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Citations de Willa Marsh (119)


Toute l'affaire devient choquante en vertu du fait que je ressens du désir pour un homme beaucoup plus jeune que moi et que je ne l'aime pas. Eh bien, je refuse d'être choquée ou d'avoir honte. Je suis assez grande pour admettre mon intérêt pour les spécimens de l'autre sexe. Je ne me sens pas obligée de les mépriser, pas plus que d'entrer en compétition avec eux. Ils me plaisent.
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Elle m'impose régulièrement d'assister au spectacle de sa vie de famille. D'une part, elle est persuadée que j'ai raté mon existence et tient à me faire partager la sienne, si réussie ; d'autre part, il est primordial pour elle de sentir qu'on jalouse son univers - sa vie, ses biens, sa famille, qui n'en deviennent que plus précieux pour elle.
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Je venais aussi d'apprendre un nouveau mot. Lorsqu'une femme n'était pas prête à admettre une certaine dose de tripotages et de mignardises au cours des surprises-parties et des fêtes, elle devenait passible de l'étiquette "frigide".
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Ce dernier (Edwin) aspire à une vie de famille conventionnelle. Il aime à s'imaginer rentrant au bercail après sa journée à la banque pour trouver une femme attentionnée et un repas qui l'attendent, sa fille -ainsi que sa belle-fille-, prêtes pour l'histoire du soir, après l'heure du bain.
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C'est aussi ce qu'il est convenu d'appeler un bel homme (Rupert), qui a compris que la fraîcheur éclatante et le charme de sa femme peuvent lui servir de précieux faire-valoir.
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Lorsque Livy et Em quittent l'école, Pa leur suggère de suivre un cours de secrétariat. Il faut, insiste-t-il, qu'elles puissent subvenir à leurs besoins en cas de nécessité. Poursuivre une carrière, quand on est une femme, n'est pas très en vogue à la fin des années 50 et Mo et Pa ne sont pas le genre de parents à imaginer leurs filles médecin ou avocate.
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Il faut comprendre que certaines régions de la campagne ne sont pas aussi civilisées qu’elles en ont l’air, expliqua la tante Olwen. Certaines vieilles croyances et superstitions sont toujours bien vivantes. Il serait stupide de ne pas leur accorder l’importance qu’elles méritent.
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« Cinq semaine par an, c’est une ration dérisoire pour deux amants, mais la qualité de ces quelques semaines nous consolait. Et la brièveté du temps que nous passions ensemble le rendait doublement précieux. » p. 175
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« Je me suis souvent demandé comment les mariages pouvaient survivre à ce type de désintégration ; cette chute des hauteurs, de la magie haletante jusqu’à l’indifférence familière. » p. 118
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« Mes souvenirs sont stockés loin dans la remise de mon esprit, certains faits y sont rangés proprement, d’autres jetés pêle-mêle, d’autres encore enterrés sommairement. Comment ne pas voir la fascinante ressemblance entre mon état d’esprit et le grenier au-dessus de ma tête ? » p. 41-42
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Quand une personne vous aime et croit en vous, ça suffit largement. Tout le reste, c'est du luxe.
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Elle mourra de jalousie, murmure tante Olwen, en voyant ta merveilleuse demeure et ton cher Thomas si dévoué, même s'il est temporairement handicapé.
- Sans oublier, ajoute Gwyneth, un allant plutôt charmant et un adorable bébé en route. Ne mourra-t-elle pas de jalousie ?
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Ce n'est pas parce qu'on trouve la mort obscène qu'on peut s'y soustraire.
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A l'âge de 5 ans, Rosie connaît ses parents sur le bout des doigts et les fait manger dans le creux de sa main. A dix ans, elle pourrait en remontrer à Iago question rouerie.
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Elle était incapable de vivre le conflit, ne tolérait pas les attitudes revêches ou les ambiances glaciales. Elle aimait les discussions ouvertes, même douloureuses, et préférait la communication à l'accumulation de frustrations. De simples incompréhensions pouvaient si facilement se transformer en ressentiments à grande échelle et les vexations devenir des allergies profondes.
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Elle se sentit traversée d'une onde de respect et de camaraderie envers Nest, éprouva à son égard une sorte de gratitude, et sut à cet instant que c'était cela qui reliait véritablement les gens : une profonde compréhension des choses, et le partage.
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J'ai toujours eu cette passion pour les livres, pour les histoires. Je vi à travers elles, vois-tu, et les personnages sont très réels pour moi. Ils sont mes amis et j'ai toujours trouvé leurs mondes bien plus satisfaisants que la réalité extérieure.
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Le passé est révolu, il nous a quittés, c'est fini.
Pourquoi, dans ce cas, chaque printemps, lorsque je vois passer un corbeau portant une paille dans son bec, une mystérieuse nostalgie s'empare-t-elle de moi, un ardent désir qu'on pourrait associer davantage à l'impétuosité de la jeunesse qu'à la placidité de la cinquantaine ? Le vent est parfumé de souvenirs de pique-niques, de robes de laine grise, de danses, d'une certaine chanson qui tourne en boucle dans la tête de manière presque exaspérante, et de la délicieuse passion, douce-amère et enflammée, des premières amours.
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Le promeneur solitaire frissonna légèrement. Le soleil était couché depuis longtemps. Il avait décliné lentement pour se poser sur un moelleux coussin de nuages, au-dessus d'une mer embrasée, et la lumière dorée qui s'attardait sur la lande transfigurait par son éclat céleste ces hauteurs désolées. Plus bas, là où les sentiers et les chemins sinuaient en étranges méandres, des cris et des rires s'élevaient dans l'air limpide. Il s'arrêta un instant pour sortir ses gants de sa poche et observer les silhouettes minuscules des hommes qui terminaient l'ouvrage de la journée.
Des tas de planches, les restes d'un feu encore fumants, des échelles et des échafaudages encombraient la cour de la vieille demeure en pleine rénovation. Depuis très longtemps, bien avant le décès de son épouse, le professeur passait ses vacances à arpenter ces chemins. Il se souvenait des murs de granit d'autrefois, avant qu'ils soient badigeonnés de beige, et du troupeau de vaches dans la cour où résonnaient les voix des enfants grimpant sur la balançoire, près de la grande haie d'escallonia. Il voyait encore la fumée monter de la cheminée par les froides soirées d'automne.
A présent, le panneau vert et blanc d'une agence immobilière était planté de guingois contre le muret de pierre qui longeait le chemin, et les ouvriers s'apprêtaient à quitter le chantier.
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mais à quinze ans, j'étais douloureusement immature, et innocente des choses de la vie. Je ne savais rien, mais je ressentais tout.
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