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Citations de William Somerset Maugham (445)


"You know, my dear child, that one cannot find peace in work or in pleasure, in the world or in a convent, but only in one's soul."
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Un jour qu'il rentrait chez lui,Edward surprit Bertha plongée dans la lecture d'un livre français.
- Comment, vous lisez encore ? dit-il. Vous lisez trop, il n'est pas bon de lire autant.
-est-ce votre opinion ?
- Mon opinion est qu'une femme ne devrait pas se farcir la tête de littérature. Vous feriez mieux de sortir prendre l'air et de vous livrer à quelque activité utile.
-- Est-ce votre opinion ?
- Eh bien, j'aimerais savoir pourquoi vois lisez toujours.
-parfois pour m'instruire; toujours pour me distraire.
- Vous retirerez certes beaucoup d'enseignement de ces romans français indécents.
Bertha lui tendit le livre sans un mot pour lui montrer le titre ; il s'agissait des lettres de Mme de Sévigné.

p.230
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Ashenden était fixé : il ignorerait toujours la fin de l'histoire. Modeste rouage d'une machine très compliquée, il n'assisterait jamais à une action complète. Il se trouvait mêlé soit au début, soit au dénouement, parfois à quelque péripétie, mais, en général, le résultat de son intervention lui demeurait inconnu. Ainsi, certains romans modernes composés d'épisodes décousus laissent au lecteur le soin d'en imaginer la liaison.
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- Il y a une certaine élégance à savoir perdre son temps, répliquait Ashenden. Le premier imbécile venu peut gaspiller son argent, mais perdre son temps, c'est gaspiller quelque chose qui est sans prix.
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Une nuit en wagon-lit n'était pas pour l'effrayer, et, si un cahot l'éveillait, il se consolait en grillant une cigarette. Le martèlement des roues sur les rails berçait ses rêveries. Il aimait se sentir emporté dans la nuit par ces trains qui filent comme des bolides à travers l'espace. Et, au terme du voyage, il y avait l'inconnu.
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-Ne me parlez pas de la campagne. Le docteur a voulu m'envoyer là-bas six semaines l'été dernier. J'ai failli me tuer, ma parole. Ce bruit! Tous ces oiseaux qui piaillent sans arrêt, le chant du coq et le mugissement des vaches. Très peu pour moi. Quand on a vécu des années dans la paix et le silence, on ne peut s'habituer à ce raffut incessant.
A quelques encablures de là se trouvait le Vauxhall Bridge Road avec ses trams qui raisonnaient d'un bruit métallique, carillonaient en passant, les imposants omnibus qui traversaient lourdement, les taxis qui sonnaient le tocsin. Je crois que Mrs Hudson les entendait, mais c'était toujours Londres qu'elle entendait, et cela l'apaisait comme le fredonnement d'une maman apaise un enfant insomniaque.
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J'aime les histoires avec un commencement, un milieu et une fin. J'ai la faiblesse de croire qu'elles doivent mener quelque part. Je pense que l'atmosphère est une exellente chose mais l'atmosphère sans rien d'autre me fait l'effet d'un cadre sans tableau.
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Les romans et les pièces de théâtre sont rarement fidèles à la réalité parce que leurs auteurs, peut-être par nécessité, conçoivent leurs personnages d'une seule pièce. Ils ne peuvent se permettre de les faire se contredire car ils deviendraient alors inintelligibles et pourtant, c'est la contradiction qui caractérise la plupart d'entre nous. Nous formons un ensemble hétéroclite de qualités incompatibles.
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Fermement convaincue du mal universel et du vice inqualifiable des hommes, elle exhibait toutes les bribes de vertu qu'elle parvenait à découvrir en eux, avec la fausse modestie d'un prestidigitateur qui vient de sortir un lapin d'un chapeau.
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L'art est un vin capiteux dont seule une tête solide peut combattre l'ivresse.
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Sa sérénité tranquille supposait un heureux caractère et une excellente digestion.
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Quand on connait quelqu'un depuis si longtemps, on ne se soucie pas de ses défauts. Vous les acceptez comme vous acceptez vos propres défauts physiques.
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- Et vous, la savez-vous, cette vérité ?
Il sourit et haussa les épaules.
- Tao ! Certains d'entre nous la cherchent dans l'opium, d'autres en Dieu, dans le whisky ou dans l'amour. C'est toujours la même poursuite, et elle ne mène nulle part.
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Tout en satin noir, elle le rejoignait enfin. Son mari n'approuvait jamais la couleur pour un femme de clergyman, mais, le dimanche, il imposait le noir. Parfois, encouragée par Miss Graves, elle risquait une plume blanche ou une rose à son chapeau; mais M. Carey la faisait disparaître; il ne tenait pas, disait-il, à avoir l'air de conduire une lorette à l'église. Mme Carey soupirait comme femme, mais obéissait comme épouse.
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« Son amour était un feu s’épuisant en vain sur une roche de basalte. Elle se remémora la haine qui avait fait suite à la désillusion, et enfin l’indifférence. »
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« Le temps émousse les émotions les plus exquises et apaise la souffrance la plus déchirante. »
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« La mort est hideuse, mais la vie finit toujours par triompher ; la rose et la jacinthe naissent de la poussière humaine ; et la dissolution de l’homme n’est que le signe d’une autre naissance, le monde continue à vivre, beau et à jamais nouveau, resplendissant de vigueur. »
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« […] Tout ce que je me risquerais à dire c’est que pour Bertha le livre de la vie est écrit en italique ; pour Edward, il est composé en grosses lettres capitales. Ne pensez-vous pas que cela rendra la lecture quelque peu compliquée ? »
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« Ces gens n’avaient découvert la littérature que lorsqu’ils furent devenus trop pauvres pour s’offrir d’autres plaisirs. »
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Les gens sont toujours un peu déconcertés quand on ne les reconnaît pas ; ils sont si importants à leurs propres yeux qu'ils s'offusquent du peu d'importance qu'ils ont pour les autres.
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