de la Division des Affaires Non Élucidées (DiANE) et Valérie Péronnet ont uni leurs plumes pour nous offrir cette belle série captivante.



J’ai juste été déroutée par le premier chapitre. Celui-ci amène des questions que l’on ne retrouve pas dans la suite. Mais j’imagine que les futurs tomes y répondront...
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Ce roman est un tome 2, mais possible de le lire indépendamment de son grand frère, même s'il est est toujours intéressant de suivre l'évolution des personnages.



Parlons-en d'ailleurs.



Mina Lacan, jeune gendarme à la tête d'une équipe d'analystes comportementaux, doit sans cesse prouver l'utilité de son métier dans un monde plutôt masculin, où les codes font foi et les habitudes de travail ne se discutent pas. L'occasion pour le lecteur de se plonger au cœur du profilage français, un métier peu mis en valeur et qui pourtant, se justifie en dressant des profils d'assassins de façon précise et scientifique.



Dépêchée en Alsace sur un double homicide, l'équipe commence alors un minutieux dossier avec des recoupements et des réflexions, un réel décryptage pour resserrer l'étau vers un profil. Face à une hiérarchie et des collègues peu enclin à ces démarches analytiques, Mina doit chaque jour se défendre avec un sang-froid empli d'humour.



C'est d'ailleurs une des forces de ce roman. Si le travail de recherches et la parallèle avec le métier de Marie-Laure Brunel-Dupin n'est plus à démontrer, car évident, le caractère haut en couleur de Mina et ses conversations récurrentes avec sa jumelle Martha apportent un souffle frais à cette enquête tortueuse.

" Il est 8h tapantes..., Médart. Que le diable te pèle le cul." 😁



Je ne peux m'empêcher un clin d'œil à Vincent Delareux avec l'apparition de Sainte Thérèse de Lisieux 😉.



🔥Serrer les dents🔥 est donc une excellente enquête auprès de Mina Lacan qui dirige d'une main de maître une équipe aux caractères bien trempés (comme le sien). Un roman qui sent bon le thé et où le fictif offre une mine d'informations sur le fonctionnement réel d'une grande institution comme la justice.

Une saga à suivre pour les amateurs 👌

Une immersion authentique dans le profilage, j'ai adoré.



📚 Mina Lacan a su à des 13 ans qu'elle deviendrait profileuse après avoir visionné " Le silence des agneaux". Un poste a été créé pour elle au sein de la gendarmerie où ce métier n'existait pas.



📙Une écriture très agréable.

Je me suis vraiment attachée aux deux personnages principaux Mina et sa sœur jumelle Martha.

Leurs personnalités sont explosives, si différentes et si complémentaires. J'ai adoré les passages en italique comme des transmissions de pensées entre les deux sœurs qui se connaissent sur le bout des doigts.

L'humour employé amène un bel équilibre avec la réalité plus glauque.



📗Ce thriller s'inspire de faits réels rencontrés par Marie-Laure Brunet-Dupin, chef de la division des affaires non élucidées ( DIANE) qui est analyste comportementale. Une femme qui devra s'imposer dans un univers masculin avec un statut encore méconnu et faire face aux réticences et aux railleries.

Sans compter son supérieur Médart dont le nom rime si bien avec " conxard".



📘 Une véritable immersion dans le profilage qui ne consiste pas à trouver des suspects mais à faire apparaitre un profil de l'assassin.

Pour prouver sa compétence Mina va risquer gros car l'adjudant Stéphane Jean- Michel va la solliciter en "sous marin" concernant l'affaire du boucher Courchon.

J'ai vraiment adoré suivre l'élaboration du profilage, les pistes potentielles, les précisions, les déductions.



Hâte de découvrir le second tome "Serrer les dents" qui vient de sortir et de ouvrir qui est Bellatrix que je pensais découvrir à la fin de ma lecture.
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Ce roman est l'histoire d'une femme seule qui retape une vieille maison sur l'ile de Montréal. C'est très bien raconté. C'est dépaysant notamment grâce à la parlure québécoise. Mais voilà, je ne suis pas très sensible au surnaturel et encore moins aux bonnes vibrations que nos ancêtres sont sensés nous envoyer. Je pense que ce livre plaira à ceux qui aiment ce genre de roman.

J'ai lu ce livre car il était recommandé dans le Monde des Livres. Trois choses m'ont gênées ; l'écriture qui est trop "facile", le coupable que j'ai deviné de suite et enfin l'absence d'explication de la scène du début, comme oubliée... Bref je ne vois pas Mina faire de l'ombre aux héros récurrents des autres auteurs !

La Maison Poussière : un titre intrigant… il n’en faut pas plus pour donner envie de savoir ce qu’il se cache derrière …

Une bien belle lecture ce livre à la stucture de récit original. Ici, le narrateur est la maison. Vieille, décatie, cernée par les autoroutes, devenue fragile. Elle sert de refuge à une amochée de la vie qui vient panser ses blessures en s’isolant dans cette maison et en s’abrutissant dans les travaux de réfection de celle-ci.

L’intrigue est dévoilée par petits bouts. On tire sur « la ficelle » de l’histoire et on découvre la vie des anciens occupants avec ses joies et ses drames. Les liens entre l’occupante actuelle et les anciens se tissent doucement.

Petit à petit, l’occupante de la maison l’a découvre ressent les vibrations de la maison, pour doucement reprendre vie et sortir de sa chrysalide.

Très joliment imaginée, un final original, une écriture ponctuée d’expressions canadiennes, un grand moment de douceur rendent cette lecture incomparable.

Si le métier de profileur vous intrigue, que vous vous demandez quels furent les débuts, ce livre est fait pour vous. « Avant que tout commence » raconte, de façon romancée, la première enquête de Marie-Laure Brunel-Dupin, cheffe de la Division des Affaires Non Élucidées (DiANE) qu’elle a mis en place il y a vingt ans.



C’est donc un livre très intéressant, qui explique bien comment ce nouveau métier a pu être mis en place et quels ont été les obstacles. Une histoire racontée sous la forme d’une enquête policière captivante, pleine de suspens et de ramifications.



Ce qui m’a plu dans ce roman, en plus de savoir que l’histoire est vraie, ce sont le style de l’écriture et les personnages. En effet, je l’ai trouvé très agréable à lire. J’ai apprécié les touches d’humour et je me suis attaché aux personnages. Mina Lacan et sa famille sont très humains, on passe un super moment à leurs côtés.



Voilà de nombreuses raisons pour vous plonger dans ce roman et découvrir à votre tour la première enquête de la première profileuse de France !

Quels curieux personnages: une femme solitaire, et une maison! Chapitre par chapitre, alternant le point de vue puis celle de l’autre, la rencontre des anciens occupants et de cette femme fait mouche. On se sent bien dans cette maison poussière, malmenée au début par du nettoyage intense, silencieux et plein de douleur, mis qui retrouve peu à peu des vibrations sereines qu’elle arrive à transmettre peu à peu à sa locataire. On fait connaissance de son passé, avec des similitudes avec le présent. Charmant moment de lecture, qui met à l’honneur l’amour, et des lieux où l’on se sent bien et en communion.

Une façon originale d aborder un secret de famille

C est la maison qui parle et se souvient

Et je vous l affirme elle n a rien oublié et elle nous raconte tout ce qu elle a vu et entendu .

Je n ai pas trop adhérer à ce secret dommage peut-être ai je été perturbe par cette maison ou peut-être pas assez concentrée dans ma lecture.

J'ai été agréablement surprise par ce petit bouquin, je n'en attendais pas tant. Faire d'une maison un personnage à part entière, c'est osé et ça marche. Au début on a un peu de mal à s'attacher à cette femme qui semble trainer un chagrin incommensurable et qui retape une maison on ne sait pourquoi. Puis on fur et à mesure, on comprend et on découvre l'histoire de la maison et là ça nous touche en plein cœur. C'est en quelque sort un huis clos entre cette jeune femme et cette maison ancienne qui cache bien son jeu. Une pépite!

Un système narratif très ingénieux pour faire dialoguer, sans se croiser, le personnage principal et la maison elle-même. On est touché par l'histoire, l'émotion des narrateurs, la façon dont l'une et l'autre cherchent (ou pas) à se connaître.

Ce roman parle de nos propres douleurs, des façons que nous trouvons pour les nier, les oublier, puis les affronter. Un livre qui parle de résilience.

Ce livre a été une claque, une leçon de vie ! L'héroïne (aussi l'auteur), par son courage, nous rappelle à quel point la vie a deux facettes : elle peut être extrêmement dure et à la fois splendide, si on y met son humanité.

J'ai aimé cette famille pleine de force, de tendresse et de générosité. Un exemple à suivre.

Une jolie histoire toute en douceur sur un garçon pas comme les autres et qui voit le monde différemment. Enfermé dans son silence, Max va partir à la recherche des souvenirs et secrets de famille pour comprendre pourquoi il en est là. Des personnages attachants et touchants et une plume sensible, poétique font de ce livre un moment de bonheur.



Chronique plus complète sur mon blog
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50 années de radio, avec un credo, "informer, éduquer, distraire". On retrouve ceux que l'on a aimés écouter et on voit le fonctionnement de cette station atypique, différente, parfois ingérable... On sent que les deux auteures sont des auditrices de longue date, leur passion est contagieuse et leurs critiques justes. Reste que ce livre, riche en témoignages, semble destiné en priorité aux auditeurs d'Inter.
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Petit roman par la taille mais grand par le style, la qualité de l'écriture.

Valérie Péronnet nous conte deux histoires d'amour, qu'elle croise au fil des pages; l'histoire d'amour de deux femmes, Jeanne à notre époque et Marguerite au début du 20ème siècle.

L'auteur décrit avec beaucoup de justesse, les premiers émois, l'attachement, le désir, le manque et enfin le deuil d'une histoire d'amour. Parcours identiques quelque soient les époques et les moyens de rencontre.

Un livre qui se lit rapidement mais qui laisse une sensation de rondeur, d'achevé. Le désir féminin y est superbement décrit sans vulgarité.

J'attends avec impatience le prochain roman, peut-être sur le désamour.

Quelle superbe découverte ! J’en veux encore !



Mina est une jeune gendarme qui a toujours rêvé de l’être mais plus encore, elle a toujours rêvé de faire comme Clarice Starling dans Le silence des agneaux : elle veut devenir profileuse. Mais ce métier n’existe pas encore en France alors comment, en tant que femme dans la gendarmerie, va-t-elle réussir à y parvenir et surtout, qui la surveille dans l’ombre ?



J’ai tellement adoré ce premier tome ! Alors oui c’est un assez introductif car on rencontre Mina, on découvre ses particularités, ses tâtonnements pour son projet de création de poste de profileuse mais très vite on rentre dans le vif du sujet : des enquêtes et pas des moindres ! J’ai adoré enquêter aux côtés de Mina, la voir évoluer petit à petit dans ses projets et dans la gendarmerie en essayant de ne pas se perdre en chemin, de ne pas se laisser submerger par ses émotions et en comprenant le fonctionnement interne de ses fonctions : c’était captivant !



Les enquêtes sont haletantes, très détaillées dans le sens des procédures : on voit bien là la touche de Marie-Laure Brunel-Dupin. Pour autant, le tout reste très digeste et je dirais même : passionnant !



Mina, femme forte, très humaine, dans un monde terriblement masculin est terriblement touchante. Je me suis énormément attachée à elle et j’ai trouvé qu’elle évoluait beaucoup dans ce premier tome. J’ai déjà hâte de la retrouver dans la suite ! J’ai aussi été très touchée par sa famille si particulière mais au combien au goût du jour ! Les personnages sont un des gros points forts de ce roman et je vous mets déjà au défi de ne pas vous attacher à l’un d’eux au minimum !



Enorme mention spéciale pour le style d’écriture des autrices ! Fluide, plein de peps et d’humour, je n’ai pas vu les pages défilées tant le style d’écriture était addictif ! J’ai aussi adoré la dimension psychologique ultra présente et poussée dans ce roman, c’est quelque chose que j’aime énormément quand c’est bien fait et ici ce fut divinement le cas !



Je vous le dis d’avance : vivement que le tome 2 sorte en poche car j’ai déjà hâte de retrouver Mina !