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Critiques de William Irish (184)
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Alibi noir

« On entendit des ongles gratter désespérément le bois; la voix était méconnaissable, folle, presque incompréhensible.

- Ay, madrecita de mi alma! Il arrive! Il approche! je le vois qui longe le mur, il approche! »

-

La terreur vient de s'emparer d'une petite ville du Panama. Depuis que Kiki Walker, vedette américaine « de la gran révisa de arte Tric-Trac » au Casino Excelsior a suivi les conseils de son impresario de seconde zone Jerry Manning et fait le show avec un jaguar apprivoisé tenu en laisse, rien ne va plus. le jaguar s'est enfui, des jeunes filles sont tuées, et la bête demeure introuvable. Les empreintes, un morceau de griffe, la sauvagerie de l'attaque, tout semble accuser l'animal, mais Manning a des doutes: « C'est l'oeuvre d'un homme! s'écria l'Américain avec exaspération. Il y a autour de vous cent choses qui le prouvent, mais vous ne voyez que cette empreinte! Je ne suis pas policier, mais je les vois; pourquoi pas vous? »



Avec ce roman, William Irish quitte les Etats-Unis pour l'Amérique du Sud, qu'il connait bien pour y avoir suivi son père, ingénieur des travaux publics. L'intrigue est impeccable, l'atmosphère poisseuse à souhait. le roman date de 1942, le thème de la folie meurtrière sans raison apparente est alors peu traité, et le savant dosage entre rationalité et démence trouve ici un équilibre parfait.

Car cet Alibi noir est bien trouvé certes, mais peut-il occulter l'évidence? Un animal sauvage choisit-il ses proies, toutes belles, jeunes et esseulées? Les autorités locales coutumières des crimes crapuleux peuvent-elles seulement envisager des actes qui ne correspondent à aucun schéma connu dans les rues de Ciudad Réal?

Alibi Noir c'est du grand William Irish, un roman noir parfaitement maitrisé, où l'intrigue se double aussi d'une critique sociale très juste. Irish offre à son lecteur un aperçu de l'existence précaire des femmes qui veulent échapper à leur triste condition, par le biais du music-hall, d'une hypothétique gloire qui ne vient jamais ou par un mariage avec un moins pauvre que soi.

Son adaptation par le grand Jacques Tourneur sous le titre L'Homme-léopard ( 1943) est une très bonne série B: petit budget, bons acteurs coutumiers des seconds rôles, effets spéciaux remplacés par des trouvailles dont le cinéaste a le secret, et qui fait écho à son film précédent La Féline, dans lequel sexualité rimait avec violence.

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Alibi noir

Roman dont l’adaptation est célèbre, considéré comme une œuvre phare de son auteur, ce livre m'a déçue. S'apparentant au roman d'horreur il enchaîne les chapitres sur les victimes entre le chapitre prélude où le jaguar s'échappe et le chapitre épilogue où l'affaire se résout grâce à un piège. Les détails sont heureusement épargnés mais la construction est répétitive et s'attarde trop sur les massacres à mon goût. Il y a toutefois une dimension gothique bienvenue avec ces jeunes filles terrifiées dans le noir, notamment celle du cimetière.
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Concerto pour l'étrangleur

William Irish fait partie de cette génération d'auteurs (avec Goodis, Hammett, Thompson...) qui dépouillent gaillardement leur récit des fioritures inutiles (doux pléonasme). On est à l'os, selon l'expression consacrée. Pas de bla-bla, on avance dans le récit, au point parfois d'être un peu trop abrupt ou elliptique. On est très très loin des polars scandinaves, par exempe, de 600, 700 pages, voire davantage, hyper dilués.



Prescott s'est pris une balle. Il a droit à quelques semaines de repos. Il arrive à Joseph's Vineyard, une île au large du Massachusetts. Il espère y passer une paisible période de convalescence. Mais rapidement, un pensionnaire du B&B où il a élu domicile est retrouvé pendu dans le grenier. Meurtre.



Juste avant il a croisé un attardé sifflant Yankee Doodle. Et lorsque les meurtres vont s'accumuler, cette rengaine sera entendue. Le coupable est tout désigné. Pourtant Prescott va prendre l'enquête à sa charge, faisant fi des maigres forces de police de l'île, et fera même tout pour disculper l'innocent du village que tout et tout le monde accusent. Y compris au péril de sa vie lors d'une séance de lynchage en bande. Au passage, il en profitera pour compter fleurette (à sa manière de grand timide) à la seule beauté de l'île, qui l'aidera dans son enquête.



L'écriture est nerveuse. On ne s'embarrasse pas de détails. On va à l'essentiel. C'est parfois un peu trop bref. Mais les dialogues sont percutants et les scènes d'action particulièrement vives et réussies.
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Concerto pour l'étrangleur

Roman pas inintéressant mais qui (selon moi) a beaucoup vieilli (ou alors c’est moi qui ai vieilli)

En effet la trame est intéressante : sur une petite île, surviennent plusieurs morts : que l’on veut faire passer pour accidentelles ….

Heureusement un flic New-yorkais en convalescence mène l’enquête.



En fait ce qui l’a un peu dérangée est que tout est prévisible et que les ficelles sont très grosses (faire accuser l’idiot du village, le début d’idylle entre le policier et une des habitantes du village…)
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Concerto pour l'étrangleur

Oui, certes, il est bien faible, ce roman policier : intrigue inexistante, rebondissements prévisibles, personnages caricaturaux, romance sentimentale digne de la collection Harlequin... Mais il y a le style d'Irish, unique, fragile, ténu, mélancolique comme la musique douce-amère des vagues sur la Côte Est. Et l'on pardonne tout.
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Concerto pour l'étrangleur

Prescott, flic de New-york en congé d'après-balle dans la peau, va goûter la tranquillité du bord de mer dans l' île de Joseph's Vineyard...

Comme le héro de "Un homme est passé" de Michael Niall, il arrive par le train.

Prescott, qui pressent un morne ennui, va devoir affronter un assassin particulièrement cruel, retors et diabolique. Il assiste, en cela, le shériff Benson.

Sur l'air de Yankee Doodle, petit air sifflé de terreur, les meurtres surviennent.

Si la trame de Concerto pour l'étrangleur est assez classique, William Irish déploie une atmosphère d'angoisse et de peur extrêmement prégnante.

S'y rajoute, aussi, un thème récurrent du coupable tout trouvé dans une collectivité envahie par la peur et la colère.

William irish, en grand maître, creuse dans le terreau américain en explorant avec Prescott une série de meurtres au mobile opaque.

Un livre impressionnant et captivant, donc, dans la lignée de J'ai épousé une ombre, la mariée était en noir et autres chef d'œuvre d' Irish.

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Concerto pour l'étrangleur

Je n’ai pas été aussi convaincu que pour les autres romans de William Irish. Le thème ici est l’argent. Un héritage partagé par de plusieurs habitants d’une île est source de désordre et a des conséquences fâcheuses. Mais, un flic de New-York est le grain de sable dans l’engrenage. Pour tout repos après avoir été blessé par balle par un truand, une série de meurtres et un coupable idéal, l’idiot du village. Il a malgré tout le temps, entre deux cadavres, de conter fleurette à une jolie jeune femme peintre amateur qu’il doit en fin de compte protéger du vilain. Il y a un peu plus d’humour que dans ses autres romans. « Si vous attendez d’avoir sous la main des témoins oculaires, votre assassin mourra de vieillesse ».
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Crains la femme avant le serpent

Une écoute réjouissante d’un peu plus de deux heures, en compagnie d’êtres finalement bien peu recommandables sous leurs airs de bourgeois bien éduqués. Les chutes sont superbes pour les deux nouvelles comprises dans ce livre audio.



« Crains la femme avant le serpent »



Cela commence bien agréablement et de manière fort quelconque. Dans un salon de thé, deux femmes parlent de choses bien futiles. Enfin, c’est ce qu’on pourrait imaginer si nous n’écoutions pas de manière indiscrète leur conversation. L’une est en fait en train d’expliquer qu’il est possible de tuer une personne par le pouvoir de l’imagination. Trouvons sa peur la plus profonde, et cette personne aura une attaque mortelle, sans qu’aucune arme ou poison ne soit utilisé. Le pouvoir de l’esprit. Ou plus exactement le pouvoir du mauvais esprit et ces deux braves dames n’en manquent pas. Précisons qu’il en est une qui n’est pas heureuse en mariage… une idée de la suite ?



« Parions une vie ! »



La seconde commence avec un pari entre deux hommes, dont l’un est un professionnel des jeux d’argent et qui ne joue que pour gagner. Aussi quand l’objet du pari est-il connu, le pire est à craindre. En effet, gagnera la mise celui qui aura réussi à pousser au crime un parfait étranger choisi au hasard dans la rue, prouvant ainsi que tout à chacun est capable de nourrir la violence nécessaire pour commettre un meurtre de sang froid. Pour lancer les jeux et trouver le cobaye de cette expérience un billet de mille est posé sur la table. On tremble à l’idée de ce pari morbide. Heureusement, un homme intervient pour déjouer les pièges tendus à la victime désignée. Mais...



William Irish écrit très bien, les histoires sont originales, le suspens est très bien amené et réellement les chutes forment de bien belles pirouettes. Un bon moment d’écoute, les voix de Noëlle Rech pour la première nouvelle et de Julien Daubigné pour la seconde étaient agréables et justes dans le ton.
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Crains la femme avant le serpent

Livre audio de 2 nouvelles de William Irish :



1) Crains la femme avant le serpent

lue par Noëlle Rech



Dans un salon de thé, zoom sur deux bourgeoises qui discutent.

L'une se plaint de son mari, l'autre lui trouve une solution : s'en débarrasser sans laisser de traces, grâce à la peur et à l'imagination.

Il a uniquement peur des serpents (ophiophobie), mais pas d'inquiétude, ça peut suffire !



2) Parions une vie !

lue par Julien Daubigné

Un pari insensé entre des habitués de comptoir : parier qu'un inconnu peut en tuer un autre simplement pour l'appât du gain.

Les paris sont lancés, qui aura raison ?



J'ai beaucoup aimé la nouvelle éponyme et me suis ennuyée à la seconde.

J'ai trouvé trop de longueurs à la seconde et suis passée à côté de certaines phrases, sans avoir envie de réécouter pour rattraper les passages en question.



C'est le 1er livre audio que je tente (par erreur car je pensais avoir réservé un livre "physique" à la médiathèque).

Je ne regrette pas cette découverte, même si je suis passée à côté de la deuxième histoire.
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Crains la femme avant le serpent

William Irish est un auteur que je pensais découvrir mais je connaissais son œuvre sans le savoir car il a souvent été adapté au cinéma notamment par Alfred Hitchcock (Fenêtre sur cour) et François Truffaut (La mariée était en noir, La Sirène du Mississipi).

J'ai trouvé à la bibliothèque ce livre audio "Crains la femme avant le serpent" qui contient en fait deux nouvelles du talentueux auteur américain. On peut dire qu'il fait partie de ceux que l'on nomme les maîtres du suspense et on comprend pourquoi il a été immortalisé au cinéma.



Il sait créer une tension palpable dans ces deux nouvelles même si j'ai préféré la première au titre éponyme. Pourtant, "Crains la femme avant le serpent" commence plutôt mal avec la description de deux bourgeoises, femmes futiles qui causent chiffons au salon de thé. Mais quand le narrateur se rapproche pour écouter leurs propos on est surpris par leur conversation. Mary suggère insidieusement à Pauline qu'elle peut tuer son mari par l'imagination, en le terrorisant. Ce dernier, avec qui elle entretient des relations de haine, a pour seul point faible la phobie des serpents. Un plan d'action va se mettre en place dans sa tête et même si on se doute un peu de la chute elle est particulièrement bien amenée.



Si les femmes sont au centre de la première nouvelle, il n'y a que des hommes dans la seconde intitulée "Parions une vie !" dont le titre en dit long.

Un riche parieur dont la perversité est à la hauteur de sa grande fortune va entraîner un pauvre bougre à accepter un pari basé sur son manque de confiance en l'espèce humaine. Pour lui l'appât du gain peut inciter au meurtre n'importe quel individu. Il reste à le démontrer.

Évidemment on ne peut pas en raconter plus pour laisser le lecteur en haleine...





Challenge Riquiqui 2023

Challenge Solidaire 2023

Challenge Multi-défis 2023

Challenge XXème siècle 2023

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Deux meurtres, un crime

Sympathique recueil de nouvelles policières classiques.

Dans un style très emprunté britannique (malgré le fait que l'auteur soit en fait un américain), un peu chic, il se lit très rapidement et est plutôt efficace sans être exceptionnel.

Pour les longs trajets en train ou s'il vous tombe sous la main.
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Divorce à l'américaine

Ces six nouvelles, Divorce à l'américaine (1967), Lorsque l'amour s'en va (1964), Dans la gueule du lion (1937), Un détective amateur (1937), Une seule goutte de sang (1962) et Il ne faut qu'un instant pour mourir (1966), nous prouvent une fois encore l'immense talent de ce novelliste de génie. En 250 pages, William Irish nous transporte dans son monde fait de pessimisme, de désespoir et de solitude à travers 6 histoires d'amour et de mort, où les méchants coups du sort ruinent les meurtres les plus élaborés ou à l'inverse rien ne pourra infléchir la destinée d'un homme vers une mort programmée. De son écriture précise comme un coup de revolver, incisive comme un vitrail cassé tranchant comme un un scalpel, directe et forte comme la persévérance des enquêteurs qui luttent contre les assassins bien souvent dépassés par les évènements qui les ont conduit au pire, Irish nous rappelle que "la vie est quelque chose avec quoi il faut composer. Elle est bien souvent terne, faite de grisaille, mais il faut la prendre telle qu'elle est".
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Du crépuscule à l'aube

Un recueil de nouvelles policières de William Irish, un maître dans cet exercice. Ce sont des merveilles. Un indispensable pour les amateurs.
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Du crépuscule à l'aube

William Irish excellait dans l'art de la "short storie" d'angoisse.

L'inspecteur n'aime pas se presser, est l'une de ses toutes meilleures nouvelles.
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Du crépuscule à l'aube

Cinq nouvelles parues entre 1935 et 1937, plus une de 1959, composent ce recueil. Elles sont précédées d'une passionnante introduction de Francis M. Nevins Jr qui réussit l'exploit d'une analyse très détaillée de l’œuvre de William Irish sans rien divulguer du contenu des nouvelles qui suivent. L’ensemble est donc idéal pour le néophyte.



Les intrigues sont souvent un peu sommaires, parce que l’essentiel n’est pas là. Il s’agit surtout de dépeindre un monde qui broie au hasard des vies déjà peu enviables. On est dans l’Amérique de la grande dépression des années 1930, et donc la toile de fond est constituée du manque d’argent et de perspectives, ainsi que de l’arbitraire et des brutalités policières. Tout cela posé comme la réalité indiscutable d’un monde dans lequel se débattent des protagonistes systématiquement dépassés par les évènements.



Certains s’en sortent finalement, principalement des innocents accusés à tort. Parce que, coup de bol dans leur malheur, des inspecteurs un peu moins pourris ou fainéants que la moyenne (mais pas moins brutaux) vont s’intéresser à vraiment résoudre les affaires criminelles. Le recueil fait ainsi la part belle à une série d’inspecteurs atypiques mais doués.



Et il y a parfois des envolées poétiques confondantes, qui font ressentir (d’après l’introduction mentionnée plus haut) le grand truc de William Irish : l’irruption de forces obscures et fatales qui vienne contrarier les destins de ses personnages.



Finalement, tout cela m’a donné l’envie d’en lire davantage, à commencer par son roman La mariée était en noir (pour Jeanne Moreau qui illumine à son corps défendant le merveilleux film de François Truffaut).
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Fenêtre sur cour et autres histoires

bof bof bof pour ce recueil de nouvelles dont seule la première m'avait vraiment attirée, j'avais entendu parler du film et généralement j'utilise les nouvelles pour voir si le film pourrait me plaire mais cette fois-ci ça ne sera pas le cas. C'est braiment trop court pour se faire une idée et les 6 autres nouvelles sont également trop brève pour apprécier le talent de l'auteur.
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Fenêtre sur cour et autres histoires

Fenêtre sur cour et autres histoires est un recueil de six nouvelles de l'auteur américain William Irish, pseudonyme de Cornell Woolrich (1903-1968). Ces nouvelles sont parus pour la première fois dans des magazines américains que l'ont appelaient des "pulps" : c'étaient des revues avec des histoires policières ou de sciences-fictions à très bas prix très populaires aux Etats-Unis au début du vingtième siècle.

Ces six nouvelles sont très originales, de vrais petits bijoux, très faciles à lire. La première de ce recueil, Fenêtre sur cour, a donné naissance ensuite au célèbre film d'Alfred Hitchcock.

William Irish est un auteur à découvrir absolument !

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Fenêtre sur cour et autres histoires

c’est , je crois, le 1er livre que je lis de cet auteur. Je le voyais examiner cet objet que je ne connaissais pas. Je sortis durant un moment de cet appartement. je ne pouvais imaginer le pire un assassinat. Je ne pouvais comprendre ce crime. j’aimais comprendre ce forfait. J’ai vu le film de nombreuse fois. Ce livre a été traduit par Madelaine Oeuvrard.

Le créateur ou le pigeon.avec Tarteill

ce texte a été traduit par R. Durand.

Le cap triangulaire où Murray Hobart était assis à son. bureau regardait ses timbres. puis il allait Reinier street. Thorvald Harding propriétaire de ce timbre. J’ai déjà lu cette nouvelle.

L’idole des jeunes

En haute fidelite Elle écoutait du jazz et Johnny Prince Molloy comme dans l’auteur irlandais James Joyce. Ce texte a été traduit par Nicolete et Pierre Darcis.

Un plat qui se mange froid : l’un s’appelait kenshaw un grand intellectuel, l’autre Lambert. Mackenzie descendit de l’ascenseur. Des chalumeaux oxhydriques étincelaient. Le grand intellectuels à lunettes se leva d’un seul coup.

Engrenage: Paine l’imposte réussit

son coup de grippe-sou
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Fenêtre sur cour et autres histoires

Ce livre comprend 5 nouvelles, chacune d'une quarantaine de pages



- Fenêtre sur cour

- Post-mortem.

- L'engrenage.

- Trois heures de l'après-midi.

- Cauchemar.



Fenêtre sur cour est désolément décevante par rapport à l'inoubliable film d'Alfred Hitchcock.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Fenêtre sur cour et autres histoires

Auteur prolifique de centaines de nouvelles et romans dans les années 30,40 et 50, William Irish excelle à jouer avec nos nerfs avec un talent qui n'a pas toujours été reconnu à sa juste valeur, surtout au début de sa carrière.



Son style se caractérise par une description minutieuse et analytique des faits qui entretient un suspense insoutenable, et nous pousse à tourner les pages de ses intrigues avec une sorte d'urgence, une envie irrépressible de savoir si le héros va s'en sortir et de comprendre les rouages d'un meurtre annoncé. La vengeance et l'analyse psychologique des sentiments et des comportements sont des thèmes prédominants dans ses nouvelles angoissantes auxquelles William Irish ajoute souvent une bonne dose d'effroi mâtinée d'humour noir. Ses héros se font détectives et croisent bon nombre de tueurs psychopathes.

Hitchcock, François Truffaut et tant d'autres ne s'y étaient pas trompés, repérant plusieurs de ses œuvres pour les adapter et en faire de véritables chefs d'œuvres du film noir.



Ce recueil s'ouvre sur Fenêtre sur cour, nouvelle d'une quarantaine de pages qu'Hitchcock a magistralement adapté pour le cinéma en 1954.

Une autre nouvelle met en scène l'accident d'un ascenseur qui s'écrase au sol, aussi éprouvante à lire que l'avait été pour moi un récit d'A. Conan Doyle qui devait s'appeler Terreur ou Horreur en plein ciel avec l'ascenseur de la Tour Eiffel dont les câbles étaient sectionnés un à un par un tueur fou.

Mais si j'ai pris plaisir à les lires, ces nouvelles ne laisseront que peu de traces dans ma mémoire, contrairement à quelques uns de ses grands romans comme Lady Fantôme ou L'heure blafarde.



Challenge Mauvais Genres 2023

Challenge solidaire 2023

Challenge multi-défis 2023
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