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Critiques de William Irish (185)
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J'ai épousé une ombre

Un polar qui sent bon les années 40! Je ne sais pas si le film existe, mais je l'ai vu. L'ambiance animée du train à vapeur avant le silence assourdissant, les talons qui descendent et montent sans cesse l'escalier d'une grande maison aux canapés en velours, les mêmes talons résonnant sur le trottoir d'une ville plongée dans la nuit, les portières qui claquent, l'angoisse... et cette jeune femme, élégante, jupe plissée, yeux doux, inquiète, face à cet homme grand, en costume clair, beau, fort, rassurant... les voix cristallines, la musique sourde qui rôde aux instants de solitude.

Je savais que j'aimerais ma première lecture de William Irish - lui qui a écrit La mariée était en noir et la Sirène du Mississippi - et je n'ai pas été déçue, ou à peine, peut-être, vers la fin... enfin je ne sais pas, elle est peut-être pas si mal, cette fin, finalement.

Hâte de découvrir les autres best-sellers de cet auteur!
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J'ai épousé une ombre

Ma toute première lecture, au camping, dans les années 60, sous les yeux agacés de mon père que je n'aidais pas à monter la tente. Un ouvrage qui me reste cher car c'est celui qui m'a fait aimer la littérature.

Depuis je n'ai jamais cessé de lire.
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J'ai épousé une ombre

Histoire particulière ainsi que l'atmosphère. Bon moment de lecture.
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J'ai épousé une ombre

Un air d'une chanson bien connue me vient à l'esprit : "Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir". Il est des moments dans la vie où chacun doit faire un choix, bon ou mauvais, et l'assumer. C'est ce qui arrive à l'héroïne ce ce roman , une jeune femme que l'existence n'a pas gâtée jusqu'alors, et qui pense avoir une chance de s'en sortir le jour où elle prend innocemment l'identité d'une autre. Tout aurait pu changer, tout aurait pu bien se passer ; oui mais voilà : le destin et le grand William Irish s'en mêlent !

Roman psychologique d'une grande finesse .
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J'ai épousé une ombre

Très beau roman, très noir, sur le hasard, les malentendus, les choix que l'on doit faire et les conséquences que l'on doit supporter.
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J'ai épousé une ombre

J'ai été un peu déroutée par ce roman ne m'attendant pas à ce que j'y ai trouvé... Le début est très intrigant avec ce prologue et le doute qui s'installe. Et puis la rencontre entre Helen et le jeune couple et l'accident de train.

Une jeune femme enceinte, paumée, rencontre dans le train une autre jeune femme enceinte qui noue le contact. Ensemble au moment de l'accident, Helen portait l'alliance de Patricia qui avait peur de la perdre au lavabo... et en se réveillant, après avoir accouché dans l'accident, à l'hôpital, Helen s'aperçoit de la méprise : tout le monde pense qu'elle s'appelle Patricia Hazzard et vient de perdre son mari dans un accident de train.

On a envie de savoir comment elle va s'en sortir et surtout de quel doute il est question dans le prologue. J'ai aimé la bonté des parents Hazzard et suivre le cours des pensées et des émotions de l'héroïne.

Un beau récit sur l'usurpation d'identité à des fins pas si malhonnêtes que ça.
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J'ai épousé une ombre

Helen est à bout de forces. Seule, enceinte, sans emploi sans attache, sans famille, elle décide de partir, loin, de prendre un aller simple en train. Epuisée elle se retrouve assise sur sa valise dans un compartiment bondé. Un jeune couple la prend en pitié et l'homme lui offre sa place. Très vite, elle sympathise avec Patricia, la jeune femme enceinte elle aussi. Jeune mariée elle va faire la rencontre de sa belle famille qui ne l'a jamais vue car ils se sont mariés très vite en un peu en secret à Paris.. Quelques minutes après tout bascule et Patricia se retrouve à l'hopital : Patricia ou Helen... ?

Adapté en français avec Nathalie Baye et Francis Huster, ce roman passionne et le suspens reste présent tout au long du récit. Les personnages sont attachants, la situation inextricable et la fin... surprenante.

A lire sans hésiter même si on connait le film car l'intrigue est assez différente.
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J'ai épousé une ombre

Un roman noir d'une perfection classique.

Helen, jeune fille enceinte, abandonnée et sans famille, qui semble mal partie dans la vie, prend le train pour San Francisco avec cinq dollars et dix sept cents, toute sa fortune...Elle rencontre dans les wagon bondés un couple rayonnant d'amour et de bonheur, Hugh et Patricia Hazzard. Pat, super sympa, prend Helen sous son aile dans le train. Alors qu'elles sont dans le cabinet de toilette, le train soudain ...Et badaboum toutes les cartes de la vie d'Helen sont rebattues...

C'est rafraichissant, même si Irish ne devait pas l'envisager ainsi, de lire un roman policier sans massacres à la tronçonneuse, énucléations, éviscerations, tortures médiévales...A se demander pourquoi les héros se prennent la tête pour si peu de chose, un petit meurtre, même pas pervers !!! Pas de quoi fouetter un chat, les enfants !

Il n'y a que peu de mystère, en réalité, tout est dans la tension, le suspense, l'ambiance, l'écriture.

Enfin si, il y a un gros mystère, tellement gros que...bref, c'est pour ça que, bien que j'ai fort apprécié l'opus, je n'ai mis que quatre étoiles.

Un bon moment, en tout cas.
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J'ai épousé une ombre

William Irish fut un maître incontesté de la nouvelle noire américaine.

Cependant, ce grand auteur sut produire des romans d'anthologie parfois adaptés au cinéma.

C'est du film avec l'extraordinaire rôle de Nathalie baye, que date ma première rencontre avec J'ai épousé une ombre.... Histoire modifiée, par rapport au livre éponyme, puisqu'elle se passe en France.

Ce n'est qu'en 2016 que j' ai découvert le texte initial de William Irish incomparablement noir et beau comme la fatalité.

Le récit d'une jeune femme qui rêve d'une vie meilleure, plus heureuse et dont le songe vire en cauchemar.

En tout cas, l'un de mes Irish préféré;

William Irish, qu'il serait vraiment dommage pour les babélotes qui ne le connaissent pas, de passer à côté.
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J'ai épousé une ombre

Une femme profite d’un accident de train pour changer d’identité et de vie. Mais son passé la rattrape et les remords aussi. Un polar des années 50 qui est plus une étude psychologique qu’un récit d’action. On est pris par l’atmosphère et le style de l’auteur.
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J'ai épousé une ombre

Une usurpation d'identité inopinée lors d'un accident permet à une femme qui jusque là n'a pas eu de chance de

changer de trajectoire.

Malheureusement, on n'échappe pas à son passé et quand il vous rattrape c'est le plus souvent pour le pire.

une lecture rapide car on veut connaître le destin d'Helen même si parfois on peut regretter certaines incohérences dans ce récit.



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J'ai épousé une ombre

Usurpation d'identité involontaire et opportunité d'un changement de vie radical...



Mais voilà, tout ne se passe pas forcément pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles...



Les points forts de ce roman : le sujet, original, et le suspense que William Irish distille avec un art consommé.



Ceci dit, malgré ça, un comble, je me suis un peu ennuyée : l'ambiance est pleine de suspense, mais au final, on passe plus de temps à attendre ce qui va se passer qu'à "profiter de l'action", et c'est plutôt du ressort psychologique que des actions de toutes façons.
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J'ai épousé une ombre

Quand on évoque devant moi le titre « J’ai épousé une ombre », j’ai instantanément dans mes yeux le film du même nom et incarné par Nathalie Baye dans le rôle principal.

Pendant très longtemps, je ne savais pas que ce film s’était inspiré du roman du même nom de William Irish, auteur qui a été à l’origine de plusieurs films français comme la célébrissime « La mariée était en noir » de François Truffaut et « La sirène du Mississippi ». Et je ne peux m’empêcher de citer une autre œuvre, « Fenêtre sur cour », qui quant à elle, a été adaptée par Alfred Hitchcock.

C’est en lisant le livre que j’ai réalisé que finalement, je me rappelais relativement bien du film (que je n’ai pourtant vu qu’une fois et il y a fort longtemps) qui lui est relativement fidèle même s’il ne se déroule pas à la même époque.

La fin, par contre, pour mon plus grand plaisir, est bien plus sombre et correspond plus à mes attendus en termes de romans noirs.

J’ai bien aimé la plume de l’auteur, qui distille avec beaucoup de talent une ambiance qui devient de plus en plus oppressante.

Cette histoire d’usurpation d’identité qui de prime abord s’oriente vers un conte de fées pour virer insidieusement au cauchemar est vraiment bien écrite.

C’était la première fois que je lisais un roman de William Irish et je pense que tôt ou tard je me lancerais dans une autre lecture, vraisemblablement « La mariée était en noir «.





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J'ai épousé une ombre

Si vous aimez les romans noirs à l'intrigue bien ficelée et au suspense insoutenable, ce roman du grand William Irish est pour vous. Une situation angoissante à souhait, une usurpation d'identité, on s'identifie facilement à ces personnages pris dans un mécanisme tragique. Un grand classique.
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J'ai épousé une ombre

Toujours déniché chez mon fabuleux bouquiniste bruxellois, d'où la converture un peu ringarde. Car Irish c'est un peu vieillot, certes, mais pas vieilli : du bon vieux vintage, un vrai bon vieux polar comme on les aime.



Années 1940. La jeune Helen est sacrément paumée, enceinte jusqu'au cou, et sans le sou. Dans le train, elle sympathise avec une autre jeune femme enceinte qui est un peu son antithèse : elle vient d'épouser un riche jeune homme, et s'apprête avec lui à rejoindre sa belle-famille à qui elle n'a pas encore été présentée. Soudain, le train déraille, tuant plusieurs passagers et plongeant Helen dans le coma. A son réveil, elle se rend compte avec effroi qu'on la prend pour l'autre jeune femme. Desespérée, elle décide, pour l'avenir de son enfant, d'endosser le rôle, mais en courant sans cesse le risque d'être subitement démasquée. D'autant qu'il apparaît rapidement qu'elle n'est pas la seule à connaître le secret de son identité ...



Délicieusement angoissant, avec un petit air de Boileau-Narcejac ou de James Hadley Chase, et un sérieux esprit Série Noire. En bref, un petite gourmandise, par un maître du genre. Tellement emballée que je me suis dégoté, dans la foulée, un bon gros recueil de romans d'Irish, au rang desquels figurent d'autres classiques, ayant aussi inspiré le cinéma (forcément), comme La mariée était en noir, Fenêtre sur cour ou La Sirène du Mississippi. Il n'y a pas à dire, le classique, parfois, c'est vraiment pas mal.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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J'ai épousé une ombre

Quand l'on entame la lecture de cet opus , le controleur qui avise notre ticket pourrait nous dire que ce voyage là on ne l'oubliera pas .

L'atmosphére est lourde , difficilement respirable , et le comble c'est qu'on aime ça ...

Quel intrigue présente dans ces pages ... La tension ne cesse de monter , pour atteindre le paroxisme dans un climax qui vous laisse exsangue .

Les personnages sont superbes , le style est flamboyant , en somme on à ici un autre chef d'oeuvre de cet auteur incontournable qu'est Irish ...

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J'ai épousé une ombre

Un cent à tête d'Indien.

Un cent à l'effigie de Lincoln.

Une pièce de cinq cents frappée d'un buffle.

Une de dix cents à l'effigie de Lincoln.

Dix-sept cents.



C'est donc avec dix-sept cents en poche et un aller simple New-York/San Francisco qu' Helen Georgesson voyage en train... Il n'y a que deux décennies qu'elle est sur terre et elle en a vu des vertes et des pas mûres... Abandonnée par un sale type, elle voyage seule avec sa pauvre valise. Seule ? Non, à vrai dire, pas tout à fait, car elle abrite un petit habitant derrière son nombril.... 8 mois...



Peut-on dire que le hasard fait bien les choses ? Patricia Hazzard, voyage avec son mari, Hugues, dans le même train. Tous les sépare et pourtant Patricia prend sous son aile, ce pauvre "oiseau" tombé du nid, qui est Helen...

Patricia est une femme libre, sans chichis, sans contrainte, enceinte de 7 mois, mais vivante comme jamais. Elle fait l'admiration de Helen...



Helen semble, pendant quelques temps, être comprise, être entendue, être aimée.



Mais si le hasard permet de belles rencontres, le destin quant à lui peut se révéler cruel....



Par quel hasard Helen verra sa vie basculer, son identité changée à jamais.... Et quel Hazzard la vie va lui réserver ?



Irish a construit un roman méthodique... Le temps prends son temps...Nous sommes dans le Missouri à quelques pas de la frontière du Nebraska... Le temps s'écoule lentement...Mais l'histoire reste sur les rails et Irish sait très bien où se trouve le terminus... On ne s'arrête pas à toutes les gares, et plus l'histoire avance, plus la machine s'emballe...



La fin est digne d'une première classe ; et on comprend que si le hasard peut bien faire les choses, le hasard apporte rarement le bonheur, ou du moins de façon permanente...



Les ombres subsistent toujours... Quelque soit notre destin. Avec ou sans Hazzard.
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J'ai épousé une ombre

Un roman policier, ou pourrait on écrire plutôt un roman dramatique de pure valeur littéraire. Le suspense est par moment insoutenable jusqu'à certains paliers du scénario où l'on croit arriver à un dénouement; et là, tout repart, après de multiples rebondissements qui laissent le lecteur abasourdi par tant d'intensité. Les personnages eux mêmes sont imprévisibles; Ce roman est au sommet de l'art littéraire par le suspense et le scénario construit telle une toile d'araignée qui nous mène vers une fin improbable et difficilement prévisible. Il fallait le maître du suspense pour construire un tel roman comportant également des passages poétiques, émouvants dans un style direct sans aucune longueur ni fioriture.
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J'ai épousé une ombre

suspense jusqu'au bout, super livre
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J'ai vu rouge

Tous les bons romans noirs ont en eux quelque chose d' Irish…

Irish, c'est un ton, un décor, une ambiance à la fois du quotidien et du souterrain, du menaçant. Les romans ou nouvelles sont souvent à la première personne, ce qui accroche le lecteur par le bras, et ne le lâche pas. Bien sûr, depuis les années 40 et 50, on a fait mieux en matière de suspense et d'angoisse. Mais ce ton désabusé, distancié, mais aussi désespéré, je ne l'ai jamais vraiment retrouvé.Irish est un écrivain dont l'atmosphère romanesque colle à la fois avec les tableaux de Hopper et avec les couvertures de pulp fictions.Quelque chose de l'angoisse et de la déprime urbaine, avec des personnages pris dans un engrenage parfois sophistiqué, parfois tristement banal. C'est une écriture de la solitude.

Il y a quelque chose d'Irish chez Japrisot, chez le jeune auteur de Avant d'aller dormir, à un bien moindre degré chez Douglas Kennedy (je parle de celui de bonne facture, les 4 ou 5 premiers romans) et H Coben, qui sont pourtant des maîtres en leur genre. Irish, c'est une vision littéraire d'une certaine Amérique, ou de l'Amérique, au ras du pavé.
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