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Citations de William Riley Burnett (163)


L'authentique homme politique ne pense qu'à une chose : sa Réélection. Les électeurs étaient des proies. Fondamentalement, il n'y a qu'une infime différence qui distingue l'escroc de l'homme politique. Leurs arnaques portent sur la même clientèle.
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Ils [les journalistes] avaient la pratique de l'homme politique régional ordinaire, des charlatans de la campagne, des parvenus de la grande cité, qui, pour la plupart faisaient passer avant tout leurs intérêts personnels, se remplissaient les poches, assouvissaient leur rancunes.
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- Tu viendras voir le match, n'est-ce pas ?
- Il faut que je fasse une apparition. Je ne raffole pas de ce genre de spectacle dans un climat d'élection, mais il faut que je me montre. Les supporters des matchs de football votent. (Il se mit à rire)
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En fin de compte, le sergent était une sorte de héros, un vrai héros. Et le médecin haïssait ce mot, ce concept depuis la guerre de Sécession. Un héros, selon lui, était un imbécile.
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À des moments pareils, on comprenait que les Apaches soient terrorisés par la nuit. Courageux comme des lions pendant le jour, formidables guerriers, mais pareils à un gamin qui a peur du noir.
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Romelle, ravie, les écoutait et regrettait de ne pas avoir plus d'éducation pour pouvoir se joindre à la conversation avec un peu d'assurance, et ne pas uniquement se faire l'écho des idées des deux hommes.
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- Trente ans ! Mais voyons, ma belle ; ce n'est rien du tout. Moi, j'ai trente-deux ans... et ... je m'amuse comme une folle ; je n'y pense pas une seule seconde. Voyons - de nos jours les femmes ne sont pas vieilles à quarante ans ni même après. Ne sois pas bête, ma chérie.
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- Qu'est ce que vous prenez ? Demanda le petit docteur. Vous avez faim ?
- La nuit j'ai toujours faim. Un hamburger double et une bière. Dans ce pays, la bière est abominable, mais c'est quand même mieux que pas de bière du tout
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Les grands ponts du centre étiraient leurs arches par-dessus les eaux noires du fleuve gigantesque, dont les rives se perdaient dans la brume. Et les rafales de vent, qui entraînaient dans leur course les journaux abandonnés sur le pavé, balayaient les boulevards presque déserts, sifflant à petit bruit le long des façades et gémissant aux carrefours. Des tramways vides et des autobus aux vitres brouillées descendaient lentement, en ferraillant, vers le terminus du centre. A part les taxis et les autos de la police, il n’y avait aucune voiture dans les rues.
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Une nuit opaque et cinglée de bourrasques s’était abattue sur l’immense cité du Middle West qui s’étirait le long du fleuve. Une pluie fine, presque un brouillard, s’engouffrait par moments entre les hauts immeubles, mouillant les chaussées et les trottoirs qu’elle transformait en miroirs sombres où se réfléchissaient, grotesquement déformées, les lumières des réverbères et les enseignes au néon.
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Les Apaches pouvaient vous tenir ce genre de conversation pendant des heures d'affilée. Contrairement à l'idée répandue, ils étaient très bavards. Le problème, c'est qu'ils ne disaient jamais les choses clairement ; mais ils parlaient en rond, de manière allusive, jusqu'à ce que la tête vous tourne. Geronimo avait été un orateur de génie. Durant les pourparlers, il ennuyait et irritait les officiers de la cavalerie américaine à un point tel qu'ils lui accordaient souvent ce qu'il réclamait, uniquement pour qu'il se taise.
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— A propos, il y a une femme qui veut absolument danser avec vous, Joe.
Joe secoua la tête :
— Non, j’aime pas ce genre de trucs. Elles se croient toujours obligées de vous donner quelque chose. Merde, après tout, je ne veux pas recevoir de pourboire d’une gonzesse.
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— Ainsi ! … tu ne prends même plus la peine de mentir, maintenant. C’est trop fort ! Ah, tu vas bien ! Un de ces jours tu ne rentreras plus du tout, espèce de vaurien !
— Tu l’as dit, railla Tony.
— C’est bien ça, tu ne veux pas écouter ta mère. Un jour, tu te souviendras de ce que je t’ai dit. Passe ton temps avec des feignants et des bandits et tu verras ce qui arrivera.
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— Tu le connaissais bien, le vieux, hein, Pete ? demanda Tony en vidant sa tasse.
— Oui, assez bien. Dans sa jeunesse, il était tout comme toi. Plein d’allant et toujours à courir après les filles. Mais, je ne sais pas, ta mère, elle a mis le grappin sur lui et alors il n’a plus jamais été le même. C’était plus le même homme, quoi. Il est mort pas longtemps après.
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— Tony, dit-il en penchant sa tête de côté, tu sais que tu ressembles à ton vieux ? L’autre jour, quand tu étais là, je dis à ma femme : « Regarde, c’est tout le portrait de son vieux. » Hé, hé, c’est bien, ça. Un fils doit ressembler à son père. C’est bon signe.
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Arrivant à un coin de rue, tout près de chez lui, il entra dans le restaurant tenu par Pete le Sicilien. Trois Italiens jouaient aux cartes dans le fond de la salle. Près de l’entrée, un piano mécanique broyait une rengaine.
— Hello, Tony, comment ça va ? s’enquit le Sicilien.
— Pas fort, répondit Tony.
— C’est vrai que t’as l’air mal foutu.
Tony passa ses mains sur son visage et contempla un instant son image dans la glace qui ornait le fond du comptoir. Il se vit pâle, les yeux cernés …
— Je m’en tirerai, t’en fais pas, dit-il.
Les mains de Pete claquèrent sur le comptoir :
— Par la Madone ! Naturellement que tu t’en tireras. Demain matin ça sera passé. Je sais ce que c’est, Tony, mon garçon. N’oublie pas que j’ai été jeune dans le temps. Je sais ce que c’est, va …
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L’orchestre s’arrêta. Dans l’ouverture de la porte, apparut la tête de Bat Carillo, le « videur ».
— Il y a là deux mecs qui ont l’air de chercher des crosses, patron.
— Ah oui ? Tu les connais ?
— … la première fois que je les vois. (...)
— Encore ces idiots d’irlandais, dit-il ; laisse-les tranquilles, mais s’ils commencent à faire des histoires, vide-les.
— Okay, patron, fit Carillo.
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Rico : le meilleur tireur de la Petite Italie ; se monte trop la tête, c’est entendu, mais on peut le tenir en main, et allez donc. Otero : tellement fou de Rico qu’il ne sait rien de rien, suivra Rico partout, fera tout ce que Rico lui dira de faire. Et de première bourre au revolver. Hé, hé ! pas mal pour un Mexicain ! D’ordinaire, Vettori ne voyait pas les étrangers d’un bon œil, cependant, il avait l’esprit assez large et puis Otero était à la hauteur. Quant à Joe Massara, ça c’était un type ! Un Italien élégant comme pas un et qui était chez lui partout.
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Il se félicita d’avoir su choisir d’aussi précieux collaborateurs. Chaque homme avait sa spécialité ; parfaitement, c’est ainsi qu’il fallait procéder. Pas de combines à la manque pour Sam Vettori.
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Vettori était assis dans son petit bureau du rez-de-chaussée. De l’autre côté du mur, l’orchestre jouait, mais il était trop habitué à l’entendre pour y prêter attention.
La musique de jazz lui faisait à peu près autant d’effet que le tic-tac d’une pendule. Il se sentait satisfait et d’humeur enjouée, avec sa bouteille de vin et son assiette de spaghetti devant lui. Tout marchait à souhait.
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