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EAN : 9782266040518
213 pages
Pocket (12/09/1999)
3.57/5   15 notes
Résumé :
Une jeune femme, seule, dépressive, range sa chambre et tombe par hasard - mais est-ce réellement un hasard ? - sur le seul objet que lui a légué son défunt père : un revolver.
Elle le manipule, le tourne, le retourne puis, mue par une impulsion subite, le colle contre sa tempe. Et presse la détente. Rien ne se produit. Folle de joie d'avoir survécu, la jeune femme jette l'arme sur une table proche. Rate son but. Le revolver tombe à terre. Et le coup part... ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Inédit, complété par le romancier Lawrence Block, Une étude en noir (Into the night) est un peut-être un Irish inachevé, mais il est incontestablement un roman noir de belle facture. On y trouve, comme souvent chez l'auteur, une héroïne complexe, à l'existence un peu confuse, des hommes infidèles, des meublés, de petites chambres modestes, des cafés de seconde zone, des vies tristes, des destinées brisées…

Madeline, une jeune femme dépressive tente de se suicider par arme à feu, se ravise, puis célèbre sa décision par un tir de joie et tue par un malheureux concours de circonstance une passante. Rongée par la culpabilité elle décide de partir sur les traces de sa victime , comblant ainsi le néant abyssal de sa propre existence.
Elle comprend vite que Starr était une femme malheureuse qui avait planifié une vengeance, vengeance que Madeline va accomplir à sa place , dans cette nouvelle vie par procuration. "C'était lui qu'elle voulait tuer et Starr-Madeline serait la dea ex machina qui agirait à sa place."

Une bonne intrigue, un sens aigu de la psychologie, un dénouement inattendu, l'art de croquer en quelques lignes des vies médiocres ou tristes à pleurer, c'est tout cela la griffe Irish. Même si le thème de la vengeance féminine n'est pas nouveau - on se souvient de Julie dans La Mariée était en noir ou d'Alberta dans dans L'Ange noir- Une étude en noir surprend le lecteur, et le personnage de Madeline, obsédée par la femme qu'elle a tuée, nous trouble.
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Je découvre William Irish avec ce roman qu'il a laissé inachevé et je suis sous le charme. Livre terminé par un autre mais peu importe, le souffle est là. Il y a une écriture désespérée qui m'intéresse. Une jeune femme voulant se donner la mort, tue accidentellement une inconnue. Elle part sur les traces de celle-ci pour connaitre sa vie et découvre qu'elle était mariée. Elle rencontre la mère de la défunte pour en savoir plus, et apprend que le mari avait été marié précédemment. Elle va alors entrer en contact avec la première femme, chanteuse de cabaret puis va aller voir le veuf, photographe. Je n'en dis pas plus car ce serait trahir l'intrigue, mais j'avoue que c'est rudement bien ficelé et les rapports entre les protagonistes sont peaufinés. Il y a comme un voile d'attrait pour la mort tout du long qui plane sur leurs rapports et un secret (joli twist à cet égard). J'ai beaucoup apprécié les réflexions, les pensées du personnage principal, seule dans sa chambre à se demander l'intérêt de continuer à vivre. On ne connait que peu de choses de sa vie. Elle est comme un personnage sans existence, d'où cet intérêt pour la femme morte. C'est un très bon roman.
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Un Livre conseillé par le Phoenix @Pecosa
(désolé! J'ai pas aimé + que ça).

« Il n'était pas bon de voir trop clair dans l'obscurité, il n'était pas bon d'écouter trop attentivement ces sombres pensées. »

Madeline se voit léguer un pistolet « au cas où » elle désire tuer ou même se tuer. Sympa ! Elle songe à s'en débarrasser mais est fascinée par l'objet. « débarrasse-toi de cette arme ! » s'égosille elle. Madeline joue à la roulette Russe… Elle essaye de se tuer mais n'y parvient même pas !

« Une femme, blessée à la poitrine, sur le trottoir, en face de la maison meublée de Madeline. Touchée en plein coeur, son sang ruisselant de la blessure. Les yeux essayant de se fixer, la bouche tentant de formuler des mots. »

Non contente de rater son suicide, la voici autrice d'un crime involontaire.

Titillement … Les proches de la victime vont lui parler, elle devra faire genre qu'elle n'estau courant de rien… Quelle torture… Mais quelle idée aussi ! de jouer avec un pistolet.

« — Oui, je le sais. On me l'a dit. (Puis elle murmura :) une balle perdue, dans la rue. »

« La vie est beaucoup plus facile pour ceux qui ne se posent pas de questions. »

Un aventure qui s'en pose, des questions ! Pour tenir sur 40 pages desquelles on peut résumer « Une fada tire n'importe où et tue une dame par accident puis essaye de le cacher »

Le tout est assez faiblement introduit. Métaphore ou non, on nous parle bien ici de culpabilité.

Alors ça passe ou ça casse?! ...

Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
« La vie est beaucoup plus facile pour ceux qui ne se posent pas de questions. »
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« Il n’était pas bon de voir trop clair dans l’obscurité, il n’était pas bon d’écouter trop attentivement ces sombres pensées. »
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C'est à la fois la chose la plus facile et la plus difficile au monde, pour une femme, de rencontrer un homme donné, qui est un étranger pour elle, et dans l'orbite duquel elle n'évolue pas habituellement: c'est-à-dire avec lequel elle ne partage ni amis communs, ni milieu professionnel identique.
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Pourrait-elle entrer directement dans la vie de Starr, de cette façon ?
L'idée n'était pas sans un certain attrait, mais elle n'avait guère de sens. Elle ne voulait pas devenir Starr Bartlett, ce qui, de toute façon, était impossible. Non, elle ne voulait pas vivre en tant que Starr, mais pour elle. Rendre un service à Starr, cette jeune morte, accomplir une tâche qu'elle n'avait pas eu le temps d'exécuter elle-même.
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Il existe deux sortes de mariage, les mauvais et les imaginaires, parce que les vrais ne sont jamais bons et les bons ne sont jamais réels.
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