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Critiques de Victor Dixen (3990)
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Phobos, tome 1 : Il est trop tard pour regr..

Premier tome d'une nouvelle série à succès dans la littérature SF YA (le deux déjà sorti, le Origines et le 3 sort bientôt à l'écriture de ces lignes).





Ils sont 12, 6 filles 6 garçons de 17 à 20 ans, choisis pour un aller

simple sur Mars dans le cadre d'un rachat de la NASA par une entreprise qui va faire du voyage une télé-réalité sur le mode Tournez manège (pour les anciens). Mais dès le départ, le jeu est truqué et ils courent un grand danger.





Allier télé-réalité et programme spatial. Une idée tellement comique que si l'idée n'avait pas déjà été évoquée et chiffrée (avec toutes les réserves habituelles) dans la vraie vie, on n'y croirait pas. ( Programme Mars-One).

Sous le soleil des critiques et du cynisme des producteurs de ce type d'émission, rien de nouveau. On pourra se référer à l'excellente série très drôle : Unreal ou le très bon la brèche de Christophe Lambert (l'écrivain, pas l'acteur).

Sous le soleil de l'aspect scientifique, hard science, et littérature

technique de l'aventure, c'est le vide intersidéral. Quelques croquis du vaisseau et du futur habitat martien, mon fils de 8 ans fait les même.

Relisez voyage ou titan de Baxter.

Action ? : Néant. Suspense ? A peine. Sexe ? Même pas.





Alors pourquoi ais-je été littéralement happé par ce bouquin ? Moi qui ai tendance ces derniers temps à conspuer la littérature YA et me moquer férocement des atermoiements de nos adolescents livresques en chaleur ?

Merci à cette vitre entre les participants du speed-dating spatial qui nous empêche d'assister à de furieux échanges buccaux. On est dans un spectacle tout public quand même.





Un style simple, linéaire, désormais propre à ce genre de littérature, un personnage attachant en la personne de l’héroïne principale Leonor, un autre en la personne de la machiavélique et cynique Serena... Les autres ayant tendance à passer au second voire troisième plan.



Un page turner terriblement efficace et je ne m'explique toujours pas pourquoi j'ai bien aimé.

(Peut-être parce que je reviens d'un très vieux bouquin un peu moisi qui m'a terriblement déçu et que la modernité facile, divertissante et sans prétention fait du bien parfois ?)



Tiens j'attaque directement le tome 2.
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Phobos, tome 1 : Il est trop tard pour regr..

Ce livre... Mais ce livre ! J'ai du mal à exprimer tout ce que je voudrais dire. Il y a trop de points positifs. Et pas (ou si proche de zéro) de défauts. Pour faire plus simple, je vais les lister :







- l'espace-temps : bien qu'il n'y ait pas de réelle indication, on peut situer ce roman dans une dizaine ou quinzaine d'années, pas plus. Et cela m'a beaucoup plu. En effet, l'intrigue s'inscrit dans la réalité, dans notre réalité, à tel point que cette fiction paraît totalement réelle. On a du mal à se dire "Oh, mais c'est vrai, tout ça n'est que le pur fruit de l'imagination d'un auteur brillant". Dedans, on parle de tablettes, de téléphones, de caméras, de fusées, de télévisions... Alors certes, on comprend que ces "engins" ont évolué (notamment avec le Karmaphone 3), mais Victor Dixen plante un univers à 100% réaliste.



- l'idée : ben honnêtement, moi, je n'avais jamais lu un seul livre en rapport avec l'espace. Ça m'a fait du bien de ne pas lire une énième dystopie où le monde est dévasté, mais plutôt avec un réel contexte proche du nôtre. Qui sait, peut-être que bientôt on pourra voir sur TF1 une nouvelle téléréalité dans laquelle 12 prétendants seront envoyés sur Mars...



- les thèmes traités, de manière parfaitement dosée : amour, manipulation, choix décisifs, science, médias, retour d'un public qui devient de plus en plus abruti par ce qu'on lui sert à la télévision...



- la complexité des personnages : Serena en est un très bon exemple. Parfaite à l'écran, mauvaise et manipulatrice derrière ? Serena est l'incarnation même de la femme ambitieuse qui sait jouer des attentes d'un public. Et ce public, c'est nous. Ce livre nous fait nous rendre compte de notre bêtise, il nous fait voir les derrières de la télévision. C'est vrai, nous ne sommes pas cruches, on sait tous que derrière toutes ces téléréalités qui prennent de plus en plus d'essor se cache un scénario préparé des mois voire des années à l'avance. Et pourtant... On a envie d'y croire... On se laisse prendre par le jeu, et on se sent supérieur aux candidats. Et c'est là tout l'art de Dixen : il nous fait prendre conscience de notre crédulité. J'ai beaucoup aimé cette remise en question.



- la place de la science : on sent que des recherches approfondies ont été réalisées de la part de l'auteur. Je ne suis pas une scientifique dans l'âme, mais je suis sûre que si on allait vérifier ses idées, ce serait cohérent. Pour les réfractaires à la physique et aux maths, ne vous en faites pas : l'univers scientifique décrit ici n'est absolument pas ennuyeux ou rébarbatif, au contraire il ancre l'histoire dans le réel. Pas comme dans ces autres dystopies où au moindre problème, une technologie digne de l'imagination d'un enfant peut le contrer comme par magie.



- les personnages : tout simplement, ils m'ont semblé crédibles, bien explorés (chacun a le droit à sa petite histoire). Dans l'ensemble, ils m'ont tous touché et fait vibrer. Ce que j'ai aimé également, c'est le fait que les protagonistes peuvent se tromper. Comme Léonor ou encore Andrew Fisher... Ceux qui ont lu le livre comprendront. J'ai aussi bien apprécié le côté artistique de Léonor, étant moi-même attirée par le dessin.



- la mise en page : elle est originale et nous tient en haleine. Elle alterne entre des points de vue "Champ" (où on suit Léonor qui parle à la première personne), "Contre-champ", "Hors-champ" et "Chaîne Genesis". Elle est complétée trois ou quatre fois dans le livre par des images nous donnant une idée de la structure dans laquelle vont cohabiter les 12 prétendants. Elles m'ont beaucoup aidé, car j'avais du mal à me représenter le vaisseau !



- une recherche du point de vue visuel et auditif : logo, tenues, présentateur, jingle. Tout pour satisfaire notre soif de curiosité et de réalisme (désolée, je me répète).



- l'écriture : elle est efficace, plutôt simple. La plume de l'auteur est carrément addictive, on ne peut pas s'empêcher de tourner les pages, c'est horrible !







Vous l'aurez compris, ce premier tome de la saga Phobos repose sur une intrigue solide, une certaine satire de notre société et un réalisme à toute épreuve. Pour moi, inutile de le préciser, c'est évidemment un coup de coeur ! Je n'ai qu'une envie : lire la suite qui sortira en novembre 2015. Et j'espère du FOND DU COEUR que cette saga fera l'objet d'une adaptation cinématographique. Quoique... En fait je ne sais pas... Je serais sûrement déçue...
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Vampyria, tome 1 : La Cour des ténèbres

Un roman jeunesse ou young adulte qui nous entraîne au XVIIIeme siècle sous le joug du roi soleil. Une uchronie qui nous fait voir ce monarque sous un nouveau jour, il est devenu vampire ainsi que sa cours.



Un très bon roman pour nos jeunes ados. Les personnages sont travaillés et bien campés, avec des caractères bien affirmés.

L'intrigue est prenante et ne nous emmène pas toujours là où l'on pense.

Je crois d'ailleurs que c'est là où réside toute la force de ce roman, dans cette intrigue qui prend parfois des directions inattendues.

Et puis la réflexion qu'apporte ce roman est aussi parfois plus profonde qu'on ne pourrait le penser au premier abord.

Mais tout n'est pas révélé dans ce premier tome. Et je pense que l'auteur nous réserve encore de grandes surprises.



Une découverte très agréable. Je vais d'ailleurs me pencher un peu plus surr l'auteur que je ne connaissais pas.

Un très bon roman pour faire découvrir la fantasy a nos jeunes ados



Je remercie Babelio et les éditions Robert Laffont pour cette lecture passionnante.
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Phobos, tome 1 : Il est trop tard pour regr..

Un roman télé-réalité SF young adult, bien prenant !

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Dans un monde où l'Amérique privatise tous les services qui engloutissent l'argent de l'Etat sans résultat pour amortir, la NASA vient d'être vendue à une chaîne de télévision : celle-ci a imaginé un nouveau programme TV qui rentabiliserait les recherches, permettrait de les faire aboutir et d'enfin aller sur Mars.

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Six prétendants et six prétendantes sortis des bas quartiers de différents pays, n'ayant rien à perdre mais rêvant de gloire, d'amour ou d'échappatoire ont été sélectionnés et entrainés pour participer au programme : ils sont envoyés sur mars en direct-live. Pendant le voyage dans le vaisseau, ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l'oeil des caméras embarquées. Ce speed-dating, en plus de tenir le spectateur en haleine, a pour but de former les couples qui constitueront et perpétueront la première colonie humaine sur Mars !

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Mais bien sûr, rien ne va se passer comme prévu : au-delà des petites péripéties entre participants qui font le sel de la télé-réalité au quotidien, au-delà des secrets de chacun que la psy de l'émission se réjouit d'offrir en pâture aux spectateurs au fil des semaines pour l'audience, sur la Terre ferme deux anciens de la NASA sont retrouvés morts dans les jours suivant le lancement de l'émission, et l'une des héroïnes va percer le plus gros secret de la productrice, qui pourrait bien mettre leurs vies en danger… Phobos, la lune de mars qui signifie la peur, porte bien son nom pour les candidats qui l'ont en ligne de mire, dans leur vaisseau censé les déposer bientôt sur Mars !

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Je déteste toutes les émissions de téléréalité et n'ai jamais pu en suivre une seule ni même un seul épisode en entier ; je ne comprends pas l'engouement pour ces programmes devant lesquels je m'ennuie ferme.

Pourtant, j'ai dévoré ce premier tome sans m'ennuyer.

Ce n'est pas tant ce qui se passe au quotidien entre les candidats - d'ailleurs il y aura peu de récit de ce genre sauf pour quelques péripéties nécessaires. Pas non-plus la découverte d'une nouvelle planète, puisqu'on y est pas encore.

C'est tout d'abord l'alternance des chapitres sous l'oeil de la caméra, jolie médaille tout public, avec les chapitres « contrechamps » et « hors-champs », qui nous offrent son mystérieux revers pas joli-joli… : On comprend vite qu'il y a une intrigue sous le verni, et sa révélation hors champs, dans les secrets d'alcôves de la production qui s'inquiète de la découverte des corps des scientifiques, s'entremêle parfaitement avec les révélations dans le vaisseau.

Ensuite la narration dans le vaisseau nous est faite par l'une des participantes, de qui on se sent de fait rapidement proche : aussi malgré moi, j'ai été très vite curieuse de rencontrer les prétendants et de vivre leurs rencontres.

Et puis enfin, durant ses courtes séances de parloir, les tableaux sont magnifiques : l'auteur utilise l'absence de gravité pour dépeindre les jeux de mouvements, les fondre aux secrets de chacun et rendre certains participants particulièrement créatifs.

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Ajoutons à cela un rythme enlevé, une écriture et un univers simples mais efficaces et prenants : le tour est joué ! Et l'auteur nous achève en nous laissant pantelants en plein milieu d'une décision cruciale : aussitôt fini, j'ai donc couru à la librairie chercher le tome 2 avant la fermeture et, chose rare chez moi, enchainé directement.

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Si vous cherchez une lecture divertissante sans prise de tête, sans monde complexe, sans longue description, cette série pourrait vous plaire aussi !
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Phobos, tome 2 : Il est trop tard pour oubl..

On prend les mêmes et on poursuit, mais sans se lasser !

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Le tome 1 s’était arrêté en plein milieu d’une décision cruciale juste avant ce qui devait être l’atterrissage sur Mars. Bien sûr, vu qu’il y a 4 tomes et un préquel, on retrouve dans le tome 2 nos douze prétendants sur Mars cette fois, toujours filmés par les caméras de téléréalité rediffusées sur Terre dans tous les pays du Monde.

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En plus de s’adapter à cette vie pour fonder la première colonie, ils doivent tenter de survivre à une menace de mort qui pèse sur eux, une faille de sécurité qu’ils doivent cacher aux téléspectateurs tout en tentant de la résoudre avec des alliés sur Terre…

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Mais quelle est cette faille de sécurité exactement ? Ils ne le savent toujours pas et nous menons l’enquête en même temps qu’eux afin de pouvoir la résoudre. Dans le même temps les couples s’affirment, love is in the air mais avec son épouse : la haine. Et si la solidarité d’être dans la même galère les soude, les querelles, secrets individuels et rancunes viennent également animer la partie, autant pour les téléspectateurs que pour les lecteurs.

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Encore une fois, on se fait presque téléspectateur tant le récit est visuel : d’une part, il est toujours découpé entre les scènes tout public dans le champs des caméras, puis celles du contrechamps (les dessous de la production), et enfin celles hors-champs des gens qui s’agitent et manigancent, autour de l’énigme principale posée par les morts mystérieuses du premier tome ; d’autre part, les scène de parloir que je trouvais si esthétiques dans le tome 1 sont remplacées ici désormais par la description des pages de publicités dont le visuel artistique apporte des respirations au récit… Respirations qui, finalement, nous mettent encore plus sous tension puisqu’elles ralentissent les révélations. Et de fait, la productrice s’en sert comme telle, lorsqu’elle veut que le public n’assiste pas à certaines scènes, dont le lecteur verra finalement les tenant et aboutissants en off !

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Que veut-elle cacher ? A découvrir en dévorant ce second tome. Et j’avoue, même si c’est simplissime, ça fonctionne sur moi : je fonce acheter le troisième tome dans la foulée, car l’auteur nous laisse encore pantelants en plein milieux d’une action. C’est une manie !
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Phobos, tome 1 : Il est trop tard pour regr..

A force de voir partout cette saga young adult, me voilà à lire le premier tome.



12 ados se retrouvent en voyage vers Mars dans une télé réalité spatiale.



Les filles d’un côté du vaisseau. Les garçons de l’autre.



Ils se rencontrent lors de séances de speed-dating de 6 mn et l’objectif, à la fin du voyage, est qu’ils soient mariés et créent une nouvelle colonie humaine sur Mars.



Vaste programme.



Evidemment, c’est un petit peu fleur bleue mais pas trop ! L’aventure est prenante et je me suis surpris à vite tourner les pages pour connaître la suite ! La littérature pour jeunes adultes est prolifique et on peut trouver de très bonnes choses !



J’ai regretté qu’à part l’héroïne, Léonor, on ne fasse pas vraiment connaissance avec les autres voyageurs de l’espace. Ils sont survolés (ce qui, je vous l’accorde, correspond au thème spatial) et restent un peu clichés ou faire-valoir de Léonor, l’héroïne de ce voyage !

J’ai passé un bon moment, malgré quelques petites longueurs. Je lirai sûrement la suite lorsque j’aurai plus de temps. Mais si vous vous avez des ados à la maison qui n’aiment pas trop la lecture, cette saga est un vrai phénomène !



Et si vous avez d’autres titres à me conseiller dans le Young Adult, je suis preneur !



Mes aventures littéraires continuent !

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Phobos, tome 2 : Il est trop tard pour oubl..

Second tome d'une trilogie en un nombre indéterminé de tomes (4 pour l'instant en comptant Origine).



Les 12 sont devant un choix vital. Rester sur Mars et mourir hypothétiquement dans 22 mois mais se taire sur la trahison dont ils ont fait l'objet ou repartir et mourir sous un mois de façon certaine, mais en se vengeant de notre méchante préférée Serena. Pour notre plus grand bonheur de lecteur, ils font le bon choix et trouveront des alliés dans leur lutte pour leur survie.



Si vous avez adoré ou simplement aimé le premier tome, vous ne serez pas déçu. Ceux qui ont lu Phobos, porté par les critiques dithyrambiques, l'ont trouvé moyen et espéré des jours meilleurs, passez votre chemin.

Cet opus est la copie conforme du premier. Les personnages se dévoilent un peu plus, quelques uns prennent un peu d'ampleur quand d'autres restent désespérément transparents (et c'est un peu dommage). Le cynisme, l'âpreté au gain et au pouvoir ne surprennent plus, les relations entre les 12 évoluent finalement assez peu.

Il ne se passe finalement pas grand-chose dans cet épisode et pourtant, je suis bien forcé d'avouer que c'est relaté de façon assez magistrale. L'auteur sait nous tenir en haleine. On dévore les pages, les chapitres pour en apprendre le plus possible, mais on reste sur notre faim.

Le style YA, léger comme un bon verre d'eau fraîche un jour de canicule, toujours très agréable, mais au final assez insipide. L'eau ce qu'il y a de meilleur pour la santé, mais le style YA pour mon cerveau ? Oui mais à petites doses. Je vais aller lire un peu de Peter F. Hamilton.



PS : Encore une critique Blablabla, de celles que j'invente sur le coup, quand à la fin du livre, je regarde ma feuille à idée et qu'elle est vierge, signe souvent hélas de la richesse du contenu du livre.
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Extincta

Nous sommes sur terre, mais dans des territoires reculés et peu identifiables selon nos repères géographiques du 21è siècle. Les humains survivants s’y sont regroupés, en quelques communautés qui bien sûr ne pensent qu’à lutter les unes contre les autres. Quant aux conditions de vie, sans animaux et sans végétation, détruits il y a bien longtemps par la folie et l’inconscience des ancêtres, elles sont extrêmement difficiles. Ce sont les algues qui constituent la matière première pour l’alimentation les vêtements ou les produits cosmétiques.



La société a conservé des codes anciens, divisée en castes, des travailleurs parias, les suants , aux apex, l’élite de mutants qui contrôle le tout.



La jeune Astréa, du nom de son animal totem, l’étoile de mer, gravée sur sa peau, bêche sans fin les algues nauséabondes , jusqu’à ce que son frère, pressentant une catastrophe sur la chantier s’en prenne au crachant (le surveillant) et se retrouve prisonnier. Astréa part sur ses traces.



Pendant ce temps le prince héritier déchu, car unijambiste, Océrian, s’échappe du palais avant qu’on ne le contraigne à prendre la route pour épouser la fille d’un ennemi dont il faut se faire un allié.



C’est le début d’un itinéraire éprouvant à travers des paysages désertiques et sous un soleil meurtrier, pour une bande de suants accompagnée d’un otage de marque…



C’est un roman d’aventure, et d’amour, sur fond de désespoir, devant l’état de cette planète exsangue et promise à une destruction totale (chaque chapitre est un compte à rebours et le titre ne laisse guère d’espoir)



Fort bien conté, et très imaginatif, on prend plaisir à voir l’évolution des sentiments entre la jeune plébéienne et le prince aux cheveux mauves.



J’ai beaucoup appréciera le passage où les fuyards se retrouvent chez un médecin à la retraite , qui collectionne les livres et les objets du passé. C’est l’occasion de se délecter de superbes poèmes de Baudelaire.



Un très beau roman de littérature jeunesse.
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Vampyria, tome 1 : La Cour des ténèbres

Et si Louis XIV ne s'était pas éteint le 1er septembre 1715 après 72 ans de règne?

Et si le Roi Soleil était devenu le Roi des Ténèbres?



C'est le postulat de départ de cette uchronie imaginée par l'esprit génial de Victor Dixen.

Louis XIV ne lâcha pas les rênes du pouvoir. Le Roy Soleil transmuta en vampyre et devint ainsi immortel. La société se divisa alors en 2 camps: les nobles et vampires d'une part et les roturiers d'autre part devant fournir en guise d'impot, du sang.

Victor Dixen nous propose une uchronie (pour ma part c'est la première que je lis) en mêlant des vampires (j'ai le droit de crier au génie ????).

Franchement, je n'arrête pas d'être épatée par l'imagination fertile de Victor Dixen.

L'idée de départ est osée, presque délirante mais ça tient la route.

Le scenario est très bien construit , l'univers est riche. L'intrigue m'a tenue en haleine.



Donc transmutation de notre roi soleil et de sa cour et 300 ans plus tard, nous faisons la connaissance d'une jeune fille, Jeanne Froidelac. Issue d'une famille de roturiers, une famille d'apothicaire , le récit bascule dans l'horreur. Accusée d'être des frondeurs (contre le système vampirique), Jeanne assiste impuissante à l'assassinat des membres de sa famille. Elle même ne s'en sort qu'en usurpant l'identité d'une jeune fille noble. Jeanne devient alors Diane et se retrouve pupille du Roy des ténèbres. Ironie du sort. Jeanne-Diane veut survivre à tout prix, la vengeance chevillée au corps. Jeanne va suivre les cours dispensés à la cour du Roy pour tenter de se rapprocher du Roy et assouvir sa vengeance.

Cours d'étiquettes, bonnes manières, cours d'équitation, combat à l'épée, art de la discussion ... Jeanne doit cacher son identité. Je n'ai jamais cessé de trembler pour elle.

Jeanne m' a tout de suite plu y compris dans ses imperfections. Jeanne est une survivante. Elle est intelligente, rusée, implacable. Parfois elle s'égare ou est naïve. Elle ne dévie jamais de son objectif même s'il faut trahir pour cela.

J'ai beaucoup aimé ce premier tome.

La saga phobos était un énorme coup de coeur. J'avais bien aimé aussi la malediction de Boucle d'or. Victor Dixen est un auteur qui sait se renouveler et nous embarquer dans des univers complètement différents . J'aime vraiment ces héroïnes qui envoient du lourd et ne se contentent pas d'être jolies.





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Phobos, tome 1 : Il est trop tard pour regr..

Un voyage dans l'espace, direction Mars, pour trouver le grand amour, cela vous tente ?

C'est ce que vous propose le programme Genesis, à la fois émission de télé-réalité et aventure scientifique. A sa tête, la redoutable Serena McBee, psychiatre de renom, animatrice ultra populaire, qui a recruté pour cette expérience hors du commun douze jeunes garçons et filles sélectionnés dans le monde entier. L'objectif de cette émission est simple : chaque garçon et chaque fille, qui vont voyager dans des compartiments séparés du vaisseau spatial Cupido durant 23 semaines, ont 6 minutes chaque semaine pour se séduire et choisir son futur époux ou future épouse avec qui il ou elle fondera une famille sur la planète rouge. Parmi les six candidates se trouve Léonor, la Française, une orpheline sans attache. Certes la jeune fille de 18 ans n'aime guère le côté voyeuriste de l'émission où chacun est filmé 24/24 heures mais elle espère trouver au sein de cette aventure sentimentale et spatiale une raison d'être à sa vie et calmer ses démons. le monde entier regarde chaque émission avec avidité, les passions se déchaînent autour des candidats. Pourtant, derrière le côté glamour se cachent d'autres enjeux bien plus dangereux que les douze prétendants ne soupçonnent pas.



La quatrième de couverture de « Phobos » est des plus accrocheuses et c'est cela qui m'a poussée vers ce livre young adult de science-fiction. de la télé-réalité dans l'espace ? Original. Je me suis donc plongée dans cette lecture sûre du bon moment à venir… qui est intervenu quasiment dans les dernières pages.



L'intrigue est très lente à se mettre en place, les chapitres qui alternent les scènes dans l'espace et sur terre guère intéressantes, les séances de speed-dating qui s'enchaînent incroyablement ennuyantes. Bref, le suspense ne monte pas, loin de là. le lecteur est progressivement mis au courant des vraies (et méchantes) intentions des producteurs de l'émission mais rien à faire, on devine l'issue de tout cela et cela ne nous fait pas vibrer. Que dire également des longues descriptions sur le physique de top-modèle des prétendants et sur leurs tenues vestimentaires qui reviennent à chaque speed-dating ? Pfffff…

En fait, je me plains, mais nous sommes en plein dans une émission de télé-réalité : c'est superficiel et les personnages caricaturaux, les candidats ne sont pas attachants et au bout de deux minutes, on en a fait le tour. L'intrigue monte d'un cran dans le dernier petit tiers du livre, par une prise de conscience de l'héroïne que je trouve totalement improbable. Mais passons, ça bouge enfin. Et là, je commence à vraiment m'intéresser au devenir de nos « Marseillais » qui arrivent sur Mars. Je termine même cette lecture en souhaitant connaître la suite. Quel revirement de situation, non ? de la vraie télé-réalité !



Pour terminer sur cette critique partagée, l'intérêt du roman est tout de même de dénoncer tout ce monde factice de paillettes qui manipule de jeunes gens bien naïfs et souvent paumés, tandis que les producteurs et investisseurs s'en mettent plein les poches, comptant sur le côté voyeuriste des spectateurs qui ne loupent pas une miette de ces spectacles addictifs et nauséabonds. Si cela peut aider à faire réfléchir certains… Mais une chose est sûre, le fait d'imaginer une telle histoire montre bien que la télé-réalité a encore de beaux jours devant elle…

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Cogito

Voilà un bon roman d’anticipation sur notre société ! Après avoir revisité des contes classiques et proposé une saga sur Mars addictive, Victor Dixen s’est penché sur les dangers de la technologie, de la robotisation et des IA vers lesquels on se dirige progressivement. Bien que les sujets ne soient pas vraiment novateurs, j’ai apprécié l’idée de s’implanter de la technologie directement dans la tête afin d’acquérir de nouveaux savoirs… C’est un peu comme dans Matrix lorsque Néo apprend les techniques de combat ou à piloter un hélicoptère ! On est sur la même idée, car ici, Damien Prinz et son entreprise injectent des neurobots dans le cerveau afin d’apprendre des choses incroyables le temps d’une nuit ! Imaginez : vous vous endormez paisiblement et, le lendemain, vous voilà bilingue ! On est réellement dans un monde où la technologie de pointe est poussée à l’extrême, si bien que tout, même les animaux, est robotisé. Bien sûr, toute la populace ne partage pas ce monde futuriste : il existe de nombreux manifestants ainsi que la « Zone Franche », une région française où vivent des technophobes avec un système qui leur est propre. L’auteur n’hésite pas à présenter tous les cas de figure ainsi que les façons de penser de chacun, ce qui est très intéressant ! Le lecteur va nécessairement avoir plusieurs réflexions sur cet univers assez effrayant où l’Homme perd peu à peu son emploi, sa place et son humanité… Ainsi, bien que l’on ne réinvente pas le genre, j’ai apprécié toutes les idées et problématiques soulevées par ce contexte futuriste.



Lorsque les trois boursiers sont arrivés sur l’île pour le stage Science Infuse, j’avoue avoir été assez déstabilisée par le soudain surnombre de personnages secondaires. J’avais du mal à cerner qui était qui, et j’espérais que quelques têtes se mettent vite un peu plus en avant que d’autres afin de ne plus être trop perdue. Finalement, au bout de plusieurs chapitres, j’ai fini par m’y retrouver et à estimer les protagonistes nombreux, différents et nuancés. J’ai été assez touchée par le passé de Faune, tandis que l’héroïne a su me captiver… Toutefois, je ne vous cacherais pas le fait que j’ai ressenti énormément de similitudes avec Léonor de Phobos ! Les deux jeunes femmes ont en commun un défaut physique, un caractère bien trempé, des idées bien à elles, du courage et des valeurs qui feront d’elles des meneuses. Roxane, alias Rox, est une demoiselle aussi torturée que la belle rousse : très introvertie, marginale, cynique, pleine de hargne et rebelle, elle semble vouloir crier sa haine à ceux qui ont ruiné sa vie et sa famille… Pour se préserver et aller de l’avant, elle a décidé de s’inscrire à ce stage en espérant un futur plus certain… C’est également une narratrice assez complexe qui semble avoir atteint un point de non-retour : avec son père, il est impossible de communiquer ou d’avancer, ses études virent au drame et elle n’arrive pas à remonter la pente. Ce programme va lui permettre de réaliser qu’elle est réellement bloquée entre plusieurs univers et qu’elle devra enfin agir en s’écoutant… Son évolution tout au long de l’ouvrage est pertinente.



Pour ma part, j’ai trouvé le rythme relativement correct néanmoins, je crains que certains lecteurs ressentent des longueurs, car les choses ont besoin de temps avant de se mettre en place. Bien évidemment, on se doute que ce stage n’est pas sans danger : les personnages reconnaissent eux-mêmes que leur situation est étrange… L’endroit est trop idyllique pour sonner vrai, on est sur des premiers tests qui se déroulent hors-autorité sur une île déserte, tandis que l’implantation de neurobots est d’ores-et-déjà controversée ! De plus, certains protagonistes comme Sinbad ne cessent d’avertir les autres des risques avec Intelligences Artificielles. Ce dernier est un cinéphile averti : il va régulièrement faire des références à plusieurs œuvres de SFFF (science-fiction, fantasy, fantastique), notamment celles avec les IA… Or, le moment où tout va basculer est assez long à venir, ce qui peut déranger quelques lecteurs… Toutefois, que ces derniers se rassurent : les cent dernières pages sont bien rythmées, haletantes et pleines de rebondissements ! J’ai dévoré ce one-shot le temps d’un week-end tellement j’étais prise dans l’histoire.



La plume de l’auteur est toujours plaisante, simple et efficace. Une fois encore, il utilise des mails, des illustrations, des schémas et des pages noires, ce qui apporte un plus à la narration. On notera également une pluie de références en tous genres (films, penseurs, scientifiques, etc.), ainsi qu’un auto-clin d’œil aux premiers colons sur Mars. Même si l’on ne sort pas des sentiers battus, le scénario est bien construit, cohérent et prenant. Un roman d’anticipation et de science-fiction comme je les aime ! Enfin, mention spéciale à la couverture vraiment jolie avec ses teintes cuivrées !
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Phobos, tome 1 : L'envol des éphémères (BD)

Quand j'ai vu qu'il existait une version BD d'une série que j'adore, je n'ai pas réfléchi longtemps avant de sauter le pas.

Je suis conquise (je lis peu de BD mais celle ci c'est un bijou).

D'abord elle est fidèle au roman (si vous ne l'avez pas lu, courez le lire !). Ensuite, c'est un vrai régal pour les yeux. La mise en couleurs est superbe. le scenario impeccable. Les dessins au top. Ils correspondent à l'idée que je m'en faisais. Certains passages que j'attendais de pied ferme sont magnifiques (les roses, la salamandre, la danseuse...). Cela m'a vraiment fait très plaisir de retrouver cette série et ces personnages si touchants. Je lirai bien sûr la suite.

J'aimerais trop une adaptation ciné.
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Vampyria, tome 3 : La Cour des ouragans

Un pavé lu en deux jours. Il faut dire qu'on se laisse complètement happé par ce récit, ultime tome du cycle sur Jeanne Froidelac, frondeuse à la cour vampyrique de Versailles.



Commençons par l'abord : comme pour les deux premiers tomes, cet opus est magnifique. L'objet livre en lui-même est travaillé : de la couverture, à la police d'écriture, en passant par les planches introduites à divers moment du récit. Le ton est donné : on nous emmène dans un opéra baroque à savourer. Un soin est porté au détail et je dois avouer que j'y ai été particulièrement sensible.



Pour ce qui est du récit, le poids du livre ne nous trompe pas : ça s'étoffe! Je n'avais pas compris que Victor Dixen voyait cette série sous forme de cycle et que celui de Jeanne prenait fin avec celui-ci. L'ayant compris, on se demande toujours quelle sera la fin. Jusqu'au bout les événements s'enchaînent rapidement, un rythme effréné, un peu staccato dirons nous. Pour autant, impossible d'en deviner l'issue. Au passage, on se dit qu'il est impossible que tous les mystères soient résolus. Eh si! Du moins pour tous ceux concernant Jeanne. Enfin, j'avais peur de ne pas vouloir connaître la suite avec un changement de cycle et donc de protagoniste principal. Avec une telle fin, inutile de dire que je suis mordue et que je ferai partie des lecteurs à acheter le nouveau cycle en 2023. Je crois même me laisser tenter par la BD qui sortira en octobre. Bien vu, le petit coup de pub à la fin du livre... Rien de tel pour harponner le lecteur. J'en viens même à désirer le tarot interdit, moi qui ne joue ni ne lit les cartes!



L'action suit un rythme, je l'ai dit très rapide, conforme à son style young adult. Au même titre que les sentiments de nos différents personnages. C'est propre au style, qu'on n'aime ou qu'on n'aime pas. Ce que j'apprécie vivement, c'est le fait qu'il donne une plus grande part à l'Alchimie, approfondissant ainsi nos connaissances sur ce monde qu'il développe peu à peu.

Enfin, et surtout, l'intrigue se passe dans la Cour des Ouragans. Fini Versailles, Paris, la France et ses intrigues : on arrive en Atlantique, avec des corsaires et des pirates, vampyres ou humbles mortels. Au péril des océans, s'ajoute les syrènes et surtout le terrible Pâle Phoebus, énigme à lui tout seul, capable, par sa musique, de soulever des tempêtes ou de les contenir. Une trame séduisante, avec des rebondissements palpitants et un décor vraiment creusé qui montre toute l'imagination de cet auteur. J'en viens à regretter de ne pas l'avoir lu en audio. Nul doute que la dimension donnée à la musique dans cet opus prend toute son ampleur.

Le tout dans un écrin "historique" vraisemblable avec la situation de l'esclavage, les plantations, la piraterie dans les Antilles, mais aussi les différentes forces diplomatiques.



Cette saga est ma première découverte de Dixen et j'en sors réellement séduite. Une uchronie baroque et young adult que je revendique chaudement à tous les amateurs de ce style!
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Vampyria, tome 1 : La Cour des ténèbres

Une uchronie qui démarre avec Louis XIV transmuté en vampire. Voilà qui est original !

1ere petite déception : L'histoire ne se passe pas au XVIIIe mais de nos jours car le roi est un vampire depuis 300 ans. Mais en fait, la société n'a pas du tout évolué. Aucune innovation sociale, culturelle ou technologique. Même la mode est inchangée. Oui, bizarre, cela m'a un peu surprise.

2e déception : L'héroïne. Elle m'a carrément énervée par moment. En même temps, c'est juste une jeune adulte. Alors on ne peut pas lui demander d'avoir des réactions plus mures ou une pensée un peu plus aboutie.

3e déception : L'écriture. Pas franchement élaborée, un peu plate parfois.

Mais alors, pourquoi est ce que je mets 3.5 étoiles ?

Pour l'histoire tout simplement. Je me suis laissée embarquée et j'ai même passé un très bon moment. Et moi qui n'aimait pas Louis XIV déjà avant cette lecture, maintenant c'est encore pire.

Chapeau bas aussi pour l'univers imaginé. J'ai adoré.

Et ça a été une lecture facile, sans prise de tête.

Donc je vais mettre de coté ce qui m'a gênée et je vais rajouter la suite dans ma PAL.
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Vampyria, tome 3 : La Cour des ouragans

Ce troisième tome n'est pas bon.

Il n'est pas excellent.

Il n'est pas génial.

En fait, c'est juste une pure TUERIE. Un énorme kiff pour parler "jeune's".

Je crois que je n'ai jamais autant apprécié un troisième tome.

Lu en deux jours en totale apnée. Je me suis retenue d'aller voir à la fin ce qui se passait tellement j'étais tendue pour Jeanne /Diane.



Petite remise en contexte.

Uchronie. Le roi Louis XIV a subi une transmutation et est devenu vampyre. Il règne sur la France depuis 300 ans.

Jeanne Froidelac a vu sa famille se faire tuer sous ses yeux (ils étaient frondeurs). Pour échapper à la mort, elle a usurpé l'identité de Diane de Gastelfriche. Elle est venue à la cour du Roi et s'est faite engager pour servir le roi en tant qu'Ecuyère pour le tuer puis avec le temps a fait sienne la cause des frondeurs. Dans ce tome, Le Roi décide de la marier à Pâle Phoebus un pirate étrange (il commande des tempêtes). Direction les Amériques.

Et les pirates ! et les sirènes ! Et les vampyres ! et les tempêtes...

Autant dire que c'est un tome au rythme effréné. Beaucoup d'actions et de rebondissements auxquels je ne m'attendais pas.

J'ai tremblé pour Jeanne qui doit maintenir cacher sa véritable identité.

Les personnages sont passionnants aussi: aussi bien les gentils (Jeanne/Diane, Poppy...) que les méchants.



Parlons maintenant du contenant. Un livre superbe. Une magnifique couverture. Des illustrations top. La police d'écriture au top aussi. Des suppléments à la fin qui donnent trop envie. Franchement les pages se tournent toutes seules.



Ce tome clôt un premier cycle. J'ai trop envie de découvrir le second cycle en espérant recroiser la route de Jeanne.



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Extincta

La fin du monde est proche. tout au moins, la fin de l'humanité. Le réchauffement climatique a gagné, les animaux ont quasiment tous disparus. Dans cette ambiance de survie, le peu de population qu'il reste a perdu toutes ses connaissances scientifiques, sociales et culturelles. Le mode de vie est revenue au Moyen-Age dans cet environnement hostile, les castes ont repris le dessus : les Suants travaillent, les Crachants surveillent les travailleurs, les Saignants combattent, les Pleurants prient et pleurent sur les péchés passés et la Apex, caste de mutants, règnent.

Astréa, jeune Suante aspirant à rejoindre les pleurants, se retrouve à partir à la recherche de son frère qui va être exécuté pour avoir attaqué un crachant. Elle est prise entre deux feux : sa loyauté envers leur mode de vie, le respect qu'elle a des croyances et l'amour qu'elle a pour son frère, pour lequel elle a aussi de plus en plus de soupçon quant à son respect des lois.

On suit également Océrian, membre des Apex mais renié et caché par sa famille en raison de son handicap.

Les deux se rencontrent, vont se détester et apprendre à se connaître, à s'aimer.

J'avais déjà aimé Cogito, du même auteur. On y retrouve ses personnages attachants, jeune fille à la vie difficile qui doit affronter sa propre naïveté. On retrouve également une vision de l'avenir très pessimiste, un peu comme un signal d'alarme. L'auteur met en avant le rapport de l'Homme à la planète, mais aussi les rapports des Hommes entre eux.

J'ai aussi apprécié les petites originalités de l'édition car sur chaque bas de page est inscrit le nom latin d'une espèce du vivant, comme s'ils nous accompagnaient tout au long de la lecture.
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Phobos, tome 3 : Il est trop tard pour reno..

Encore un tome riche en émotions et en rebondissements. Victor Dixen sait nous tenir en haleine et il est de plus en plus difficile de lâcher son livre ou sa liseuse au fil des pages. J’ai à la fois hâte de lire le prochain tome, et je suis aussi triste de savoir qu’il s’agit du dernier tome de la saga. Mais je m’attends déjà à être scotchée et j’ai hâte de voir se que me réserve le dernier tome.



Je ne peux que vous recommander de vous lancer dans cette lecture, c’est un vrai coup de coeur pour moi.
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Si on chantait !, tome 1

Un roman en forme de cadavre exquis, les stars de la littérature jeunesse française l’ont fait ! C’est Susie Morgenstern qui a pris la plume pour nouer l’intrigue autour de l’amitié d'Ambre, qui cohabite avec une ribambelle de frères et sœurs dans un petit appartement de la tour F, et de Louis-Edmond qui se sent bien seul dans l’immense villa de ses richissimes parents. Ce premier chapitre a été envoyé à Timothée de Fombelle, qui a passé le relai à Clémentine Beauvais… et ainsi de suite jusqu’au treizième et dernier chapitre, signé Jean-Philippe Arrou-Vignod. Imaginant les rebondissements rocambolesques déclenchés dans la vie de nos deux amis lorsque la mère d’Ambre disparaît avec un individu peu recommandable. Où l’on croise, entre autres, un digne majordome anglais, une armure, une madame Irma, des palmiers, une bétaillère et une flopée de fruits et légumes !



Cela aurait pu donner quelque chose de décousu, et bien pas du tout ! La mayonnaise prend parfaitement et j’aurais été incapable de deviner qui a écrit quoi. Les chapitres rebondissent les uns sur les autres avec force péripéties, clins d’œil et running gags. Impressionnant ! L’ensemble donne un roman joyeusement loufoque qui nous a tenus en haleine de bout en bout et fait hurler de rire. Cette solide dose de bonne humeur était bienvenue dans le contexte actuel. Ce roman n’en pointe pas moins le gouffre abyssal qui sépare riches et pauvres.



Et puisqu’on en parle : les bénéfices tirés des ventes de ce livre sont intégralement reversés au Secours populaire pour favoriser l’accès à la culture pour toutes et tous. Vos 7,90€ seront utilisés par l'association pour offrir des sorties culturelles à de très nombreuses familles. Faites-vous plaisir, c'est pour la bonne cause !



Pendant le confinement, vous pouvez écouter gratuitement les auteur.e.s lire chacun leur chapitre par ici (lien accessible via l'article de mon blog ci-dessous). N'hésitez pas !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Si on chantait !, tome 2 : Prunille Président..

La fine fleur de la littérature jeunesse fait la lumière sur les stupéfiants événements de mars 2022, lorsque Prunille, onze ans, s'est présentée à l'élection présidentielle ! Les faits sont de ceux qu’on ne résume guère – vous n’y couperez pas, cet ouvrage incontournable doit être lu par toutes et tous ! Je me bornerai à noter l’implication d’un certain nombre d’éclairs à la vanille, de conseillers patibulaires, d’une horde de pêcheurs islandais et d’une vieille légende anglaise…



Comme Si on chantait ?, ce roman a été écrit suivant une formule de cadavre exquis : c'est à Jean-Claude Mourlevat qu'il est revenu d'entremêler les fils d'intrigue, puis ses complices se sont passé le relai jusqu’au dénouement imaginé par Timothée de Fombelle. Cela fonctionne à merveille, on pourrait croire que cette histoire a coulé d’une seule et même plume. On a juste envie, plus que d'habitude, de se demander après chaque chapitre quelles directions l’histoire pourrait prendre, comment l’auteur.ice suivant.e va se dépêtrer de certaines situations. Et c’est franchement réjouissant de se laisser surprendre par les péripéties qui naissent de leur imagination, les running gags et fils rouges tissés d’un chapitre à l’autre, la façon dont certain.e.s rebondissent sur un détail apparemment insignifiant glissé plusieurs dizaines de pages plus tôt. Chapeau !



Mon moussaillon et moi n’avons fait qu’une bouchée, à voix haute, de ce roman amusant, haletant et plein d’optimisme. Stéphane Michaka a raison d’écrire (chapitre 6) que « le travail de l’historien finit où commence celui de l’imagination ». Ce roman parle mieux qu’un ouvrage didactique de la politique et de la démocratie. Sur un mode joyeusement loufoque, il nous parle de ce que la vie politique peut avoir d’abscons, de centralisé et d’exclusif, du rôle des promesses électorales et de la communication politique, des protocoles et des conseillers, mais aussi de la solitude et de l’impopularité des gouvernants. Mais surtout, il pose LA question qui intéresse les jeunes lecteur.ice.s : pourquoi n’auraient-ils pas leur mot à dire ?



Une lecture jubilatoire à lire et à donner à lire sans hésiter. Et comme jamais deux sans trois : croisons les doigts pour que l’expérience soit reconduite très bientôt !
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Vampyria, tome 2 : La cour des miracles

Un second tome très réussi.

Nous retrouvons Diane de Gastefriche qui a parcouru bien du chemin depuis son arrivée à la cour.

La jeune femme est devenue Ecuyère du Roy Louis XIV.

Dans les veines de Diane, de son vrai nom Jeanne Froidelac, coule toujours son désir de vengeance. Mais Jeanne a su mettre son désir égoïste de côté pour servir une cause plus juste ; celle de la Fronde qui s'élève pour sauver les gens du peuple du tyrannisme vampyrique et de la noblesse.

Mais voici qu'un autre danger se profile. Une autre dame vampyre entend prendre sa part du marché et finir d'assoiffer le peuple. Hécate, la Dame des miracles défie Louis XIV. Diane et deux autres ecuyers sont envoyés à Paris dans les quartiers malfamés pour trouver la Dame des Miracles qui contrôle une armée terrifiante de goules. Si cette armée venait à tomber aux mains de Roy cela serait terrible. Il deviendrait invincible.

Diane va devoir se méfier pour garder sa couverture secrète mais les dangers la guettent de toute part.



Un tome loin du luxe de la cour avec beaucoup de suspense, de rebondissements et de surprises.



j'ai hâte de découvrir le tome 3.
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