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Critiques de Xavier de Moulins (345)
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La Nuit des pur-sang

Des années après le drame qui ne cesse de le hanter et qui lui a fait tourner le dos à sa passion pour le cheval, Alexandre est invité par une ancienne connaissance à l’entraînement des cracks à Maisons-Laffitte. Pendant qu’il renoue peu à peu avec le monde équestre, pour les plus grands espoirs de sa mère Elisabeth, qui, douloureusement consciente de n’avoir pas su le protéger des violences d’un père aujourd’hui décédé, cherche obstinément le moyen de lui redonner goût à la vie, l’ex-jockey Tony, reconverti en lad rééducateur de chevaux difficiles, convoie ses derniers champions sans se douter que son ultime sauvetage pourrait bien être celui d’un homme cette fois…





Jolie et émouvante, l’histoire a toutes les chances d’embuer bien des yeux, à mesure que les fils narrateurs, tissés respectivement par Alexandre, Tony et Elisabeth, laissent apparaître son motif central, au départ peu visible. Leurré par le premier chapitre, le lecteur devra d’abord faire la part entre réalité et fantasme, personnages vivants et fantômes, pour progressivement réaliser la nature et l’ampleur du traumatisme qui empêche Alexandre de se libérer d’un terrible sentiment de culpabilité et d’enfin faire son deuil du passé. C’est cette construction du livre, d’un trompe-l’oeil initial en un enchaînement de métaphores poétiques, qui, alliée à une écriture puissamment inspirée par la passion profonde de l’auteur pour le cheval et l’univers des courses hippiques, mais aussi par une expérience personnelle qui lui a dicté un personnage présentant quelques traits autobiographiques, fait toute l’originalité de cette narration, inévitablement bouleversante.





De la rééducation de chevaux débordés par leurs peurs au rebond d’un homme qui ne croit plus en lui ni en la vie, le texte fait la part belle à l’équithérapie, fondée sur cette incroyable relation entre l’animal et l’humain, l’un si bien miroir de l’autre que ce binôme affectif favorise prise de confiance et reconnexion avec soi, comme par exemple chez les jeunes autistes. Alors, même si parfois l’ensemble frise la tendance feel good et paraît rester trop en surface de ses somme toute classiques considérations sur la résilience et le droit à vivre heureux, l’on se laisse charmer par la tendresse et par la poésie de ce conte un peu surnaturel, en même temps que griser par la vitesse et la puissance de galops au petit matin, à dos de « fauve de quatre cents kilos ».





Une lecture qui pourra donner envie de revoir le film « Danse avec lui », pour une autre histoire de résilience équestre à laquelle ce livre fait irrésistiblement penser.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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La vie sans toi

Je suis littéralement passée à côté de ce roman.

L’histoire est fluide, simple, sans grande surprise. On suit ce couple à travers Eva et Paul qui partagent un lourd secret. Un drame s’est passé il y a huit ans. Un drame qui plonge le couple dans le silence des non-dit. On devine facilement ce qui s’est passé. Le mystère ne tient pas la route.



Roman choral où l’on suit au départ la voix de Paul puis celle d’Eva. Survient alors un troisième personnage, la personne clé du drame d’outre-tombe et enfin un quatrième personnage s’immisce.



Bref, ce roman m’a semblé tellement niais et simpliste qu’il sera relégué aux oubliettes.

Mis à part la plume de l’auteur qui se lit avec plaisir, l’intrigue m’a semblé sans grande surprise au point qu’on en rajoute une couche dans le surréalisme. Je n’ai donc pas du tout accroché à ce livre malgré les avis unanimes.
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Le petit chat est mort

C'est fou comme après avoir lu ce livre, on a presqu'envie de ne pas le raconter, mais de dire, à notre tour, tout l'amour que l'on a éprouvé un jour pour un petit être à quatre pattes et toute l'infinie tristesse que l'on a ressentie quand il nous a quittés. Les gens comprennent assez vite que j'adore les animaux et, quand ils me demandent si j'en ai un et que je dis « Non. », la question qui suit est, systématiquement, « Tu en voudrais un ? ». Ma réponse, je m'en suis rendu compte, est toujours la même : « J'ai eu un chien, et j'ai eu trop de peine quand il est mort. » C'est justement le point de départ du court récit de Xavier de Moulins, le petit chat est mort. Et ce petit chat, en plus, commençait à peine sa vie de chat : il a vécu un an et des poussières, à peine le temps de profiter pleinement de son existence de petit félin, mais un laps de temps déjà suffisant pour que toute la famille – père, mère et fillettes – s'attache à lui. C'est ce que retrace l'auteur : l'adoption, l'apprivoisement réciproque, les petits bonheurs partagés, et la beauté de ce lien inexplicable et, pour certains, incompréhensible, « C'est pas compliqué, quand même, à remplacer, un chat »…

Le petit chat est mort est un récit qui se dévore d'une traite, c'est un beau moment de partage et un tendre éloge fait à tous nos compagnons de route, porté par une écriture poétique.

Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Flammarion pour cette découverte.


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Le petit chat est mort

" Un animal qui s'en va, ça parle à l'âme des hommes autant que la mort des hommes"...



Nous avons tous pleuré, enfant ou adulte, un animal qui nous était cher. L'auteur, journaliste et écrivain, a voulu rendre hommage dans ce récit au petit chat qui a bouleversé sa vie, durant plus d'un an, et qui souffrait , sans qu'on le sache, d'une malformation cardiaque.



En phrases courtes, agréablement imagées, sans pathos, il entremêle souvenirs du chat qui a pris son coeur et réflexions sur les humains, sur ceux qu'il appelle les hommes-chats aussi. J'ai un peu moins adhéré à cet aspect , néanmoins. Il évoque ses proches, attachés également au petit félin.



" Ce n'était qu'un chat", lui a-t-on dit à plusieurs reprises, ne comprenant pas son chagrin. Il n'y a qu' à le remplacer, ajoute-t-on. Ce à quoi il répond:" On ne change pas l'irremplaçable, on apprend à vivre sans."



Nicky, Malou, Lena, Misti, je pense à vous. Toujours.

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La vie sans toi

« Ce sont les questions des anges

Qui ont provoqué l’irruption des démons. »

Cette citation de René Char inspire la tonalité de cet ouvrage surprenant, addictif qui commence doucement , une narration à plusieurs voix.



Les chapitres alternent entre les voix respectives de Paul , artiste peintre , créatif, onirique , angoissé: il ne parvient pas à relancer la machine , reste là, à fuir devant sa toile inachevée , mari d’Eva , toujours entre deux avions , elle travaille beaucoup dans la finance .Elle , est dans le réel , le concret , Ils ont deux petites filles : 12 ans et 8 ans : Marie et Louise ....



Le lecteur comprend vite que Le couple a enduré le deuil de leur fils Stan, il y a huit ans .



Malgré la violence ils sont restés ensemble , murés dans leur douleur respective , leur rage silencieuse, un vide, un silence, une perte immense dont on ne se remet pas.

Ils s’efforcent d’oublier le drame , meurtris par l'absence, les regrets.... Elle dans l’action, lui dans l’art ....



Un couple comme les autres , pas du tout «  On ne prend jamais le temps de souffler .

Souffler c’est réaliser son absence , l’entendre mourir de nouveau .

Chez nous, souffler c’est crever. »

Des situations, des personnages nouveaux apparaissent et lentement.....le roman glisse dans un autre registre, l’angoisse monte chez le lecteur ....

Les fantômes du passé se dévoilent , les non dits affleurent, les émotions refoulées explosent ...

Les mensonges et les secrets aussi.



Sans lui, sans elle , mais pas sans suspense, le roman dont on ne peut plus rien dire entraine le lecteur médusé dans un thriller psychologique - psychiatrique inquiétant , angoissant , prenant que l’on ne peut lâcher .



L’auteur excelle dans l’art du suspense et des retournements .



Dans la quatrième partie que j’ai relue tellement les points de vue changent , un incroyable mélange des genres .

Tout explose ...Jusqu’à la dernière phrase le lecteur est bluffé ...

La personne qui m’a prêté ce livre ne l’a pas aimé, je comprends pourquoi ....une réalité totalement trompeuse , bien plus que les apparences ...

Je ne lis pas souvent ce genre et j’avoue que ne suis pas très douée pour les critiquer.

La première de couverture est très belle, incitative ....





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Charles Draper

J'ai hésité à accorder la troisième étoile à ce roman qui reste, malgré sa construction bien élaborée, plutôt moyen.



L'histoire est aussi moyenne et banale, celle de la vie d'un couple, sentimentale très cahotante dès les débuts de leur relation, physique inexistante, marquée par les désirs inassouvis de la femme, Mathilde, et la paranoïa du mari, Charles.



C'est donc surtout l'histoire de Charles dont la vie est déroulée tout au long du livre, avec des retours fastidieux sur son enfance, son adolescence, son insatisfaction de son corps (mais les hommes moins beaux n'épousent-ils pas presque toujours les femmes les plus belles?), avec une tension qui monte assez haut pour une fin pas si surprenante qui finit par accrocher le lecteur avec un suspense mêlé d'incertitudes diverses. De ce point de vue, l'auteur laisse un peu deviner le lecteur et cette liberté justifie sans doute la troisième étoile.



Le positif est aussi dans les dialogues, souvent non terminés, se transformant en monologues, là aussi l'imaginaire du lecteur peut vagabonder.



Malgré cela, les personnages ne sont guère creusés, hormis celui de Charles, il est vrai que c'est lui le héros choisi par l'auteur dans le titre, mais tous les autres dégagent une fadeur, ne traduisent pas ce tumulte des sentiments qui fait les très bons romans.



Mathilde aurait pu s'appeler Thérèse ou Emma, pour cela il aurait fallu que sa personnalité monte en puissance pour s'opposer en apothéose à celle de Charles, c'est vraiment ce qui m'a paru manquer à cette histoire.



Bien sûr, les niveaux de l'écriture de Mauriac et Flaubert restent inaccessibles.
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La vie sans toi

La dissection d'un couple qui explose

*

Au risque de décevoir certains fans de cet auteur, je suis passée complètement à côté de ce roman. Et pourtant j'ai réellement été attirée par les différents sujets de ce thriller psychologique : les non-dits, la narration à plusieurs voix (donc plusieurs points de vue possibles), l'explosion d'émotions refoulées, la réputation de l'auteur pour son écriture poétique et fluide.

*

Le début m'a paru prometteur. On entre dans le vif du sujet avec la narration des deux parents éplorés. Chacun englués dans sa douleur. Le décès de leur fils qui cristallise leur quotidien (malgré leurs deux filles bien vivantes). Une impossibilité de communiquer rend tout difficile et insupportable. L'alternance des voix permet de mieux comprendre leurs affects, leurs caractères, leurs différences. La mère dans le réel et le concret, le père dans la création et l'onirisme.

Et puis tout bascule dans le chaos à l'arrivée d'une troisième personne. La tension s'accroît. Et puis là, l'auteur m'a perdu....

Entre les différentes dates (nous changeons donc continuellement d'espace-temps), et même une quatrième voix, le lecteur ne sait plus reconnaître la vérité du mensonge.

Est-ce voulu? Oui, certainement pour descendre dans la folie avec les différents protagonistes.

Plusieurs fois, je suis revenue en arrière pour chercher "la phrase perdue que j'aurais manqué". Mais non, pas de sésame. C'est à n'y rien comprendre.

J'ai lu la suite (la dernière partie) avec beaucoup de questionnements , de doutes sur l'intrigue. La purée de pois s'est épaissie. Je n'ai pas compris ce final. Il est vrai que nous naviguons entre le paranormal et la réalité tout le long du récit mais j'aurais voulu quelque chose de plus "vraisemblant".

*

Malgré une écriture efficace et soignée, le fracas d'un couple bien disséqué, une peur constante pour certains personnages, je n'ai pas adhéré à ce drama psycho-psychiatrique :)

*

Merci à Netgalley et JC Lattès

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Que ton règne vienne

Tout d'abord, un grand merci à Babelio pour cette jolie découverte.



Nous sommes en 2015, voilà maintenant deux ans que Paul a perdu son papa Jean-Paul. Figure emblématique, parfois écrasante, qui emporte tout sur son passage, Jean-Paul s'impose dans la vie de son fils. Il aura fallu à Paul presque deux ans pour remonter à la surface, tenter d'oublier la peine, les trahisons, les faux-semblants, les tromperies et les mensonges. Grâce à Frère d'enfance, Oscar, son meilleur ami, il a maintenu le cap et tenté de se reconstruire après ce jour tragique de novembre 2013. Un jour tragique pour chacun où ce terrible accident va chambouler leur vie. Ava, la femme de Paul, décide de le quitter. S'ensuit le divorce et la garde partagée que Paul a du mal à supporter. Petite dépression, obligé de quitter pour un temps son boulot d'agent immobilier, c'est aidé de son ami qu'il va peu à peu revenir à la vie. De plus, un petit bonheur va venir éclaircir son existence puisque Oscar va se marier avec David et devenir papa grâce à Camille, la maman sac à dos.



Respirez un grand coup, plongez dans les souvenirs de Paul et tentez de remonter à la surface avant de manquer d'air... Alternant judicieusement l'enfance de Paul, l'année 2013 où tout a basculé et le présent, l'on apprivoise et l'on se prend d'affection pour Paul, papa à mi-temps, trahi par les siens. Dès les premières pages, l'on sait que quelque chose de tragique s'est passé au cours du mois de novembre 2013. Quelque chose qui a totalement changé la vie de Paul, d'Ava et immanquablement Jean-Paul. Xavier de Moulins nous offre un roman surprenant, à la fois mélancolique et empli d'espoir. Outre la relation père-fils qui n'est au final qu'effleurée, il est surtout question ici de l'étroite amitié entre nos deux héros: Oscar, l'ami homosexuel volubile et bienheureux, et Paul. Avec son écriture fine, très poétique et imagée, ce roman est subtil et sensible.



Que ton règne vienne...ou revienne..
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Mon garçon

Un road-book silencieux. Vincent et Florence sont séparés depuis deux ans. Florence a rencontré quelqu'un d'autre et gagne la garde de leur enfant Marcus. De guerre lasse, Vincent s'en va au Canada pour oublier et peut-être se refaire une autre vie. Un jour Florence lui laisse un message urgent concernant leur fils adolescent mais le portable est rester dans le casier de la piscine ou Vincent apprend à nager dans tous les sens du terme. Lorsqu'il découvre le message, il appelle Florence qui lui annonce que Marcus à eu un grave accident de scooter. Vincent débarque à Paris et en accord avec Florence, il emmène le garçon dans leur maison de Camargue. Durant le voyage, Florence rappelle Vincent et l'informe que Marcus voulait en finir avec la vie à cause de sa petite amie...

Vincent ne sait comment parler ou reparler à son fils après deux ans d'absence. De cet amour déçu, Vincent au même âge a connu un amour compliqué avec Carla. Il décide de lui en parler mais les mots ne viennent pas.

Pendant le trajet, Vincent pense à cette première petite amie, la relation d'avec son père, sa mère, Florence et bien sûr son fils Marcus.

Ce livre est un huis-clos entre Vincent et ses réflexions. Un nouveau départ, peut-être, avec son fils. C'est un joli thème, bien écrit, mais un peu longuet pour ma part.
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Que ton règne vienne

Une histoire qui m'a bouleversée !!!

Xavier De Moulins nous propose ici un livre qui se découpe en plusieurs temps. D'un passé des années 80 jusqu’au présent en 2013 et un futur de 2015, Xavier De Moulins nous fait voyager entre ces époques au fil des chapitres qui s'entre croisent.

Paul Pétronitz, né en 1972, a perdu son père il y a quelque temps et il vient de se sortir d'une très grosse dépression qui l'a conduit loin dans sa maladie soutenu par Oscar De Lacours, le meilleur ami de Paul, ils se connaissent depuis qu'ils sont tout petit.

On voit au fil des chapitres que Paul détestait son père, mais on en apprend la raison qu'à la toute fin du livre. Une histoire qui m'a bouleversée, car je ne m'attendais pas à ça...

J'ai adoré le personnage d'Orscar, homosexuel. Il va se marier pour faire "comme les hétéros". Il se dégage de cet écrit des réflexions sur les conséquences du mariage gay et sur les effets qu'il peut avoir sur les familles.

De plus Xavier De Moulins, n'hésite pas à placer le sujet des mères porteuses, des « femmes sac à dos »...

Paul tombe amoureux fou d'Ava, une hôtesse de l'air, ils auront deux enfants, le père de Paul se montre très présent pour les enfants, peut-être un peu trop … Jean-Paul, le grand-père n'a pas été très à la hauteur avec sa propre famille et Paul en a souffert quand il était petit.



« L'orientation sexuelle ne change pas l'aspiration à la route. Homme-femme, homme-homme, femme-femme, rien ne change finalement, puisque tout le monde veut la même chose.de la lumière, un point d'appui pour ne pas crever sel. C'est pourtant seul et dans l’obscurité que tout s'achève. »



J'ai adoré me replonger dans les année 80 avec son lot de personnages cultes, tant politique que tv, dessins animés, voir même BD, tout ma jeunesse en somme...



Des thèmes nombreux abordés ici, qui touchent la famille, le divorce, la trahison, le mensonge, l'enfance, l'homosexualité, la mort, la culpabilité, le mariage gay, les mères porteuse, l'amitié. J'aimerai revenir que cette amitié assez ambiguë entre Paul et Oscar, Xavier De Moulins joue sur les mots et laisse planer un certain doute entre les deux hommes des "frère d'enfance" comme aime écrire Xavier De Moulins.



Je viens de découvrir un auteur, Xavier De Moulins ma séduite, je suis conquise et je vais lire les deux autres titres assez rapidement « Ce parfait ciel bleu » et « Un coup à prendre ».
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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La vie sans toi

Je remercie chaleureusement les éditions J.-C. Lattès pour l'envoi, via net galley, du roman La vie sans toi de Xavier de Moulins.

Mariés, Paul et Eva ont vécu il y a huit ans un drame qu’ils s’efforcent d’oublier. Un jour, un homme mystérieux débarque dans leur vie...

Chaque famille a ses secrets, chaque couple ses mensonges...

Mais nul n’échappe aux fantômes du passé...

Ayant beaucoup aimé Les hautes lumières de cet auteur, j'étais ravie de pouvoir lire son dernier roman.

J'ai retrouvé sa plume avec plaisir et je n'ai pas du tout été déçue par ma lecture.

Au début, nous découvrons Eva, une femme qui travaille beaucoup. Mère de deux enfants, mariée à Paul, artiste peintre que nous découvrons aussi. Un couple comme les autres ?? Oui, en apparence, car très vite nous découvrons des zones d'ombre... de sacrés zones d'ombres..

D'autres narrateurs arrivent au fur et à mesure que nous tournons les pages mais je ne vous dirais pas qui ils sont car pour moi La vie sans toi est un roman qui se lit mais qu'il est difficile de raconter, comme cela arrive parfois :)

J'ai beaucoup aimé ce roman, et bravo à Monsieur Xavier de Moulins car il a réussit à me scotcher, ce qui devient difficile.

Je lis énormément, il est difficile pour moi d'être surprise par un roman mais là, je n'avais pas vu venir ce qu'on découvre dans cette troisième partie.

La vie sans toi est un bon thriller psychologique, qui m'a beaucoup étonné et à qui je donne cinq étoiles.
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Que ton règne vienne

Je commence cette critique en remerciant livraddict pour ses partenariats et bien évidement JCLattès pour l'envoi du livre. J'avais eu un gros coup de cœur pour "Un coup a prendre" alors quand j'ai vu ce partenariat, j'ai immédiatement sauté sur l'occasion. Et encore un fois je ressors de cette lecture comblée. Pour vous dire, j'ai trouvé le livre dans ma boite aux lettres le vendredi soir en rentrant du travail et le samedi midi, il était fini, impossible de le lâcher.



Le narrateur du livre c'est Paul, nous sommes en 2013 et l'on assiste a l'enterrement de son père. Paul semble terriblement fragile et surtout plein de haine pour cette figure paternelle. Pourquoi? On ne l'apprendra que dans les dernières pages.....

Et puis le roman fait des bons dans le passé, on voit Paul grandir et vieillir a coté de son copain Oscar, les betises d'enfant, l'adolescence, la rencontre avec Ava, qui deviendra la femme de Paul et la mère de ses enfants.

A coté de ça, on a aussi des sauts dans le futur, 2015 pour être plus précis, ou Oscar s’apprête a se marier (avec un autre homme c'est d'actualité) et puis devenir papa.



On apprend certains détails juste par bride et l'intrigue prend forme doucement. N'allez pourtant pas croire que le livre est lent ou manque de rythme car c'est tout le contraire, il se dévore. On apprend juste assez pour essayer d'imaginer, de comprendre pourquoi Paul est si en colère, si révolté contre cet homme.



Parlons des personnages, ils m'ont tous vraiment plu, sont tous très attachants a l'exception d'Ava.

Paul est attachant et fragile, bon vu les circonstances ça se comprend parfaitement. J'ai aimé en tout cas, comment son personnage a évolué avec le temps et ce qu'il devient en 2015.

Oscar est le bon copain que l'on voudrait tous avoir. Celui qui conseille et qui est toujours la quand il faut.

Jean-Paul, c'est ce fameux père que Paul déteste, je l'ai trouvé très imposant. Son fils le décrit un peu tel une star de cinéma, un espèce d'Alain Delon. Il rend malheureux sa femme et son fils essaie de se faire remarquer mais il est trop absorbé par son amour des femmes.

Enfin Ava, quatrième personnage important et surtout seule figure féminine (même si Charlie fera son apparition dans le dernier tiers). Ava m'a vraiment déplu. Au début du livre, elle fait son apparition après un soirée fortement arrosée et semble être la fille paumé qui fume de l'herbe. Pas vraiment en adéquation avec son métier d’hôtesse de l'air mais bon passons. Et puis au fil du temps et devenu maman, elle m'a paru ennuyeuse. A chaque passage ou elle était évoquée, je me demandais comment Paul pouvait être amoureux d'elle. Comment il pouvait l'a désirer, lui apporter son petit déjeuner au lit... alors qu'elle semblait elle ne rien faire pour lui ou pour sa famille, ne rien lui apporté en retour a l'exception d'une carte postale de ses voyages. Avec le recul, on peut se demander si Paul était aveuglé par son amour et n'a pas vu sa femme s'éloigner. Je ne sais pas vraiment.... Étant donné que le narrateur se confie, on n'a qu'une version et qu'un point de vue.



Que ton règne vienne est en tout cas un excellent livre que je vous conseille. L'intrigue est vraiment très bien menée et l'écriture de Xavier de Moulins est très plaisante. Il me faut maintenant très vite me procurer "Ce parfait ciel bleu" que je n'ai pas encore eu la chance de lire.




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La vie sans toi

"On ne prend jamais le temps de souffler.

Souffler, c'est réaliser son absence, l'entendre mourir de nouveau.

Chez nous, souffler, c'est crever."



La Vie sans toi. Le titre déjà laisse supposer une perte, un deuil ou une rupture. Le récit alterne le point de vue d’une femme et de son époux. Très vite, on comprend qu’il est question de la perte d’un enfant. La douleur dont on ne se remet pas, le couple à jamais brisé.



Mais lentement s’opère un glissement à peine perceptible. Quelque chose est en train de changer. Un retournement inattendu vient le confirmer et modifier le roman dans son ambiance et dans sa forme.



Les points de vue changent, le roman devient thriller psychologique qui ferre son lecteur qui peine désormais à lâcher cette histoire aussi inquiétante que prenante.



Voilà un roman qui m’a autant étonné que séduit dans sa forme et sa construction très originale. Roman dont il faut dire le moins possible pour éviter d’en dire trop et gâcher le plaisir de la découverte. Mais laissez-vous tenter, vraiment !



La personne qui me l’a prêté l’a abandonné au bout de quelques pages, déçue. J’ai eu envie de me faire ma propre opinion. Les cinquante premières pages, curieusement j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, décontenancé par le manque de musique des mots de l‘auteur. Une sensation difficile à expliquer. Puis petit à petit, la communion s’est faite jusqu’à avoir du mal à le lâcher tellement l’auteur excelle dans l’art du suspens et du twist propre aux thrillers les plus addictifs.



Je découvre avec plaisir la plume du journaliste Xavier de Moulins désormais romancier, sacrément prometteur.



La Vie sans toi, sans lui, sans elle, mais pas sans surprise…


Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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Ce parfait ciel bleu

Une magnifique bouffée d'oxygène sur ce qu'est la vie, la mort, le temps qui passe avec ses regrets et ses remords.

Antoine est un homme divorcé, père de deux enfants et en ménage avec Laurence avec qui il tente tant bien que mal de refaire sa vie mais à choisir entre l'un et l'autre, je dirais plus mal que bien car Antoine n'arrive pas à tourner la page sur son passé. Son ex-femme, Alice, l'obsède. Il n'arrive pas à comprendre comment elle, elle a pu aussi facilement passer à autre chose et trouver le bonheur avec son nouveau mari. Antoine n'a plus envie de souffrir ni de trop s'investir, c'est la raison pour laquelle il refuse de s'attacher aux enfants de sa nouvelle compagne.

C'est Mouna, sa grand-mère de 88 ans qui va lui enseigner, de par son vécu, le véritable sens de la vie. Celle-ci, qui sait parfaitement que sont temps sur cette terre est bientôt écoulé, décide Antoine de l'enlever et de l'emmener pour une ultime escapade au bord de la mer.

Parfois, il arrive que l'on en apprenne plus sur le sens de la vie et sur soi-même en quelques jours qu'en des années entières. C'est ce qui va se produire pour Antoine. Grâce à Mouna, il va enfin quelle est sa véritable place ici-bas et ce qu'il veut vraiment.



Un grand merci à toute l'équipe de Babelio qui m'a permis de découvrir ce magnifique romande Xavier de Moulins, qui fait suite à un premier intitulé "Un coup à prendre" et que j'ai bien envie de découvrir également.

L'écriture est fluide et légère, les chapitres courts, ce qui fait que le livre se lit à une allure prodigieuse. Un roman également rempli de philosophie qui nous amène à nous poser des questions existentielles tout en étant léger à la fois. A découvrir !
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Un coup à prendre

J'étais curieuse de découvrir le Xavier de Moulins écrivain et je ne suis pas déçue car ce livre est pour moi un vrai coup de cœur.



L'histoire m'a beaucoup plu, cet homme m'a surpris. Antoine Duhamel vient de se séparer de sa femme avec qui il vivait depuis dix ans. La routine s'est installée dans leur couple et il a eu envie de partir. Certain(e)s trouveront que cet homme est un "salop", qu'il a quitté sa femme avec deux petites filles pour vivre une amourette avec une jeune. Pourtant moi je le comprends. Sa femme m'a semblé ennuyeuse, elle semble avoir oublié qu'elle était femme avant d’être mère...

Bref Antoine Duhamel doit faire face, trouver un appartement et surtout il apprend a être père, un rôle pas facile quand pendant des années on s'est laissé vivre et l'on a laissé sa femme s'occuper de tout. Il apprend ce rôle et découvre ses filles.



L'écriture aussi m'a plu, elle est simple mais vraiment très proche de la réalité avec toujours une petite pointe d'ironie mais pas trop, juste ce qu'il faut. Les personnages sont travaillés et j'ai aimé voir l'évolution d'Antoine.



Le roman est très court et l'on se laisse prendre au jeu, il se dévore en un rien de temps! Maintenant il me tarde de découvrir la suite des aventures d'Antoine.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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La Nuit des pur-sang

Je connais très peu Xavier de Moulins ayant seulement lu un très joli et très court roman « Le petit chat est mort » que j’avais apprécié.



Lors d’une rencontre lors du dernier salon du livre de Vannes, j’ai eu envie de découvrir son dernier opus qui nous entraîne dans le milieu hippique.

Dès les premières pages j’ai été happée par cette histoire de résilience au point de ne pouvoir abandonner ma lecture.

Chapitre après chapitre, l’histoire se met en place grâce au point de vue de chaque protagoniste.

En chapitre alternés, nous découvrons Alexandre qui essaie de se remettre en selle dans un sens équestre pour redonner un sens à sa vie, alors que ses pensées le ramènent sans cesse auprès d’Ada.

Qu’est-il arrivé à cette jeune femme et à leur enfant ?

Quel fardeau supporte en silence sa mère Élisabeth, médium solitaire depuis le décès de son époux Joseph, universitaire tyrannique ?

Pourquoi Tony ancien champion hippique est-il si seul, au point de confier à un lézard son chagrin à la perte de Magnolia, son cheval favori ?

Dans l’ombre des box et des étalons aux silhouettes racées, des drames de l’enfance et de l’âge adulte se rejouent sans fin.

Pour son dixième roman, Xavier de Moulins propose une histoire envoûtante autour de la résilience.



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Ce parfait ciel bleu

Alors qu'Alice, son ex-femme, vient de se remarier en grandes pompes avec un riche trader, Antoine rumine son divorce et peine à s'investir dans sa nouvelle relation avec Laurence, une femme libre et épanouie, mère de trois garçons. Ses seuls bons moments, il les passe auprès de Mouna, sa grand-mère, qui a choisi de finir sa vie dans une maison de retraite. Empêtré dans ses tourments et ses contradictions, Antoine n'hésite pas une seconde quand Mouna lui demande de l'emmener voir la mer une dernière fois. Sans prévenir personne, il "enlève" la vieille dame et lui offre une escapade de deux jours sur la côte normande, dans l'hôtel où, plus jeunes tous les deux, ils passèrent de nombreux étés.



Un homme de 37 ans qui se morfond après un divorce, une vieille dame de 88 ans enfermée dans une maison de retraite...Tout cela pourrait être déprimant de prime abord mais ce serait sans compter sur la plume déliée de Xavier de MOULINS, le journaliste d'M6 dont j'ai découvert ici le talent d'écrivain. Il réussit, sur un ton décalé, une chronique douce-amère, à la fois légère et extrêmement juste. Mi-ironique mi-sensible, il brosse le portrait d'un homme d'aujourd'hui avec des problèmes d'aujourd'hui et d'une femme qui a connu d'autres temps, d'autres moeurs mais a su garder lucidité et gaieté.

A la modernité des thèmes (divorce, familles recomposées, garde alternée) s'ajoutent des questions universelles (la vieillesse, la mort, l'amour).

Tendres et touchants, Antoine et Mouna sont terriblement attachants. Je les ai suivis avec plaisir au pays des souvenirs pour une parenthèse enchantée où ils vont profiter de la vie et surtout se confier. C'est Mouna, dont l'essentiel de la vie est derrière, qui va aider son petit-fils à aller de l'avant en conservant seulement les bons moments du passé. L'amour qu'ils se portent tous les deux est simplement magnifique et leur relation donne à penser sur les rapports que nos sociétés entretiennent avec leurs "vieux".

Le style est moderne et enlevé avec quelquefois de géniales fulgurances, des petites formules qui font réfléchir sur l'amour, le temps qui passe, la vie et la mort. Les chapitres sont courts, le livre se lit très vite, pour moi le temps d'un dimanche après-midi pluvieux.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette découverte de Xavier de MOULINS. Ce parfait ciel bleu est son deuxième roman qui fait suite à Un coup à prendre que je n'ai malheureusement pas lu. Cela n'a pas du tout gênée ma lecture mais, quitte à faire les choses à l'envers, je vais me précipiter sur le premier opus dès que possible.

Merci aux éditions Au Diable Vauvert et à Babelio pour ce doux moment de lecture.
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Les hautes lumières

Tahar, chauffeur de taxi d'origine marocaine est marié à Nina, coiffeuse.

Depuis dix ans ils tentent désespérément d'avoir un enfant.

Cinq FIV négatives déjà.

Enfin peut-être une solution se dessine grâce à la tante de Tahar qui vit au bled.

Incessants allers-retours entre la France et le Maroc.

C'est un très bon livre, une très belle histoire.

J'avais été un peu mitigée avec le dernier roman de Xavier de Moulins, « Mon garçon »,

mais là j'avoue avoir été captivée.

Tout d'abord, c'est à se demander si dans une autre vie il n'a pas été gynécologue tant il décrit bien les parcours des FIV.

Mais surtout la vie de Tahar et de Nina m'a passionnée.

Le roman est parfaitement bien construit.

Les personnages principaux et secondaires sont très véridiques.

L'auteur a su leur insuffler toute sa sensibilité.

Les immersions au Maroc sont très dépaysantes.

Le ton est particulièrement juste.

Bref, un des romans les plus aboutis de l'auteur.

Il sait nous amener dans cette aventure sans qu'on ait envie de la lâcher.
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Mon garçon

Divorcé, Vincent n'a vu son fils que trois fois depuis deux ans.

Quad celui-ci a un accident de scooter, il l'emmène en Camargue dans une maison familiale.

Mais ce long voyage où il compte lui dire tant de choses est une non-conversation.

Au lieu de parler, il regarde son fils dans le rétroviseur et pense à ce qu'il devrait lui dire.

Un fils casque sur les oreilles, rivé à son téléphone portable.

C'est une histoire de non-communication.

C'est aussi l'histoire des premières fois, des premières ruptures douloureuses.

Même s'il y a une certaine profondeur et une grande sincérité, c'est gentillet et comporte pas mal de clichés.

J'avoue m'être un peu ennuyée à cette lecture.
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Que ton règne vienne

Je me suis rendu compte en jetant un oeil dans ma PAL que trois de ces romans avaient un point commun, celui de parler des relations père fils, soit en leur rendant un vibrant hommage, soit en racontant la vérité sur ce père loin d'être aimable.. Commençons par le premier d'entre eux écrit par un type qu'on connait plus comme journaliste télé que comme romancier, mais qui s'en sort plutot avec les honneurs..

Xavier de Moulins on le connait surtout comme journaliste, présentateur du 19 h 45 sur M6 et de l’émission 66 Minutes avec une voix chaude et fortement reconnaissable. Il est l’auteur de deux romans, Un coup à prendre et Ce parfait ciel bleu, qui avait eu plutot de bonne presse, mais que je n'avais pas lu. Son nouveau roman, sans doute un peu autobiographique, met exergue une phrase de Jules Renard, qui donne la couleur à cet hommage paternel« Un père a deux vies : la sienne et celle de son fils. »



Alternant judicieusement l'enfance de Paul, l'année 2013 où tout a basculé et le présent, l'auteur nous offre un roman habilement construit, et qui s'évère être à la fois mélancolique et empli d'espoir.



Mais finalement, la relation père-fils n'est pas vraiment le plus important de ce livre, elle est moins traitée que prévue (petite déception), le plus important est l'étroite amitié liant Paul et Oscar. Un livre plutot bien mené qui surpend et émeut parfois.




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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