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Critiques de Xavier Fourquemin (327)
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Le train des orphelins, tome 3 : Lisa

Histoire d'orphelins qui se poursuit dans ce tome trois.

Lisa prend soin de Joey, ce gamin intrépide, courageux et débrouillard.

Histoire d'amitié, de confiance,d’entraide, nous replongeant dans l'Amérique de la Grande Dépression, avec ces "Orphan Train Riders "

Il faut être rusé pour échapper à la fourberie, à la trahison et à la violence des plus forts.

Belles illustrations et un peu d'humour nous accompagnent tout au long de cette aventure ferroviaire.
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Le train des orphelins, tome 3 : Lisa

Après le destin de Jim nous commençons avec ce nouveau volume à suivre Lisa et Joey afin de découvrir ce qui est arrivé au frère de Jim. Cela permet d'aborder notamment les dangers de l'adoption lorsque l'on est une fille.

La structure du livre est la même dans les trois tomes : nous suivons en parallèle l'histoire de Lisa aujourd'hui et celle de son passé...



Loin de donner une impression d'élargissement, le récit se précise et tel un puzzle, emboite pièce après pièce. Il faudra malheureusement attendre le prochain tome pour connaître la fin de l'histoire...
Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Le train des orphelins, tome 2 : Harvey

Dans ce second opus, on poursuit le voyage à travers les Etats-Unis et les souvenirs.

Une nouvelle rencontre bien placée va aider un de nos orphelins, devenu un vieux monsieur, dans sa quête: retrouver ses frère et sœur mais aussi celui qui lui a "volé" sa vie.

Même procédé que dans le premier tome pour raconter les deux histoires séparées de 70 années , en les alternant toutes les deux pages.

La fin du second tome ouvre la voie à un troisième volume etc....
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Les enquêtes de Lord Harold, tome 1 : Blackch..

L’Angleterre victorienne, la ville de Londres, les bas-fonds, une enquête, ma foi, tout était réuni pour me tenter et me la faire acheter.



Le pitch de départ est intéressant : un jeune lord, qui ne doit pas travailler, décide tout de même d’entrer dans le monde du boulot.



Il n’ira pas dans une grande banque, mais chez les flics… Et à Blackchurch, un quartier très mal famé de Londres.



— Souviens-toi, Abi, son grand-père, le dixième du nom, avait un certain goût pour la fantaisie lui aussi.

— Oui ! De retour de la chasse au renard, il lui est arrivé de brosser lui-même son cheval… Un excentrique !



Tout ça pour suivre un livre qu’il a découvert… Et il va en découvrir des choses, ce jeune lord qui a toujours pété dans la soie et qui n’a jamais vu la misère, les miséreux, ceux qui crèvent la dalle et qui vivent dans des quartiers malfamés.



Un lord chez les pauvres gens des bas-fonds, c’est toujours drôle (l’inverse aussi) car leurs mondes sont tellement éloignés l’un de l’autre que cela donne des quiproquos amusants.



Notre lord Harold ne connait pas les codes de cette société, ceux de la sienne sont aux antipodes des leurs, il s’exprime bien, les autres pas… En plus, c’est un trouble-fête, notre jeune policier, car il veut faire régner l’ordre et la justice alors que ses collègues veulent juste se la couler douce et toucher des pots-de-vin. Pour qui il se prend, lui ?



On a du mystère avec trois femmes qui semblent diriger le quartier, des personnes inquiétantes et cagoulées qui voudraient éradiquer ce quartier malfamé où règne la prostitution, les bars clandestins, les gangs, les voleurs et autres margoulins. Bref, il y a du pain sur la planche…



Dans les dessins, je retrouve le trait de Xavier Fourquemin et hélas, les mimiques et visages des personnages du Train des Orphelins (qu’il dessinait aussi), ce qui est assez déstabilisant. Certains personnages ont des visages assez semblables et j’aurais apprécié un peu plus de finesse dans leurs traits afin de mieux les distinguer.



Ceci est plus un album qui s’adresse aux plus jeunes. On passe un bon moment de détente avec mais le scénario est assez léger, gentillet, presque. Harold est un grand naïf, très candide, qui ne réalise pas dans quel monde il vient de mettre les pieds, ni dans quel commissariat… C’est amusant et distrayant.



Dans son commissariat, les policiers sont corrompus, lâches, peureux et ne mouftent pas quand un meurtre est déclaré accident par la populace.



Par contre, j’en ai ma claque des commissaires (ou des divisionnaires) qui ne foutent rien, qui ne prennent aucune responsabilité, que ce soit dans les séries policières françaises ou dans les bédés. Dans l’album, le chef de police passe son temps à peindre comme un pied et rien d’autre ne l’intéresse. C’est lourd.



Une bédé qui ravira les plus jeunes, mais qui laissera sans doute un goût de trop peu dans la bouche d’adultes qui auraient aimé un peu plus de profondeur dans le scénario.



Je n’ai rien contre les univers où deux mondes se télescopent, ni pour les situations invraisemblables ou improbables, je suis même bonne cliente habituellement, mais j’espérais un peu plus que de l’humour potache et léger, dû aux maladresses d’un jeune Lord qui ne connait rien de cette vie-là.



Faudra que je lise la suite pour me faire une idée précise de cette nouvelle série car les dernières cases soulèvent un autre mystère en plus de ce qui se trame dans le pub du quartier et dans les hautes sphères.



À voir avec la suite, quand elle paraîtra.


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Le train des orphelins, tome 2 : Harvey

Nous retrouvons nos petits orphelins... Dans ce deuxième tome, Joey a disparu et Harvey se fait passer pour Jim et réussit à être adopté avec Anna par un juge et sa femme. Jim quant à lui, se retrouve dans un ranch...

Les époques alternent entre les recherches actuelles d'Harvey pour retrouver son frère et sa sœur et les tristes rebondissements de leur enfance. L'histoire s'accélère et la suite nous tend les bras. Un très bon tome !!
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Le train des orphelins, tome 2 : Harvey

Dans le tome précédent, Jim avait fait la connaissance d'Harvey, un jeune garçon turbulent. Jim voulait qu'il l'aide à s'échapper de ce train pour lui permettre de retrouver son père. A chaque arrêt, Jim essaie de ne pas se faire adopter. Il ne reste plus que sa sœur avec lui, car une famille a réussi à adopter Joey, son petit frère.

Lors d'un arrêt dans une ville, Harvey révèle sa véritable personnalité et profite de la situation pour se faire adopter par une riche famille. Il se fait passer pour le grand-frère d'Anna dont la femme du juge est train de l'adopter. Il réussit son coup en invoquant le fait que l'on ne devrait pas séparer une fratrie. La petite Anna qui s'était lié d'amitié avec Harvey se dirigea aussitôt vers lui et se jette dans ses bras.

Le vrai Jim se retrouva tout seul, et au prochain arrêt un fermier le prendra avec lui.



En parallèle à cette histoire, nous pouvons suivre le vrai Jim dans les années 1990. Il fait la connaissance de Bianca une femme de son âge qui fait le ménage aux archives de l'Orphan Train Society. Elle a décidé de l'aider dans ses recherches, et il faut dire aussi qu'elle a le béguin pour lui.



Jim retrouvera-t-il son frère et sa sœur? Que sont-ils devenus depuis toutes ces années? Et Harvey? A-t-il réussi dans la vie?



J'ai apprécié découvrir un pan méconnu de l'histoire des États-Unis. Ainsi de nombreux enfants abandonnés ou maltraités ont été recueillis dans des orphelinats pour échapper à la mendicité et autres dangers de New-York. Ou tout simplement parce que des parents ne pouvaient plus subvenir à leurs besoins. De 1854 à 1929, à peu près 250 000 enfants ont été envoyés dans l'ouest dans des familles dans le cadre du programme "Orphan Train Riders".



A la fin du tome 1, quelques pages historiques très intéressantes y sont consacrées. Il existe une suite dans un second cycle où nous découvrons le destin de Joey, le petit frère de Jim.
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Le train des orphelins, tome 1 : Jim

Voici un récit très poignant puisqu’il conte la séparation que connurent des fratries d’orphelins ou des jeunes confiés par leurs parents (dans l’impossibilité matérielle de les nourrir ou de s’en occuper) à des institutions religieuses de bienfaisance. Des allers-retours constants sont faits entre 1990 où deux anciens de ce drame se retrouvent une fois de plus et 1920 l’année où ils se rencontrèrent lors de leur transfert vers les états américains à l’ouest du Mississippi. Si le graphisme rappelle celui de BD pour les jeunes d’une petite dizaine d’années c’est aussi pour aider à saisir, rien qu’au physique, les traits de caractère des adultes et enfants. Les très intéressantes pages documentaires de ce premier album ne sont abordables que pour un public de plus de quinze ans. Le second volume de cette histoire, qui ne peut s’adresser qu’à des collégiens, lycéens ou adultes, est prévu pour le tout début 2013. Elle démarrera au moment où la fratrie de trois à laquelle appartient un des deux héros s’est trouvée séparée. Si Jim Smith est resté avec sa toute jeune sœur, par contre à une étape du voyage Joey Smith s’est vu confié à une famille qui semblerait d’origine mexicaine.
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Le train des orphelins, tome 1 : Jim

Après Jules et Jim, voici Jim et Joey, deux frères nés sous une mauvaise étoile, ou plutôt, avec une mère qui décède en mettant au monde leur petite soeur et un père qui a le gosier plus qu’en pente et qui ne sait plus, ne veut plus, s’occuper de ses gosses.



Le train des orphelins – Orphan Train Riders – a bel et bien existé, durant 70 ans et plus de 250.000 enfants furent transportés d’une ville à l’autre pour être proposé à l’adoption.



Moi, ça me fait froid dans le dos !



Parce que si pour certains ce fut une chance, si dans tout ces pauvres gosses livrés à eux-mêmes dans les rues de New-York, on en a eu deux qui ont fini gouverneurs, combien d’enfants furent maltraités, utilisés comme main-d’oeuvre bon marché, abusés, affamés,…



Sans oublier qu’on leur a parfois changé le prénom pour coller avec celui d’un fils mort, avec la nationalité des adoptants et qu’on leur a supprimé toutes les photos ou lettres de leurs parents, effaçant par là même, leur identité, leur passé, leurs racines.



À cheval sur deux époques, on se retrouve en 1990 avec la rencontre de deux hommes âgés qui donnent l’impression d’être des anciens du train et qu’il y a un lourd secret entre eux.



Mettant en scène une fratrie d’orphelins – Jim, Joey et ensuite leur petite soeur, Anna – voyageant dans un train sans savoir quel seront leur destin, ni dans quelle famille ils échoueront, l’album est touchant, émouvant, mais sans verser dans le larmoyant.



Les enfants ont été de suite adopté par moi car je les ai trouvé réalistes et le petit Joey m’a touchée avec ses peurs, légitimes, son amour pour son grand frère, qui le lui rend bien et sa manière de parler avec ses "Moi j’aime pas…".



Le cynisme de certaines personnes est bien mis en avant, la cupidité aussi. De l’autre côté, certains étaient persuadés d’oeuvrer pour le bien des enfants, dont le directeur d’un orphelinat qui ne croyait pas à la théorie du mauvais sang et pensait qu’en sortant les enfants de leur milieu, on leur donnait une chance de faire mieux.



Ce premier tome met en place l’univers de ces Trains, nous présentant des enfants que nous allons suivre durant les différents tomes et le côté flash-back a titillé ma curiosité. De toute façon, même sans cela, j’aurais poursuivis ma lecture car j’ai envie d’en apprendre un peu plus sur ces horreurs.


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Le train des orphelins, tome 3 : Lisa

troisième volet de l'histoire de ces orphelins dispersés aux quatre coins des Etats-Unis par des bienfaiteurs qui pour s'acheter une conscience font du "bénévolat".

La protection de l'enfance n'existait pas et le suivi de ces enfants non plus.

Dans ce contexte, une chance d'être adopté ne voulait pas nécessairement dire avoir une vie meilleure et même pour certains le pire était encore à venir.



Le récit continue de nous éclairer sur les nouvelles vies de ces orphelins, quelques passages tirent en longueur et il nous faudra encore attendre les tomes 4 et 5 voire plus pour connaître la fin de cette histoire.
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Les contes de Brocéliande, tome 3 : Les Dames..

Après le tome un, j'ai enchaîné avec... le tome trois :) Pas logique certes, mais je n'avais pas le deux sous la main et comme ils ne se suivent pas je me suis dit que ce ne serait pas très gênant.

Les dames de Brocéliande nous ai conté par Pock, qui fait partie des korrigans. Avec lui et les siens nous découvrons deux histoires : Le Val aux fées ainsi que La fontaine de Baranton.

Ses deux histoires nous emmènent à la découverte des fées, mais là encore elles ne sont pas aussi gentilles que nous ne l'imaginons nous humains !

J'ai beaucoup aimé la première histoire, la rencontre de cet homme avec une louve, sa recherche de son fils. L'histoire est bien ficelée et est très réussie. J'ai un peu moins accroché avec La fontaine de Baranton. Par contre j'ai beaucoup aimé l'hommage des Korrigans à Merlin, à la fin du tome.

J'ai apprécié cette bande dessinée, les dessins sont toujours aussi réussies. Seul petit bémol : je trouve les couleurs un peu trop sombres par moment. En fait, la colorisation est moins réussie, c'est un peu fade et c'est dommage car du coup ce troisième tome est moins beau que le premier.

Malgré tout, je ne regrette pas ma lecture et je mets trois étoiles et demie à cette bande dessinée.
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Le train des orphelins, tome 1 : Jim

Je n’ai pas réussi à accrocher, rien à faire, j’ai eu le sentiment de lire un produit préformaté, avec un graphisme à la mode, une histoire au pathos calculé, des personnages et des situation déjà vus mille fois. C’est un peu fouilli, trop de personnages sans intérêt, mais pourtant le rythme est monotone. Même le mot de la case final, voulant faire l’effet d’un cliffhanger, mais tellement attendu, m’a laissé sans émotion. Sans doute que ce n’était pas le bon moment pour l’ouvrir. Je m’y suis ennuyé.
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La légende du Changeling, tome 2 : Le croque-..

LA LUMIÈRE OU LE CHAOS.



Les Changelings sont des pièges que l'on retrouve dans les écrits irlandais, et écossais. On y raconte que les fées, par malice et curiosité, n'hésiteraient pas à enlever les bébés des hommes, dans le but de s'amuser. En substitution, les fées placeraient alors un Changeling à la place du nouveau-né enlevé.

La forme d'un Changeling peut changer d'un récit à l'autre, mais la plupart du temps, un Changeling prend la forme d'un bébé fée, ou d'un bout de bois enchanté. le sortilège veut ensuite que cette substitution fasse totalement illusion auprès des parents, alors persuadés d'avoir leur enfant à côté d'eux.



...



Il faut des années pour fonder une famille... Il ne faut parfois que quelques heures pour la détruire. C'est ainsi que, entre misère sociale et désespoir Scruby et sa sœur Sheela se retrouvent orphelins dans ce Londres des bas-fond de la fin du XIXème. La jeune femme s'est engagée comme serveuse pour essayer de les sortir du bauge où leur propriétaire les a mis, elle et Scruby, à la mort de leurs parents. Quant à notre petit héros, il s'engage, sur les conseil de son ami le vieux mendigot, à la mine dont le nouveau directeur n'est autre que cet homme maléfique dont il semble que la destinée est étroitement mêlée à celle du garçon.



Fort heureusement, Scruby n'est pas seul. Et malgré son jeune âge, il sait se faire de puissants alliés. Il y a Rob d'abord. Un fort gaillard qui semble en savoir beaucoup tant sur le monde du charbon que sur les anciens amis de la forêt de Withman's Wood. Une jeune femme, ravissante, répondant au doux nom de Laura, ainsi qu'un étrange petit être, un nain protecteur du monde d'en-dessous qui va faire découvrir à Scruby ce que nul être humain ne connait de cet univers méphitique. Et s'il y a aussi des traîtres, un dénommé Burt en l'occurrence, la vie de Scruby, pour dure et âpre qu'elle soit connait aussi de beaux instants entouré de ces bonnes personnes. Mais l'homme aux yeux rouge - ce fameux directeur - rode dans les parages et ce n'est décidément pas pour le bien des humains : Nul ne se méfie jamais assez du terrible Croque-Mitaine !



Second volet de cette saga en cinq volumes, celui-ci nous emporte encore un peu plus loin dans cette histoire dont nous ne pouvons encore percevoir tous les rebondissements. Mais presque tout est désormais en place qui nous fait de plus en plus entrer au cœur de cette intrigue rondement menée, si elle demeure pour autant emplie de mystères. Une histoire qui n'est par ailleurs pas dénuée de poésie, telle cette incursion du petit héros au beau milieu de la première adaptation théâtrale du célèbre Peter Pan de l'auteur britannique J. M. Barrie où le scénariste fait exulter une assemblée entière de bourgeois endimanchés, lui faisant affirmer qu'elle croit aux Fées !



Le dessin s'affirme de plus en plus - on est toujours dans cette lignée graphique de Bout d'homme, mais dans une interprétation très renouvelée de ce genre - et les portraits stylisés des personnages en révèle encore mieux le caractère, les sentiments, la vie. La magie est à l'oeuvre et on ne s'en lasse guère !
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Le train des orphelins, tome 3 : Lisa

Les recherches de Jim pour reconstituer ses origines continuent, et viennent s'ajouter celles de deux autres orphelins du train qui eux n'ont pas été séparés par les années et les kilomètres : Lisa et Joey.



Les flash-back reconstituent les moments clés de l'histoire de ces enfants. Dans ce tome, plusieurs pistes se dessinent et rendent ce volume encore plus palpitant que les précédents. L'histoire se concentre tout même majoritairement sur Lisa, comme le titre le suggère.

En parallèle, les auteurs montrent l'évolution urbaine qu'a connu les Etats-Unis en à peine plus d'un demi-siècle.



Dans l'histoire vécue par Lisa, on voit bien le décalage entre les orphelins qui ont réussi à aller de l'avant, à se faire une raison et ceux qui restent bloqués par leurs traumatismes - quelle qu'en soit la forme. Mais, il y a toujours l'espoir en toile de fond pour chacun de ces personnages. Tous ces éléments permettent de garder l'intérêt du lecteur parfaitement intact. Alors, il n'y a plus qu'à embarquer dans le prochain train : voyons où il nous mènera cette fois !

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Le train des orphelins, tome 8 : Adieux

♫ Et voilà, c’est fini ♪… Et c’est le coeur lourd que je termine cette série car je m’étais attachée aux personnages.



Mais je les quitte aussi le cœur léger car je sais que maintenant, tout va bien aller.



La saga du train des orphelins se termine définitivement avec ce tome, même s’il est plus consacré au voyage que va faire Joey pour retrouver ses origines.



Tous les arcs narratifs sont terminés et j’avais le coeur gros en arrivant à la fin car je m’étais attachée à cette bande d’orphelins qui ont suivi des destins fort différents l’un de l’autre.



On pourrait trouver ces deux derniers tomes « hors sujet » mais malgré le fait qu’ils se déroulent plus dans le présent que dans le lointain passé, je les ai trouvé utiles afin de clore cette belle saga d’une manière plus douce, plus complète.



Je ne vais pas me plaindre d’avoir eu deux albums de plus rien que pour mon plaisir, autant celui des yeux avec les dessins et les couleurs, que celui de mon esprit avec des bons scénarios.



Une fois l’album refermé, j’avais un sourire triste puisque je quittais tout le monde, un sourire amusé car j’avais eu droit à quelques situations cocasses et un sourire ému.



Mon seul regret sera de ne pas avoir eu l’occasion de lire toute la saga l’année dernière…


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Le train des orphelins, tome 4 : Joey

Qu’aurait été le destin de ces orphelins s’ils avaient grandi à New-York au lieu d’être dispersé dans l’Ouest, offert à des familles qui manquaient de bras ou juste d’enfants ?



Le destin d’Harvey aurait été tout autre, sans la cuillère en argent qu’il a su mettre dans sa bouche, Joey n’aurait pas été séparé de son grand frère mais il n’aurait jamais rencontré Lisa…



Leurs vies auraient-elles été mieux ou pire ? Nul ne le saura jamais, mais une chose est sûre, ce qu’ils ont vécu durant leur enfance leur forgera leur caractère une fois adulte.



Joey, jeune ou vieux, est toujours bougon, tête de mule et nous balance toujours ces « Moi j’aime pas… ».



Alternant les moments du passé (1920) et ceux du présent (1990), ce tome nous fera voyager aussi dans le pays puisque nous serons à New-York avant de repartir ailleurs…



Le périple phénoménal que Joey et Lisa ont réalisé dans le tome précédent leur refera croiser la route d’une vieille connaissance : Harvey.



Ce diable de merdeux joue toujours à cacher ce qu’il est vraiment, c’est-à-dire un gamin fourbe, manipulateur, menteur, qui sait jouer tout en finesse et manœuvrer sa barque là où il veut qu’elle aille. Plus habile qu’un politicien véreux, cet enfant donne des envies de meurtre.



Machiavélique comme ça, c’est presque pas possible pour un enfant de cet âge… Manipulateur, oui, mais jamais à un tel degré de puissance, du moins, pour un gosse d’à peu près 10 ans… Même à 12. Irréaliste mais ça met pimente l’histoire de fourberie puisque tous les coups sont permis pour ce démon en culottes courtes et à casquette.



Ce tome 4 joue avec nos émotions et ne manque pas de rythme vu les rebondissements et le fait que tous les sales coups sont permis… L’arrivée d’un nouveau personnage énigmatique ouvre aussi d’autres possibilités et on se demande ce que le tome 5 va nous réserver, maintenant que le sort en est jeté.


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Le train des orphelins, tome 3 : Lisa

J’avais découvert cette bédé l’année dernière, pour le Mois Américain (septembre 2019) et malgré le fait que j’avais apprécié découvrir cette page très sombre de l’histoire américaine, je n’avais pas continué avec le deuxième cycle, shame on me.



Faute réparée, je viens de lire la saga en entier, à la chaîne, afin de ne plus rester sans savoir ce qu’il est advenu de certains personnages du train des orphelins, cette horreur qui distribuait des enfants dans l’Ouest, pensant offrir à ces gamins orphelins une nouvelle vie loin des rues de New-York.



Que sont devenus Lisa, la jeune fille plus âgée qui s’occupait des enfants et Joey, le petit frère de Jim qui dit tout le temps "Moi j’aime pas…", tel un Schtroumpf grognon ?



Bien que le tome se concentre sur le destin de Lisa, les autres personnages ne sont pas mis sur le côté puisque Joey va retrouver Lisa dans le saloon, propriété de l’homme qui l’a adoptée et qui veut faire d’elle sa femme.



Une fois de plus, l’album se construit sur deux périodes : celle des années 1990 où nos protagonistes sont âgés et celle de 1920, où leurs vies ont pris un tournant radical et où peu d’orphelins tombèrent dans des familles aimantes et attentionnées.



Dans le présent, Jim cherche toujours son petit frère Joey et c’est nous, lecteurs, qui croisons sa route, dans un vieux bar, en compagnie d’une vieille femme nommée Lisa…



Le personnage de Joey m’a un peu agacée, quand il était gamin, car il est bougon, boudeur, ne fait que des conneries et c’est Lisa qui en paie les conséquences, ou eux deux en même temps.



Lisa est trop tolérante, elle aurait dû le secouer un peu plus, lui coller une fessée (pas interdite en 1920) et lui demander de fermer sa bouche, qu’il ouvre trop souvent, balançant des vérités qu’il ne faut pas toujours dire, ne sachant pas garder un secret et les foutant dans la merde par la même occasion.



Ce qui va donner un périple assez phénoménal…



Les dessins sont toujours de la même facture, agréables à l’oeil, même si certains visages sont assez pointus vers le menton. Les cases ne sont pas pauvres en détails, ce qui leur donne une autre dimension lorsque nous sommes en 1920.



Jusqu’à présent, cette série me comble en tout. Le scénario peut parfois être un peu rocambolesque, surtout dans le périple qu’effectueront Lisa & Joey, mais il permet aussi à l’auteur de présenter d’autres visage de l’Amérique, notamment avec les vagabonds du rails.



Une bande dessinée assez sombre de par le sujet traité car même si les couleurs sont chaudes, le cœur des Hommes est noir de suie et tout ça ne nous réconciliera pas avec le genre humain qui aime le pouvoir, qui aime dominer, qui aime maltraiter et transformer des orphelins en animaux corvéables et taillables à merci.



Ou pire, si affinités…. Ce qui peut laisser des traumatismes durables que tous ne pourront pas surmonter.



Heureusement que je ne dois pas attendre la publication du tome suivant… L’avantage de lire des séries lorsqu’elles sont terminées.


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La légende du Changeling, tome 5 : La nuit As..

PARTOUT L'ESPRIT DE LA NATURE EST VIVANT.



Les Changelings sont des pièges que l'on retrouve dans les écrits irlandais, et écossais. On y raconte que les fées, par malice et curiosité, n'hésiteraient pas à enlever les bébés des hommes, dans le but de s'amuser. En substitution, les fées placeraient alors un Changeling à la place du nouveau-né enlevé.

La forme d'un Changeling peut changer d'un récit à l'autre, mais la plupart du temps, un Changeling prend la forme d'un bébé fée, ou d'un bout de bois enchanté. le sortilège veut ensuite que cette substitution fasse totalement illusion auprès des parents, alors persuadés d'avoir leur enfant à côté d'eux.



...



Il est un temps, dans les contes comme dans les légendes, où tout doit enfin trouver son terme. Il en est ainsi de ce cinquième et ultime volet de cette attachante série de la Légende du Changeling.



Même si l'abominable Lord Warren a enfin péri, grâce à l'aide inattendue des petits amis que Scrubby avait eu l'excellente idée de sauver des crocs de chiens endiablés, la porte que cet épouvantable malandrin et ses ignobles amis de l'aristocratie ont ouverte ne s'est malheureusement pas refermée. Hélas pour une quatrième jeune femme, elle aussi de vert vêtue comme les trois précédentes victimes, elle aussi ayant eu le sombre malheur d'approcher, ne serait-ce que quelques instants, l'un des membres étranges mais bénéfiques de cette petite compagnie traînant autour de notre jeune ami. Sheela, après avoir indiqué son chemin à cette jeune femme, n'aura que le temps d'empêcher l'immonde créature de dessiner son horrible symbole sur la joue de son infortunée victime.



Repoussant ainsi l’inéluctable, la soi-disante sœur aînée de Scrubby aura permis d'éviter que le pire s'accomplisse, mais pour combien de temps ? Pendant ce temps-là, c'est la première vraie rencontre entre l'enfant enlevé il y a si longtemps par les fées - qui a bien sûr grandit - et Scrubby qui n'est autre que son changeling. On apprendra ainsi pour quelle raison la Reine des Fées dût ainsi procéder à l'échange de ces nouveau-nés, quel sort attend Peter - quel hasard que ce prénom...! - le vrai fils de Betty et de Thomas Jobson, morts pour avoir été témoins de trop de choses indicibles, et quel destin poursuit Scrubby, seul parmi tous les être du petit peuple à pouvoir sauver Faërie de l'infernal pouvoir ainsi que du marchandage inouïe que le Seigneur du Chaos imposa jadis à la Reine.



Mais il est n'est que temps de se presser et ses amis Rob, Sheela, le vieux No More et le Knocker le nain savent que l'ultime combat sera rude. Mais ils n'abandonneront pas leur jeune ami sans lui avoir prodigué d'ultimes conseils et procuré une arme terriblement efficace. Pour cette effrayante nuit asraï, l'Empereur du mal n'a désormais plus qu'à bien se tenir !



Cinquième et dernier volet de cette Légende du Changeling, cet album abandonne le terrain du policier fantastique - qui était celui des trois précédents albums - pour retrouver le monde de la magie, de l'illusion, de la fantasy, des contes pour enfants, des mondes parallèles et autres joyeusetés tout droit sorties des contes de Charles Perrault, des contes russes et de leur Baba Yaga, de Joseph Jacobs avec son Haricot magique et de bien d'autres encore ! S'il est, avouons-le, un cran en dessous- des albums précédents - un brin trop "explicatif" et un dernier combat contre les force du mal qui donne le sentiment d'avoir été un peu vite expédié -, l'ensemble n'en demeure pas moins captivant, riche de surprises et un fort bel hommage aux mondes fantastiques et légendaires qui ont par ailleurs fait la réputation du débonnaire et jovial Pierre Dubois, le seul "elficologue" de la galaxie, mais quel !



Tandis que l'on se navre un peu des petits défauts sus-cités, on se prend tout de même à rêver de mondes imaginaires, de fées et de sorcières, de braves lutins et d'intrigants enchanteurs... Et de se replonger encore quelques instants le regard, de se perdre dans ce très beau graphisme de Xavier Fourquemin (dont on retient le nom, pour aller voir d'un peu plus près les autres créations), qui colle à merveille à cet univers que le conteur lui sert sur un plateau doré ! Une belle série que l'on peut conseiller à presque tout âge, pour peu que l'on veuille bien croire encore un peu au merveilleux, au surnaturel, aux mystères des histoires de cette époque où l'on pouvait encore exprimer sans risque de se voir moqué : «C’était au temps longtemps… »
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La légende du Changeling, tome 3 : Spring Hee..

L'HORREUR DANS LES BAS-FONDS...



Les Changelings sont des pièges que l'on retrouve dans les écrits irlandais, et écossais. On y raconte que les fées, par malice et curiosité, n'hésiteraient pas à enlever les bébés des hommes, dans le but de s'amuser. En substitution, les fées placeraient alors un Changeling à la place du nouveau-né enlevé.

La forme d'un Changeling peut changer d'un récit à l'autre, mais la plupart du temps, un Changeling prend la forme d'un bébé fée, ou d'un bout de bois enchanté. le sortilège veut ensuite que cette substitution fasse totalement illusion auprès des parents, alors persuadés d'avoir leur enfant à côté d'eux.



...



Tout à explosé !

Tandis que les mineurs tenaient une réunion interdite dans les galeries de la mine afin de savoir comment organiser une grève contre leurs désastreuses conditions de travail, l'étrange personnage éminemment diabolique qui est le nouveau directeur de cette exploitation s'en est allé réveiller un monstre séculaire dans les tréfonds des sous-sols miniers. En un clin d’œil, c'est non seulement la mine qui a pris feu mais c'est tout le pâté de maison qui s'est effondré.

Seuls notre petit Scrubby, son ange gardien musclé Rob; la jolie Laura ainsi que les nains de la mine s'en sont sortis vivant. Depuis, notre brave garnement s'en sort comme il peut en fouillant la vase de Wapping où viennent se déposer, à marée basse, divers menus objets perdus dont il tire péniblement quelques pence.



Mais la tragédie n'est jamais éloignée et, après avoir vu et offert un foulard de soie échangé contre le fruit de ses fouilles à la délicieuse et douce Laura, il ne pourra que surgir trop tard sur les lieux de son assassinat monstrueux, celle-ci étant lacérée de coups comme si l'on s'était acharnée sur elle.

S'ensuit une étrange enquête, menée d'un côté par de vrais policiers, sous la houlette d'un inspecteur-chef ami de Rob, et d'autre part par un Scubby de plus en plus intrépide, où l'on comprend que le démon est encore et toujours à la manœuvre. Mais l'étau commence imperturbablement à se resserrer autour de ce monstre qui revêt la défroque d'un homme de la haute, de la très haute société londonienne.



Cependant, la série de crimes hideux et horrifiques semble n'en être qu'à ses débuts, ainsi que le craignait si justement l'inspecteur-chef, Sir Michaël. Et le souvenir funeste du fameux éventreur de Whitechapell est encore dans tous les esprits...



Troisième volet de cette saga fort réussie, celui-ci passe la vitesse supérieur. le rythme, en dehors d'une introduction nous plongeant à nouveau dans le monde de Faëries, est frénétique, haletant. On est plus que jamais plongé dans cet enfer urbain de la Londres de la fin du XIXème siècle, sans doute légèrement mythifiée dans ses aspects les plus funestes et lugubres, mais pas si éloignée que cela de la description qu'en fit Jack London dans son éprouvant et passionnant témoignage "Le peuple d'en bas ( le peuple de l'abîme)" dans d'autres traductions). Quant à la succession de "gueules" à laquelle nous convient Xavier Fourquemin au dessin et Pierre Dubois au stylo, on y croit tant elle est riche et haute en couleur. Quant à ce titre un rien énigmatique, "Spring Heeled jack", il se réfère rien moins qu'à un personnage de la littérature populaire anglaise, plus spécifiquement londonienne d'ailleurs, qui est une sorte de super-méchant d'avant l'âge des comics, personnage diabolique et mystérieux capable de faire des sauts proprement vertigineux, d'où son surnom (Jack Talons-à-Ressort en bon français). Ce rappel au folklore populaire aura son importance dans le fil de cette histoire, et la référence tout autant que révérence en direction de toute une littérature de feuilleton est évidente tout autant que bienvenue. On s'en régale !
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Le train des orphelins, tome 1 : Jim

Des enfants abandonnés où sans famille sont envoyés en train pour être adoptés et servir souvent de petites mains afin de contribuer à l'essor de l'Ouest américain. En partant, ils perdent leur nom et leurs attaches avec leur passé. 70 ans plus tard, nous suivons Jim qui part à la recherche de son frère et sa sœur...



Une bande dessinée qui m'a séduite tant par la qualité de l'illustration que par l'intérêt de l'histoire. Des explications sur cette tragédie sont données en fin de livre. Une bd convaincante et qui sait mêler tragédie individuelle et collective.
Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Les contes de Brocéliande, tome 3 : Les Dames..

Voici le troisième et dernier tome qui compose cette série sur les contes de Brocéliande. Celui-ci m'a un peu moins plu que les deux précédents car je l'ai trouvé beaucoup plus terne, tant au niveau de la qualité de l'image que des histoires qui y sont racontées.



Cet ouvrage en comporte deux qui sont basées sur le même thème à savoir celui de la cupidité des hommes.

Notre guide ici se prénomme Pock et appartient à la race des korrigans. Il est accompagné de ses amis et entreprennent un long voyage pour aller rendre hommage au plus célèbre de tous les mages, Merlin, qui jadis libéra leur peuple.



La première histoire qu'il nous narre est celle d'une famille, Yvon, sa femme Lucie et leur bébé Haël. Menuisier de métier, Yvon, contre l'avis de sa femme, a accepté une étrange commande : celle de réaliser une sculpture de korrigan pour le seigneur du comté afin de gagner plus d'argent. Cependant, ce qu'il ignorait, c'est que cette sculpture s’avérerait maléfique et voudrait les plonger dans un grand malheur. Yvon a bien eu tord de ne pas écouter les conseils de sa femme qu'il prenait pour de la pure superstition. Si vous voulez savoir en quoi et comment un pauvre petit pantin taillé dans du bois pouvait nuire à ce gentil couple et leur enfant, je vous recommande la lecture de cet ouvrage.



La seconde histoire est encore plus moralisatrice puisque le lecteur découvre que si un homme fait une bonne action sans arrière pensée et en étant très humble, il mènera une vie heureuse et prospère contrairement à celui qui n'est intéressé que par l'argent, au point d'en oublier les choses essentielles de la vie.



Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas gâcher le suspense et même s'il est vrai que cette bande-dessinée m'a un peu moins enchantée que les deux précédentes, il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une lecture très agréable et aux dessins, bien que plus ternes, magnifiques. A découvrir !
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