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Critiques de Willy Ronis (48)
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Ce jour-là

Un grand coup de coeur, tant au niveau du choix des photographies que du texte de l'artiste sur ses clichés, les circonstances, les difficultés parfois de la prise du cliché... C'est rempli de poésie, de tendresse....





Quelque peu ennuyée... car j'étais convaincue d'avoir déposé une critique, il y a quelques mois sur Babelio...ayant encore en tête quelques bouts de phrase... et en faisant une autre recherche... je ne retrouve rien... espère que c'est juste une étourderie de ma part, que je l'ai juste commentée ailleurs, à un proche...de façon qu'elle m'est restée en tête très vivement ... car cette lecture a été un moment de vrai bonheur... de plus reçu par la poste, en cadeau de la part d'amis, connaissant ma passion pour la photographie.... comme admiratrice et spectatrice assidues d'expositions de photographies... comme très modeste photographe amateur !!!



Ce petit ouvrage de Willy Ronis est un petit trésor... offrant en plus les coulisses de fabrication, d'inspiration, d'un artiste passionné... au regard fulgurant et bienveillant...
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Ce jour-là

Willy Ronis fut un homme lumineux, un graveur de l'instant capturé en une fraction de seconde.

Humble et bienveillant comme tous les artistes du moment fragile, Willy Ronis nous livre ces jours-là simplement racontés au service d'images en noir et blanc somptueux.

Le propos est simple, chaleureux, dans ces images faites au long d'une vie de photographe... Que ce soit dans l'intimité de sa famille, dans ses reportages commandés ou au hasard de promenades, l'image naît d'abord dans l'esprit du photographe... Ce n'est qu'après, qu'elle va se matérialiser sur ce rouleau de pellicule avant de se réaliser dans la nuit rouge du laboratoire.

La générosité de Willy Ronis, sa pudeur et sa gentillesse embaume ces légendes d'images dont certains personnages lui sont restés inconnus.

Car Willy Ronis attrape les images, il ne les vole pas.

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Les chats de Willy Ronis

Un pur moment de régal ,de bonheur pour les yeux comme pour le cœur, en découvrant les magnifiques clichés en noir et blanc de Willy Ronis, exclusivement consacrés aux chats, dans ce petit album cartonné, accompagné d'une très belle introduction de Colette Fellous...



"Cette traversée d'un pan de vie de Willy Ronis à travers le regard de ses chats est à la fois un pur moment de tendresse et une déclaration d'amour faite à la vie. Mais c'est aussi, et vous allez le découvrir, un magnifique hommage à Marie-Anne et à Vincent, sa femme et son fils, qui restent du coup, même s'ils ont disparu, tellement vivants et tellement proches de nous "(p. 11 / Colette Fellous)"



Un ouvrage des plus sympathiques, avec la qualité unique de vous rendre de joyeuse humeur pour la journée... et plus !!

Ce livre d'"images"... va , de ce pas, aller réjouir une de mes amies, aussi "fan" et amoureuse des chats que moi !!!
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Ce jour-là

Lecture contemplation du livre "Ce jour-là" où se trouvent plus d'une cinquantaine de clichés de Monsieur Willy Ronis !



Vous n'êtes pas sans savoir que j'aime beaucoup la photographie que j'aime aussi photographier sans prétentions mais avec joie et aussi regarder et apprécier les clichés des autres.



Grâce à ce livre j'ai appris un peu plus sur ce Monsieur qui a presque vécu un siècle il est mort le 11 septembre 2009 à Paris. Tout ça pour vous dire que Willy Ronis qualifié de photographe humaniste en a vu et capturé des moments et que son œuvre compose un beau témoignage du 20 ème siècle. Je le connaissais très peu mais son œuvre m'a touchée et interpellée.



Willy Ronis légende ces clichés en commençant par "Ce jour là..." et c'est à chaque fois des souvenirs, des anecdotes, des plaisirs, des joies, de l'homme qu'il était et du photographe aussi.



Des souvenirs teintés parfois de nostalgie, de douceurs de vivre mais aussi de dureté de témoignages implacables et si "vrai".



Sur mon blog des photos !
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Paris, éternellement

Willy Ronis (1910-2009) est une figure majeure de la photographie humaniste française aux côtés d'Édouard Boubat et de Robert Doisneau. Se destinant à la musique, il doit cependant aider son père à tenir son studio photo et se forme ainsi aux techniques du tirage. À la mort de celui-ci, il décide de se consacrer aux reportages photographiques. Il intègre ainsi en 1946 l'agence Rapho. Il a fait don de son œuvre à l'État, à travers deux legs en 1983 et 1989.



amoureux-Bastille-Paris-1957_1_729_512Après le Paris d'Izis, de Brassaï et de Doisneau dans la collection de photographies au format Pocket, parcourez la Ville Lumière de Willy Ronis. Parisien de naissance et grand amoureux de la capitale, ce photographe humaniste nous invite à une promenade au cœur de sa ville — de ses monuments les plus célèbres à ses rues les plus cachées — et au plus près de ses habitants.







Au fil d'une centaine de photographies dont ses plus emblématiques comme Les Amoureux de la Bastille ou La Péniche aux enfants, Ronis dévoile un Paris dont il suit avec tendresse et attention les mutations, de l'après-guerre jusqu'aux années 1980. L'occasion de (re)découvrir le travail d'un grand photographe à travers son sujet préféré.



Les jours heureux du Paris d’après-guerre, dans les quartiers populaires de la Bastille et de Belleville-Ménilmontant, prennent un relief particulier dans le parcours,



IMG_20180412_164340







Une exposition Willy Ronis par Willy Ronis se tiendra du 27 avril au 29 septembre 2018 au Pavillon Carré de Baudouin, à Paris, en partenariat avec la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine.



On se rend compte à quel point ses photographies sont toujours aussi intéressantes et d’une grande qualité technique et à quel point .Willy Ronis capte parfaitement le moment pour déclencher son appareil



IMG_20180412_164349



Ses rues, ses commerces, le Sacré coeur, la tour Eiffel : le photographe sait parfaitement comment transporter l'observateur dans un Paris ancien, insouciant et magnifique.









ronisparis



Expo Willy Ronis par Willy Ronis Du 27 avril au 29 septembre 2018 Pavillon Carré de Baudoin – 121 rue de Ménilmontant, Paris 20 Du mardi au samedi, de 11h à 18h Entrée libre




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Quand je serai grand...

Il y a longtemps que j’aime les photos de Willy Ronis. Était même épinglée au mur de ma chambre pendant quelques années une carte postale rapportée de Paris, laquelle reproduisait une de ses photos les plus célèbres, celle d’un couple où un homme chuchote à l’oreille de sa belle quelques mots tandis que Paris s’étale à leurs pieds.



C’est donc avec bonheur que j’ai découvert Quand je serai grand…, le très bel album de cet illustre photographe qui s’est éteint à Paris il y a trois ans. Il avait 99 ans.



Collaborateur aux prestigieux magazines Life et Time, Willy Ronis a signé des milliers de photos avant de prendre sa retraite en 2001 et est considéré parmi les plus grands photographes français du XXe siècle avec Édouard Boubat, Robert Doisneau et René-Jacques.



Quand je serai grand… réunit des photos d’enfants prises en classe, à la plage, dans les rues ou à la maison. Une des plus émouvantes nous montre une petite fille qui doit avoir quatre ans, penchée sur un bébé dans un carrosse, à qui elle explique que « Maman fait les commissions ». Une autre, non moins attendrissante, nous montre une fillette en train de faire ses premiers pas, encouragée par ses trois sœurs.



Quand je serai grand…, un rendez-vous avez la tendresse.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Willy Ronis par Willy Ronis

Willy Ronis par Willy Roonis montre combien sont indissociables la vie de l'homme et l'oeuvre de l'artiste. Homme engagé, membre du parti communiste, Willy Ronis saisit les grands combats de son époque qu'il s'agisse du retour des prisonniers de guerre en 1945, des mouvements de grève ou des manifestations. Il pose un regard sans misérabilisme sur les plus pauvres et témoigne de la même bienveillance avec tous ceux qu'ils fixent sur la pellicule.



Ses premiers sujets ont été en 1948, sa femme Marie Anne et son fils Vincent qu'ils photographient dans des instants de la vie quotidienne avec douceur et candeur.

Comme on sent qu'un réalisateur aime ses acteurs, on sent que Willy Ronis aime ces amoureux parisiens qu'il a si souvent immortalisé (belle histoire que ce couple photographié en haut de la Bastille et revu 30 ans plus tard !) on sent qu'il aime les hommes et les femmes travaillant dans les usines, les modèles qui posent nus ou les gens célèbres qu'il rencontre (Jacques Prévert, Aragon, Boris Vian, Sartre, Picasso, Isabelle Hubert...).





Je n'ai pas beaucoup de connaissances sur la photographie, la taille de ce livre aurait pu m'impressionner mais je l'ai trouvé absolument passionnant. D'abord parce que Willy Ronis s'adresse à son lecteur et lui confie ce qu'il aime photographier (les contre-jours par exemple), la technique et le matériel utilisés, sa propre appréciation sur la photo, ses questions déontologiques, ce qu'il appelle ses "rituels photographiques" (retourner se balader à Belleville; observer les gens affairés devant les grands magasins pendant la semaine de Noël).

Parfois il délivre même ce qui ressemble à des conseils précisant l'ouverture, expliquant la composition d'une photo ou comment se placer pour que les personnages d'un groupe se détachent nettement les uns des autres.

Ensuite Willy Ronis par lui même témoigne de la curiosité, de l'ouverture de cet homme.

Cela se traduit par ses nombreux voyages dès 1930 (Les Pays Bas, Londres, New York, l'Italie, l'Algérie, Marseille, la Grèce, Pragues, Arles, Berlin...) et par la variété des thèmes qu'il aborde (l'enfance, les scènes de la vie citadine, Paris, les intérieurs de café, les visiteurs dans les musées, les autoportraits ....).

Il a les yeux grands ouverts sur le monde et capte l'instant le temps d'une photo prise sur le vif ou au contraire en attendant un élément déterminant (un piéton supplémentaire, une voiture qui passe en arrière plan) pour que le tableau fasse sens.

willy ronis3

Ne ratez pas le texte introductif aux différents albums présentés. Vous y apprendrez dans quelles conditions Willy Ronis a légué ses photos à l'Etat, comment il a été considéré de son vivant, quel système de classement il a imaginé pour ses innombrables clichés.



Enfin si vous vous interrogez sur l'importance des textes chez cet artiste, vous trouverez la réponse en partie ici :

"Durant toute sa carrière, Willy Ronis s'est assuré que le titre de ses images publiées ne trahissait pas le sens qu'il souhaitait leur donner, reprenant à son compte la formule d'Edward Steichen "Une photographie peut remplacer dix mille mots à condition d'être accompagnée de dix mots".



Bref il y a mille et une raisons de se plonger dans Willy Ronis par Willy Roonis et mille et une raisons d'offrir ce superbe ouvrage !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce jour-là

Exquis ce regard tendre posé par Willy Ronis sur des photos qu'il a prises entre les années 30 et la fin du siècle. Il se souvient comme si c'était hier de la scène, voire saynète, photographiée. Il raconte avec détails et pointe de mélancolie l'histoire de l'image, les projections du photographe et les coups du destin quand des années plus tard des personnes se sont reconnues sur les clichés et sont revenues à la rencontre du photographe.

Si le travail photographique de Ronis nous faisait déjà deviner un humain affable, ses textes viennent nous le confirmer.

L'édition poche qui met en dialogue photos et courts textes est impeccable. Ça sort des belles éditions, souvent intransportables. Les photos, souvent des scènes populaires, vont fort bien avec ce format. Accessible à tous pour passer un bon moment d'évasion spatio-temporelle.
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Belleville Ménilmontant

Quand l’écrivain Didier Daeninckx et le photographe Willy Ronis unissent leur talent, ça donne un beau livre. Un beau livre qui met à l’honneur les quartiers populaires du Paris d’antan : Belleville et Ménilmontant. Des rues pentues, des façades maussades mais des visages radieux. Des enfants, des passants, des habitués, des habités au demeurant, des habitants qui donnaient vie à leur quartier.



Tout comme Robert Doisneau, Henri Cartier-Bresson et quelques autres, Willy Ronis est un maître de la photographie humaniste, un poète de la prise de vue« qui aime l’être humain ». Il immortalise la vie des petites gens dans les petits instants de la vie quotidienne, mais il prend de grandes photos pendant les périodes fastes de la classe ouvrière : le Front Populaire et l’après-guerre.



Ce livre est un témoignage de notre histoire avec un h minuscule… 60 ans, 70 ans, 80 ans plus tard, ces clichés touchent toujours et encore par leur simplicité et leur sensibilité…

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Ce jour-là

Je suis passionné de photo, et j'aime les clichés noir et blanc. et Willy Ronis est un de mes photographes préférés, un artiste que j'admire particulièrement.

Alors, bien sûr, ce livre ne pouvait qu'assouvir ma curiosité sur l'artiste et sur l'homme Je n'ai pas été déçu, je suis entré dans les coulisses de la fabrication d'image.

J'ai découvert l'histoire intime de tous ces clichés, instants fugaces, émotions palpables. Je connaissais certaines photo, d'autres non mais le plaisir était toujours là.

On retrouve, bien sur, son épouse Anne-Marie à Gordes, dans le soleil des vacances, mais on croise beaucoup d'anonymes comme cette petite fille à la fenêtre d'une péniche ou cette vieille dame croisée dans un parc.

Toute une vie faite de petits rien défile sous nos yeux éblouis ...

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Ce jour-là

Willy Ronis a photographié toute sa vie et a été un témoin majeur du 20 ème siècle. Certaines de ses photographies ont fait le tour du monde.

Willy Ronis est né en 1910 et est décédé en 2009. Ses clichés entremêlent les modèles d'un jour avec des paysages urbains et/ou naturels. Il s'agit de photos en noir et blanc, très détaillées et aux grains impeccables. Même si la photographie fixe un instant, on peut y apprécier le mouvement de la lumière. C'est de l'art.

Les photographies sont accompagnées d'un texte simple commençant par "Ce jour-là".

J'aurais mieux apprécié si les photos avaient été classées par ordre de date afin deviner l'évolution de son art.
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Derrière l'objectif de Willy Ronis : Photos e..

Aux amoureux du « Noir et Blanc ». De ces images prises sur le vif, étonnantes, belles, délicates. Aux appréciateurs de ce photographe, poète de l’instant, qui avait appris la patience, qui faisait confiance au hasard, qui avait l’œil toujours aux aguets pour surprendre un tableau social au détour d’une rue de Paris ou d’ailleurs ; pour capter un regard, capturer un jeu de lumière. Ce photographe humaniste et passionné qui avait l’instinct et l’oeil pour les choses de la vie. Pour rendre lumineuses des images anodines ; insolites les instants de notre quotidien.

A ceux qui sont curieux. A ceux qui veulent garder un regard encore un peu innocent sur le monde.

A ceux qui aimeraient comprendre les techniques du professionnel ou plutôt saisir ses « mots clés » pour une bonne photo : « Patience, Réflexion, Hasard, Forme et Temps. »

A ceux qui veulent (re)plonger dans une photographie, l’étudier, la comprendre ou tout simplement la ressentir. A ceux qui veulent prendre le temps. Profiter de l’instant.

A ceux qui veulent découvrir ou revoir ces photos légendaires : les amoureux de la Bastille, la déléguée syndicale, la photo de la Place Vendôme, Marie-Anne dans le ‘nu provençal’, et toutes les autres…

A ceux qui seront pris d’une envie subite d’aller faire un tour avec leur appareil photo, là où leurs pas les portent, et espérer aller à la rencontre peut-être d’un de ces moments qui leur donnera envie d’appuyer sur le déclencheur, de sourire, d’avoir l’œil qui pétille et de se dire que, parfois, la vie est belle…

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Ce jour-là

A travers une cinquantaine de photos, Willy Ronis fait son autoportrait : des souvenirs, quelques propos techniques et des anecdotes sur ses voyages. A travers chaque photo, il raconte une histoire, son histoire. Passionnant.
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Ce jour-là

Gallimard devrait créer une collection de ce genre avec tous les photographes contemporains. Une page = une photo = un texte explicatif. Le tout en format poche.

Et même si les textes peuvent tuer la magie de la lecture personnelle et subjective du lecteur, celui-ci n'est pas obligé de les lire au premier abord. Il peut le faire ultérieurement. Comme avec certains romans, hélas, seulement ceux dits "classiques". Après la lecture, on se plonge dans la préface. Toute préface est enrichissante et dialogue avec le reste.

Ici chaque photo dialogue avec le texte qui y fait référence. Il explique, détaille, se souvient, nous fait comprendre comment et surtout pourquoi. A la fin, une unité se dégage : le XX ème siècle vu par un homme qui semble dire : regardez, sous la focale de mes yeux et malgré ma vieillesse, le monde est est encore jeune ! Il peut le rester ! Il est mort à 99 ans en 2010.

Willy Ronnis fait parti des anciens : témoins d'un temps où la photo était encore rare, avait une valeur, les photographes respectés, les images pas encore -quoi que-consommées. On peut également le considérer comme le plus humaniste de ceux que l'on a appelé les photographes humanistes (avec Brassaï, Cartier Bresson, Doisneau...). Il aime les gens. Il aime les foules populaires. Il sait les photographier et immortaliser la magie qui émane d'eux avant même que celle-ci éclate dans une situation et un cadre donnés. Il voit la photo bien avant que l'enchaînement des causes crée les conditions de l'image. Il anticipe l'invisible... et bien sûr... les réglages entièrement manuels de son appareil.



"Avant, il n'y a avait rien. Après, il n'y a plus rien. Le photographe doit savoir attendre"
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Ce jour-là

Ce livre est un hymne à l’instant présent !

Le titre « Ce jour-là », pourrait presque être «Ce moment-là ».

Willy Ronis nous fait voyager dans le temps, dans son univers plein de poésie. Au fil des pages, nous découvrons ses photos et les cours textes qui les accompagnent.

Les photos autant que les textes, sont d’une grande sensibilité.

Un vrai coup de cœur pour un artiste que j’aime beaucoup depuis toujours et que je vous invite à découvrir !
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Les chats de Willy Ronis

Un livre au charme unique, pour les amoureux des chats, il est indispensable car Willy Ronis nous les montre dans ce qu'ils ont de plus essentiel: leur liberté, leur douceur, leur malice, leur sérénité. Chaque photographie est légendée d'une réflexion de l'homme. Feuilleter ce livre est un pur moment de bonheur.



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Provence

Coup de foudre pour la Provence en 1947.Willy Ronis (génial photographe-illustrateur) a habité Gordes, un pittoresque village du Vaucluse.

Provence est un livre d'art qui regroupe ses photos en noir et blanc (sur les "paysages arides", les villages perchés,les vieux métiers d'autrefois...l'art de vivre en Provence) accompagnés de textes colorés (émaillés de quelques mots chantants de provençal). Deux regards complémentaires.

J' apprécie les photos de Willy Ronis (décédé en 2009) en général et en particulier dans Provence: Pour le rêve et la poésie qui s'en dégagent (ex:Le fenestron 1957 qui représente un chat noir derrière la grille d'un fenestron et sur un fond flou presque neigeux. Fer, verre,velours et soie!)

Pour son approche des perspectives( ex: Dans le Haut Var 1969 représente une crête rocheuse qui semble être en 3D)

Pour ses ombres et lumières (ex: répétition de danse 1979 où le danseur se découpe dans la lumière après plusieurs portes successives)

Pour ses contrastes: ex Les cerisiers en fleurs sont des flaques de lumière sur les talus noirs. Du grand Art avec un grand A!
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Ce jour-là

Ce petit livre de Willy Ronis est un ravissement.

Non seulement on y découvre de très belles images, mais surtout on apprend la vie de ces photos. Comment, où et pourquoi Willy Ronis les a prises?

Et surtout, avec le temps, ce que sont devenus les modèles.

Ses descriptions sont en réalité un portrait intime du photographe. Un régale!

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Ce jour-là

Willy Ronis (1910-2009) était un très grand photographe français, et mondialement connu. Quant à moi, je le connaissais à peine avant de tomber sur ce livre de poche, que je trouve remarquable. Il présente un grand nombre d'excellentes photographies dont la qualité de reproduction est tout à fait acceptable. Et surtout, ces photos sont commentées par W. Ronis, et ça change tout: ces instantanés prennent tout leur sens quand leur auteur explique - simplement et avec modestie - dans quelles circonstances il les a saisies. Car il s'agit bien de saisir l'imprévisible surgissant dans une fenêtre de temps et d'espace, qui s'ouvre puis se referme aussitôt. Le génie du photographe, c'est de capter - dans l'instant - ce que les hommes (dans leur immense majorité) ne voient tout simplement pas. Dans chaque photo, c'est un bout de vie qui reste immortalisé dans toute sa fraîcheur et sa vérité. Les sujets de W. Ronis sont variés, mais la plupart concerne des personnages à Paris, mais un Paris authentique et vivant, et non un Paname populaire de pacotille. Il n'y a aucune démagogie dans ces photographies, presque toutes de très haut niveau. J'adore…
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Ce jour-là

Voilà un livre bien attachant ! Une cinquantaine de photographies expliquées à titre de biographie ! Lorsque l'on sait qu'en moyenne, la prise d'une photo dure un soixantième de seconde, cela fait moins d'une minute pour résumer une longue vie de photographe. Ronis écrit en effet avoir photographié dès l'âge de seize ans jusqu'à ses quatre-vingt-douze ans !
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