Le livre Les Lettres Chinoises raconte l'histoire d'un chinois qui décide de venir s'établir à Montréal. Cependant, cet homme se retrouve éloigné de son amoureuse, de sa famille et de ses amis. Yuan décrit donc la vie à Montréal en tentant de convaincre sa copine de le rejoindre.
J'ai bien aimé voir la vision de notre pays par une personne venant de l'extérieur. J'aimais voir que qui marquait le personnage de Yuan. C'est drôle de voir que les émigrants nous trouvent bizarres avec notre festival Juste Pour Rire. De plus j'ai aimé la fin que j'ai trouvé assez philosophique.
J'ai trouvé cependant que l'auteure ne décrivait pas assez l’environnement de son personnage.
J'ai trouvé ce livre assez divertissant.
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Une femme se sens anormale car elle n'a pas d'enfants comme la majorité des autres femmes. Un jour, elle trouve un jeune garçon et décide d'en prendre soin. Mais elle ne se sens pas capable de le faire. Elle a beau tout donner, elle sens sa vie se défaire, cet enfant lui gobant son énergie et même sa vitalité.
Une histoire axée sur les pensées de cette femme incapable d'être mère, un sujet presque tabou, qui va à l'encontre du stéréotype selon lequel toutes les femmes ont la fibre maternelle. Ce roman a donc une tendance légèrement audacieuse, car il évoque le fait que certaines femmes ne sont tout simplement pas faites pour la maternité.
Ce n'est pas mon style de roman, mais je lui accorde le fait qu'il aborde un sujet relativement sensible et pertinent, qui a tout de même suscité une réflexion de ma part suite à ma lecture.
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Nominé au Prix Collégial Littéraire.
C'est un livre qui traite d'un dialogue à sens unique entre deux jumelles, l'un femme de foyer, l'autre mourante sous les décombres de sa maison effondrée par un tremblement de terre.
C'est un style particulier, qui se lit bien, mais qui au final, ne m'a pas interpelée. C'est existentiel et philosophique, mais je n'en tire rien de spécial en enseignement ou en plaisir.
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Malgré les critiques positives, la magie Ying Chen n'a pas opérée pour moi.
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Sous la forme d'une lettre, Ying Chen partage à son fils, ses souffrances de mère-écrivaine-migrante qui concernent principalement le concept d'identité qui fige l'individu dans un préjugé.
De ce mal-être, elle lui transmet sa vision du monde, toujours en devenir, qui se perd souvent dans des théories appuyées rapidement par des citations d'auteurs.
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J'ai découvert cette auteur au secondaire, parce qu'un de ces bouquin était un livre obligatoire à lire (L'Ingratitude) et je suis tombée sous son charme. Y'a de ces lectures qui touchent directement au fond du coeur et c'est ce que me font les livres de Ying Chen.
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J'ai découvert cette auteur au secondaire, parce qu'un de ces bouquin était un livre obligatoire à lire (L'Ingratitude) et je suis tombée sous son charme. Y'a de ces lectures qui touchent directement au fond du coeur et c'est ce que me font les livres de Ying Chen.
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Ce roman est un hommage de l'auteur à sa grand-mère, Lie-Fei, qui a commencé à subir l'opération qui rapetissait les pieds des femmes chinoises alors qu'elle avait cinq ans. Mais nous sommes en 1912, le dernier empereur est chassé du trône et tout change ! On ne bande plus les pieds des femmes ! Toute sa vie Lie-Fei sera partagée entre la joie d'avoir évité la douleur de ces interventions, mais aussi la honte de ne pas avoir les petits pieds qui symbolisaient la beauté féminine. Ces impressions se superposent aux bouleversements politiques et économiques qu'a connus la Chine au 20è siècle.
Ce récit est intéressant car à la fois il est empreint de sensibilité et de poésie et à la fois c'est un témoignage sur le sort des femmes en Chine au 20è siècle.
L'auteur, Ying Chen, est née à Shanghaï en 1961 et vit à Montréal depuis 1989. Elle écrit en français.
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Voilà un beau roman épistolaire, roman d'amour qui plus est !
Yuan choisit de partir de Shanghaï et d'aller poursuivre ses études à Montréal. Tout lui pèse en Chine, il souhaite changer de vie et le Canada est pour lui un des symboles de la liberté. Mais à Shanghaï il laisse Sassa, sa fiancée. Celle-ci se sent rassurée et protégée par la vie en Chine et elle n'imagine même pas en partir. D'ailleurs quand elle demande son passeport, le destin est contre elle...
La lecture de leurs lettres traduit bien l'évolution de leurs sentiments. En effet même si l'un et l'autre se jurent amour et fidélité, peu à peu l'idée qu'ils se font de leur pays et de l'exil les éloigne l'un de l'autre.
L'auteur est chinoise et est partie vivre à Montréal. Elle a sans doute elle-même ressenti ces impressions mitigées sur les joies et les angoisses de l'exil.
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J’ai bien aimé les carnets rédigés lors du voyage en Chine de l’auteure, un retour 10 ans après le départ de son pays natal. Également, j’ai apprécié ses textes sur l’exil, le refus de l’enfermement ethnique et son choix d’écrire en français.
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Première lecture de 2024, les Lettres chinoises. Je me suis forcée à terminer ce livre pour enrichir ma culture générale, mais j’ai eu de nombreuses réticences à apprécier cette lecture.
De manière très pratique, ce roman épistolaire ne donne pas beaucoup d’indications de lecture pour comprendre directement le destinateur et le destinataire des lettres. Je me suis habituée à regarder directement à la fin des lettres pour savoir qui en était l’auteur.
Ensuite, ce roman reste écrit à l’ère de l’informatique, je ne comprends pas l’usage de cette correspondance papier. Bien que cela ait été publié avant 2000, les ordinateurs et messageries électroniques existaient déjà. Cela me semble donc illogique, d’autant plus que, par miracle, la poste n’a perdu aucune lettre.
En passant outre ce pragmatisme, il m’a semblé que l’écriture de Ying Chen était polluée par des pensées datées héritées d’un confucianisme non progressiste. Ayant lu auparavant d’autres ouvrages sur la Chine post-maoïste, je reste dubitative que l’adresse de l’autrice concernant les relations de genre et la sexualité soit aussi peu ouverte quant à la culture occidentale. Cela reproduit des idées arrêtées concernant le pseudo libertinage occidental s’attaquant à la pureté des relations « traditionnelles » chinoises basées sur le mariage et la procréation.
Si le message principal de ce roman décrit les oppositions de mentalités dans un monde en pleine transition idéologique, soyons heureux que le vieux monde se meurt comme un vieil organe nécrosé. Pour les moins puritains, j’invite à lire en vo (puisque non traduits) Once Upon a Time in the East par Xiaolu Guo. Cette dernière y dénonce la violence sexuelle et le patriarcat présent en Chine à la même période. Un peu d’auto-critique à l’Est comme à l’Ouest évite les préjugés.
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"Mes oreilles sont assez bonnes, j'entends tout, mais elles sont fermées aux paroles. Les mots comptent peu pour moi. Il me faut un autre langage." Cet extrait résume bien la façon dont l'auteur transmet des messages au delà des mots, au travers des maux, derriere, la Vie.
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Au début, ce court roman est difficile à suivre. Puis, tout à coup, on s'habitue à la prose de Chen qui est très riche, pleine de circonvolutions heureuses. On devine tout le respect qu'elle voue à ce docteur qui donne sa vie pour des blessés, qu'il soit d'un camp ou l'autre. Très bel hommage à Betune, bien sûr, mais aussi à tous ces docteurs qui partent encore aujourd'hui sur des champs de batailles modernes qui ne sont pas plus humains que ceux du XXe siècle.
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J'ai découvert cette auteur au secondaire, parce qu'un de ces bouquin était un livre obligatoire à lire (L'Ingratitude) et je suis tombée sous son charme. Y'a de ces lectures qui touchent directement au fond du coeur et c'est ce que me font les livres de Ying Chen.
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J'ai découvert cette auteur au secondaire, parce qu'un de ces bouquin était un livre obligatoire à lire (L'Ingratitude) et je suis tombée sous son charme. Y'a de ces lectures qui touchent directement au fond du coeur et c'est ce que me font les livres de Ying Chen.
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J'ai découvert cette auteur au secondaire, parce qu'un de ces bouquin était un livre obligatoire à lire (L'Ingratitude) et je suis tombée sous son charme. Y'a de ces lectures qui touchent directement au fond du coeur et c'est ce que me font les livres de Ying Chen.
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