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Critiques de Véronique Ovaldé (1279)
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Des vies d'oiseaux

Une perle ! J'ai découvert Véronique Ovaldé avec La grâce des brigands, qui m'avait plus interrogée que totalement séduite, mais avec Des vies d'oiseaux tout y est : une écriture subtile et intimiste, une intrigue, des personnages cabossés par la vie qui vont se croiser...
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Personne n'a peur des gens qui sourient

Je découvre cette autrice et j'aime assez son style direct et vif. Les phrases en paraissent souvent très longues, mais bon... Certes, il faut suivre les élucubrations de l'héroïne, pas toujours facile...

L'histoire, très originale, m'a surprise, car on ne s'attend absolument pas à une telle évolution dans le récit, ni à ce dénouement plutôt désarmant. J'ai tout de même accroché à l'histoire malgré le sentiment de ne pas savoir où elle nous mènera. Surprenant !
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Fille en colère sur un banc de pierre

C'est le second livre de Véronique Ovaldé que je lis après Soyez imprudents les enfants et l'impression reste la même à la fin : OK, mais après ?

Le style est alerte, plaisant à lire. L'auteure alterne avec aisance de longues longues phrases pleines de subordonnées avec d'autres cassées, réduites au minimum, et ça fonctionne. Régulièrement elle nous interpelle, nous prend à témoin, comme invités dans la confidence. Elle place aussi quelques indices, ébauches de signes de plus en plus explicites au fur et à mesure qu'on avance dans le récit.

Les personnages ne sont pas assez fouillés à mon goût, presque caricaturaux, la mère exceptée.

Au final impression tout au long de ma lecture d'être montée dans des montagnes russes. Le commencement m'a plutôt lassée, et puis hop, brusque descendante où tout mon corps se rétracte, mon sang se glace, avant une longue et lente remontée assez fastidieuse, suivie d'une brusque descente. Et puis arrive la fin, et... tout ça pour ça ?
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13 à table ! 2021

Dans ce recueil publié au profit des restos du coeur, les nouvelles sont sur le thème du 1er amour.

Comme tous les ans j'ai mes chouchous Agnès Martin Lugand ou Franck Thilliez. Mais aussi les bonnes surprises François d'Epenoux, Alexandra Lapierre ou le duo Giacometti Ravenne.

Un livre qui permet de découvrir de nouvelles plumes en faisant une bonne action
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Fille en colère sur un banc de pierre

Azia revient à Iazza 15 ans après son départ de l'île pour l'enterrement de son père Salvatore salvatore.

Sombre histoire de famille menée de telle façon qu'on veut connaître la fin : qu'est-il arrivé à Mimi, 8 ans, le dernier soir du Carnaval ? Cette nuit-là, alors que le père, vrai despote, interdit à sa femme et ses 4 filles toute sortie la semaine du carnaval, Azia rejoint la fête et emmène avec elle sa petite soeur qui s'est réveillée. Les filles se séparent, Mimi ne rentrera jamais à la maison.

Azia rendue responsable de sa disparition devient la paria de la famille et à 16 ans part seule à Palerme sans plus de liens avec les siens.

Le récit procède par flasches sur un des personnages principaux : les 2 autres soeurs, le gendre, la mère et un être "simple", Pipo.

L'autrice intervient directement pour commenter, annoncer, rythmer le texte, procédé que je trouve parfois lassant.

J'ai bien aimé le titre et l'intrigue mais les personnages me semblent un peu caricaturaux.
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Soyez imprudents les enfants

C’est à 13 ans qu’Atanasia Bartolome va découvrir la peinture de Roberto Diaz Uribe. Et ce sera un choc qui va engendrer des ondes jusqu’à sa vie d’adulte.

Ce roman est une étonnante narration de cette obsession qui va diriger sa vie, lui faisant faire le choix d’aller de l’Espagne jusqu’à Paris pour y rencontrer un universitaire alcoolique et dépressif des plus érudits sur la vie du peintre et petit à petit, découvrir les fils de son passé. Ce passé de la famille se mêle au présent, et les comportements de chacun trouveront leur solution, après un entrelac de digressions qui ne sont pas faciles à suivre. Mais quel talent d’écriture, d’humour subtil, d’inventivité.

J’ai du m’accrocher car entre la peinture, le franquisme, les méduses et bien d’autres sujets, il faut tenir, mais Atanasia est butée elle aussi et ira jusqu’au bout de son délire. Pour moi pas le meilleur livre de cette auteure remarquable, pourtant elle a une musique qui me plait. Difficile néanmoins de le conseiller car vraiment touffu.

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Ce que je sais de Vera Candida

Ce livre est très fort. L'écriture de Véronique Ovaldé exerce dans cet art subtil et rare de conjuguer des destins terribles à des énergies puissamment positives. Dans une sorte d'abstraction contée, on découvre le destin de trois femmes quelque part en Amérique du Sud. Trois générations qui vivent sous le joug de la domination masculine, de ses travers et de ses régulières agressions à tout niveau. Vera Candida se bat, se défend, esquive, affronte, avance toujours et encore. Avec la mémoire de sa grand-mère et l'espoir de sa fille, elle porte en elle une très inspirante capacité à poursuivre. Son destin la fait revenir sur les traces de son point de départ, se croyant seule, elle qui ne l'est plus. Les stigmates des pervers sont encore là, sévissent toujours avec de jeunes âmes. Elle sait que certains sont différents. Elle sait que la "justice des hommes" est une blague ou un abus de langage, mais jamais, elle ne cède à autre chose qu'à sa puissante capacité à aimer, vivre et respecter son intuition fondamentale. Ce roman est prenant, poignant, révoltant, vivifiant et tellement juste.
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Fille en colère sur un banc de pierre

Une île au large de la Sicile. Quatre soeurs. La plus jeune, Mimi, 6 ans disparaît alors qu'elle était partie, en cachette, avec sa soeur Aïda, 8 ans, au carnaval auquel leur père leur interdisait d'aller. A 16 ans, la mère d'Aïda, l'envoie à Palerme afin qu'elle échappe aux brimades de ses soeurs, à la condamnation populaire et à la rancune et la colère du Père. Quinze ans plus tard, sa soeur aînée l'appelle pour lui annoncer la mort de leur père et lui proposer de venir aux funérailles. Que va déclencher ce retour?

Véronique Ovaldé dépeint avec justesse et une certaine ironie les relations familiales, qui sont sous sa plume, loin d'être idylliques. Elle en fait un creuset d'amour parfois mais surtout de haine, de jalousie, de mensonges, de duplicité, de culpabilité.

Elle présente l'histoire douloureuse de cette famille avec l'aide d'un narrateur extérieur omniscient et omniprésent qui explique, complète, commente, un peu comme les choeurs des tragédies antiques. Mais ce narrateur ne se limite pas au registre dramatique puisque il a également recours à un humour décalé, à l'ironie. Le lecteur oscille sans cesse entre drame et burlesque, entre tragédie et conte, entre réalité et onirisme.

Le roman manque de rythme et l'usage intensif des parenthèses qui, à mes yeux, n'amènent la plupart du temps rien de particulier, m'a agacée et parfois perdue, obligée de relire pour reprendre le fil de la narration. J'ai trouvé également certains personnages caricaturaux (la Gandolfi, Gilda...) et n'ai pu m'attacher à aucun protagoniste à part la petite Mimi, proche de la nature, fantasque, libre, trop tôt disparue.







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Ce que je sais de Vera Candida

Une histoire de femmes, 4 générations. De la grand-mère Rosa, prostituée puis pêcheuse de poissons volants, elle fera la malheureuse rencontre de Jeronimo, un homme riche, sans principe ni scrupule. Ils auront une fille Violette qui aura une courte vie et tragique même si sa mère aura tout fait pour l'aider. Elle aura eu une petite fille Vera Candida qui sera élevée par la grand-mère.

Vera Candida est une magnifique petite fille mais pour échapper à son sort et à la malédiction, elle partira de l'île pour rejoindre le continent tout en étant enceinte. Sa vie ne sera pas facile mais elle rencontrera Itxaga, un homme bon, juste, loyal, par rapport à tous ces hommes violents, violeurs, méchants.

Un joli roman sur les femmes, les relations entre elles; une belle écriture, fluide, sensible, un peu comme un conte.

Une réussite.
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À cause de la vie

Quand on prend deux grands et qu’on fusionne les talents, cela donne un petit bijou poétique qui se déguste comme un berlingot. Véronique Ovaldé et Joann Sfar, cela ne pouvait être qu’une réussite ! Ce roman graphique est juste fabuleux. Dès le titre, le lecteur cherche, enquête 🧐 Il y en a des choses qui arrivent « à cause de la vie », des rencontres, des regrets… Là il s’agit d’un conte, un conte un peu cruel, malicieux, doux-amer. Cette histoire commence au « 12 rue Céleste-Cannard un immeuble de six étages qui ressemblait à pas mal d’immeubles parisiens de six étages ». Et au 5e étage de cet immeuble vit « une petite fille qui s’appelait Nathalie – comme trois ou quatre petites filles par classe en cette année 1984 (…) d’où la nécessité de se choisir un autre nom. La petite Nathalie du cinquième étage du 12, rue Céleste-Cannard s’appelait en vrai Sucre de Pastèque. » Et là je vous vois déjà embarqués dans cette histoire, celle de la vie de cette ado attachante, qui vit avec sa mère divorcée car « son père s’est carapaté pour les beaux yeux d’une gazelle en mini-jupe qui tenait une boutique de chocolats ». Et il y a sa rencontre avec Eugène, son voisin du dessus, un garçon de son âge « qui ne se sent pas tout à fait chez lui dans ce monde contemporain ». Alors que Sucre de Pastèque rêve à sa fenêtre d’un chevalier, d’un super-héros, d’un gentleman qui vienne la sauver, on sonne à sa porte. Forcément c’est son héros qui lui demande… une pompe à vélo, et oui c’est Eugène avec « son beau regard fourrure d’écureuil ». De cette scène de 1re vue va naître une belle histoire d’amitié, d’amour, de chevalerie plutôt ponctuées d’épreuves rédigées par Nathalie au dos de ses devoirs d’anglais…

Ce roman graphique est sorti en 2017 mais je voulais vous le faire découvrir car il est vrrrraiment vrrrrraiment bien !



📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur mon Instagram @harper.a.lu.chat 📚

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Une nuit à Manosque

Ce recueil de nouvelles, publié chez Gallimard, rassemble plusieurs auteurs invités du festival Les Correspondances de Manosque. À l'occasion des 20 ans du festival, il leur a été demandé d'écrire sur le thème d'une nuit à Manosque, et pas moins de 22 auteurs et autrices ont répondu à l'appel. Certains textes sont presque mélancoliques, d'autres décrivent parfaitement la ville, l'ambiance qui y règne pendant le festival fin septembre, tandis que d'autres font froid dans le dos à coups de légendes et de fantômes qui hantent des lieux dans la ville.





La fiction se mêle aux réelles expériences des auteurs et j'ai trouvé cette double dimension très attirante. On ne sait pas ce qu'il s'est passé, on ne le saura sans doute jamais, reste à deviner ce qui est complètement inventé…





C'est un bel hommage au festival, à Manosque même, qui fait voyager les lecteurs et donne envie d'en découvrir plus sur la ville. le seul petit bémol à mes yeux est que les nouvelles sont souvent trop courtes, ressemblant plus à des extraits de romans qu'à de véritables histoires avec un commencement et une vraie fin. Mention spéciale toutefois à « Rencontre avec un personnage », de Miguel Bonnefoy.
Lien : https://www.instagram.com/av..
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Une nuit à Manosque

Ce recueil de nouvelles, publié chez Gallimard, rassemble plusieurs auteurs invités du festival Les Correspondances de Manosque. À l’occasion des 20 ans du festival, il leur a été demandé d’écrire sur le thème d’une nuit à Manosque, et pas moins de 22 auteurs et autrices ont répondu à l’appel. Certains textes sont presque mélancoliques, d’autres décrivent parfaitement la ville, l’ambiance qui y règne pendant le festival fin septembre, tandis que d’autres font froid dans le dos à coups de légendes et de fantômes qui hantent des lieux dans la ville.





La fiction se mêle aux réelles expériences des auteurs et j’ai trouvé cette double dimension très attirante. On ne sait pas ce qu’il s’est passé, on ne le saura sans doute jamais, reste à deviner ce qui est complètement inventé…





C’est un bel hommage au festival, à Manosque même, qui fait voyager les lecteurs et donne envie d’en découvrir plus sur la ville. Le seul petit bémol à mes yeux est que les nouvelles sont souvent trop courtes, ressemblant plus à des extraits de romans qu’à de véritables histoires avec un commencement et une vraie fin. Mention spéciale toutefois à « Rencontre avec un personnage », de Miguel Bonnefoy.
Lien : https://www.instagram.com/av..
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Des vies d'oiseaux

Décidément le langage de Véronique Ovalde me fait du bien !

Je me suis sentie bien pendant la rapide découverte de ce roman que je n'ai pas lâché avant la fin.

L'histoire en elle même est assez quelconque,une jeune fille très belle se marie avec un homme riche ,c'est donnant donnant,encore que non dit, elle est son trophée,il est son sauveur, l'a sortie d'un endroit infâme pour l'installer dans une villa en or dont les fenêtres ne s'ouvrent pas.

Elle accouchera de Paloma qui lui ressemble trait pour trait mais qu'elle emprisonnera sans le vouloir,par trop d'amour et en voulant la protéger,n'entendant pas quels sont ses vrais besoins et ne sachant donc pas comment lui donner ce qui lui manque.

Et puis un jour un homme blessé et solitaire lui offrira la clé de la liberté : la compréhension,le respect,la confiance et l'amour.

Parallèlement,Paloma aussi fuira la cage dorée,et construira sa vie de façon extravagante .

Lorsque les deux femmes se retrouveront elles se feront offrande réciproque de leurs libertés retrouvées,la liberté la plus chère, celle d'oser être qui on est .

C'est un thème qui est cher à l'auteure,si j'en juge d'après les autres livres que j'ai lus d'elle.

Je retrouve son style magique fait d'images originales,de sensualité dans la mesure où ses descriptions font très souvent appel aux sens, de bienveillance et d'une analyse psychologique fine,de drôlerie aussi souvent.

Il y a des romans FEEL GOOD, celui-ci n'en est pas un mais depuis que je l'ai ouvert,je me feel vraiment good.

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Fille en colère sur un banc de pierre

J'y ai cru jusqu'à la moitié, puis ça tente trop de briser le mur de la crédulité, ça saute des passages, il y a des trous, des facilités et ça ne se tient que très bancalement. Le pire c'est qu'il y avait un bon départ pour s'attacher aux personnages mais soit elle s'arrête trop tôt, soit les mets sur le banc de touche.
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Fille en colère sur un banc de pierre

Le portrait percutant d’une famille, théâtre d’un passé, de secrets et de tant de rivalités, culpabilité et colère enfouies, sous une plume fine et pleine d’humour.



Chez les Salvatore, il y a le père menaçant « rien qu’en se taisant », la mère soumise, qui « s’abst[ient] de tout devant lui » et les quatre sœurs, « Violetta la reine, Gilda la pragmatique, Aïda la préférée et Mimi le colibri ». Iazza, une île sicilienne, en est le décor volcanique et circonscrit.



Un soir de carnaval, Aïda cède sous l’insistance de sa petite sœur et l’emmène à la fête. L’espace d’un instant, elle lui lâche la main et la perd de vue. Mimi reste introuvable. Disparue. Aïda, du haut de ses huit ans, est désignée responsable du drame. Son père ne lui adresse plus la parole, sa mère se réfugie dans le déni, ses sœurs l’évitent comme une pestiférée. Pour Aïda, « le résultat est l’effroi, et l’effroi dure longtemps, il anéantit tout. » Ainsi bannie, à seize ans, elle part vivre à Palerme.



Après quinze ans d’absence, à la mort de son père, elle décide de retourner à Iazza, au risque de « courir entre les gouttes d’acide qui vont lui tomber dessus dès qu’elle aura mis un pied » sur l’île.



Alors, que dit-on « à quelqu’un qu’on n’a pas vu (et pas voulu voir) pendant quinze ans », à une sœur dont on n’a pas prononcé le prénom depuis des années ? S’arrange-t-on pour ne parler que de la pluie et du beau temps ? Chaque phrase est-elle « doublée d’une phrase fantôme » si bien que « tout ce qui se dit vraiment n’est jamais prononcé » ?



Comment s’accorde-t-on avec la culpabilité et la mauvaise conscience ? Ouvrir la boîte de Pandore, esquiver, nier, sortir la formule magique « c’est un peu compliqué ». Quels rôles les 4 sœurs jouent-elles dans cette tragédie familiale ?



Véronique Ovaldé s’intéresse de près à la famille, lieu de toutes les passions. Et moi aussi. Echo étrange, ombres familières, chaque page de son roman s’approche au plus près du séisme en une danse fantaisiste, « lente et précautionneuse ».
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Fille en colère sur un banc de pierre

Un roman magique, solaire, où chaque mot est choisi en résonance, comme une chanson douce. Pourtant, le sujet tourne autour du drame de l'absence, perte, deuil, trahison, quand disparaît la petite Mimi.

Véronique Ovaldé a retrouvé ici sa plus belle plume, le rythme précieux des phrases en liane qui vous attirent et que l'on relit avec bonheur.
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Fille en colère sur un banc de pierre

Un livre qui m'a un peu pesé car l'histoire y est raconté avec moult précisions sur un rythme lent. Le passé revient régulièrement afin de pouvoir éclairer les évolutions des personnages jusqu'au retour d'Aida au sein de cette famille de taiseux.

S'il est très bien écrit, en revanche la multitude des descriptions alourdit le style, et m'a découragé plusieurs reprises. Je l'ai terminé avec soulagement d'être parvenue a sa fin

Je ne pense pas que je relirai un autre livre de cette auteure.
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Paloma et le vaste monde

Véronique Ovaldé et Jeanne Detallante nous présentent les sœurs de Camerone, et s'attardent auprès de Paloma, la cadette. Les jeunes femmes ne sortent pas de leur rue, jusqu'à ce que Paloma décide de découvrir le vaste monde...



L'histoire est bien écrite, les illustrations sont "toute en rondeur" et très attractives, les couleurs sont bien contrastées (tantôt chatoyantes, tantôt "nuances de gris"). J'ai aimé cet album aux illustrations modernes, même si je l'ai trouvé trop court ! Y aurait-il des suites pour découvrir ce que Paloma explore à travers ses voyages ?
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Fille en colère sur un banc de pierre



Dans ce roman , Véronique Ovaldé nous transporte dans l’univers d’une petite île sicilienne

Deux caractéristiques qui imprègnent ce roman dont l’intrique est assez simple mais que l’écriture de l’auteure rend foisonnant.

Aïda a quitté Iazza ( île volcanique fictive) pour s’installer à Palerme à l’âge de 16 ans. Elle est la 3 ème d’une famille de 4 filles ( chacune des filles portent le nom d’une héroïne d’Opéra célèbre) Ce départ est moins un choix qu’une exclusion. Depuis la disparition de la petite Mimi à l’âge de 6 ans, une nuit de carnaval, dont on la rend responsable, son père ( qu’elle appelle sa seigneurie) a cessé de lui parler et elle est progressivement rejetée par tous.

Le roman démarre au moment où Aïda revient au bout de 15 ans pour l’enterrement de ce père être sombre et plutôt maltraitant.

Personne ne parle du drame, tout le monde fait comme si Aïda revenait de vacances. Elle retrouve l’île plutôt inchangée avec toujours les mêmes familles maffieuses et les intrigues en vase clos.

Elle a l’intuition qu’il y a quelque chose à découvrir au sujet de la disparition de Mimi, et de fait, elle saura la vérité grâce à Pippo, le simple du village qui observe, voit , et veille en silence.

La langue de Véronique Ovaldé est riche, digressive ( je me mets à g faire comme elle, avec mes parenthèses !) Elle sait rendre une atmosphère, fouille la psychologie de ses personnages et nous attache à sa fille en colère qui est au centre de l’histoire .

Sa découverte de la vérité la libérera d’une culpabilité qui l’avait conduite à une vie volontairement rétrécie. On peut imaginer, qu’en repartant de Iazza, la vie pourra enfin se déployer pour elle.

J’ai passé un bon moment de lecture ,un petit bémol pour le dévoilement du mystère que j’ai trouvé un peu alambiqué.

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Fille en colère sur un banc de pierre

JAprès avoir lu de nombreuses critiques positives j'ai eu envie de lire ce roman. Je connaissais l'auteur pour avoir lu " Ce que je sais de Rosa Candida", mais plus aucun souvenir...

Celui-ci va me rester en mémoire.

L'histoire se passe dans une petite île de Sicile, sans doute imaginaire. Quatre soeurs nées tous les deux ans y passent de belles années jusqu'à la disparition de la petite dernière lors d'un carnaval. Ces quatre soeurs portent les prénoms d'héroïnes d'Opéra que leur père affectionne.

Lorsque la petite Mimi disparaît, Aïda est bannie de la famille et part à l'âge de seize ans à Palerme (sur le continent).

Elle revient quinze ans plus tard, à l'occasion du décès de son père qui avait rejeté la faute de cette disparition sur elle.

Petit à petit, les caractères de chacune apparaissent, les secrets de famille se dévoilent.

L'écriture est poétique et très évocatrice. On ressent la chaleur de la Sicile, on voit les paysages, la mer, les maisons. On a envie de savoir où se trouve ce paradis qui n'en est pas vraiment un et de consoler Aïda qui est devenue une femme toujours en colère mais qui a envie de vivre sa vie et d'y faire entrer enfin le bonheur.

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