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Critiques de Veronica Rossi (223)
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Never Sky, tome 1 : Sous le ciel de l'impos..

J’ai un peu hésité en mettant ma note… Arrivée au trois quart, c’était un bon quatre sur cinq mais après avoir refermé le roman, le cinq sur cinq s’est un peu imposé. Et pourtant au tout début, c’était loin d’être gagné. Une sensation assez étrange mais que je trouve en même temps fort sympathique. Avec le recul que je crois que c’est l’une des premières fois que j’aime un livre en allant crescendo. Et puis, je n’avais pas eu de coup de cœur depuis un petit moment.



L’auteur nous fait entrer dans le vif du sujet très rapidement, dès les premières pages, en fait. Et cela commence assez fort. J’aime beaucoup ce genre d’entrée en matière. Etrangement, je rentre beaucoup plus facilement dans l’univers et l’histoire par ce biais, alors qu’en fin de compte, on ne sait rien ou très peu. Nous découvrons donc Aria, notre héroïne, une survivante qui vit dans une capsule, une sorte de dôme protégeant la population de l’extérieur et où tout est virtuel. N’ayant que très peu de place, ils ont créer des « domaines » où ils peuvent vivre par le biais de la technologie. On se retrouve face à une société qui a évolué, qui s’est adaptée mais pas dans le bon sens pour moi, et cela nous nous en rendons compte très vite. Le premier chapitre est violent, et j’avoue que j’ai eu un peu de mal avec ça.



Puis nous rencontrons notre second héros, Perry. Un sauvage vivant à l’extérieur et c’est tout un autre monde qui s’offre à nous, un monde que j’ai beaucoup plus apprécié à de nombreux niveaux, un monde vrai. Certes, la survie est un mode de vie constant mais il était beaucoup plus facile de s’imaginer vivant comme les gens de l’extérieur que ceux des capsules. Et c’est vraiment à partir de ce moment-là que j’ai apprécié ma lecture.



Les chapitres alternes avec Aria et Perry. Deux mondes qui entrent en collision. Et même si l’idée n’est pas forcément originale, j’ai adoré la façon dont Veronica Rossi a exploité ce face à face. Le dénouement entre les deux personnages est prévisible, mais c’est tout leur parcourt qui est passionnant. Si nous en découvrons beaucoup plus sur l’extérieur, Aria nous offre une métamorphose que j’ai vraiment aimé. Leur quête les conduit dans des retranchements et les pousse à aller au-delà de leurs limites mais aussi des apparences. La petite touche fantastico-scientifique (je ne suis pas encore très sûre de l’origine de certaines choses dans le roman) est un énorme plus. Les différents dons de certains des « sauvages » sont très intéressants et cerise sur le gâteau, très bien exploité aussi. Bref, j’ai été happée et je n’ai pas pu lâcher le roman avant la fin.



Côté personnage, et c’est à mon avis l’une des choses les mieux exploitée du roman, il y en a de très très bons. Aria pour commencer. Une jeune femme qui pourrait sembler fragile et un peu perdue au début, naïve aussi, mais qui finit par se métamorphoser. Elle ne s’en rend pas compte elle-même mais grâce à Perry, on visualise très bien cette chrysalide sortant de son cocon. Et rien de tel pour me faire encore plus apprécier un personnage. Quant à Perry, on a un peu de mal à le cerner au début. Il est dans l’émotionnel continuellement à cause de son don. La colère est souvent ce qui le pousse à agir. On le sent frustré, enfermé dans une cage, mais il a aussi de jolis moments où il se révèle plus doux, plus attentionné, plus calme. Il n’a pas eu une vie facile et c’est un survivant à bien des niveaux mais il est impossible de ne pas l’apprécier. Il change aussi, de façon plus « discrète », si je puis dire. Un autre personnage que j’ai adoré : Roar, le meilleur ami de Perry. Un amour sarcastique, plein d’humour, très ouvert, franc… Il aurait fait un très bon héros, c’est certain et il a été une bouffée d’air frais. A bien y réfléchir, c’est dès son apparition que j’ai basculé dans le coup de cœur, en grande partie.



Le tout est bien mené. La trame est claire avec de nombreuses ramifications mais qui reviennent sur le devant de la scène à tour de rôle nous offrant des réponses petit à petit. Pas une seule fausse note à mon goût. Les bases sont très bien posées à la fin de ce premier tome, les personnages sont attachants, il y a de l’action, une romance bien entendu qui prend sa bonne part du gâteau, un peu d’humour, de l’amitié et une complexification de l’univers qui va crescendo. Le style de l’auteur est de plus très fluide et dynamique. Une lecture plaisir à tous les points de vue.
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Never Sky, tome 2 : Ever Dark

Le tome un avait été un coup de cœur, c’est sans doute pour cette raison que je n’ai pas décidé de lire la suite juste après. Difficile de rivaliser surtout que les seconds tomes sont souvent moins « réussi ». Pour Never Sky, je ne dirais pas que cette règle s’applique même si certains points ont fait que ce deuxième volume n’a pas réussi à me charmer autant. Il n’en reste pas moins une très bonne prolongation à l’intrigue.



Nous retrouvons donc nos héros dans un monde où les choses vont de plus en plus mal à cause des tempêtes à répétition de l’Ether. Les Sédentaires comme les Sauvages en sont réduits à survivre, bien plus que précédemment. L’urgence de la situation se fait au fur et à mesure sentir et les décisions des personnages qui en découlent en sont le parfait exemple. La folie et le désespoir guettent, et avec eux l’horreur. Rien d’horrifique dans le récit, je rassure les âmes sensibles mais il n’en reste pas moins que la cruauté et la sauvagerie sont présentes.



L’intrigue se complexifie en parallèle. Plus nuancé que dans le premier tome, on arrive à voir deux mondes qui entrent petit à petit en collision. Les ennemis jurés vont devoir faire des alliances : bonnes comme mauvaises. Le premier volume de Never Sky ne montrait qu’Aria et Perry, en un sens. Ils étaient les deux représentants de ces opposés. Mais là, la dimension est bien plus vaste. Il y a des conflits, des rancoeurs, du racisme et par défaut le choix de s’allier pour survivre. J’ai beaucoup apprécié ce côté réaliste et brute, la mise en avant des relations entre les protagonistes qui fait partie intégrante de l’intrigue. Un très bon équilibre.



D’ailleurs, en un sens, c’est surtout ce qu’il se passe avec les personnages qui est, à mon goût, le grand atout du roman. Déjà en ce qui concerne Perry. Il a une place plus que difficile. Il n’a que dix-neuf (ce que l’on oublie souvent) et se retrouve être le guide de sa tribu. Comment s’y prendre ? Comment faire pour que son caractère et ses fonctions s’accordent ? Doit-il changer ? Et Aria dans tout cela, l’étrangère à son peuple, son véritable amour… La complexité de la personnalité de notre héros est encore plus développée. J’ai juste eu du mal avec sa jalousie et ses doutes envers Aria, un côté puéril qui le rend fragile mais qui sont loin de réellement coller au personnage.



Aria, d’ailleurs. Encore une fois, la jeune femme est à la hauteur, et bien plus encore. Aucune déception. Son duo avec Roar (mon chouchou) est d’ailleurs une totale réussite. Enfin une vraie amitié qui ne tourne pas en triangle amoureux, et dieu sait que cela fait du bien. La sincérité et la profondeur de leur relation m’a beaucoup touchée. Si bien que l’éloignement géographique de Perry ne m’a pas tellement embêté.



Un autre point que j’ai adoré : les Six. Les gardes du corps de Perry. Un groupe soudé, prêt à tout pour leur leader mais pas seulement à cause de leur serment. Une amitié, encore une fois, sincère et à toute épreuve. Le retour de Marron et de Cinder était aussi un pur plaisir. Ce sont des personnages diamétralement opposés mais les liens qu’ils entretiennent avec Perry sont encore une fois très réussis.



Mais, il y a un mais, je n’ai pas compris, ni adhéré au destin d’un des personnages. Un protagoniste dont l’auteur nous parle depuis longtemps, que l’on rencontre pour le perdre quelque temps après. L’intérêt ? Je cherche encore. La fin ? Trop rapide et abrupte. Je me suis demandée pendant un petit moment si ce n’était pas au final une fausse information. Et malheureusement, cela a pas mal marqué ma lecture, d’où le non coup de cœur.

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Never Sky, tome 1 : Sous le ciel de l'impos..

Livre découvert depuis quelques temps déjà sur Babelio et prêté par Noune, en espérant passer un bon moment de lecture avec celui-ci qui sera ma première dystopie !!



J'en attendais peut-être un peu trop car je n'ai pas réussi à atteindre la 100ème page pour voir si l'histoire démarre réellement. Je dois avoir trop l'habitude de l'urban fantasy où l'action démarre sur les chapeaux de roues et où le début de l'histoire nous est raconté par de brefs flashbacks.



Dans ce roman, j'ai essayé de m'intéresser à l'histoire mais le démarrage est beaucoup trop long, je n'arrivais pas à enchaîner 2 pages d'affilée tellement les explications et la mise en place étaient longues à se terminer. Mais ce qui m'a le plus dérangée, c'est qu'il n'y a pas d'explications sur l'univers en lui-même. Que sont les Domaines ? À quoi servent-ils ? Que font les habitants de leur journée, à part s'amuser ? Que de questions sans réponses qui m'ont particulièrement gênée pour véritablement m'attacher à cette histoire et à ses personnages.



Donc mauvais choix de ma part pour commencer les dystopies mais il est vrai qu'en relisant le résumé de celui-ci, l'histoire semblait un peu plate. Mais au vu du nombre d'appréciations positives, je pensais que l'histoire devenait plus intéressante rapidement...



Comme vous l'aurez compris, je vous conseille donc de vous faire votre avis par vous-mêmes pour les dystopies car je ne serais pas d'une très grande aide. Je pense que l'on aime ou non ce genre de lecture en fonction de notre passif littéraire, le mien étant les polars et les romans d'espionnage avant de passer à l'urban fantasy. En tout cas, je ne me contenterais pas d'un seul essai en dystopie avant de décréter que je n'aime pas. Je n'ai pas adhéré à l'écriture de cet auteur mais ce n'est, heureusement, pas la seule à écrire dans ce genre-là.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Never Sky, tome 3 : Always Blue

Ayant lu quelques critiques avant d'entamer ce dernier tome, j'étais un peu inquiète quant à la fin de la saga de Never Sky. En même temps ce n'était pas plus mal car j'étais en quelque sorte préparée à avoir une voire des déceptions. Au final ce fut une lecture très agréable qui conclut très bien l'histoire de Veronica Rossi.



Qui dit dernier tome dit inévitablement de l'action, et sur ce point là nous sommes servis. La situation de nos héros est plus que catastrophique et ils doivent agir quitte à prendre tous les risques. le tome trois est donc mené tambours battants. Pas une seule seconde de repos et l'adrénaline monte crescendo. Difficile de ne pas avoir peur pour nos héros. J'avoue cependant que certains événements sont soit expédiés soit un peu surréalistes. Après quand on est plongé dans sa lecture cela passe bien.



Une guerre psychologique et subtile est donc engagée. La vie de tous les personnages que l'on connaît est en jeu. La tension est constante et l'auteur a très bien su créer l'ambiance parfaite pour ce jeu de chats et de souris. Les personnalités de tous les protagonistes aident aussi beaucoup. J'ai trouvé assez réaliste tous les manigances qui se jouaient. Il y a aussi la part de cohabitation entre les Sédentaires et ceux de l'extérieur. J'aurais aimé qu'elle soit plus approfondie par certains côtés. Soren est pour moi celui qui centralise cette mutation. C'est très bien traité mais la voir s'étendre à plus de personnages et avec plus de profondeur aurait été très chouette.



Côté personnages, nous sommes servis. le trio principale est toujours à la hauteur. Aria restera je pense un personnage féminin marquant pour moi. Son évolution à été un vrai bonheur à suivre. Ses relations avec Perry et Roar, un vrai bonheur. Et les deux jeunes hommes n'ont pas à rougir devant elle. L'amitié entre Roar et Aria est probablement ce qui m'a le plus plu. Ces deux-là ont une dynamique tellement sincère et pure que rien qu'en y repensant j'ai le sourire. Bref un trio très réussi.



Et cerise sur le gâteau les personnages secondaires sont aussi très bien traités et arrivent sans peine à sortir du lot. Soren à été une surprise complète. J'ai beaucoup aimé le voir évoluer. Son sarcasme et son humour étaient parfait et comme je l'ai dit il était là personnification d'un changement au sein de cette société. Mon petit Cinder m'a brisé le coeur. Il restera l'une des petites déceptions de ce tome car j'aurais aimé plus en savoir. Brooke m'a aussi surprise. Elle m'était plutôt antipathique mais encore une fois l'auteur a su gérer ce personnage comme il le fallait. Loran, nouveau venu, a permis non seulement d'éclaircir certains points mais aussi de nuancer ma vision sur plusieurs événements. Je l'ai vraiment apprécié car il a agi avec subtilité. Un mot rapide sur Sable : psychopathe de première. Je ne m'étendrai pas plus il ne le mérite pas (je sais c'est le but du personnage d'être un si bon méchant !).



La fin a été très bien pour moi. le Calme Bleu en a déçu pas mal de ce que j'ai pu lire mais pour moi je l'ai toujours vu comme une terre sans Éther sans rien d'autre d'exceptionnel. Donc pas de déception du tout à ce niveau là. La boucle est bouclée. La dernière phrase est parfaite. J'aurais juste aimé voir un personnage faire son apparition. Mais en même temps son absence et la promesse de son retour sont tout. L'espoir, la sérénité, le renouveau, le symbole d'une nouvelle vie.
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Never Sky, tome 1 : Sous le ciel de l'impos..

Voilà une dystopie comme je les adore ! Des personnages attachants, de l'action et un monde futuriste entre le merveilleux et le terrifiant ! Aria vit dans les Domaines mondes virtuels où rien ne peut lui arriver, un jour tout bascule elle se fait expulser de sa capsule. Elle pensait qu'elle ne pourrait pas vivre dans le monde extérieur et pourtant non seulement elle va survivre mais elle va aussi rencontrer un étrange sauvage dangereux et mystérieux (bien-sûr!). Ils ont chacun quelqu'un à retrouver et ils vont s'allier pour mener leur mission à bien. Quelques soucis et belles rencontres au rendez-vous !



J'ai bien aimé mais voilà j'ai envie de savoir la suite et vite ! Marre des série, c'est mauvais pour mon coeur !
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Never Sky, tome 3 : Always Blue

Alors que le monde continue à se déliter et les tempêtes d'Ether de faire rage, les survivants se battent afin d'obtenir une place dans la nouvelle arche de Noé qui se prépare.



Dernier tome de la trilogie après Neversky et Eversky, où la nature continue de crier sa colère. Perry tente toujours de sauver les peuples qu'il a rassemblé. Mais c'est Sable allié avec Hess qui a les cartes en mains, il détient des vaisseaux pour rallier le Calme Bleu.



L'affrontement est inévitable, notamment entre sédentaires et sauvages mais aussi entre les différents clans. Si Perry est incontestablement un grand chef, Sable terrorise ses adversaires. Cinder est la figure incontrolable du fou.



Pourront-ils s'échapper ? Le paradis existe-t il ?



Une belle fin pour cette saga où l'héroïne principale est la nature. Le lecteur rêve d'un avenir possible pour tous les personnages tout en sachant le sacrifice inévitable ! L'action est permanente, avec des scènes aussi bien extérieures que dans les grottes et les vaisseaux.



C'est en définitive la complémentarité qui fera la force de ce nouveau peuple en gestation.






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Never Sky, tome 1 : Sous le ciel de l'impos..

J'étais très enthousiaste à l'idée de découvrir ce livre quand j'ai appris que ma médiathèque l'avait acheté : je n'en avais entendu que du bien et il fait parti de mon baby-challenge science-fiction de Livraddict. Du coup, quand j'ai vu qu'une LC était organisée sur le forum, je me suis tout de suite inscrite, d'autant plus qu'elle me permettait de participer à la session long titre du challenge Lire sous la contrainte de Philippe.



Personnellement, même si j'ai passé un très bon moment avec ce livre, j'ai été assez déçue par cette histoire : je l'ai trouvé assez superficielle en fait. Et puis, pendant toute ma lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de faire des parallèles avec la série Uglies de Scott Westerfeld. Du coup, autant dire que je n'ai pas trouvé les différents évènements très originaux...

Mais, il n'empêche que l'histoire est très agréable et pleine de rebondissements. Si je ne m'étais pas focalisée sur ces ressemblances, je pense franchement que j'aurais adoré ce bouquin !

Ah, et j'ai beaucoup apprécié le coup des pouvoirs magiques : j'ai du mal à comprendre comment ce serait possible. Mais bon, j'ai beaucoup aimé quand même ! Ça donne un petit truc en plus des plus sympathiques mais j'aurais bien aimé que le filon soit un peu plus exploité dans ce tome.

L'idée des cannibales est aussi bonne, mais personnellement j'aurais aimé d'en savoir un peu plus sur le pourquoi du comment ils sont comme ça.



J'ai appris a apprécier Aria au fil de ma lecture : au début, elle est - forcément - un peu égocentrique et prend tout le monde de haut, mais plus elle apprend à connaitre "le vrai monde" et plus elle gagne en sympathie. Elle gagne à être connue ;)

Perry m'a également bien plu : il est très énigmatique et pendant au moins la moitié du bouquin, l'on se demande qui il peut être réellement. Il est grognon, parle peu, est un peu antipathique : on sent qu'au fond il est gentil et sympathique, mais il ne fait rien pour nous le montrer...

Les amis de Perry m'ont également beaucoup plu.



J'ai trouvé l'écriture de Veronica Rossi très agréable : elle est simple et fluide et fait preuve d'humour. Mon seul regret est que tout ça reste un peu superficiel. Elle avait vraiment matière à faire beaucoup plus dans son histoire et lui donner une richesse supplémentaire... Dommage !

Une histoire agréable mais superficielle.
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Never Sky, tome 1 : Sous le ciel de l'impos..

Déjà quelques semaines avant sa sortie, ce livre faisait vibrer la toile. Par sa couverture, son résumé et son auteur qui a son p'tit succès aux US.

Toujours partante pur une dystopie, j'étais curieuse et excitée à l'idée de le commencer.

Alors, verdict ?



Aria vit dans Rêverie, avec une grande partie des autres Sédentaires. Ils ne connaissent pas la peine ou la douleur, et grâce à une coque qu'ils mettent sur leur oeil, ils peuvent virtuellement se déplacer où ils veulent, quand ils le veulent, dans des Domaines. Ce sont des endroits créés artificiellement, mais qui copient à la perfection le Monde d'Avant, les odeurs, les couleurs, les sons, etc ...

Quoi de mieux ?

Le problème, c'est que sa mère, scientifique envoyée dans un autre dôme, ne lui a plus envoyé de nouvelles depuis un moment, et elle s'inquiète de plus en plus à ce sujet.

Poussée par un copain ayant accès à une partie non surveillée de Rêverie, ils sont plusieurs adolescents à se rendre dans un endroit 100% réel, bourré d'adrénaline et d'excitation. Tellement que plusieurs d'entre eux ne se contrôlent plus, et c'est la catastrophe.

Plusieurs morts sont à compter, et Aria a tout enregistré sur son SmartEye, faisant d'elle un témoin très gênant.

Sa punition sera l'exil.

En dehors de ce dôme sécurisé, c'est le danger à chaque instant. Aria n'est pas habituée de vivre les choses "réellement", et elle se retrouvera vite en très mauvaise posture.

Le hasard fera qu'elle croisera la route de Perry, un Sauvage qui va garder la jeune fille comme monnaie d'échange.

Au fil de leur périple, ils apprendront à voir tout ce qu'ils peuvent s'apporter l'un et l'autre.

Mais entre les orages d'Ether, les cannibales et les différentes personnes à leur poursuite, qui peut savoir si ils arriveront à leur but respectif sains et saufs ?...



Bon, alors, il faut savoir que, en ce moment, je n'ai pas eu beaucoup de temps à moi pour lire. J'ai donc lu ce titre par à-coups, lentement, ce qui a, je pense, pas mal altérer mon plaisir et ma vision sur ce bouquin.

Gardez bien ça en tête pendant que vous lirez cette chronique, ça altère facilement un avis, malheureusement.

Hum, quand je dis ça, on a l'impression que je vais écrire un avis très négatif, non ?

Alors qu'en fait, j'ai beaucoup apprécié cette lecture pleine d'aventures et de rebondissements !

Disons que ce qui m'a déplu, au final, c'est que j'avais surtout l'impression de passer par des phases très excitantes où il se passait plein de choses, ou c'était intense et hyper prenant, et d'autres moments où je m'ennuyais presque, où j'avais du mal à suivre réellement le récit et où j'avais presque envie de sauter certaines passages.

Maintenant, est-ce à cause du livre ou à cause de moi qui ne passait pas assez de temps avec lui ? Je ne peux que vous conseiller de le lire vous-même pour vous en faire votre propre idée.



Au début, j'ai eu du mal avec Aria. Pauvre petite chose fragile et constamment apeurée dont le seul atout est le chant, elle me faisait penser à une biche prise dans les phares d'un camion. Tout le temps.

Là où ça m'a étonnée c'est que, tout en gardant cette espèce d'innocence fragile, elle évolue, fait preuve d'une belle détermination, et arrive quand même à montrer beaucoup de force, et à donner envie à ce qu'on la serre très fort dans ses bras en lui disant bravo, qu'elle a fait un super boulot, cette pitchoune.

De un peu énervante, naïve et faiblarde, elle est devenue très attachante, motivée et pleine d'ambition.

Une évolution comme ça, il faut le faire ! Surtout qu'elle est fluide et crédible, franchement, chapeau à l'auteur.

Perry par contre, je l'ai directement apprécié. Homme fort et doté de certains dons extraordinaires, il vit dans l'ombre de son grand frère, chef de clan, et n'a d'yeux que pour son neveu malade pour qui il donnerait sa vie.

Un parfait mélange de virilité, d'intelligence, de douceur, de courage et, bien entendu, d'écorchures intérieures qui le rendent encore plus attirant.

Il aura un rôle très important à jouer dans l'évolution d'Aria, et leur relation en elle-même est très réaliste et de se développe également naturellement, à son rythme.

Avec Roar, le meilleur ami de Perry qui m'a beaucoup fait rire et m'a également totalement séduite, et Cinder, l'enfant sorti de nulle part avec son pouvoir effrayant, on a une palette assez incroyables de visages tous fascinants.

J'ai adoré la gestion des personnages, toutes leurs particularités, les dialogues, comment ils deviennent, ... tout ! Il n'y a pas un seul élément que je n'ai pas aimé à leurs sujets.



C'est un roman original, entre dystopie, science-fiction, romance fantastique, quête initiatique et aventure. Mon seul regret est qu'il contient certains passages plus lents, ou avec trop d'éléments à assimiler d'un coup (ou alors c'est juste moi qui ai une minuscule capacité d'absorption à ce niveau-là =D ).

À part ça, j'ai vraiment passé un super moment.

Veronica Rossi nous offre un monde dur plein de dangers, extrêmement riche et coloré, avec des personnages aux dons particuliers et avec des intrigues bien ficelées. Elle sait également bien doser ses effets, et que ce soit les scènes assez "classiques" ou celles plus fantastiques, elle arrive à leur donner une crédibilité naturelle parfois désarçonnante.

Voilà une série dystopique qui fera sans aucun doute parler d'elle !
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Never Sky, tome 3 : Always Blue

Voilà une bonne conclusion pour une bonne série, même si j'aurai bien aimé une fin un peu plus fournie. J'ai appris que les droits pour le cinéma ont été achetés on va peut-être entendre parler de cette série à nouveau très prochainement. De plus l'auteur a écrit deux autres tomes sur les personnages secondaires donc avec un peu de chance ils sortiront aussi, car ils sont très attachants et j'aimerai bien en savoir un peu plus !
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Never Sky, tome 2 : Ever Dark

Dans un monde en décomposition, tous les hommes restants ne survivront pas mais chacun se bat, pour sa vie, sa famille, son clan et parfois pour l'amour.



Aria doit trouver le Calme Bleu pour obtenir en échange la libération de Talon. Pour cela elle accepte de rejoindre Perry et la tribu des Littorans afin d'être marquée comme Audile. Mais rien ne se passe comme prévu et Aria est rapidement contrainte de repartir, accompagnée par Roar qui souhaite retrouver Liv. De nombreux obstacles se dressent devant nos deux héros et l'Ether n'est pas le moindre...



De nombreuses péripéties ponctuent ce second tome de la saga qui oppose sédentaire et les "Sauvages" . Mais les deux forces sont elles-mêmes menacées par la furie des attaques d'Ether. Le calme bleu existe-t-il? Qui réussira à l'atteindre? Un roman d'aventure qui laisse peu de répit au lecteur. Entre amour, trahison et fantastique, le monde inventé par Veronica Rossi a de quoi satisfaire un large public.

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Never Sky, tome 1 : Sous le ciel de l'impos..

Le mois dernier, je vous ai présenté Never Sky dans les futures sorties de Nathan. C'était par ICI, si vous l'avez manqué. Un livre que je surveillai de très près car il me tentait du feu de dieux. Et par magie, il est arrivé dans ma BAL. Ni une, ni deux, je n'ai pas pu attendre, si tôt entre mes mains, je me suis plongée dedans avec envie. Je regrette que cela soit déjà la fin et qui faille attendre plus d'un an pour avoir le second tome. C'est trop trop long franchement.



Précédemment, j'indiquais que j'ai commencé la lecture dès le jour de réception. Cependant, j'ai omis de préciser que j'ai eu un faux départ. En effet, j'ai plongé dedans rapidement mais la première page fut difficile à décrypter pour moi. J'ai été directement projeté dans un monde dystopique sans comprendre les codes, et surtout ce que je lisais. Au bout du compte, je l'ai refermé pour vaquer à mes occupations plus urgentes afin de pouvoir me consacrer entièrement à ce roman par la suite. Ma seconde approche fut la bonne. Il fallait juste que je puisse me concentrer sur ma lecture avec l'assurance de ne pas être importunée pour rien. Cela m'a permise de retenir les termes propres à l'univers de Veronica Rossi, afin de les assimiler tout au long de la lecture. Cela a facilité ma découverte, et les pages ont bien défilées malgré moi. La fin est arrivée trop vite même en savourant pleinement Never Sky.



Tout d'abord, l'histoire m'a immédiatement séduite... Elle m'a amené à penser à Uglies de Scott Westerfeld par certains aspects. Dans cette dystopie, on distingue les personnes qui refusent la chirurgie, et celles qui l'acceptent. Ici, il y a ceux qui vivent avec la technologie, et ceux qui la rejettent purement et simplement. De loin, on pourrait trouver des similitudes, mais de près, je trouve que c'est bien différent pour avoir lu l'un comme l'autre. Les deux me plaisent tout autant. Bref, je trouve que Never Sky apporte un peu de rêve. Dans le sens où la société permet d'évoluer virtuellement grâce à un gadget qu'on appose sur l'oeil. Il permet de naviguer, d'accéder à des espaces où tout est permis. C'est un moyen de vivre au final. Ce lieu s'appelle Rêverie, bien trouvé n'est-ce-pas ?



Bien entendu, la perfection n'existe pas y compris dans cette univers qui connaît des ratés. Aria subira les frais de cette dernière et se retrouvera exclue de ce monde qu'elle a toujours connu. Là contrainte de vivre à l'extérieur - un lieu qu'elle n'a jamais vu et qu'elle redoute beaucoup. Le destin mettra sur sa route, un sauvage, un homme ayant rejeté la technologie.



Ce qui me séduit dans les dystopies, c'est avant tout l'imagination des auteurs. J'adore quand ils me plongent dans une société différente de la mienne. Il y a toujours une part d'évasion où l'on se projette à la place de l'héroïne. Puis, l'autre part où tout se révèle moins rose, qui m'amène à m'avouer que je n'échangerai peut-être pas ma place. Uglies est la première dans le genre que j'ai lu, et depuis je ne m'en lasse pas du tout. Delirium ainsi que Divergent sont largement dans mon top 3. De superbes découvertes. Jusqu'ici toutes les lectures de ce genre ne m'ont pas déçue y compris Possession. Je me régale avec ces univers particuliers. Never Sky rejoint les autres en haut du tableau.



Il est vrai que je raffole des narrations intimistes mais dans cette configuration, ce n'était pas possible. Veronica Rossi nous offre un récit à la troisième personne afin de couvrir tous les personnages - en particuliers nos deux héros : Aria ainsi que Perry. Nous avons une vision globale de tous les évènements. Nous suivons en alternance notre petite Sédentaire Aria, puis notre Sauvage Perry. Ce procédé enrichie l'histoire à mes yeux. La romancière a accordé de l'importance autant à l'un qu'à l'autre. Je me suis rendue compte qu'ils ont chacun un rôle à tenir dans cette trilogie. Plus, j'avançais dans l'histoire et plus je m'en rendais compte. Vers la fin, c'était carrément évident pour moi.



J'adore ce que ses personnages sont devenus au fils du récit. D'une fragile jeune fille, Aria devient une femme à la fin de ce premier tome. À Rêverie, il était difficile pour elle de savoir qui elle était réellement. Je trouve que son exclusion est comme une renaissance. Elle apprend à se connaître, et évolue tout naturellement. Merci à l'auteure pour les révélations la concernant. Cela ajoute du piment à l'intrigue, préparant le terrain pour les autres volets. Dès le début, je me suis attachée à Aria... C'est un protagoniste que j'ai eu plaisir à découvrir puis à suivre. Son évolution est naturelle en somme.



Là où je vois de la générosité chez la demoiselle, ce n'est pas si évident à percevoir chez Perry. De prime à bord, il paraît froid et distant. En même temps, cela peut se comprendre puisqu'il se retrouve avec une Sédentaire. Pourtant, au rythme de l'aventure, il s'ouvre, et oui - ce jeune homme a un coeur. C'est ce qui le rend attachant avec un côté vulnérable. Je ne ferai pas le tour des autres personnages mais ils me plaisent beaucoup. Chacun possède son propre caractère, son petit rôle dans l'histoire.



Il paraît que Never Sky est le premier roman de Veronica Rossi. Eh bien, chapeau ! Pour une première, c'est une réussite totale à mes yeux.



L'univers apporté est riche de détails même si au début, j'ai eu un faux départ. Je conseillerai aux lecteurs de prendre du temps pour se jeter à coeur perdu dans cette lecture. Assurez-vous d'être tranquille pour bien assimiler les termes. Prenez le temps de savourer tout simplement. Ceci est un bon premier tome. Les personnages quels qui soient ont de la profondeur. Ils sont travaillés, ils arrivent avec un bagage de vie, ils ne sont pas là pour jouer à la plante verte. Les bases sont présentes, sont parfaitement bien amenés également. Tout n'est pas rose et si simple à Rêverie. La romancière a su rythmé son récit avec des évènements, des révélations. Tout ce qui faut pour enrichir son histoire. Personnellement, j'ai adoré cette lecture. Et j'ai hâte de pouvoir découvrir la suite. L'évolution des personnages annonce de bonnes choses pour le tome 2. Comment cela ne donnerait-il pas l'eau à la bouche ?



« Le ciel est une menace. L'amour est une force. » Très très bonne citation qui résume parfaitement bien Never Sky. La romance introduite par Veronica Rossi est mignonne et crédible. Au moins, ils ne se sautent pas dessus tout de suite. Ils prennent le temps de se connaître voire même de s'apprivoiser pour construire quelque chose. L'issue de celle-ci est inattendue pour moi, mais ne me déçois pas pour autant bien au contraire. Hâte de voir l'évolution de leur amour dans le prochain récit. Il me tarde sincèrement. L'attente sera plus que longue...



La couverture sélectionnée pour Never Sky me plaît beaucoup. Elle a une certaine signification, en particulier les éclairs. S'il vous plaît, Nathan - Lire en Live, ne changez pas de thème pour les autres tomes. Gardez la même ligne directive que les Versions Originales. Je précise ceci suite aux changements apportés pour une autre dystopie que j'adore à savoir Divergent. Je veux bien comprendre que la partie marketing garde une place importante dans vos décisions mais n'oubliez pas les lecteurs qui sont les premiers touchés. Pour ma part, j'aimerai beaucoup retrouvé des éléments issus des couvertures originales. Traduire de l'anglais à notre langue ne signifie pas qu'il faut tout changer mais adapté uniquement pour les français non ?



Je remercie sincèrement mon partenaire de lecture, les Éditions Nathan pour m'avoir offert la possibilité de découvrir cette dystopie en avant première. 1000 mercis. ♥
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Never Sky, tome 2 : Ever Dark

J'avais tellement aimé le tome 1 que le tome 2 me semble un peu moins bon (ce qui ne m'a pas empêchée de le lire dans la journée). Les personnages sont de plus en plus attachants ( bien qu'un peu niais par moment mais comme on les aime bien on leur pardonne !). L'univers de cette série est complexe et bien construit tout comme les personnages, j'ai hâte de savoir comment tout ça se termine !
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Never Sky, tome 1 : Sous le ciel de l'impos..

Aria, 17 ans, a grandi dans une immense Capsule. Comme tous les Sédentaires, elle passe ses journées dans des mondes virtuels, à l'abri du danger.

Mais un jour, accusée d'un crime qu'elle n'a pas commis, détentrice d'un secret que personne ne souhaite qu'elle dévoile, Aria est bannie, abandonnée en pleine nature ravagée par les tempêtes d'Éther.

Elle croise le chemin de Perry, un sauvage vivant en dehors des capsules, dans une tribu.

Une rencontre incroyable, tout les oppose mais ils vont devoir s'unir pour sauver les personnes qu'ils aiment de la destruction de leur monde.

J'ais été agréablement surprise par ce livre. Impossible de le lâcher. Je me suis tout autant régalée avec les deux suivants.
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Never Sky, tome 3 : Always Blue

Quand j’ai reçu ce livre, je me suis dis que j’allais attendre un peu avant de le commencer, mais quand je lis mon livre en cours, il me faisait de l’œil, je n’étais pas concentrée dans ma lecture en cours alors je me suis lancée dans Always Blue pour connaître la fin de cette trilogie !



L’Éther prendre de plus en plus d’ampleur chaque jour, le Calme bleu est la seule solution, mais comment transporter toute la tribu jusqu’à là-bas ? Mais surtout, le Calme bleu existe-t-il ?



Toutes les questions qu’on se pose dans les deux premiers tomes sont enfin révélées. J’attendais beaucoup de ce dernier tome, j’ai été déçue par Divergente donc je ne voulais pas être déçue par Never Sky et finalement, je l’ai pas été.

Il est rempli d’action, de rebondissements ! A peine commencer, je voulais connaître le dénouement. Ce livre sera resté 24 heures entre mes mains.



Ce fut un véritable plaisir de retrouver Aria et Perry. Ce sont deux personnages que j’apprécie beaucoup. Ce tome est rempli d’amour, d’amitié, de fraternité, mais aussi de tristesse… On compati, on est attendri, on ressent bien les sentiments.

C’est une superbe fin comme je m’y attendais. Il manque quand même quelqu’un et d’ailleurs, je suis triste. Mais bon, Veronica Rossi a très bien ficelé son univers.

L’auteure utilise un style simplet et fluide. L’alternance des points de vue d’Aria et de Perry font que le livre se lit très vite ou alors qu’on en a l’impression.

Par contre, il ne faut pas faire attention aux couvertures, encore, ma préférée reste le premier tome donc ça peut donner envie de le lire.



En tout cas, ce que j’espère énormément c’est que Nathan sorte en livre les deux nouvelles de Never Sky sur Roar et Liv et sur Brooke ! Les deux nouvelles regroupées dans un même livre serait au top !



En conclusion, une trilogie que je suis très contente d’avoir découverte. Les personnages sont très attendrissants, l’univers intéressant et l’intrigue prenante ! La fin est géniale, mais un peu trop rapide à mon goût ou plutôt je n’avais pas envie de quitter cet univers… Je ne peux que conseiller cette trilogie !
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Never Sky, tome 3 : Always Blue

Une trilogie dystopique que j'ai beaucoup aimé ! L'univers (une partie de la population est réfugiée dans des capsules et des mondes imaginaires pour se protéger du ciel en feu ) , l'intrigue (rebondissements et trahisons à gogo) et les personnages (le personnage féminin est vraiment pas chiante pour une fois ^^) sont prenants , j'ai enchaîné les trois tomes en quelques jours !

Et l'histoire d'amour ne prend pas le pas sur l'intrigue !

Par contre si je n'ai pas mis 5 étoiles c'est parce qu'il reste quelques petites questions sans réponses ,par exemple que sont devenus les littorans exclus ? Et puis Cinder ...ça m'a fait mal au coeur !



Une trilogie à la hauteur que je n'ai pas lâché jusqu'à la fin
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Never Sky, tome 1 : Sous le ciel de l'impos..

Le moins qu'on puisse dire, c'est que cette dystopie est originale. L'univers dépeint est tout simplement sensationnel !!



Le monde est composé de Capsules, au sein desquelles la population vit. Ces personnes ne souffrent ni de maladies, ni faim... elles se contente de vivre dans les Domaines, des espaces virtuels dans lesquels les plus formidables des aventures peuvent se produire : ils peuvent chevaucher un char de la Rome Antique le matin, avant d'aller surfer sur une plage de sable fin après le déjeuner.

Mais tous, au sein de ces Capsules savent qu'il existe, dehors, des hommes. Enfin... Les Sauvages. Ils sont cannibales, dangereux et affrontent les tempêtes d'Ether tous les jours. Sortir d'une Capsule revient à se suicider.



Le monde est composé de territoires : celui de la tribu, celui des autres tribu. Certains endroits sont plus dangereux que d'autres. La chasse, la pêche et l'agriculture (lorsque les récoltes ne sont pas dévastées par une tempête d'Ether) permettent de survivre. La familles et les lois sont très importantes. Parmi nous, certains ont des ses plus développés que d'autres. Ce sont des atouts, qui nous permettent de nous en sortir.

Mais tous, au sein de ces tribus savent qu'il existe, dans les dômes, des hommes. Enfin... des Taupes, des Sédentaires. Ils ont des yeux bizarres, ils sont faibles mais ont une technologies bien plus avancée que celle des tribus. Il est préférable de les éviter.



Aria est une Sédentaire lâchée, par ses pairs, dans le monde extérieur. Tout ce qu'elle veut, c'est se rendre à Euphoria, la Capsule où sa mère travaille. Seule, elle n'a aucune chance. Heureusement pour elle, son chemin va croiser celui de Perry. Un Sauvage. Avec qui elle va passer un pacte.



Je ne vous en dirais pas plus sur l'histoire au risque de vous spoiler. J'ai trouvé que ce roman, où finalement l'histoire de base est assez classique : "Je te donne un coup de main si tu m'aides, au départ on s'engueule un peu, on se supporte à peine, puis on finit par apprendre à se connaitre et à s'apprécier, avant de vraiment s'allier pour une cause commune et juste". Mais ce qui fait la force de ce roman c'est que cette banale histoire classiques vue, revue et corrigée maintes et maintes fois, est placée dans un univers totalement neuf avec des personnages vraiment très attachants.



Aria est l'archétype de la jeune fille naïve, qui était très bien dans son cocon. Néanmoins, dès le départ, on se rend compte qu'elle est capable d'imaginer des plans diaboliques pour arriver à ses fins. On la sent combative, prête à tout pour ce qu'elle croit juste. Et au fur et à mesure on la voit également pleine d'humour et très (très) curieuse. Elle va enfin se mettre à vivre dans le réel, à éprouver de vraies sensations qu'elles soient positives (comme se réchauffer les mains près du feu le soir) que négatives (tomber, ça fait mal).

Quant à Perry, c'est l'homme des bois. Celui capable de remporter Koh-Lanta avec une brindille (je me moque pas, c'est vrai!). Capable de survivre dans la nature, dans un environnement hostile. Il sait être impitoyable lorsque c'est nécessaire. Mais c'est aussi quelqu'un de fondamentalement bon, qui est torturé entre sa loyauté envers son frère et sa famille et l'amour de sa tribu. Quand il dit à Aria qu'il a 18 ans, elle est étonnée : "Tu les fais et tu ne les fais pas". Perry est de loin le plus débrouillard des deux, mais après tout on est dans son élément. Et la présence d'Aria va le changer. Je vous laisse découvrir en quoi !!



Ce qui a fait que j'ai été totalement conquise au cours de ma lecture, c'est l'univers en lui-même. Moins le fait que la population ait été séparée, une partie dans les capsules, un autre à l'extérieur mais plus le fait que ceux qui ont vécu à l'extérieur ont développés leurs Sens.

Avoir une ouïe suffisamment développée pour entendre ce que les gens pensent, avoir un odorat qui permette de sentir les sentiments... C'est complètement original. Sur le coup, je me suis quand même demandé comment l'intimité de chacun peut être respectée... Avec tout ce monde qui peut entendre, voir ou sentir plus que la moyenne ! Mais d'un autre côté, ce problème n'est que très peu abordé dans le livre et on ne reste pas bloqué sur cette question du fait de la façon dont ces informations sont apportées aux lecteurs. On se contente de les accepter et de découvrir jusqu'où s'étend le champ des possibilités.

Du fait de ces Sens supra développés, le livre est riche en émotions. Tout est basé sur les sensations, sur les ressentis. Il y a certains passages qu'on peut entièrement vivre grâce à ces descriptions simples mais très justes des sensations et émotions ressenties par les personnages. C'est le plus de ce roman. Cette manière qu'a l'auteure de nous décrire précisément ce que ressentent les personnages.



Autrement, au delà de l'intrigue qui est construite autour des deux personnages principaux, l'intrigue principale repose sur de la bio-éthique. Dans les Capsules, les scientifiques ont éradiqué tout ce qui pouvait nuire à l'Homme. Exit les maladies. Exit les virus. Exit la douleur. Exit toutes les imperfections génétiques. Exit la procréation aléatoire. Mais à force de modifier le génome humain, ils se sont rendus compte que d'autres problèmes, bien plus importants pointaient le bout de leur nez. Problèmes inexistants chez les Sauvages.

Peut être qu'être humain signifie avant tout d'être imparfait. En tout cas, la suite promet d'être riche en rebondissements et en émotions. J'espère qu'elle ne tardera pas trop !!
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Never Sky, tome 3 : Always Blue

Je l’attendais avec impatience ce dernier tome de la saga de Veronica Rossi : Never Sky.



J’adore cette saga, parce que Je trouve qu’elle est complètement différente des autres dystopies, Veronica Rossi a réussi à me surprendre, en particulier avec le premier tome pour lequel j’avais eu un très beau coup de cœur. Le second, l’effet de surprise passant, m’avait tout de même énormément plu. J’attendais donc beaucoup de ce dernier opus, et je n’ai pas été déçue.



Il y a un petit rappel en début de livre, pour le premier et le second tome, ceci permet au lecteur de se replonger facilement dans l’histoire. Ensuite nous la reprenons exactement là où nous l’avions laissée.



Attention ! Spolier dans le paragraphe suivant :

Les litorans ont trouvé refuge avec quelques sédentaires dans une grotte. A l’extérieur les tempêtes d’Ether sont de plus en plus rapprochées et dévastatrices. Il faut faire vite car les réserves de nourriture diminuent rapidement. Perry se concentre sur sa tâche de chef de sang, pour ne pas sombrer dans la tristesse de la perte de Liv. C’est une chose que Roar ne comprend pas, lui, il a la rage, il donne l’impression d’en vouloir au monde entier et surtout à lui même. Aria se remet doucement de sa blessure. Rapidement, une expédition se met en place. Ils vont devoir retrouver Cinder qui a été enlevé par Sable. Car il est le seul à pouvoir les mener au Calme Bleu, mais à quel prix !

Fin des spoilers…



J’ai vraiment beaucoup aimé ce troisième tome, on y retrouve les personnages qu’on a suivi durant les tomes précédents, dont certains prennent une place plus importante, même si le trio Aria, Perry et Roar restent au cœur même de l’intrigue. Bien évidement, dans ce dernier tome, certains personnages disparaîtront, il ne pouvait pas en être autrement. Sable est toujours aussi fourbe et détestable, il s’agit d’un personnage central dans ce dernier tome, et il est vraiment l’homme à abattre, et ce ne sera pas facile.



J’ai eu du mal à lâcher mon livre, je voulais tellement connaitre la fin, et en même temps, j’avais peur d’y arriver, car au fur et à mesure que les pages se tournaient, je peux vous dire que l’avenir se révélait de plus en plus sombre pour nos héros.



Il y a beaucoup de tensions dans ce dernier tome, qui est d’ailleurs beaucoup plus sombre. L’écriture de Veronica Rossi est toujours aussi agréable et addictive.



En ce qui concerne la fin, elle m’a complètement convaincue, je n’ai pas été déçue, elle ressemble à celle que j’attendais, et je n’en voyais pas d’autres.



En bref, ce dernier tome clôt admirablement bien une très belle saga que je ne suis pas prête d’oublier. Comme souvent dans ces cas là, je ressors toujours un peu nostalgique de ma lecture, et oui, cette fois-ci, c’est bien fini.



Je remercie les Editions Nathan pour leur confiance.



Ce livre est disponible chez votre libraire depuis le 11 septembre 2014.



Cette lecture rentre dans le challenge 1% de la Rentrée Littéraire.
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Never Sky, tome 1 : Sous le ciel de l'impos..

J'ai du mal à poser mes mots pour ce roman, tout simplement parce que j'ai l'impression que je vais être trop dure avec lui alors qu'il n'y a pas de raison. Mon ressenti n'est pas des plus simples à exprimer, j'ai peur qu'il soit un peu trop mitigé par rapport à ce que j'ai déjà lu et qui est très enthousiaste. Non pas que je n'ai pas apprécié ma lecture, loin de là, mais je n'en suis pas ressortie avec le "waouh" que j'en attendais. Peut-être, justement, que je m'attendais à quelque chose de plus ...



Tout d'abord, je dois dire que j'ai trouvé le concept de l'univers créé par l'auteur très intéressant. Cette idée que les hommes ont tellement détruit leur environnement qu'ils doivent vivre sous cloche, dans un monde totalement virtuel, ça fait froid dans le dos et en même temps ça nous paraît très réaliste. Oui, c'est un futur possible à n'en pas douter, et l'auteur arrive à nous faire frissonner rien que d'y penser, après tout quand elle parle de nature dévastée, ça ne vous rappelle rien ? Vous aimeriez vous, ne pas vivre mais faire semblant de vivre, le tout sur fond de domaines virtuels ou tout est possible sauf la "vraie vie" ? Pour ma part, c'est inenvisageable. Même si je passe beaucoup - trop - de temps dans le monde virtuel que m'offre mon ordinateur ou ma télévision, c'est la réalité qui mérite d'être vécue et d'avoir toute notre attention. J'ai trouvé que la vision de ces mondes virtuels étaient très bien rendues par l'auteur, on s'y croirait. Quand elle nous explique comment ça fonctionne, ce qu'il en coûte aussi aux habitants des "dômes" tels que Rêverie, c'est assez impressionnant. On voit cependant qu'une partie de réalité subsiste, le virtuel n'est pas encore totalement parfait, il y a quelques failles, même si elles sont minimisées par les dirigeants, du coup, ça n'en rend l'ensemble que plus réaliste. Oui, on vous propose un mode de vie plus sûr, meilleur que le "réel" qui vous entoure, mais même ce mode de vie là a ses limites. Et c'est justement sur ces fameuses limites que l'auteur va baser son roman. Voilà qui m'a intriguée. Comment une civilisation qui paraît si accomplie, si intouchable, peut porter en son sein la clé de sa destruction sans que personne ne s'en rende compte ? C'est assez flippant je dois dire ce qui se passe dans le roman. J'aimerais en dire plus à ce sujet mais je gâcherais le suspens, alors je n'irai pas plus loin. Mais vraiment, cette sorte d'affrontement entre le réel et le virtuel qui est la base du roman et le porte de bout en bout fut source de beaucoup de réflexions philosophiques et ethnologiques pour ma part, j'ai adoré me projeter dans ce monde futuriste et me demander de quel côté de la barrière j'aurais voulu me situer.



Car, bien que les mondes protégés existent, lieux dans lesquels vivent ceux qui s'appellent les Sédentaires, il existe encore des hommes et des femmes qui ont "décidé" (ça, ça reste à définir) de ne pas souscrire à ce mode de vie et qui ont "choisit" la liberté, ce sont les Sauvages. Bon, alors là, j'avoue, ça m'a un peut trop fait penser à Uglies notamment, ou même à Délirium par certains aspects, entre autres, il y a ceux qui vivent avec la technologie et ceux qui la refusent. Déjà vu. Et c'est dommage, car l'idée de base est originale en soi, parce qu'elle est modifiée. On pénètre dans un monde où règne l'Ether, comme une menace qui sous-tend la toile de fond du récit, silencieuse mais terrible quand elle s'abat, elle est l'incarnation des les lois de la nature. C'est un monde dur, dangereux, où le plus fort émet ses règles. Loin du cadre idyllique des Capsules, les Sauvages, les étrangers, luttent pour survivre dans un monde hostile, fait de privations et de combats. Rien de bien réjouissant n'est-ce pas ? Eh bien, c'est ce monde-là qui est le plus riche dans le roman, qui est aussi celui qui m'a le plus touchée, sans doute parce qu'il est tellement "réel", je devrais dire réaliste, ce monde-là nous procure des émotions, peur, angoisse, espoir, désir, amour, tout y est. On a plus de facilité à s'attacher à ces personnages vivants, en lutte permanente, qu'à ceux qui passent leur vie à se cacher d'eux-mêmes dans des mondes qui ne leur offre que complaisance. Oui, les Sauvages sont ceux qui ont encore une âme et c'est ce qui m'a plu. L'antithèse entre les deux peuples est évidente dès le départ et l'auteur ne cesse de l'alimenter tout au long du roman. Mais, ce que j'ai apprécié aussi, c'est qu'au travers du personnage d'Aria, elle essaie de montrer que l'adaptation, l'acceptation, de/à la différence est toujours possible. Après tout, tous ne sont que des êtres humains ... Ce monde scindé en deux se rejoint par bien des endroits finalement et laisse espérer une réconciliation. Du monde extérieur on retient le danger permanent, la chasse, les clans, le pouvoir, mais on retient aussi la solidarité, la famille, les amis. C'est un reflet de tant d'émotions qu'il ne nous laisse pas indifférent, contrairement au monde capsulaire qui nous paraît dès le départ froid, calculateur, dénué d'intérêt, le monde réel est lui fait de chaleur, d'imagination, de force, et présente de nombreux attraits pour le lecteur, notamment celui de ne jamais savoir ce qui va passer.



Bien sûr, pour respecter une fois encore les codes dystopiques en vigueur, l'auteur a choisi deux héros que tout opposent pour porter son roman, Aria, la Sédentaire et Peregrine, alias Perry, le Sauvage. Je regrette là aussi que dès le départ, leur romance soit si évidente. Il a suffit que Perry apparaisse la première fois dans la vie d'Aria pour que je sache déjà qu'il ne pouvait en être autrement qu'une histoire naisse entre eux. Basique. De bout en bout. Et puis leur différence, ça aussi ça ne fait pas vraiment dans l'original. Il est clair dès le départ que ce sont justement leurs différences qui vont les rapprocher. Je ne raconte pas tout mais, pour vous dire, ils vont faire un voyage côte à côté, un trajet que l'on peut qualifier d'initiatique puisqu'il va permettre à Aria de comprendre le monde extérieur, de s'y adapter et à la fin, de se l'approprier. De son côté, Perry va apprendre aussi à comprendre un petit peu le monde d'Aria. Et ils ne vont pas se taper dessus. Miracle ! La touche romance du livre n'est pas trop prononcée au point d'en devenir dégoulinante de guimauve, heureusement. Du coup, on y croit malgré tout, c'est crédible, ça sous-tend aussi en grande partie le récit puisqu'il s'agit avant tout, je pense, de la métaphore de ces deux mondes si étrangers l'un à l'autre qui entrent en collision et doivent trouver un compromis. Il est vraiment intéressant cependant de voir ces deux personnages évoluer côte à côte, le Sauvage, fort, courageux, intrépide qui rencontre la Sédentaire, perdue, esseulée, à qui il faut tout apprendre mais qui va finir par bouleverser son monde comme il bouleversera sa perception des choses. On prend plaisir à les suivre tout au long de ce voyage semé d'embûches, de rencontres, de danger et de mort. Loin de partir en ballade romantique, ils doivent affronter de nombreux ennemis, s'adapter aux conditions climatiques pas très clémentes et à leur environnement, se nourrir, s'abriter. C'est tout un périple, oserai-je dire une odyssée ?, que traverse ces deux personnages, et on souffre avec eux et on a mal avec eux et on espère avec eux, qu'ils arrivent au bout, qu'ils atteignent leur but, mais surtout, qu'ils ne se quittent pas. Eh oui, je suis fleur bleue, que voulez-vous !



Les personnages du roman sont très bien tournés, j'ai apprécié faire leur connaissance, je trouve qu'ils apportent beaucoup au récit qui, en lui-même est déjà très prenant, la plume de l'auteur y veille très bien. Je dois admettre qu'on ne s'ennuie pas une seconde à la lecture, c'est un plaisir de découvrir cet univers fascinant, d'apprendre à en connaître les codes, les fissures, les possibles. Surtout que cela est fait sur un rythme tout de même rapide je trouve, dans le sens où l'action avance vite, les pauses sont rares et là encore, elles sont sources de révélations ou de progressions du récit, les rebondissements et les péripéties se succèdent sans laisser le temps au lecteur de se lasser de ce voyage. Et j'aime être surprise, par l'arrivée inopinée de personnages inattendus, par de nouvelles embuscades, par des plans déjoués, tout du long, le suspens est maintenu, de sorte qu'on se pose beaucoup de questions, qu'on met sur pieds de nombreuses hypothèses. Au final, la fin m'a scotchée, vraiment, car je ne m'attendais pas à ça. C'est la cerise sur le gâteau si je peux me permettre, celle qui donne envie de connaître la suite sans plus tarder. Mais, j'avais commencé à parler des personnages et j'ai encore digresser. Je disais, que ce soit nos deux personnages principaux auxquels on s'attache très rapidement, Aria et Peregrine (je suis membre de la Team Peregrine, je précise ^^), ou encore les personnages secondaires qui font leur apparition par la suite, Cinder ou Roar par exemple, tous apportent une pièce non négligeable à l'édifice, tous y apportent une sensibilité nouvelle, une vision différente des évènements, que ce soit des émotions plus dures ou plus douces, ils nous procurent des moments forts, inoubliables, que l'on partage avec eux sans réserve. Oui, c'est un roman qui saura vous emporter et vous charmer par l'histoire qu'il raconte, parce qu'elle est unique, parce qu'elle vous prend dans ses filets dès le début et qu'on a envie de connaître la suite du récit. Parce qu'à la fin toutes les réponses n'ont pas été données, parce qu'il y a encore beaucoup à découvrir et à apprendre. Et parce qu'une oasis reste à trouver.



Je pourrais encore vous parler longtemps de ce roman, notamment de Peregrine et d'Aria, mes deux chouchous, mais je vous laisse les découvrir par vous-mêmes en lisant ce très bon livre qui vous offrira un agréable moment de lecture et qui vous emportera vers un univers emplit de mystères et de rêves. Une aventure que je ne suis pas prête d'oublier. La question qui se pose à la fin est simple : l'amour peut-il tout surmonter ? La réponse au prochain épisode, enfin, j'espère !
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Never Sky, tome 1 : Sous le ciel de l'impos..

Bonne dystopie originale à la morale forte.



J'ai bien aimé l'ensemble, les personnages sont sympathiques, l'histoire plutôt pas mal.



Mais de gros points négatifs ont fait que je ne lirai pas la suite : j'ai souffert de longueurs et le récit s'est clairement essoufflé à partir du moment où les protagonistes arrivent chez Marron.



Ce n'était pas assez haletant pour que je trouve du plaisir dans ma lecture.
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Never Sky, tome 1 : Sous le ciel de l'impos..

cette lecture me tentait depuis très longtemps et quand j'ai enfin pu la lire, je dois dire que je ne m'attendais pas à ça. En bien et en mal, je crois : j'ai été déçue et en même temps j'ai bien aimé.



J'étais au début un peu perdue : je découvrais un monde dont j'avais peu d'explications, puis elles sont venues petit à petit. Je ne peux pas dire que le début m'ait vraiment beaucoup emballé, mon intérêt n'était à ce moment-là pas très éveillé. Et puis au fil des pages, je me suis soudain rendue compte que finalement il s'était bien éveillé et que l'histoire me plaisait et était intéressante. Mon plaisir de lire cette histoire grandissait en même temps que le nombre de pages à lire diminuait !



L'histoire est assez simple à la base, mais l'auteur la complexifie grâce aux questions que l'héroïne se pose (et donc à nous aussi). L'aspect romantique n'empiète pas trop sur le reste de l'intrigue, ce qui est assez rare. J'ai beaucoup aimé la façon qu'a eu l'auteur de développer l'attirance mutuelle entre Aria et Perry de façon presque innocente ! Je n'ai pas trouvé que l'histoire comportait beaucoup de rebondissements, mais la fin donne très envie de se plonger dans le tome 2.



Comme on me l'avait fait remarqué, j'ai pu constater que, pour une fois, les personnages étaient très matures. J'ai beaucoup aimé suivre, en alternance, Perry et Aria qui sont aussi attachants l'un que l'autre. J'ai bien aimé découvrir aussi l'ami d'enfance de Perry (Roar, je crois...) et Cinder. J'espère en savoir plus sur ce dernier, car c'est un personnage bien mystérieux !



Le style d'écriture de l'auteur n'est pas ce que j'ai le plus aimé dans ce roman, même si je ne sais pas comment l'expliquer. L'histoire était intéressante, mais voilà.



J'ai fait une petite chronique car je n'avais pas grand chose à dire à propos de ce livre : Never sky est un roman super rapide à lire et intéressant, avec des personnages très fouillés et une histoire qui se révèle plus complexe que prévu ! Un bon début de dystopie.
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