AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Victor Hugo (8694)


Victor Hugo
Je crois ce que je dis, je fais ce que je crois.
Commenter  J’apprécie          10
Victor Hugo
L'enfer, c'est l'absence éternelle.
Commenter  J’apprécie          10
Victor Hugo
Le mot est un être vivant.
Commenter  J’apprécie          10
Novembre, décembre, janvier et février se passèrent en soins et en préparatifs ; médecins et juges s'empressaient autour de Claude ; les un guérissaient ses blessures, les autres dressaient son échafaud.
Commenter  J’apprécie          10
...combien sont morts qui s’arrangeaient pour une longue vie ! Combien m’ont devancé qui, jeunes, libres et sains, comptaient bien aller voir tel jour tomber ma tête en place de Grève ! Combien d’ici là peut-être qui marchent et respirent au grand air entrent et sortent à leur gré, et qui me devanceront encore!
Commenter  J’apprécie          10
Il avait trop peu vécu encore pour savoir que rien n’est plus imminent que l’impossible , et que ce qu’il faut toujours prévoir, c’est l’imprévu.
Commenter  J’apprécie          10
Ney tira son épée et prit la tête. Les escadrons énormes s’ébranlèrent.
Alors on vit un spectacle formidable.
Toute cette cavalerie, sabres levés, étendards et trompettes au vent, formée en colonnes par division, descendit, d’un même mouvement et comme un seul homme, avec la précision d’un bélier de bronze qui s’ouvre une brèche, la colline de la Balle-alliance, s’enfonça dans le fond redoutable où tant d’hommes étaient déjà tombés, y disparut dans la fumée, puis, sortant de cette ombre, reparut de l’autre côté du vallon, toujours compacte et serrée, montant au grand trot, à travers un nuage de mitraille crevant sur elle, l’épouvantable pente de boue de Mont-Saint-Jean. Ils montaient, graves, menaçants, imperturbables (…). On croyait voir de loin s’allonger vers la crête du plateau deux immenses couleuvres d’acier ; cela traversa la bataille comme un prodige.
Rien de semblable ne s’était vu depuis la prise de la grande redoute de la Moskova par la grosse cavalerie ; Murat y manquait, mais Ney s’y retrouvait. Il semblait que cette masse était devenue monstre et n’eût qu’une âme. Chaque escadron ondulait et se gonflait comme un vaste anneau du polype. On les apercevait à travers une fumée déchirée çà et là ; pêle-mêle de casques, de cris, de sabres, bondissements orageux de croupes des chevaux dans le canon et la fanfare, tumulte discipliné et terrible ; là-dessus les cuirasses, comme des écailles sur l’hydre.
Commenter  J’apprécie          10
Le cauchemar était le répit du désespoir. Il passait ses nuits à rêver, et ses jours à songer.
Commenter  J’apprécie          10
"Et j'ai dit : - Je n'ai rien à répondre à cela,
J'ai tort. Oui, c'est avec ces indulgences-là
Qu'on a toujours conduit les peuples à leur perte.
Qu'on me mette au pain sec. - Vous le méritez, certe,
On vous y mettra. - Jeanne alors, dans son coin noir,
M'a dit tout bas, levant ses yeux si beaux à voir,
Pleins de l'autorité des douces créatures :
- Eh bien, moi, je t'irai porter des confitures."
Commenter  J’apprécie          10
La noblesse se conquiert par l'épée et se perd par le travail. Elle se conserve par l'oisiveté. Ne rien faire, c'est vivre noblement; quiconque ne travaille pas est honoré. Un métier fait déchoir. En France autrefois, il n'y avait d'exception que pour les verriers. Vider des bouteilles étant un peu la gloire des gentilshommes, faire des bouteilles ne leur était point déshonneur.
Commenter  J’apprécie          10
De là leur rentrée nocturne. Ces rentrées-là sont attendues par la fiévreuse inquiétude des mères, laquelle, rassurée, dépense sa joie en colère, et, grossie dans les larmes, se dissipe en taloches.
Commenter  J’apprécie          10
La France est de la même qualité de peuple que la Grèce et l'Italie. Elle est athénienne par le beau et romaine par le grand. En outre elle est bonne. Elle se donne. Elle est plus souvent que les autres peuples en humeur de dévouement et de sacrifice. Seulement cette humeur la prend et la quitte. Et c'est là le grande péril pour ceux qui courent quand elle ne veut que marcher, ou qui marchent quand elle veut s'arrêter. La France a ses rechutes de matérialisme, et, à de certains instants, les idées qui obstruent ce cerveau sublime n'ont plus rien qui rappelle la grandeur française et sont de la dimension d'un Missouri ou d'une Caroline du Sud. Qu'y faire ? La géante joue la naine; l'immense France a ses fantaisies de petitesse. Voilà tout.
Commenter  J’apprécie          10
Aimez-vous. Soyez-en bêtes. L'amour, c'est la bêtise des hommes et l'esprit de Dieu.
Commenter  J’apprécie          10
Dans ce siècle on fait des affaires, on joue à la bourse, on gagne de l'argent, et l'on est pingre. On soigne et on vernit sa surface; on est tiré à quatre épingles, lavé, savonné, ratissé, rasé, peigné, ciré, lissé, frotté, brossé, nettoyé au dehors, irréprochable, poli comme un caillou, discret, propret, et, en même temps, vertu de ma mie! On a au fond de la conscience des fumiers et des cloaques à faire reculer une vachère qui se mouche dans ses doigts. J'octroie à ce temps-ci cette devise: propreté sale.
Commenter  J’apprécie          10
C'est une étrange prétention des hommes de vouloir que l'amour conduise quelque part.
Commenter  J’apprécie          10
[Clair de lune]

La lune était sereine et jouait sur les flots. -
La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise,
La sultane regarde, et la mer qui se brise,
Là-bas, d'un flot d'argent brode les noirs îlots.

De ses doigts en vibrant s'échappe la guitare.
Elle écoute... Un bruit sourd frappe les sourds échos.
Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos,
Battant l'archipel grec de sa rame tartare ?

Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour,
Et coupent l'eau, qui roule en perles sur leur aile ?
Est-ce un djinn qui là-haut siffle d'une voix grêle,
Et jette dans la mer les créneaux de la tour ?

Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ? -
Ni le noir cormoran, sur la vague bercé,
Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé
Du lourd vaisseau, rampant sur l'onde avec des rames.

Ce sont des sacs pesants, d'où partent des sanglots.
On verrait, en sondant la mer qui les promène,
Se mouvoir dans leurs flancs comme une forme humaine... -
La lune était sereine et jouait sur les flots.
Commenter  J’apprécie          10
Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois,
Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois,
Plus éclatant que les cymbales ?
Que veux-tu ? Fleur, beau fruit, ou l'oiseau merveilleux ?
- Ami, dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus,
Je veux de la poudre et des balles.
Commenter  J’apprécie          10
Le solitaire est un diminutif du sauvage, accepté par la civilisation.
Commenter  J’apprécie          10
L'or perd annuellement par le frottement un quatorze centième de son volume ; c'est ce que l'on nomme le frai ; d'où il suit que, sur quatorze cent millions d'or circulant par toute la terre, il se perd tous les ans un million. Ce million d'or s'en va en poussière, s'envole, flotte, est atome, devient respirable, charge, dose, leste et appesantit les consciences, et s'amalgame avec l'âme des riches qu'il rend superbes et avec l'âme des pauvres qu'il rend farouches.
Commenter  J’apprécie          10
Victor Hugo
Poète,tu fais bien !poète au triste front,
Tu rêves près des ondes,
Et tu tires des mers bien des choses
Qui sont sous les vagues profondes!
La mer,c'est le Seigneur,que,
Misère ou bonheur,
Tout destin montre et nomme;
Le vent c'est le seigneur;
L'astre,c'est le seigneur;
Le navire,c'est l'homme.
[Les Contemplations 1]
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Victor Hugo Voir plus

Quiz Voir plus

Victor Hugo (niveau facile)

Lequel de ces livres n'est pas de Victor Hugo ?

Les Misérables
Notre-Dame de Paris
Germinal
Les Contemplations

10 questions
1244 lecteurs ont répondu
Thème : Victor HugoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}