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Citations de Willa Marsh (119)


La plupart des gens peinent à envisager qu'on puisse choisir un mode de vie qui diffère du leur. Ils préfèrent penser que si les autres mènent une vie différente, c'est qu'elle leur a été imposée par la nécessité, ou qu'ils sont tout bonnement des excentriques. Cela leur épargne d'y voir une critique de leurs propres choix.
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Francesca et Simon offrent désormais une belle imitation des pages du magazine La vie à la campagne, par opposition à La vie rurale. La vie à la campagne, c'est la vie rurale sans la boue, les bottes sales et les poils de chien.
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Bien qu'il soit désormais parfaitement acceptable d'avoir une carrière et de jouir de son indépendance, les jeunes femmes seules se sentent toujours forcées d'expliquer les raisons de leur célibat. (p. 16)
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Comme beaucoup de gens, Clarissa croit que n'importe quel produit à base de plantes et de fleurs ne peut qu'être inoffensif. Les tantes y voient un point de vue nouveau, elles qui savent le nombre des produits de la nature qui peuvent s'avérer mortels, mais cette foi touchante leur rend la vie beaucoup plus facile. (p. 67)
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Rosie douillettement installée dans la maison de Rup à Chelsea, mène une existence de plaisir et de fêtes ininterrompues. Bien qu'ils aient l'intention de fonder une famille, ils ne se sentent pas encore prêts. Après tout, Rosie est si jeune, et Rup n'est pas tout à fait "établi".
-Etabli comme quoi ? demande Livy à Em, sur un ton caustique.
-Comme le plus grand couillon de Londres, répond Emmy.
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La voix de leur mère est aussi calme, aussi musicale que le chant du ruisseau, et tout aussi envoûtante, habile à les apaiser, à faire s'effacer et s'évanouir leur univers familier pour les attirer dans un autre monde: le pays de l'imaginaire, celui des "Il était une fois".
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Peut-être devrions-nous toujours, en nous remémorant nos pires erreurs, nous rappeler les principaux faits qui ont entouré ces actions regrettables. Il est si facile de se labourer les tripes en se disant qu'on aurait dû mieux agir, se montrer plus forts, plus tolérants, tout en oubliant le contexte exact de nos actions passées.
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Lorsqu'il devient évident que la pauvre Claerwen ne pourra plus enfanter, il paraît généreux de l'aider à quitter sa vie. C'est chose simple. Tant Gwyneth qu'Olwen savent que la moitié du combat se livre dans la tête. Lorsqu'une personne perd l'envie de vivre, le reste est facile.
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Encore une fois, elle se tient ce matin au bout de l’allée, camouflée dans l’ombre. Elle fixe le manoir avec convoitise, avec avidité.
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Elles questionnent Thomas des yeux et il acquiesce en guise de réponse, avec un sourire délirant, haussant les épaules et mimant la générosité de sa fille et l'inutilité de leurs inquiétudes. Leur soulagement se manifeste pour une pluie d'affection à l'endroit de Megan. Tout est douceur et lumière. Il ne reste plus à Thomas qu'à demander Clarissa en mariage.
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Au cours des mois terribles qui venaient de passer, " l'ode au rossignol " l'avait plus d'une fois réconfortée.
- Ce n'est qu'à ton sort heureux que je porte envie
C'est que je prends trop de part à ton bonheur
Alors que, Dryade des bois à l'aile légère
Tu chantes l'été à plein gosier ravi...
Un vin qui sente Flore et les vertes campagnes,
La danse, les chansons provençales, la gaieté brûlée du soleil !
Oh! donnez une coupe toute pleine de l'ardent Midi...
Ah! la boire et quitter ce pays sans être vu,
Et avec toi m'évanouir dans la foret obscure...
Loin, loin d'ici car je veux prendre avec toi mon essor...
Sur les ailes invisibles de la poésie...
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Il s'approcha bientôt de la fenêtre, sa tasse de café à la main et contempla le paysage majestueux et sauvage. Il avait l'impression que Mélissa s'appuyait sur son épaule, enveloppée dans son châle et regardait le spectacle.
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La nouvelle tisane qu'elles l'ont convaincue de boire juste avant d'aller au lit fait des merveilles. Comme beaucoup de gens, Clarissa croit que n'importe quel produit à base de plantes et de fleurs ne peut qu'être inoffensif. Les tantes y voient un point de vue nouveau, elles qui savent le nombre des produits de la nature qui peuvent s'avérer mortels, mais cette foi touchante leur rend la vie beaucoup plus facile. Elles lui sourient.
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Ce n'est pzas qu'ils soient sans coeur, ou incapables de sentiment, se sont-il rassurés l'un l'autre - non, certes non -, mais la très chère Clarissa (soyons honnêtes) un tantinet pénible. Elle n'a de cesse de s'inviter ou de surgir à la porte, de bourdonner sans cesse à propos de son horloge biologique et de la misère que représente la solitude, puis de tous les soucis que constitue la quête d'un accompagnateur de circonstance pour les soirées, et ainsi de suite - ça devient si difficile, de nos jours ("Oh, non, ma chérie, voilà encore cette désespérée de Fulham !"). Quant à Thomas, cela peut devenir un tout petit peu fatigant de le voir traîner sa tête d'enterrement dans la maison et d'avoir à jouer ce rôle de je-te-soigne et je-t'encourage alors qu'on a plutôt envie de faire la fête avec ce couple sympathique qui vient demménager en face.
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Ce n'est pas parce qu'on trouve la mort obscène qu'on peut s'y soustraire."

"A l'âge de cinq ans, Rosie connaît ses parents sur le bout des doigts et les faits manger dans le creux de sa main. A dix ans, elle pourrait remonter à Iago, question rouerie. Lorsque ses soeurs rentrent des vacances, elles les observe attentivement. elle devient championne de stratégie en deux temps trois mouvements. Elle n'a jamais entendu l'expression "diviser pour régner", mais elle sait parfaitement la mettre en pratique."
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C'est ce qui rend les vieux tirages si poignants. Comme leur vie, comme leurs amours semblaient cruciaux ; importantes, leurs décisions ; et combien est vain, en définitive, le vaste système des choses !
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Je me suis souvent demandé comment les mariages pouvaient survivre à ce type de désintégration ; cette chute des hauteurs, de la magie haletante jusqu'à l'indifférence familière. Comment pourrait-il en être autrement ? La familiarité n'engendre pas nécessairement le mépris, mais elle défait la magie à coup sûr. Oh, les premiers jours étourdissants d'amour : les regards qui serrent le coeur ; les silences délectables ; le frisson des effleurements accidentels !
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Rien ne m'énerve plus que la brigade des "je le savais, je l'avais dit ! ', en particulier lorsqu'il est indubitable qu'ils ne savaient rien et n'ont rien dit non plus !
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Notre époque voit d'un bon oeil l'idée de "parler des choses" en tant que méthode thérapeutique, mais je crois que l'on risque parfois de trop dire. N'importe qui s'improvise psychologue, de nos jours.
Quel terrible danger cela peut représenter ! Nous tentons de départir notre être de tout ce qui est superflu, nous analysons et critiquons tous nos instincts et traduisons chaque mouvement en "langage du corps", jusqu'à finir par exposer toutes nos prétentions, toutes nos faiblesses, décapées au point de disparaître.
Il nous faut alors survivre dans le désert aride de ce qui nous reste. N'est-ce pas pourtant lorsqu'on constate l'absurdité du chemin menant du landau au tombeau qu'on a le plus besoin de ces prétentions - futiles extravagances, habitudes complaisantes, mégalomanie, amour - qui adoucissent les mornes murailles de notre existence et nous permettent de faire face au lendemain ?
Ou ne suis-je en train que d'excuser mes faiblesses ? L'Homme doit éternellement faire face aux incontournables spectres de l'ennui, de la futilité et de la folie. Ainsi s'exprime Thomas Merton, mais je ne crains fort de ne pas pouvoir appliquer sa solution - l'amour et la grâce de Dieu. p.70
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Je suis persuadée que la plupart des femmes de mon âge cachent des secrets abscons, des déceptions, des frustrations ensevelies au fond d'elles-mêmes.
Nous songeons aux années passées et contemplons nos erreurs avec lucidité. Ou, pire, les bourdes que d'autres ont commises à nos dépens, ou nous ont forcées à commettre. Ce sont ces dernières qui engendrent les plus amers souvenirs.
Mon anxiété n'est peut-être en définitive qu'une douleur à retardement, qui dissimule mes véritables émotions et cache la racine du problème. Nous verrons bien. p.11
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