William Irish apparaissait dans le challenge solidaire 2023 je n'ai pas eu l'occasion de le découvrir. Me voici donc avec ce recueil de six nouvelles, Irish Murder . Six nouvelles, six meurtres. Six nouvelles d'intensité inégale, mais six atmosphères complètement différentes.
Les années 1940, New-York, ses bas-fonds, la drogue, le jeu, les gangsters, le désir de tuer avec ou sans mobile, pour l'argent, pour le plaisir ..
Un univers noir, glauque, poisseux et des histoires aussi hallucinantes que glaçantes.
Ma préférence va à Marihuana et à Cauchemar ..
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Inédit, complété par le romancier Lawrence Block, Une étude en noir (Into the night) est un peut-être un Irish inachevé, mais il est incontestablement un roman noir de belle facture. On y trouve, comme souvent chez l'auteur, une héroïne complexe, à l'existence un peu confuse, des hommes infidèles, des meublés, de petites chambres modestes, des cafés de seconde zone, des vies tristes, des destinées brisées…
Madeline, une jeune femme dépressive tente de se suicider par arme à feu, se ravise, puis célèbre sa décision par un tir de joie et tue par un malheureux concours de circonstance une passante. Rongée par la culpabilité elle décide de partir sur les traces de sa victime , comblant ainsi le néant abyssal de sa propre existence.
Elle comprend vite que Starr était une femme malheureuse qui avait planifié une vengeance, vengeance que Madeline va accomplir à sa place , dans cette nouvelle vie par procuration. "C'était lui qu'elle voulait tuer et Starr-Madeline serait la dea ex machina qui agirait à sa place."
Une bonne intrigue, un sens aigu de la psychologie, un dénouement inattendu, l'art de croquer en quelques lignes des vies médiocres ou tristes à pleurer, c'est tout cela la griffe Irish. Même si le thème de la vengeance féminine n'est pas nouveau - on se souvient de Julie dans La Mariée était en noir ou d'Alberta dans dans L'Ange noir- Une étude en noir surprend le lecteur, et le personnage de Madeline, obsédée par la femme qu'elle a tuée, nous trouble.
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Ma toute première lecture, au camping, dans les années 60, sous les yeux agacés de mon père que je n'aidais pas à monter la tente. Un ouvrage qui me reste cher car c'est celui qui m'a fait aimer la littérature.
Depuis je n'ai jamais cessé de lire.
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8 nouvelles noires par excellence, comme Irish savait si bien les écrire, ce recueil est un pur moment de gourmandise et de plaisir littéraire. On y frôle le très noir certes, mais aussi l’absurde, l’imprévisible, le drame. L’auteur n’avait pas son pareil pour glisser son petit grain de sable dans une mécanique au demeurant toujours bien huilée. La première qui donne son titre à l’ouvrage met en scène un vol de diamant et un policier à l’esprit aussi affûté que Sherlock Holmes ou Hercule Poirot. « Mariole l’inspecteur Brown » nous montre un policier un peu lent et un peu lourd dépassé et subjugué par son collègue qui n’hésite pas à se corrompre pour gagner de l’avancement. « On change de victime » où comment un truand nommé la Calebasse voit son alibi un soir de meurtre se retourner contre lui. « J’ai tout vu » fait intervenir un voyant peu extralucide et deux crimes similaires. « Ça coince » où comment une simple serrure grippée e et un chewing-gum peuvent faire tomber un plan préparé. « Le chapeau qui chantait » voit un pauvre bougre se tromper de chapeau, avec ce qu’il contient de compromettant. « Serviette chaude » et son vieux coiffeur barbier qui va permettre l’arrestation d’un dangereux criminel. Et enfin « il cause bien l’assassin », nous raconte l’histoire de frimousse d’ange, une jeune femme décidée à tout pour faire innocenter son compagnon.
Huit gourmandises à déguster sous un air de jazz, presque en noir et blanc.
Je remercie les éditions Folio pour leur confiance.
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Des nouvelles dignes des grands films noirs de l'âge d'or d'Hollywood avec un twist d'humour cynique et désabusé, William Irish manie comme personne les codes éculés de la detective story sur fond de petites frappes new-yorkaises. La lecture de ses récits est donc un plaisir, les pages se tournent toutes seules et on est tenu en haleine d'un bout à l'autre de chaque enquête parce qu'elles sont construites avec brio. Des classiques du genre qui réjouiront les aficionados !
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Quand on évoque devant moi le titre « J’ai épousé une ombre », j’ai instantanément dans mes yeux le film du même nom et incarné par Nathalie Baye dans le rôle principal.
Pendant très longtemps, je ne savais pas que ce film s’était inspiré du roman du même nom de William Irish, auteur qui a été à l’origine de plusieurs films français comme la célébrissime « La mariée était en noir » de François Truffaut et « La sirène du Mississippi ». Et je ne peux m’empêcher de citer une autre œuvre, « Fenêtre sur cour », qui quant à elle, a été adaptée par Alfred Hitchcock.
C’est en lisant le livre que j’ai réalisé que finalement, je me rappelais relativement bien du film (que je n’ai pourtant vu qu’une fois et il y a fort longtemps) qui lui est relativement fidèle même s’il ne se déroule pas à la même époque.
La fin, par contre, pour mon plus grand plaisir, est bien plus sombre et correspond plus à mes attendus en termes de romans noirs.
J’ai bien aimé la plume de l’auteur, qui distille avec beaucoup de talent une ambiance qui devient de plus en plus oppressante.
Cette histoire d’usurpation d’identité qui de prime abord s’oriente vers un conte de fées pour virer insidieusement au cauchemar est vraiment bien écrite.
C’était la première fois que je lisais un roman de William Irish et je pense que tôt ou tard je me lancerais dans une autre lecture, vraisemblablement « La mariée était en noir «.
Challenge Mauvais Genres 2023
Challenge ABC 2023/2024
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Une incroyable histoire est un roman policier, pour les jeunes de 9-12 ans. Dans ce livre, on suit Buddy, un garçon de douze ans qui a beaucoup d’imagination, qui aime raconter des histoires. Le jour où il est témoin d’un meurtre, personne ne le croit… Excepté les tueurs.
Ce roman de William Irish pour un jeune public, se lit facilement, il est court, bien rythmé. Peut-être un peu trop court, personnellement j’aurais bien aimé que l’aspect imagination débordante du garçon soit plus détaillé.
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Je n'ai lu, de ce pavé, que le roman "L'ange noir" : une femme, dont le mari est accusé de meurtre, mène l’enquête elle-même pour trouver le vrai coupable.
Passons sur les invraisemblances et les rebondissements improbables : on sent bien que l’enquête n’est que prétexte, pour l’auteur, à promener son héroïne dans différents milieux, du monde des sans-abri à celui du grand banditisme.
Ce qui intéresse surtout William Irish, c’est d’explorer la psychologie de ses personnages, et ça, il le fait plutôt bien.
Mais les incohérences de l’intrigue m’ont rapidement lassée et j’ai trouvé ce court roman bien trop long à finir...
Traduction sans faille de Jane Fillion et Serge Chwat.
Challenge Solidaire 2023
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Je ne sais pas trop dans quelle catégorie classer ce roman, un mélange de noir, policier et suspense. Le démarrage est drôlement efficace. J'ai beaucoup aimé l'ambiance rendue par l'auteur. Ici le danger, c'est la ville de New York, qui emprisonne et ensorcelle les gens venus y chercher fortune et les tient sous son emprise. Nos deux protagonistes se rencontrent par hasard et réalisent qu'ils viennent du même village. A eux deux, ils vont se soutenir afin d'échapper aux griffes de la ville, mais celle-ci n'a pas dit son dernier mot... Malgré des situations qui m'ont semblées invraisemblables, comme le fait que nos deux protagonistes décident de retrouver un meurtrier en quelques heures, seuls et armés de leur seule volonté de fuir, j'ai passé un agréable moment et j'ai été prise par le suspense.
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Livre audio de 2 nouvelles de William Irish :
1) Crains la femme avant le serpent
lue par Noëlle Rech
Dans un salon de thé, zoom sur deux bourgeoises qui discutent.
L'une se plaint de son mari, l'autre lui trouve une solution : s'en débarrasser sans laisser de traces, grâce à la peur et à l'imagination.
Il a uniquement peur des serpents (ophiophobie), mais pas d'inquiétude, ça peut suffire !
2) Parions une vie !
lue par Julien Daubigné
Un pari insensé entre des habitués de comptoir : parier qu'un inconnu peut en tuer un autre simplement pour l'appât du gain.
Les paris sont lancés, qui aura raison ?
J'ai beaucoup aimé la nouvelle éponyme et me suis ennuyée à la seconde.
J'ai trouvé trop de longueurs à la seconde et suis passée à côté de certaines phrases, sans avoir envie de réécouter pour rattraper les passages en question.
C'est le 1er livre audio que je tente (par erreur car je pensais avoir réservé un livre "physique" à la médiathèque).
Je ne regrette pas cette découverte, même si je suis passée à côté de la deuxième histoire.
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C’est un roman policier très atypique dans sa construction et dans son ambiance. Chaque partie est divisée en trois chapitres, un consacrée à “la femme”, le suivant à la victime et le dernier à l’enquête. Au fur et à mesure des enquêtes “sans suite”, on sent l’enquêteur se rapprocher de la criminelle, pour laquelle on ressent de la compassion et on attend l’erreur qu’elle va faire, la piste qu’il va suivre. Cette femme caméléon est très impressionnante et une bonne partie du ressort dramatique vient de l’attente : “qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir inventer”?
On a aussi de la compassion pour les victimes, d’autant plus une fois que le fin mot de l’intrigue est révélé. Dans cette construction à l’envers, le mobile est révélé à la toute fin et le tour de passe-passe final se tient très bien et donne toute sa cohérence à l’intrigue qui auparavant tenait en haleine plus par les qualités d’actrice de l’héroïne et par ses capacités d’imagination.
J’ai beaucoup aimé ma lecture et je comprends bien que certains de ses livres aient pu inspirer Hitchcock.
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Un polar qui sent bon les années 40! Je ne sais pas si le film existe, mais je l'ai vu. L'ambiance animée du train à vapeur avant le silence assourdissant, les talons qui descendent et montent sans cesse l'escalier d'une grande maison aux canapés en velours, les mêmes talons résonnant sur le trottoir d'une ville plongée dans la nuit, les portières qui claquent, l'angoisse... et cette jeune femme, élégante, jupe plissée, yeux doux, inquiète, face à cet homme grand, en costume clair, beau, fort, rassurant... les voix cristallines, la musique sourde qui rôde aux instants de solitude.
Je savais que j'aimerais ma première lecture de William Irish - lui qui a écrit La mariée était en noir et la Sirène du Mississippi - et je n'ai pas été déçue, ou à peine, peut-être, vers la fin... enfin je ne sais pas, elle est peut-être pas si mal, cette fin, finalement.
Hâte de découvrir les autres best-sellers de cet auteur!
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Six nouvelles, dont certaines auraient mérité d’être plus développées et de faire l’objet d’un livre à part entière.
- Un pied dans la tombe : quand une vieille dame découvre un cadavre, que la conclusion de la police est suicide, que la veille dame a la conviction qu’il s’agit d’un meurtre…
- Si je devais mourir avant de m'éveiller : il faut toujours écouter la parole des enfants…
- La seule issue : Les bonnes idées ne sont pas toujours les meilleures, surtout quand il s’agit de se faire la belle….
- Crains la femme avant le serpent : quand un assassin pense faire le meurtre parfait mais qu’il devient lui-même la victime de sa machination…
- Sinistre : Quand un enquêteur pour une compagnie d’assurance se rend compte que des incendies sont en fait l’œuvre d’un pyromane qu’il côtoie tous les jours, comment le dénoncer sans le dénoncer vraiment ?
- Le locataire d'en-haut : Bien sûr, elle a juré sur la Bible de ne pas le dénoncer, mais il y toujours la possibilité d’une dénonciation sans avoir même besoin de parler….
Un recueil plaisant qui nous propulse dans la société américaine du début des années 50.
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William Irish est un grand nom du noir américain, et tout particulièrement dans la forme courte. Ce recueil de nouvelles est une lecture agréable qui permet d’apprécier le talent de nouvelliste de l’auteur même si, forcément, tous les textes ne se valent pas. Je vais évoquer chacun de ces textes, de celui que j’ai le moins aimé à ceux qui ont emporté ma complète adhésion.
Etonnamment, la nouvelle qui m’a le moins séduite est « Fenêtre sur cour ». L’argument est excellent bien sûr et il faut rendre hommage à Irish pour l’avoir imaginé mais, fait rare, l’adaptation cinématographique qui en a été faite est bien meilleure que la nouvelle originale. En effet, le film d’Hitchcock hisse cette histoire à un tout autre niveau en étoffant l’intrigue qui est, dans la nouvelle, un peu mince et trop rapidement développée. L’ajout du personnage de Grace Kelly y est pour beaucoup ainsi que toute la galerie de voisins dépeinte dans le film qui est absente ici.
Un peu plus réussie, quoique tout aussi anecdotique, « Le cap triangulaire » permet de passer un bon moment tout en étant assez dispensable et pas très marquante. Je pense que je ne tarderai pas à oublier cette nouvelle.
« Le créateur » est une nouvelle à chute intéressante mais pas très marquante non plus. Ceci dit, ce récit vaut pour sa tonalité un peu étrange teintée d’absurde.
« L’idole des jeunes » est un récit très inattendu venant d’Irish. Là aussi, il s’agit d’une nouvelle à chute et celle-ci est plutôt très bien trouvée. Le petit côté surnaturel est surprenant et très plaisant.
« Quelque chose qui s’est passé chez nous » bénéficie d’une solide maîtrise narrative. Habilement construite à partir d’un point de départ original, cette nouvelle est très agréable et très prenante même si l’auteur a parfois recours à des ficelles un peu grosses.
« L’engrenage » est une excellente nouvelle. On est ici dans la quintessence du noir avec ce quidam sur qui la fatalité va s’acharner dans un enchaînement d’événements tragiques. Le type lambda pris au piège de la fatalité est un motif du noir que j’apprécie énormément et il est ici poussé à l’extrême dans un récit remarquablement ficelé et bénéficiant d’un personnage très bien campé. Un des meilleurs textes du recueil.
Mais la palme revient à « Un plat qui se mange froid ». Cette histoire est vraiment formidable. Scindé en deux parties, la nouvelle commence comme un récit catastrophe haletant avec un accident d’ascenseur. Cette partie est digne des meilleurs récits d’action, Irish instaurant une tension palpable. La seconde partie, très originale, fait la part belle au suspense. Et le suspense est ici insoutenable, à se ronger les ongles. Extrêmement addictif, le lecteur est totalement happé par l’histoire et ne peut plus lâcher le bouquin jusqu’à connaitre le fin mot de l’histoire, dénouement qui offre une dernière surprise réjouissante. Une excellente nouvelle qui vaut à elle seule la lecture de ce recueil.
J’ai passé un bon moment avec ce recueil. J’ai d’autres bouquins d’Irish dans ma PAL, ce qui est une bonne nouvelle, d’autres bons moments noirs en perspective.
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Voilà une histoire plutôt originale et qui pourrait poser la question suivante : jusqu'où peut-on aller par amour ?
Alberta va prendre de gros risques et se retrouver dans des situations tout aussi improbable les unes que les autres.
Lorsqu'elle décide de traquer l'assassin de la maîtresse de son mari pour éviter à ce dernier la chaise électrique, elle ne sait pas quelles surprises cette chasse lui réserve.
A noter déjà que son mari était prêt à la quitter pour une autre et que malgré tout, elle décide de tout faire pour l'innocenter. Au-delà de l'affection qu'elle lui porte, il y a aussi l'instinct, l'intuition que quelque chose a été négligé dans l'enquête en s'appuyant sur une pochette d'allumettes et un carnet d'adresses.
Il faut ici tenir compte du contexte historique et que dans les années 40 il n'était pas possible pour une femme digne de ce nom d'aller n'importe où.
Les trouvailles qu'Alberta va faire en enquêtant sur les relations de Mia montrent que cette dernière était une femme aux accointances louches, voire dangereuses, entre un médecin dealer pour qui elle faisait l'intermédiaire, un paumé alcoolique, un gérant de bar mafieux et un psychopathe.
Même si j'ai trouvé que cette histoire n'était pas toujours très plausible, l'auteur arrive à créer une ambiance pleine de tension et de suspense car on se rend vite compte qu'il est facile pour le chasseur de devenir la proie.
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Polar daté.
Plusieurs meurtres ont été commis. Rien ne semble les relier à première vue, si ce n'est la présence d'une mystérieuse femme à chaque fois.
J'attendais beaucoup de ce polar, au final il s'avère être une relative déception. L'idée de base était intéressante, comprendre le lien entre la femme et les différents meurtres du récit. Mais la construction vie de la victime - rencontre avec la femme - enquête s'avère lassante à la lecture.
Certains passages sont trop court, quand d'autres à l'inverse s'étirent en longueur. Cela est accentué par le style que j'ai trouvé pesant et vieillot. De plus, j'ai trouvé que la conclusion était tirée par les cheveux.
Toutefois, l'ensemble se lit sans déplaisir et l'ensemble reste un polar honnête sans être exceptionnel. Les parties enquêtes sont globalement intéressantes à lire.
Bref, un polar qui ne me laissera pas un grand souvenir.
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Nous sommes ici en compagnie de Wade, jeune homme de vingt-six ans, marié depuis huit ans à Maxine.
Au tournant d'une rue, il tombe fou amoureux de Bernice, un véritable coup de foudre.
Tout le roman repose sur l'amour qu'il porte pour elle, il ferait tout pour elle, irait n'importe où, ferait n'importe quoi, au détriment des autres.
Il en fera une obsession.
J'ai eu beaucoup de peines pour Maxine, cette pauvre femme méprisée et violentée moralement par son mari…
Ce roman nous apprend à quel point l'amour nous rend aveugle, mais il manque de rebondissements, je le voyais bien plus "noir", hormis la fin bien évidemment.
Mais bon, il ne faut pas oublier qu'il a été publié à une autre époque, c'est d'ailleurs ce qui m'a plu dans le roman : les détails, les tenues vestimentaires, on était plongé dans les années 30, j'ai adoré cette partie-là !
CHALLENGE SOLIDAIRE 2023
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Usurpation d'identité involontaire et opportunité d'un changement de vie radical...
Mais voilà, tout ne se passe pas forcément pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles...
Les points forts de ce roman : le sujet, original, et le suspense que William Irish distille avec un art consommé.
Ceci dit, malgré ça, un comble, je me suis un peu ennuyée : l'ambiance est pleine de suspense, mais au final, on passe plus de temps à attendre ce qui va se passer qu'à "profiter de l'action", et c'est plutôt du ressort psychologique que des actions de toutes façons.
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