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Critiques de Victor Dixen (4021)
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Vampyria America, tome 1 : Le Tombeau des i..

La nouvelle trilogie de Vampyria America est plein de promesses!



Dans ce premier tome, on suit six protagonistes, les Desperados. Leur but? Prendre en otage les Onze Débutants fraîchement transmutés pour se venger des vampyres et obtenir réparation. Une prise d'otages qui s'étend sur plusieurs jours et n'est pas sans nombreux rebondissements.



On est certes dans une ambiance qui n'est plus celle de la Vieille Europe. Malgré tout, on retrouve encore cette atmosphère de monde figé et ce dans l'Amérique du XVIIe s, avec ses colonies, ses vastes territoires inexplorés, ses sorcières. on a un petit côté western en prime qui est appréciable.



Prendre le parti de faire non pas un protagoniste principal mais six c'est prendre le risque de ne pas approfondir certains aspects de leurs personnalités. Et en effet, certains personnages sont bien plus développés que d'autres. Outre Rafaël que l'on connaît déjà et que j'apprécie de plus en plus, on a Deziree et Archer. Ce dernier est globalement celui qui a l'évolution la plus intéressante. Annabel et Waya sont en revanche pas assez présents à mon goût. Mais, c'est un premier tome d'une trilogie et je ne doute pas qu'on apprendra à mieux les connaître au fur et à mesure. Quant à Sibyl, c'est le personnage qui m'intrigue le plus, créant ainsi une petite frustration mais avec cette fin on peut comprendre pourquoi elle reste si "hors de portée".



Outre ces personnages, Victor Dixen nous campe un univers de grande qualité, mélange de fantasy, de sf, avec beaucoup d'imagination mais aussi et surtout un écrin historique très prenant. L'univers de Vampyria m'a séduite dans la première trilogie, il offre dans cette seconde une foule de possibilités. J'espère voir l'Ouest américain. J'espère voir les territoires indiens. J'espère voir la Louisiane française. Réponse dans deux ans quant à mes espoirs là-dessus, l'auteur sortant un tome par an.



Concernant l'action, je ne me suis pas ennuyée un seul moment, Victor Dixen imaginant rebondissements sur rebondissements sans que cela paraisse alambiqué ou excessif.



Je finis cette critique en masquant quelques éléments spoilers, ayant peur de ne pas me souvenir de tous les détails pour le tome 2. Avec ce récap', je le répète, cette trilogie est pleine de promesses!
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Vampyria, tome 3 : La Cour des ouragans

J'ai failli abandonner ce tome trois alors que j'étais à un tiers du récit. Je n'étais pas dedans, indifférente au sort de Jeanne et encore plus lorsque le récit est parti vers un concours de prétendante. Je ne suis pas fan lorsqu'un personnage doit affronter des épreuves ou concours. Pourtant, en y revenant plus tard, alors que cette fois c'était le bon moment , je me suis plongée avec délectation dans le récit. Et je n'ai plus lâché le livre . D'autant qu'il me manquait un petite romance et elle était finalement là, sous mes yeux. J'avoue que la fin est à multiples rebondissements, avec tellement de personnages qui interviennent que l'on pourrait s'y perdre. Mais elle est bien prenante et à la hauteur ! J'ai hâte maintenant de poursuivre dans cet univers. Je vais commencer par la BD en attendant le prochain cycle.

Challenge Mauvais genres 2022
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Extincta

Victor Dixen est parvenu une fois encore à me scotcher.



Cette fois, il aborde les thèmes du climat et de l'extinction de l'humanité. Autant vous dire tout de suite que ces sujets sont traités d'une main de maître et que la plume est envoûtante du début à la fin.



Bien entendu, l'univers est également bien construit et les différentes cartes que vous trouverez tout au long du récit, vous permettront de mieux entrer dans l'histoire.



Les personnages sont également bien développés et touchants. Comme personnages principaux, vous retrouverez Astréa qui est à la fois forte et juste et Océrian qui cache une personne remplie d'émotions sous une carapace de pierre.



Evidemment, la narration se partagera entre nos deux protagonistes, ainsi le lecteur parviendra à mieux les connaître et surtout découvrira la vie dans les Dernières Terres à travers le point de vue d'un prince et celui d'une suante (ce qui correspond à la caste la plus basse dans cet univers).



Le récit est rempli de rebondissements tout du long et le lecteur voyagera à travers les Dernières Terres aux côtés de nos protagonistes.



Je n'ai absolument pas vu venir le rebondissement final et autant vous dire que j'ai littéralement fini sur les fesses. En plus, une fois que j'ai terminé ce livre, j'ai pleuré pendant un bon moment tellement la fin m'a marqué.



J'ai aussi beaucoup aimé la manière dont le livre est fait. Comme je vous l'ai déjà dit, vous retrouverez différentes cartes afin de pouvoir suivre les péripéties des personnages mais vous découvrirez également au début de chaque chapitre un compte à rebours avant l'extinction ainsi qu'une chandelle. Et plus les chapitres avanceront, plus la chandelle diminuera tout comme le compte à rebours.



Ce qui est vraiment affreux dans ce livre, c'est que vous essayez de ne pas vous attacher aux personnages car vous savez qu'ils vont bientôt tous mourir mais vous n'y parvenez pas et plus vous approchez de la fin, plus vous priez pour qu'un miracle arrive et les sauve.



Je vous recommande vivement ce livre si vous aimez la science-fiction, le young adult avec une pointe de romance et que vous avez envie de découvrir un roman qui va vous chambouler et vous faire prendre conscience de ce qui pourrait arriver par la suite sur notre planète.



Bref, je n'ai pas vu passer les 601 pages de ce roman. Le style d'écriture est assez grand et bien espacé ce qui permet une lecture fluide. Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce livre pour 19,90 euros ou 32,50 francs.



Je pense que vous avez compris que j'ai dévoré ce roman et que je me suis repris une belle claque à la fin. Pour moi, c'est un énorme coup de coeur et je ne peux que lui attribuer la note de 10 sur 10.
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Cogito

L’intelligence Artificielle est-elle une bonne ou une mauvaise chose ?

Voici comment en quelques mots nous pourrions résumer le propos du livre de Victor Dixen Cogito.

Pourquoi le lire alors me direz-vous ?

Tout simplement parce que l’histoire est assez sympathique. Roxane est une jeune fille en pleine crise identitaire suite à la disparition brutale de sa mère. En crise avec son père, en crise avec son lycée, en crise avec une société dystopique où les robots remplacent petit à petit les hommes dans leur travail, engendrant une crise sociétale profonde, et enfin en crise avec l’humanité en général. Mais voilà, au moment où elle semble basculer totalement en marge de la société, elle a la chance d’être choisie pour participer à un programme d’amélioration cognitive en se faisant implanter des nanobots directement dans le cerveau. Le conte de fées sera-t-il aussi idyllique que prévu ou y aura-t-il un prix à payer ?

Victor Dixen, et ce dans la première partie de son roman, nous offre l’occasion d’en apprendre un peu plus sur les différents courants de pensées qui divisent la science et les philosophes au sujet de l’Homme face à la machine. Anticipant les possibles inégalités en découlant, et même les innovations que cela pourrait engendrer, dans l'éducation par exemple, l’auteur offre au lecteur un panel de réflexion en adéquation avec le monde qui se crée autour de nous (je fais référence au métavers promu par Facebook aka Méta, au développement des IA par Tesla ou Amazon entre autres...)

L’intrigue est bien ficelée, les personnages sont attachants. J’ai également apprécié les multiples références aux films des années 80, aux auteurs désormais classiques de SF/dystopie/anticipation qui sont partout présents dans le roman.

En somme, un bon moment de lecture destiné tout de même à un public plutôt jeune.
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Phobos, tome 1 : Il est trop tard pour regr..

J'ai beaucoup entendu parler de cette saga, je vous avoue que j'avais hâte de me faire mon propre avis dessus et je n'ai pas été déçue.



Déjà, l'histoire est passionnante et remplie de rebondissements. L'univers m'a captivé entre l'espace, la téléréalité et la vie des candidats.



Il s'agit d'une histoire à différentes narrations ce que j'apprécie beaucoup d'autant plus que dans ce récit, vous découvrirez à la fois le point de vue des candidats, celui des scientifiques ainsi que d'autres personnages que je vous laisserai découvrir.



Naturellement, le suspens est haletant dès le début car vous découvrirez très vite qu'une menace plane sur Léonor et ses amis. Les éléments vont subtilement se dévoiler tout au long de l'intrigue et vous ne voudrez qu'une chose : connaître le fin mot de l'histoire.



Le dénouement final débouche sur un gros cliffhanger et j'avais juste envie de me ruer sur le tome 2 pour savoir la suite.



Pour en revenir aux personnages, j'ai beaucoup aimé Léonor que j'ai trouvé attachantes tout en restant dans la simplicité. J'ai aussi été très émue par certains candidats.



La plume de l'auteur est raffinée et addictive. Bref du pur Victor Dixen.



La romance fait bien entendu partie du voyage, mais je n'ai pas trouvé qu'elle prenait le dessus. Cependant, j'ai eu l'impression de retomber en adolescence lors de certains speed dating, ce qui m'a fait le plus grand bien.



Je ne peux que vous recommander ce tome si vous aimez la science-fiction, le young adult, les mystères avec une subtile pointe de romance ou si vous avez adoré un roman de cet auteur. Foncez !



Je me suis surprise à tourner les pages de ce livre à vitesse grand V (433 pages) et je suis arrivée bien trop vite à la fin à mon goût. Les chapitres sont assez courts étant donné que le narrateur change régulièrement, l'idéal pour un bon moment de lecture. Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce roman pour 17,90 euros ou de 29,20 francs.



J'ai adoré cette lecture qui a été une bonne découverte et le dénouement final est juste renversant pour ma part. J'ai eu un grand coup de coeur pour ce tome et je ne peux que lui donner la note de 10 sur 10.
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Animale, tome 2 : La prophétie de la Reine de..

Sitôt ma relecture du tome 1 terminée, j’ai enchainé avec ma découverte du volet suivant.



J’ai très vite été prise dans le récit de cette suite. 500 pages que je n’ai presque pas vu passer, j’ai vécu les évènements en même temps que Blonde, ressentant ses émotions à travers chaque chapitre.

La première moitié du livre a été pas mal éprouvante à lire je dois dire… Une des choses qui me met le plus en rage dans les romans (et de manière générale) est l’injustice. Donc tout ceux qui ont lu le livre comprendront pourquoi j’ai autant eu la haine en lisant le récit de Blonde. J’en avais limite envie de pleurer. (Dédicace à sa deuxième lettre…)

Je savais bien sûr qu’il restait encore 250 pages et que les évènements n’allaient pas s’arrêter là, néanmoins je revois encore toutes les émotions qui m’avaient parcouru en lisant sa lettre adressée à Hans Andersen.

Je pense que c’est une preuve authentique que j’ai adoré cette lecture et que je suis profondément attachée au personnage de Blonde.

Plus qu’une simple lecture, j’ai VÉCU cette aventure aux côtés de cette protagoniste hors du commun.

D’ailleurs, je ne m’attendais pas à m’attacher autant à un personnage tel que Hans Christian Andersen !! N’empêche que j’ai adoré le scénario de ce tome 2, le lettres de Blonde et toutes les petites références aux futurs contes de Andersen ! Je suis loin d’être une connaisseuse hors pair et une fan avérée de ces contes, n’empêche que j’ai quand même bien saisi les clins d’oeil et cela m’a bien plu !



Je crois sincèrement que cette duologie fantastique est pour moi un coup de coeur. D’ailleurs, ces frissons que j’ai eus en lisant l’épilogue de fin, j’en perds mes mots !!



Je pense que les deux tomes se valent tout autant, je conseille donc vivement cette suite et la saga de manière générale si vous ne l’avez pas encore lu ! :)

Malgré tout, je pense avoir une légère préférence pour le premier tome, mais qui reste complètement personnelle et que je ne saurais expliquer. ^^
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Vampyria, tome 2 : La cour des miracles

Quelle bonne suite ! Malgré un début un peu difficile pour moi (un sentiment dû mise en place lente et à des difficultés à me remettre dans le bain ou à resituer tous les personnages secondaires), je me suis finalement régalée avec cette aventure menée à tambours battants ! Une fois de plus, Victor Dixen a su prouver son talent en revisitant le mythe du vampire à travers une uchronie originale. Ainsi, il va faire divers clins d’œil à des mœurs et des coutumes de l’époque du Roi Soleil qu’il adaptera à son univers sombre. Il proposera également des comptines d’antan avec une sauce macabre, tout en montrant des monuments renommés pour l’occasion (Notre Damne) et dont l’utilité sera toute autre. Mais, surtout, il plongera ses lecteurs dans tout Paris afin de trouver la Cour des Miracles… L’ensemble est saupoudré d’un zeste de danger et d’une pincée de créatures monstrueuses en tous genres ! Pour ma part, le cocktail a clairement fait mouche. D’ailleurs, j’attends la suite avec impatience !



L’histoire reprend peu de temps après le premier volet. Le Roy des Vampyre a mandaté Diane de Gastefriche (une roturière rebelle autrefois nommée Jeanne Froidelac et toujours sous couverture) de se rendre à Paris en compagnie d’autres sujets. Le trio missionné aura pour tache d’empêcher Hécate, la Reyne de la Cour des Miracles, de comploter et de convoiter le trône. Cette antagoniste dispose d’atouts effroyables : les goules… Ces monstres, rappelant les zombies, attaquent les gens pour les dévorer. Souvent, une morsure ou une griffure est fatale… Or, ces créatures chassent souvent en meute et possèdent une force incroyable ! Il est donc difficile de survivre face à ce fléau. Faisant fi de la peur de mourir, les protagonistes vont donc enquêter dans tout Paris. Malheureusement, des tensions vont rapidement se sentir au sein du groupe. Il faut avouer que Hélénaïs, la rivale de Diane, va souvent lui en faire voir de toutes les couleurs ! Ainsi, elle va lui balancer des méchancetés à longueur de journée… J’avoue que j’en attendais un peu plus de ce binôme qui, finalement, n’a pas su sortir de son schéma « chien et chat ». Certes, cela apporte une certaine dynamique tout en permettant à Diane/Jeanne de briller, mais c’est également un peu rébarbatif. J’espère donc que cette précieuse demoiselle sera davantage développée et nuancée par la suite…



L’enquête menée par la narratrice, Hélénaïs et Suraj n’en demeure pas moins intense et addictive ! J’ai ressenti un véritable effet thriller ! D’ailleurs, il m’a été difficile de lâcher mon livre, notamment lorsqu’il fallait aller se coucher. C’est le genre d’affaire mystérieuse bien ficelée qui tient son lecteur en éveille ! Pourtant, même après avoir terminé ce roman, je peux vous assurer que les secrets sont encore légion ! C’est en particulier le cas de l’héroïne dont les véritables origines sont encore très troubles… Il me tarde d’avoir de nouveaux indices ! J’ai également hâte de voir cette jeune stratège survivre et s’adapter à tout son entourage. Ses alliés comme ses ennemis prônent réellement la manipulation, les jeux de pouvoir et les menaces… Il est donc difficile de savoir à qui on peut se fier ! Car, Vampyria, ce n’est pas qu’une simple histoire de vampires à la Cour ! C’est également un bon équilibre entre rébellion, complots, stratégies, amitié, secrets et aventures. Je ne peux que vous inciter à découvrir cette série aussi atypique que prenante. Elle plaira aussi bien aux grands ados qu’aux adultes.
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Phobos, tome 1 : L'envol des éphémères (BD)

Victor Dixen se lance dans le support BD en adaptant sa saga incontournable, « Phobos ». Pour réaliser cette nouvelle série graphique, il va collaborer avec Eduardo Francisco que je ne connaissais pas du tout. Apparemment, à tort, car il a un coup de crayon qui me plait beaucoup ! On est sur un style plutôt Comics qui colle vraiment bien au récit. Certes, tous les personnages ne correspondent pas à l’image que je me faisais d’eux (ex : Harmony, Serena, Mozart, Louve), mais on s’y fait ! Quant aux autres non cités, ils sont très réussis et dégagent beaucoup de choses (ex : Safia, Léonor, Kelly, Kirsten, Alexei et Tao sont géniaux !). Les planches, la gestion des couleurs et les expressions des personnages m’ont conquise. En outre, certains passages sont vraiment à couper le souffle !



L’histoire est bien reprise dans ses grandes lignes et reste compréhensible pour ceux n’ayant pas lu le roman. Pour ceux qui ont terminé la saga et qui ont envie de la redécouvrir en bande dessinée, sachez qu’il y a quelques raccourcis, mais la trame générale ainsi que la tension et l’ambiance sont là ! Pour ma part, cela m’a donné envie de relire les débuts de « Phobos ». Peut-être cet été ? Une chose est sûre, c’est un ouvrage réussi qui complète à merveille l’univers de Victor Dixen.



Double mention spéciale avec, tout d’abord, l’intégration de bonus en fin d’album. Le lecteur y découvrira les prémices de la BD (les croquis, le cahier des charges, une interview, le travail d’une planche, etc.). C’est très intéressant ! Enfin, un grand merci à ma binôme L_Bookine qui a pu rencontrer l’auteur au Salon du livre à Metz et qui a ramené une belle dédicace pour la médiathèque ! Le tampon de Marcus est canon !!!
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Extincta

Trois jours après la lecture de ce roman d’anticipation et je ne sais toujours pas quoi en penser… Pour moi, il y a de très bons éléments qui m’ont donné envie de suivre cette aventure et de réclamer une suite, mais je distingue aussi des choses qui m’ont ennuyée, voire agacée. C’est donc un sentiment mitigé qui m’a animée au fil des pages… La première chose qui me vient, c’est bien sûr tout le travail esthétique porté à ce titre. La couverture est magnifique, notamment avec la murène et le serpent argentés au milieu d’algues denses dont le vert se reflète. C’est un très beau livre objet qui donne envie au lecteur de regarder ce qu’il y a sous la couverture. L’intérieur est également travaillé. J’ai apprécié cette idée de décompte avant la fin du monde : on découvre une bougie qui se consume de chapitre en chapitre. En bas de chaque page, il y a aussi des noms d’animaux ou d’espèces en latin (bythiospeum putei qui est un petit coquillage, eleutherodactylus eneidae est une grenouille, pharotis imogene est une chauve-souris, etc.). Ce dernier point n’apporte pas grand chose cependant, cela m’a amusée de taper quelques noms sur un moteur de recherches. De plus, cela montre à quel point le monde animal est riche ! C’est d’autant plus effrayant que, dans ce livre, les bêtes ont quitté la surface de la Terre… L’emploi du latin, langue morte, confère un aspect scientifique et en même temps accentue l’idée d’espèces éteintes.



En effet, après avoir publié des titres futuristes avec la conquête de Mars et les Intelligences Artificielles, on va continuer d'avancer dans le temps en proposant un avenir funeste. Comme dans « Et le désert disparaîtra » de Marie Pavlenko lu ce mois-ci, le monde est dépouillé de toute vie : l'eau potable est quantifiée, la végétation a laissé place au désert et les animaux sont rarissimes. La nature luxuriante n'existe plus. Les derniers survivants se sont réfugiés dans les Dernières Terres où la vie est difficile. Comme souvent dans les dystopies, les rescapés sont divisés en plusieurs classes et métiers. Astréa, l'héroïne, appartient aux plus démunis : elle est une suante et passe ses journées à racler le sol, sous le soleil mordant et les coups de fouet. Son quotidien est rude, peu enviable et provoque immédiatement l'empathie du lecteur. Astréa est une adolescente courageuse, forte, belle, sensible et intelligente. Elle a des principes et de belles valeurs familiales. Ainsi, lorsque son frère Palémon est accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, elle décide de tout faire pour le sauver. Cette demoiselle droite dans ses bottes est un personnage classique, mais déterminé. de ce fait, j'ai été enchantée de la suivre dans sa quête. Son entourage est également intéressant et attachant. C'est en particulier le cas du tandem qui va suivre la jolie suante : Margane (une amie d'enfance féministe et portant un lourd secret) et Sépien (un petit escroc roublard mais loyal, amoureux d'Astréa depuis longtemps). le trio forme un bon groupe, touchant, soudé, intrépide et parfois amusant. Ensemble, ils vont affronter des dangers, des rencontres, des trahisons et des épreuves aussi bien physiques que psychologiques. Cette traversée jusqu'à Palémon a été prenante toutefois, j'ai trouvé que c'était assez long… Quelques passages auraient mérité d'être écourtés, même s'ils ont surtout permis aux personnages secondaires de se révéler, de gagner en consistance et de tisser des liens.



J'avoue qu'avec le résumé, je m'attendais à ce que Victor Dixen s'attarde un peu plus sur la romance en mettant davantage de beaux moments d'échanges. Certes, il y en a eu néanmoins, ce ne fut pas assez pour moi. le second héros et narrateur, le prince Océrian, n'a pas su trouver une place dans mon coeur. Je trouvais qu'il s'attachait bien trop vite à Astréa… Comme la majorité des personnages, d'ailleurs ! Quel harem ! Si bien que je n'ai pas cru à leur histoire d'amour qui, si on y réfléchit, s'étale sur une poignée d'heures. Ce coup de foudre était trop facile, surtout qu'il a commencé par de la haine et a très longtemps oscillé entre attirance et colère. de ce fait, certaines décisions finales m'ont paru grotesques et irréalistes. le couple Océrian et Astréa ne m'a pas semblé crédible. Or, je pense que cela m'a fait passer bien à côté de ma lecture… le beau Prince avait pourtant quelques atouts susceptibles de me plaire : il était handicapé, fait rare en littérature jeunesse/ado/YA. Sa jambe en bois en forme de narval est un élément bien exploité au fil du récit. On sent qu'il n'est pas estropié pour rien et que cette spécificité a été pleinement réfléchie par l'auteur. D'ailleurs, j'ai aimé tout le travail autour de la psychologie du jeune homme, le rendant ainsi blessé, honteux, torturé et méfiant vis-à-vis des autres Apex (l'élite des riches et des seigneurs). Hélas, en raison de son côté amoureux transi sorti de nulle part, j'ai fait un réel blocage sur Océrian, préférant largement les autres prétendants de l'héroïne, bien plus à même d'avoir construit un lien solide avec elle.



Malgré la romance à laquelle je n'ai pas cru et en dépit des longueurs ressenties durant le périple, j'ai beaucoup aimé l'univers. On sent à quel point il est riche et même compliqué ! Entre les différentes castes, les spécificités des Apex, les modes de vie, les noms parfois complexes, les nombreux personnages secondaires, les objets de tous les jours qui ne sont pas forcément les nôtres et les animaux-greffes, il y avait beaucoup d'informations à prendre en compte. Or, je reconnais avoir eu besoin d'une centaine de pages avant d'être à l'aise avec ce monde post-apocalyptique. Heureusement, j'ai fini par comprendre et assimiler l'ensemble, admirant les nombreux détails que Victor Dixen a mis en avant. J'ai également été ravie de voir à quel point l'auteur a donné une belle place à la littérature et aux langues. Ainsi, même si je n'ai pas tout aimé dans cette oeuvre écologique, j'ai été satisfaite du voyage et espère que l'humanité ne connaîtra jamais ce sort…
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Cogito

D'abord, le livre a attiré mon regard : couverture illustrant superbement le roman. Les illustrations intérieures : pages noires pour passer d'un chapitre à l'autre. L'objet attire, le contenu requiert votre attention.



COGITO est un excellent roman d'anticipation. Proposer dans la section "Jeunes Adultes", il ne devrait pas y être cantonné. Il donne à réfléchir sur la technologie, ses avancées, le pouvoir que l'on lui confère dans nos vies. La philosophie est à fleur de pages.



Depuis le taylorisme au début des années 1900, les ingénieurs n'ont cessé de chercher les moyens d'optimiser les rendements humains. La technique a pris le pas sur l'humain dans certaines tâches, améliorer des conditions de travail, supprimés des emplois.



L'auteur nous conte une histoire captivante, malgré quelques longueurs tout à fait absorbables, entre action et réflexions philosophiques avec des personnages typés : la jeune rebelle, l'utopiste, le geek, tous intéressants malgré le cliché.



Roxane, jeune femme rebelle, orpheline, démarre dans la vie avec l'absence de sa mère, l'alcoolisme de son père. Révoltée contre les robots qui ont conduit ses parents à un boulot déclassé sans intérêt. Devenir délinquante, appartenir à une famille choisie celle constituée par ses copines les "Clébardes", voilà son avenir immédiat. Une chance s'offre à elle avec le stage de science infuse, méthode expérimentale qui lui permettra d'accéder à une nouvelle technologie révolutionnaire promettant à quiconque de devenir un petit génie sans efforts...



Rox est sélectionnée. Cogito ergo sum a dit Socrate. Je pense donc je suis : Citation reprise par Descartes dans son "discours de la Méthode". Ce même discours qui mènera à la création de la "Zone Franche" où se sont réfugiés les réfrataires à toutes technologies comme Faune et ses proches. Choc des mondes entre Rox, Faune et les autres stagiaires gâtés par la vie.



Victor Dixen nous offre un thriller sur fond de questions de sociétés, étayé par les grands philisophes de notre temps, piqueté de références cinématographiques et littéraires qui captivent. Ce roman questionne.



On vit avec Roxane les événements, on la comprend, on s'aperçoit que finalement ces professeurs avaient raison de lui demander : "quand elle se servirait de son cerveau ?". Damien Prinz s'appuie sur les grands penseurs Pascal, Descartes, Assimov et mathématiciens Wiener, Turing, pour créer un programme qui donnera un monde meilleur à l'humain. Seulement, est-on toujours maître de ses découvertes...



L'écriture est rythmée, les rebondissements nombreux, l'épilogue inattendu, cocktail pour un bon moment de lecture !

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Phobos, tome 3 : Il est trop tard pour reno..

« Il est trop tard pour renoncer »





Ce tome 3 nous livre une part plus sombre de l'épopée martienne, qui perso me tient en haleine depuis le premier opus.

Mais ici tout s'accélère et gagne en intensité. Une intensité cosmique !

L'amitié de nos héros (mais pas seulement...), toujours sous l'emprise de Serena McBee, sera mise à rude épreuve... pour un final des plus prenants.





« En commençant par les États-Unis, nous allons instaurer un nouvel ordre mondial, celui dont j'ai toujours rêvé. »

D'un geste ample de la main, Serena embrasse les ruches en pleine activité.

« Une nouvelle ère est sur le point de commencer, Orion. Une nouvelle étape dans l'évolution de l'espèce humaine. Après Homo erectus, l'homme debout, est venu Homo sapiens, l'homme savant. Ce dernier doit maintenant céder la place à son successeur : Homo apicius, l'homme-abeille. Celui qui, interconnecté en permanence à tous les autres, en essaim serré derrière sa Reine, conquerra les étoiles, l'univers et l'immortalité ! »





Devenue par un habile stratagème la Présidente des États-Unis, la machiavélique et mégalomane Serena McBee est aujourd'hui plus dangereuse et pugnace que jamais. Seule Léo, comme toujours, n'est pas dupe, mais bien obligée de se prêter au jeu qu'elle le veuille ou non.



Suspens et tension montent crescendo, sur Terre où se joue dorénavant ce que d'aucuns nomment ‘la guerre glaciale' entre la Russie et l'Amérique - en triste rappel à une autre véritable guerre opposant déjà ces mêmes puissances - , comme sur Mars où les menaces se multiplient ; entre la future grande tempête qu'aura à subir New Eden pour la seconde fois depuis l'arrivée des pionniers, et tout ce qu'engendre son indépendance nouvellement acquise, offerte devrais-je dire, tel un cadeau empoisonné par Serena à nos compagnons d'aventure.



Sans compter sur les fracassantes révélations dont nous abreuve V. Dixen au fil de ce sensationnel récit.

Cet épisode ne nous laisse pas vraiment le temps de respirer...







Bémol... ?

Même si pour être complètement honnête, j'éprouve un léger agacement face aux redites émaillant les histoires depuis la toute première, de plus en plus nombreuses me semble-t-il, ce n'est néanmoins pas suffisant pour me faire ‘renoncer' - après tout, il est trop tard pour ça comme le scande la première de couv. ...





« Qu'importe les mots. À l'heure des bilans, seuls comptent les actes. »





Me reste à souhaiter une excellente immersion à tous ceux qui tenteront l'expérience Phobos, et vous dire à bientôt pour la suite (et fin, « Origines » étant à part) - puisque comme de bien entendu, au moment de poster cet avis j'ai déjà plongé dans le 4 ! =)





Pour plus de renseignements sur l'auteur :

http://victordixen.com/accueil

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Phobos, tome 1 : Il est trop tard pour regr..

17,5/20



Léonor était une adolescente comme les autres avant de devenir l'une des six prétendantes à faire le grand saut. Elle s'embarque avec cinq autres filles et six garçons, dont un lui sera destiné, à bord d'un vaisseau qui les conduit vers leur nouvelle vie.... Un aller simple pour Mars où elle compte bien devenir quelqu'un d'autre, se construire une nouvelle vie avec celui qu'elle aimera et qui l'aimera en retour. Mais tout n'est pas aussi simple et depuis l'embarquement Léonor cache bien des secrets aux autres habitants de ce vaisseau, des secrets qu'il lui faudra dévoiler si elle veut gagner leur confiance.... et espérer avoir un avenir.

Sur Terre, les organisateurs du programme Genesis se voient déjà empocher le jackpot avec l'émission de télé-réalité tirée de l'aventure des douze adolescents dans l'espace et leur vie sur Mars. Seulement, ils doivent faire face à une menace venue de l'extérieur pour les détruire.... à moins que ce ne soit eux qui ne cachent un secret bien trop lourd?

Les enjeux sont bien plus complexes qu'il n'y paraissait au départ.... reste à savoir qui va s'y brûler les ailes et qui va récolter la gloire.



Si je n'ai jamais lu de romans de Victor Dixen, j'en ai néanmoins entendu beaucoup de bien. Un auteur français et un résumé ultra alléchant, que demander de plus? J'ai donc succombé, sans beaucoup résister je l'avoue, à l'appel du tome 1 de Phobos. Et j'ai eu raison puisque j'ai passé un moment de lecture vraiment génial. Entre adolescents tourmentés, speed dating, télé réalité, et autres personnages peu recommandables, je ne me suis pas ennuyée un seul instant et j'ai dévoré ce roman mêlant young adult et thriller en un clin d'oeil. Aucun doute, pour moi, ce premier tome a tout d'un grand et évite avec brio les inconvénients de beaucoup de premiers tomes de séries. Chapeau à l'auteur, grâce auquel j'ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de Léonor et tous les autres.



L'auteur nous plonge immédiatement au cœur de l'action, au cœur de l'intrigue dès les premières pages de son récit. Il n'y a pas à dire, il sait y faire pour captiver son lectorat dès le tout début de son roman. Nous rencontrons Leonor juste avant son embarquement, avec toutes les autres, dans la navette des filles, en partance pour Mars. Ses doutes, ses questionnements, ses états d'âmes et ses rapports aux autres filles de l'expédition nous permettent de la découvrir et d'en apprendre un peu plus sur les cinq autres personnages féminins du programme. Dès les premières pages, l'auteur nous fait comprendre que quelque chose de louche se trame. J'ai été immédiatement embarquée, plongée dans le récit et l'univers mis en place par Victor Dixen qui sont tout simplement addictifs. J'ai adoré le choix de l'auteur de démarrer son récit directement dans le vif du sujet, cela permet de donner un rythme ultra dynamique et extrêmement efficace au roman dès le début et à aucun moment cela ne gêne la compréhension de l'univers et des enjeux parce que Victor Dixen a su maîtriser son récit à la perfection et nous apporter de quoi satisfaire notre curiosité par petites touches dès les premières pages. Ce premier tome se révèle être un page-turner démentiel et terriblement prenant dès les toutes premières pages.



Et si Phobos est aussi addictif et prenant, c'est bien évidemment en grande partie grâce à la plume de son auteur. Victor Dixen sait jouer avec les mots et avec les nerfs de ses personnages comme de ses lecteurs à la perfection et n'hésite pas à semer des indices et à faire peser un voile de mystère sur de nombreuses scènes, quitte à frustrer le lecteur qui n'en sera alors que plus accro au récit. Et cela fonctionne parfaitement. J'ai été prise par cette plume joueuse, fraîche et pimpante, parfaitement adaptée à un récit young adult dès le début et j'ai dévoré ce roman sans même m'en rendre compte. Le fait que l'auteur alterne entre de nombreux points de vues est aussi un élément très positif, qui permet de rendre le tout toujours plus énigmatique et angoissant. L'auteur a su gérer chaque phase, chaque avancée dans son intrigue avec justesse. Chaque rebondissement, chaque nouveauté, chaque découverte apporte quelque chose au récit et à l'intrigue, rien n'est vain et le lecteur ne peut qu'en vouloir toujours plus. Carton plein, j'ai adhéré à la plume, à sa fraîcheur, sa spontanéité mais aussi à son côté énigmatique et joueur qui nous offre donc un mélange young adult thriller explosif.



Le rythme du récit est immédiatement accrocheur et l'intrigue, ou plutôt les intrigues, se mettent en place très rapidement grâce aux multiples points de vues que nous offre l'auteur. En effet, au fur et à mesure de la lecture, c'est un gros sac de noeuds que nous découvrons, dans lequel s'entremêlent les fils directeurs du récit. Impossible donc de s'ennuyer pendant sa lecture, la richesse du récit nous tenant constamment en haleine. Le premier aspect marquant réside bien sûr dans l'émission de télé-réalité à laquelle les douze jeunes gens prennent part. Les speed dating, chaque jour, rythment très bien le récit et sont presque la seule constante, le seul point fixe dans la vie des prétendants. L'intrigue possède donc une grande dimension sentimentale, les "couples" se formant au fur et à mesure de l'avancée dans le récit, les interrogations concernant les indécis grandissant au fil des pages, les amitiés et les rivalités se faisant et se défaisant en fonction des choix de chacune. J'ai beaucoup aimé cette dimension de l'univers, très ancré dans le présent, connu mais réalisé avec brio pour prendre juste la place nécessaire pour accaparer le lecteur sans être lassant à la lecture.



C'est vraiment un univers très riche et complexe que nous offre Victor Dixen avec ce premier tome de Phobos. Un univers mêlant le genre young adult à la juste dose de thriller pour nous faire frémir en découvrant le sort réserver à nos personnages. Un univers résolument moderne, avec l'utilisation de la télé-réalité, mais apportant aussi un approfondissement de l'aspect scientifique très agréable et permettant de rendre le tout encore plus crédible. Tout en étant axé vers la conquête de l'espace par l'Homme, Victor Dixen ne laisse pas de côté la Terre et ses habitants plus ou moins bien intentionnés, qui permettent, selon le rôle qu'ils jouent dans l'intrigue, d'approfondir toujours plus les différents aspects de l'univers. Les révélations et les découvertes concernant l'univers imaginé par l'auteur ne nous sont délivrées que petit à petit, ménageant un suspense vraiment très bien mené, nous faisant de plus en plus angoisser au fur et à mesure que le temps passe et que ce qui semble inévitable se rapproche sous les yeux innocents des téléspectateurs et d'autres, bien plus cruels. Le destin des douze prétendants est-il encore entre leurs mains?



Le nombre de personnages que Victor Dixen inclut à son histoire est impressionnant. Non content de nous faire découvrir douze personnages, en partance pour Mars, il ose nous en proposer encore pas mal sur Terre. Si au début, après seulement quelques rapides présentations, il est assez difficile de s'y retrouver, l'auteur prend le temps de nous faire découvrir plus ou moins profondément chacun d'entre eux, et c'est là que les speed dating font des miracles puisqu'ils nous permettent de découvrir la personnalité et les caractéristiques de chacun des douze personnages et donc de les différencier plus facilement par la suite. De même pour les personnages restés sur Terre, les chapitres de leurs points de vues sont très enrichissants et aident indéniablement le lecteur à s'y retrouver. J'avoue avoir été un peu perdue au début mais l'auteur sait quand et comment faire les rappels nécessaires concernant les personnages pour que chacun ait une identité propre et qu'ils soient bien individualisés.

Nous suivons principalement le point du vue de Léonor à bord de la navette qui conduit les prétendants vers Mars, ce qui a un impact considérable sur le récit. En effet, les filles étant séparées des garçons dans des compartiments différents, le point de vue de Léonor ne nous permet pas de suivre véritablement les garçons dans cette aventure. Heureusement, cela est vite corrigé par les plans des speed dating que le lecteur, omniscient, suit très régulièrement. J'ai beaucoup aimé suivre ces 6 minutes imposées par jour, entre deux personnages différents, qui permettent d'apprendre assez rapidement à les connaître. J'ai adoré Léonor, notre personnage principal, qui cache de lourds secrets. C'est un personnage fort et très attachant j'ai pris plaisir à suivre tout au long de ce premier tome. J'ai aussi beaucoup aimé Kris, loyale, compréhensive et joyeuse, ainsi que Safia, agréable et douce. Kelly m'a laissée de marbre, tandis que Liz et Fangfang ont souvent su m'exaspérer. Au niveau des garçons, j'ai adoré Marcus et Mozart, vraiment très attendrissants tous les deux; j'ai beaucoup aimé Tao et Kenji, avec leurs faiblesses tellement touchantes; Samson est agréable mais ne m'a pas marquée, tandis qu'Alexeï me laisse sur un sentiment très mitigé.

Au niveau des personnages restés sur Terre, l'auteur nous offre de quoi nous satisfaire avec un nombre assez important. Serena McBee joue un rôle clé dans l'intrigue et m'a carrément horripilée à certains moments. Il faut dire que ce ne sont pas les traitements qu'elle réserve à sa fille Harmony qui vont me faire changer d'avis. Cette dernière jouera d'ailleurs très certainement un rôle primordial dans le prochain tome. (J'ai beaucoup aimé l'aspect Raiponce un peu paumée voire carrément flippante que l'auteur lui donne, mais je suis peut-être la seule à le voir comme ça.) Le directeur Gordon Lock et les instructeurs ne sont pas en reste puisque la plupart m'ont beaucoup énervée, j'ai hâte de voir ce qui les attend dans le prochain tome. Il y a aussi Andrew, que j'ai adoré avec son côté rebelle intelligent. Un personnage important.



L'aspect thriller de ce premier tome est néanmoins assez présent et rythme admirablement bien le récit. L'intrigue s'étoffe au fil des pages, les questionnements sont de plus en plus nombreux, les rebondissements gagnent en intensité et le tout nous offre tension et angoisse, pour notre plus grand plaisir. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur a géré son récit, nous faisant profiter d'être dans la confidence tout en nous offrant des révélations magistrales au compte-goutte, accentuant donc encore le sentiment d'oppression et d'empathie que l'on peut ressentir pour les personnages. Néanmoins, et c'est bien le seul reproche que j'aurai à faire à ce premier tome, je regrette que l'action reste relativement passive. J'en attendais un peu plus, tant vis-à-vis des douze prétendants que des personnages restant à terre. Ce petit point négatif reste assez léger puisque j'ai été complètement embarquée dans ma lecture d'un bout à l'autre et que l'effet addictif de Phobos se renforce encore à l'approche des dernières pages de ce premier tome qui défilent de plus en plus rapidement.



Et là, préparez-vous à recevoir une immense claque! Sérieusement, c'est la fin parfaite pour ce premier tome. Étonnante, pleine de rebondissements et de chamboulements pour les personnages, riche en interrogations, carrément palpitante, tout simplement magistrale et tellement frustrante. Victor Dixen nous laisse là, sans plus d'explications, sur un cliffhanger énorme, et surtout, sans la suite entre les mains! Je ne sais pas si je suis en colère ou émerveillée par la fin que nous offre l'auteur. En tout cas, une chose est sûre, ça se bouge enfin, le prochain tome promet d'être explosif et je n'attends plus qu'une chose: pouvoir me jeter dessus et le dévorer aussi rapidement que ce premier tome.



Les +: une mise en place immédiatement addictive et donnant un très bon rythme au récit, les nombreux points de vues, une plume fraîche et extrêmement agréable, parfaitement addictive, un rythme accrocheur et très bien mené, les nombreuses intrigues mises en place, un univers très moderne et agréable, des personnages très attachants, le mélange young adult/thriller, des rebondissements, de la tension, de l'angoisse, un final magistral et terriblement frustrant

Les -: un premier tome d'introduction un peu passif



Victor Dixen nous offre avec ce premier tome de Phobos, un parfait cocktail entre lecture young adult et thriller. Le récit s'installe très rapidement et nous plonge immédiatement dans le vif du sujet: speed dating, rebondissements, amitiés, questionnements en tout genres, impossible de s'ennuyer. Le rythme est maîtrisé à la perfection et l'auteur nous embarque dans un univers riche et complexe avec une facilité déconcertante grâce à une plume très fluide et addictive qui capture l'attention du lecteur de la première à la dernière page. L'auteur met en place une intrigue très approfondie aux nombreuses ramifications et les révélations qu'il nous fait font encore et toujours augmenter la tension et l'angoisse que l'on ressent pour les personnages à l'approche de la dernière page de ce premier tome. Dommage que j'ai ressenti comme un goût de trop peu, de passivité dans ce premier tome; heureusement, ce détail sera très certainement réglé dans le prochain tome puisque l'auteur nous offre une fin digne de ce nom, un cliffhanger magistral qui laisse bouche bée et avec une seule obsession: lire le deuxième tome au plus vite pour enfin découvrir la suite des aventures de ses personnages tellement attachants.
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Animale, tome 1 : La malédiction de Boucle d'Or

Et si Boucle d'Or avait vraiment existé?

Et si les trois ours n'étaient pas ce que l'on s'imagine?



Blonde vit dans un couvent. La couleur de sa chevelure et sa sensibilité à la lumière en font un être solitaire. Lorsqu'elle découvre un dossier retraçant la destinée tragique d'une jeune aristocrate, elle sent que son destin vient de basculer. Pourquoi Gabrielle de Valrémy a-t-elle par deux fois disparu? Que lui est-il arrivé au fond des bois? Progressivement, Blonde comprend qu'elle est elle-même liée à cette aventure et frappée par un sort. Arrivera t-elle à échapper à la malédiction de Boucle d'Or?



Un roman très original car il enchâsse plusieurs récits afin de recréer le mythe de Boucle d'Or. L'histoire représente la descente aux enfers d'une jeune fille qui se voit frappée par une malédiction ancestrale. L'héroïne perdue ne peut que se débattre dans un monde devenu pour elle totalement incompréhensible. Car la réalité avance masquée, travestie et il faudra que Boucle trouve des alliés et des objets magiques pour pouvoir réussir à survivre. L'auteur mélange différents lieux géographiques et l'Histoire pour restituer au Conte sa dimension intemporelle. Il utilise l'écho et la répétition pour envoûter le lecteur et peut-être l'amener à son tour à se métamorphoser en un être plus humain qui paradoxalement accepte sa part d'animalité... Un roman à découvrir !


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Phobos, tome 1 : Il est trop tard pour regr..

Bon allez, je vais faire mon vieux schnock rabat-joie.

Autant le dire d'emblée, le young adult, c'est pas mon truc. Mais face au succès de Victor Vixen et de Phobos, j'ai voulu voir.

Côté pile, des points positifs, et notamment ce scénario surprenant : des jeunes mis sous cloche dans un vaisseau spatial en direction de Mars, dans une émission de télé-réalité! Tout un programme, puisque le but du jeu étant de créer une colonie là-bas, il va falloir qu'ils s'accouplent que diantre.

Côté face : beaucoup de déception. C'est fleur bleue, j'aurai dû m'en douter, mais c'est franchement gnan-gnan à plein de moments... Pas mon truc. Deuxième écueil, et pas des moindres, les personnages sont totalement survolés, aucune épaisseur, on a envie de distribuer des claques à la grande majorité. Il n'y a guère que la protagoniste qui s'en sort.

Enfin si le pitch était tentant, tout ça s'étire autour d'une ficelle bien trop grosse pour moi. On est rarement surpris, et la "fin" arrive presque comme une délivrance. Ce sera mon premier et dernier Vixen. Tant pis pour les tomes suivants.
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Phobos, tome 1 : Il est trop tard pour regr..

Après avoir lu le tome 1 de Vampyria qui m'a un peu déçue, j'étais réticente à me lancer dans Phobos. Le thème de la télé-réalité ne me tentait pas vraiment. Mais j'ai bien fait d'ouvrir le livre.

La narration alterne entre l'émission télé, la vie à bord du vaisseau de la Terre à Mars et ce qui se passe sur Terre. Dès les premières pages, on découvre que tout ne sera pas tout rose, un terrible mensonge se cache derrière ce projet interplanétaire.

Le récit est rythmé et le livre se lit vite.

Les personnages sont attachants et symbolisent chacun une faille de la nature humaine.



Même si ce tome 1 se termine sans grand mystère ni surprise narrative, l'histoire est à un tournant et je suis impatiente de lire la suite. Je pensais attendre l'année prochaine mais c'est bien trop loin.
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Cogito

J'ai déjà lu pas mal d'oeuvres de Victor Dixen (Animale, Phobos et Extincta), qui avaient toutes été d'excellentes découvertes. Cogito, lui, était dans ma PAL depuis pratiquement un an. Il était temps que je le lise !



Premièrement, petite remarque sur l'objet en lui-même, que je trouve magnifique ! le même style de couverture qu'Extincta, mais ici avec des reflets cuivrés... J'adore !

(petite dédicace également sur les pages noires présentes à la fin du bouquin... j'ai trouvé ça génial !)



J'ai accroché dès le début de ma lecture. Le récit est fluide, j'adore la plume de Victor Dixen qui est très agréable, et ce genre de dystopie est typiquement ma zone de confort aha.

J'ai trouvé ça très intéressant sachant que ça parle d'Intelligence Artificielle. Alors oui, peut-être que le scénario ne sort pas des sentiers battus. Peut-être que la seconde partie du roman tombe dans certains clichés. Néanmoins, de mon simple regard personnel d'ado de seize ans, j'ai énormément apprécié !



L'arrivée de l'héroïne dans ces îles semblant paradisiaques, tout ça semble trop beau, trop idyllique... on est forcément intrigués par ce qu'il va se passer !



(Bon, juste petite remarque si on omet ce qu'il se passe par la suite, mais n'empêche que la perspective de pouvoir acquérir un don en une nuit fait forcément rêver... Cela fait effectivement très 'fake', comme le dit l'héroïne, néanmoins je n'ai pu m'empêcher de me dire que ce serait bien pratique si je pouvais apprendre parfaitement l'anglais en un claquement de doigt :'))

moi : *soupire en pensant au cours d'anglais que j'ai demain...*



Anyway...

J'ai en un sourire quand l'auteur a fait un clin d'oeil à sa saga Phobos :)



Sinon, que dire ?

J'ai eu un coup de coeur pour ce livre, la voilà la vérité. :')

J'ai aimé les personnages : Roxanne, Faune, Sinbad, et même Adam (à la fin surtout), je me suis attachée à eux. (petite dédicace à Faune d'ailleurs, que j'ai particulièrement aimé ;))



Pour un livre classé dans la catégorie "Littérature pour adolescents", je trouve que le récit est bien creusé, ça se voit que Victor Dixen maitrise son sujet, comme ses autres oeuvres tells que Phobos. le travail réalisé derrière est dingue, il y a énormément de détails. le sujet n'est pas juste survolé légèrement, non. Et ça se voit.



Après le moment où Roxanne appelle son père (vers 300 pages) où elle s'excuse et lui-aussi (j'ai d'ailleurs trouvé ce moment très touchant), la suite du livre prend une toute autre tournure. J'ai rapidement trouvé ça plus 'angoissant', mais d'un autre côté j'ai dévoré cette deuxième partie, avide de savoir ce qui allait se passer.

Beaucoup de gens (ou surtout ceux qui s'y connaissent dans le sujet) diront que Cogito est tombé dans des clichés, que ça en devenait prévisible. Personnellement, même si mon avis n'est pas très objectif, j'ai adoré. le récit est devenu haletant. Effrayant. Encore plus addictif qu'il ne l'était déjà...



Cogito ne me marquera pas pour la vie, certes, mais je suis très heureuse de cette découverte !!
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Animale, tome 1 : La malédiction de Boucle d'Or

J’avais lu ce livre pour la première fois quand j’avais dix/onze ans, c’est-à-dire il y a environ cinq ans. Bien que le temps soit passé et que mes souvenirs soient devenus très flous, je me souviens bien avoir adoré cette lecture.

J’ignore pourquoi mais j’ai mis beaucoup de temps à acheter le tome 2 (qui n’était pas encore paru à l’époque). Finalement, quand je me suis enfin décidée à le demander pour Noël 2020, j’ai voulu relire le tome 1 avant de découvrir la suite car je ne m’en souvenais que trop peu.



En commençant ma relecture, je suis très vite devenue assez admirative de la moi de dix/onze ans qui avait lu ce livre. Même si c’est un roman Jeunesse, je l’ai trouvé extrêmement bien écrit, avec un vocabulaire très riche. Je connais maintenant bien la plume de Victor Dixen avec sa saga « Phobos », que j’ai également lu, néanmoins cela m’avait moins heurté que pour « Animale ». Là, ça m’a vraiment marqué et j’ai été pleinement emportée par le récit.



Sans mentir, j’ai aimé dès le début. À part le souvenir bref de Gaspard et de la statue, je ne me souvenais presque de rien. J’ai été hyper heureuse de redécouvrir l’histoire de Blonde et cette réécriture du conte des Trois Ours.



En finissant ma relecture, mon avis était définitif : j’adore ce livre. Vraiment. Il est fascinant, le scénario n’est pas commun, le récit est mystérieux et addictif. Tout le long, j’ai été plongée dans cette course effrénée aux côtés de Blonde, d’abord à travers un point de vue à la troisième personne, puis à travers son Journal Intime.



J’ai juste passé un excellent moment. (Petite parenthèse sur le fait que je ne m’attendais pas à être aussi émue en lisant le récit d’Ernestine Planchet, aux deux tiers du livre. :’))

Je suis ravie d’avoir redécouvert le premier tome de cette duologie fantastique (ce mot étant valable dans les deux sens : le registre et l’adjectif qualificatif :)) !! Je le conseille sans une once d’hésitation ! ♥
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Vampyria, tome 1 : La Cour des ténèbres

Depuis trois siècles, le Roy-Soleil, transmuté en vampyre au soir de sa mort en 1715, règne en despote absolu sur la Vampyria : coalition européenne rassemblée sous la bannière des Ténèbres. Le peuple est soumis à la noblesse vampyrique par le Code mortel, soumis à l’impôt de sang. Mais la Fronde couve, et gronde. Jeanne Froidelac, jeune révolutionnaire improvisée, s’immisce au cœur même de Versailles pour abattre les puissances du mal.

Victor Dixen lance sa saga sur les chapeaux de roues avec ce premier tome.

La qualité est au rendez-vous, j'ai dévoré ce roman en deux jours. Les personnages sont attachants, et bourré de défauts, on est loin de la mièvrerie de Stéphenie Meyer, et c’est tant mieux. La psychologie des personnages sonne juste dans l’univers imaginé par l’auteur. Les descriptions sont bien intégrées, on imagine aisément ce XXe siècle figé par les codes du XVIIIe. L’intrigue est maîtrisée. Nul répit pour le lecteur, les événements et rebondissements en tout genre s’enchaînent avec fluidité et nous maintiennent en haleine du début à la fin, même si parfois l’emballement n’est pas loin, tant la jeune héroïne se plaît à tomber de Charybde en Scylla.

L’univers est fascinant et laisse entrevoir un tas de dystopie possible. Bien sûr, l’auteur fait le choix de nous raconter ce qui sert à son intrigue, mais les peuples slaves luttant contre les stryges (référence aux luttes de l’empire austro-hongrois contre les ottomans), les mystérieuses Amériques et leur Louisiane toujours française, l’Angleterre des Ténèbres alliée de façade du Roy des ténèbres…etc tout cela donne l’eau à la bouche et fait qu’on attend avec impatience la suite des aventures de la jeune fille (prévues en 12 tomes tout de même !)
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Phobos, tome 1 : Il est trop tard pour regr..

Bon il m'a fallu le temps pour l'entamer. Comme toutes les séries à succès, les pages turners, les dystopies ados, j'ai peur à chaque fois, peur d'être déçue par le style trop mou, les personnages trop fades, l'intrigue vue et revue. Bref, de ne pas ressentir ce petit frisson d'excitation qui à la fin du tome 1 te donne envie d'aller chercher le tome 2 même s'il est 3 heures du matin et que tu bosses le lendemain.

Et là !!! Miracle, je suis retombée dans le même état qu'à ma première lecture des Hunger games ! Et je l'avoue je n'en reviens toujours pas d'à quel point ce livre a pu me rendre addict.

Au début, je me suis dit bon aller c'est parti ils vont nous ressortir un mix entre les Hunger Games et La sélection (série qu'au passage j'ai plus que moyennement appréciée). Mais ouf il y a beaucoup plus de Collins que de Cass dans cette série. Déjà on annonce la couleur au lecteur très tôt dans le premier tome ce que j'ai trouvé carrément culotté de la part de l'auteur car les personnages sont jusqu'à la fin de ce tome du moins dans le flou vis à vis de ce fil de l'histoire. Oui, je sais c'est brouillon comme explication mais sinon je vous gâche tout donc...

Donc intrigue au top avec une mise en scène des chapitres très originales avec un vocabulaire filmique très détaillé (je serai tellement curieuse de voir une adaptation en série d'ailleurs) et qui permet de ne jamais être perdu sur qui sait quoi par rapport à qui et devant qui c'est dit. Limpide avec des chapitres courts ce qui donne un vrai rythme au récit et encourage le tourné frénétique de pages.

Les personnages maintenant. Autant nos 12 ados de l'espace que les professionnels de Genesis ou les personnages secondaires sur Terre. Ils ont tous un petit quelque chose qui fait qu'on s'y attache. Et même Léonor est clairement la vedette du show, j'ai beaucoup aimé le personnage de Serena (toxique à souhait) et celui d'Andrew dans sa quête effrénée pour la vérité.

Et cette fin !!! Mais comment, à l'époque où seul ce premier tome était sorti, ont pu faire les gens pour ne pas être mortellement frustrés de ne pas avoir la suite là maintenant. Comme j'écris, je n'ai qu'une hâte me jeter sur le tome 2 pour découvrir la fin de cette scène d'anthologie.

Si vous avez aimez Hunger games, que vous appréciez le mélange huis clos spatial, téléréalité et complot de grande envergure foncez-y tête baissée, ça se lit tout seul.
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Cogito

J’ai repéré presque par hasard Cogito sur les étals. Cela m’a étonnée : je pensais qu’après le succès de Phobos, les libraires seraient plus qu’enclins à mettre en avant un écrivain français qui plaît*. Un peu dommage.

Cogito met en scène une société futuriste dans laquelle les jeunes doivent trouver leur place dans l’échelle sociale après un examen. Evidemment, les dés sont pipés… Roxane, l’héroïne, ne se fait guère d’illusion quant à son futur.

Cette jeune femme n’est pas sans rappeler Léonor, l’héroïne de Phobos : fort caractère, solitaire, légèrement en perdition au début du roman… jusqu’à ce que la chance tourne : elle est sélectionnée pour faire partie d’une promotion d’étudiants qui bénéficieront d’une nouvelle technologie, très récriée, d’implants d’intelligence artificielle.

Et se retrouve sur une île en compagnie de sa promotion. L’occasion pour l’auteur de nous faire toucher du doigt le rêve de nombreux étudiants : apprendre sans effort n’importe quelle matière.

Le microcosme des étudiants et leurs encadrants donne lieu à une intéressante satire sociale. En intrigue principale sont questionnés les progrès de la science, car jouer aux apprentis sorciers peut se révéler dangereux.

Plutôt plaisant et bien pensé, et j’ai apprécié son format de « one shot ».



* en tous cas, il plait beaucoup aux jeunes de mon entourage.
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