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Critiques de Yves Grevet (1464)
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U4 : Contagion

Cet opus rassemble, quant à lui, les points de vue de personnages secondaires.

Des récits haletants, angoissants à souhait : l'instinct de survie primant, autant dire que la tension est constante.

Tous les personnages ont une vraie épaisseur.

Les rebondissements sont au rendez-vous.

Bref, une lecture rythmée et inventive comme je les aime.

A noter les "petits" plus : des planches de BD et des spoilers.

Une nouveau coup de maître magistral pour ces 4 auteurs dont la saga a trouvé indéniablement ses lecteurs.

Pour en savoir encore plus, vous pouvez télécharger l'appli "U4 live".
Lien : http://www.espritlivres.kara..
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U4 : Koridwen

Koridwen nous raconte le monde post-apocalyptique de U4 en partant de son petit village de Bretagne. 9 habitants et elle est la seule survivante, elle a pu enterrer ses parents et ses voisins contrairement à Yannis à Marseille.

Elle pense vivre un temps à la campagne, mais comme les grandes villes, les campagnes ne sont pas sûre et pas uniquement pour les jeunes filles.

Elle récupère son cousin, handicapé mental léger, dans son institution (une scène d’anthologie qui m’a fait rire et frémir) puis direction Paris avec tracteur et bétaillère….pourquoi Paris ? mais pour le rendez vous de Kronos et sur les conseils (posthumes) de sa Mamm-gozh (sa grand-mère)

Ce début est très intéressant car c’est une partie que je n’avais pas lu avec les autres tomes (Stéphane, Yannis et Jules).



La rencontre avec Jules puis Stéphane et Yànnis est plus attendue (normal j’en suis au dernier tome) mais j’ai apprécié de suivre Koridwen qui était « fuyante » dans Jules : La phrase « bon je te laisse mon cousin et je repasse dans deux jours » revenait plusieurs fois. J’ai apprécié la voir plus humaine et sensible, un peu magicienne également.

Koridwen ne croit pas que le rendez vous, donné par Kronos le 24 décembre et tant attendu par Jules et Yannis, portera des fruits mais elle se laisse guider par de nombreuses légendes bretonnes qui sont convaincantes

Bref un excellent moment de lecture avec une fin qui offre de nombreuses possibilités de suite:-)
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U4 : Koridwen

Un petit rappel concernant cette saga : U4 est écrit par quatre auteurs différents du coup, on a quatre histoires avec des personnages différents mais elles sont liées… Ce qui est bien c’est qu’on peut les lire dans n’importe quel sens. De ce fait, Koridwen est le deuxième que je lis ! Qui d’ailleurs, je l’ai préféré à Yannis.



Kori vit en Bretagne. Comme tous les adolescents – ou presque, elle a perdu ses parents à cause du virus U4. Elle se retrouve seule dans la ferme et continue de donner à manger aux animaux, jusqu’à ce qu’elle se décide à aller à Paris, où tous les Experts d’un jeu vidéo doivent se retrouver. Elle décide d’aller chercher son cousin, Max, avant de partir. C’est parti, à bord de son tracteur et de la bétaillère, ils partent pour Paris.



Son cousin est diminué mentalement, par moment c’est plus une charge pour Koridwen, mais en même temps, c’est son cousin donc elle est attachée à lui. Sur la route ils font faire plusieurs rencontres, parfois des bonnes mais parfois des mauvaises et là, il faut prendre une décision. Tout le monde veut survivre du coup, elle va devoir renforcer son caractère. J’ai beaucoup aimé ce personnage, voir son évolution au fil du roman.



Je pense que j’ai plus apprécié Koridwen que Yannis par rapport à la fin du roman. Dans Yannis, la fin m’a laissé un goût d’inachevé tant dis que là, ce n’est pas pareil. La fin est une fin et d’ailleurs quelle fin !!!! Je ne m’y attendais pas, je suis agréablement surprise. Même



Sinon, le style de l’auteur est simple et fluide. C’est un roman qui se lit rapidement. Les personnages sont au cœur de l’histoire, on s’attache très vite à Koridwen, c’est un personnage fort, qui n’hésite pas à mettre en danger pour les personnes qu’elle aime.



En conclusion, très contente de découvrir ces personnages. Je me languis de découvrir Jules et Stéphane, c’est une saga que j’apprécie bien. De plus, ça fait découvrir de nouveaux auteurs ! C’est le premier roman que je lis d'Yves Grevet et j’aime bien son style d’écriture. Koridwen est un personnage attachant, je commence à bien connaître l’univers mais ils restent encore certains points à découvrir.



Je tiens à remercier Babelio et les éditions Nathan - Syros pour cette magnifique découverte !
Lien : http://livres-films-series.b..
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U4 : Koridwen

Tout d'abord je remercie les éditions Syros et Nathan, ainsi que Babelio qui m'ont envoyé ce livre lors de l'opération Masse Critique. C'est mon tout premier partenariat et j'ai été très heureuse d'avoir été sélectionnée.



J'ai tout de suite été charmée par la couverture, simple mais qui accroche l’œil. On a vraiment l'impression que cette jeune fille nous transperce de son regard. Je suis émue rien que de la regarder...



Les avis concernant cette saga et même ce tome sont pour la majorité très positifs, ce qui fait que j'en attendais beaucoup, peut être même trop de ma lecture. Je ne fais malheureusement pas partie de ceux pour qui ça aura été le coup de cœur, même si je n'ai pas non plus détesté. Je pense juste qu'il ne me convenait pas.





Ce qui m'a le plus gêné c'est le style d'écriture: trop haché et avec une certaine distance. Je pense que c'était voulu et que ça peut plaire à beaucoup mais moi, ça m'a empêchée de me plonger totalement dans le récit et de le vivre. La narration est faite pas Kori mais pourtant je n'ai pas eu l'impression de ressentir ces émotions, comme-ci elle n'en avait que très peu. Les phrases courtes se succèdent, comme-ci on nous citait des actions (Je descends les marches. J'avance dans la rue. Un chien passe,...). J'ai aussi trouvé que cela manquait de dialogues (du au caractère solitaire de Koridwen?) et les réactions ne me paraissaient pas naturelles.





Pour ce qui est du personnage principal: Koridwen, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle. En partie à cause de l'écriture mais aussi parce que je n'ai pas réussi à la cerner correctement. Kori est une survivante, une adolescente qui au lieu de se laisser abattre par la mort décide de se donner un but et d'essayer de sauver le monde. On peut penser, au premier abord, qu'elle est Naïve de croire à ces histoires de "sorcière" bretonne et de se lancer dans une aventure complètement folle sur base d'une comptine racontée par sa grand-mère. Mais en fait, je réalise que c'est l'espoir qui la maintient en vie, qui lui permet de tenir le coup et de ne pas penser à tous ceux qu'elle à perdu. J'ai bien ressenti que c'était une fille forte, courageuse mais froide et distante envers les autres. Tout ce qu'elle fait, c'est dans son propre intérêt ou celui du but qu'elle s'est fixé et peu importe ce qui arrive aux autres. Enfin c'est ce que moi j'ai ressenti et je n'ai pas aimé. Par contre, son cousin Max est le genre de personnage qu'on trouve très rarement dans un roman de par son handicap mais c'est une très bonne initiative de l'y avoir intégré.





L'histoire est très basique: un virus à décimé la population, le monde tourne mal et les survivants s'entretuent. Par contre j'ai beaucoup aimé le rapport fait avec le jeu vidéo WOT auquel jouaient les personnages, cela les a rendu plus forts et plus réfléchis afin de survivre à cet univers dur et sanglant. Le jeu les a en quelque sorte préparés et leur donne du courage dans certaines situations. (Comme quoi les jeux vidéos ne sont peut être pas si mauvais que ça :p et peut être que si la fin du monde arrivait ce serait les Geeks qui survivraient :/ ) . Un autre bon coté de l'histoire, c'est la fameuse comptine bretonne Ar Rannoù qui est très bien intégrée à l'aventure de Koridwen. Pourquoi n'y aurait-il pas un peu de magie dans un monde post-apocalyptique?



Le rythme est très soutenu, ce qui est sûr c’est qu'on ne s'ennuie pas une seconde, il se passe toujours quelque chose. C'est un livre à lire en 1 ou 2 jours avec le peu de coupures possibles parce qu'une fois qu'on est dedans, on a envie de continuer mais une fois fermé moi je n'y pensais plus.





Le dénouement est tout aussi simple à deviner, pas de surprise je dirais bien malheureusement mais en fait, je préfère ça à une autre fin, qui même si elle m'aurait plus marquée, ne m'aurait pas plu. Je n'en dis pas plus, je n'aime pas faire de Spoilers.





En conclusion, c'est un roman qui n'a pas su me conquérir, en grande partie à cause du style d'écriture utilisé. Cela n'en fait pas un mauvais roman, c'est juste qu'il n'était pas fait pour moi.

Réaliser ce projet à du demander énormément de travail et de collaboration entre les auteurs ainsi qu'aux maisons d'éditions qui se sont également associées et je les félicite. Car même si moi je n'ai pas apprécié, beaucoup d'autres ont aimé.
Lien : http://mon-irreel.blogspot.c..
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U4 : Koridwen

J'étais un peu pessimiste en recevant ce livre. Je me suis dit " encore un qui surfe sur la vague des romans à héros stéréotypés ". Et bien au final...Pas du tout. J'ai été très agréablement surprise.

Je ne suis normalement pas la cible (même si au final je m'en rapproche : une grande enfant un peu geek sur les bords...) mais j'ai fortement apprécié cette lecture.

En général je fuis les romans pour ados qui pour moi,ont tendance à avoir une écriture un peu naïve. Mais U4 (notamment le tome de Koridwen) est d'une écriture fluide, très mature, qui ne cherche pas forcément à viser un jeune public.

Même si l'héroïne nous rappelle que nous sommes bien dans un roman jeunesse, tout y est fort, intense, mature, adulte,...

Les relations humaines y sont très bien décrites. La présence d'un jeune handicapé donne une force à ce roman. En effet, les romans de fin du monde ont tendance à nous décrire des héros indestructibles, qui sauvent le monde entier dans leur hélicoptère après une explosion d'un aquarium de requins dans un village infecté de zombie (oula je m'emporte). Mais ici, on retrouve des personnages un peu plus faible physiquement mais avec une grande force de caractère.

Un autre bon point à ce roman : pas de censure ! Meurtres, cadavres, agressions...Rien n'est caché et c'est appréciable. L'auteur considère les lecteurs comme des jeunes assez matures pour comprendre ces côtés un peu plus sombres de l'espèce humaine.

Parce oui, c'est la fin du monde, donc il est question de survie. Comment survivre dans un monde dirigé que par des ados qui veulent sauver leur peau?

C'est un thème assez récurrent en ce moment (surtout avec la mode des walking dead et autres séries/comics d'horreurs...) mais U4 sait sortir du lot avec brio !

J'ai vraiment hâte de lire les autres tomes (et les auteurs)!!
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U4 : Koridwen

Vous allez prochainement entendre parler d'U4. U4, c'est quatre romans racontant la même histoire, mais d'un point de vue différent. U4, c'est quatre auteurs différents, deux maisons d'éditions qui se rejoignent, et quatre protagonistes qui passent de personnage principal à personnage secondaire, selon les romans. C'est le phénomène de la rentrée littéraire de septembre prochain... et je peux vous le dire : ça envoie du lourd, comme on dit !



Au XXIème siècle, un terrible virus a éradiqué la moitié de la population existante. Seuls quelques adolescents s'en sont sortis, devant survivre coûte que coûte et essayer d'échapper aux terribles rassemblements militaires, les R-Points. Koridwen, jeune Bretonne, va entreprendre la traversée de la France jusqu'à Paris, suite à un message suspect reçu sur Internet, comme quoi quelqu'un connaîtrait un moyen de revenir dans le passé. Elle est protégée inconsciemment par sa grand-mère, une sorte de sorcière, qui veille consciencieusement sur sa vie et sur celle de son cousin, Max. Tous les deux débarquent la boule au ventre dans un Paris envahi par des forces militaires armées prêts à tirer à tout moment sur tout ce qui bouge. Ils vont devoir attendre une vingtaine de jours avant le rendez-vous final donné par le mystérieux indicateur d'Internet. Entre survie, bagarres et amitiés, le lecteur n'a pas une minute de répit.



Avant toute chose, je tiens à dire que j'adore le concept de U4, que je trouve très novateur. Quatre romans, quatre auteurs différents, quatre protagonistes différents. Mais les quatre protagonistes sont mis en contact dans chacun des romans, pour faire en sorte qu'ils deviennent personnage secondaire dans le roman dont ils ne sont pas héros principal. De cette façon, nous pouvons (re)découvrir l'histoire d'un point de vue différent, dénicher des détails que nous n'avions pas remarqué...



Ensuite, j'ai beaucoup aimé l'histoire en elle-même. C'est une fin du monde moderne, à la limite de la science-fiction. On y retrouve quand même quelques éléments surnaturels, qui ajoutent un peu de magie au récit - comme les pouvoirs magiques de la grand-mère de Koridwen. Mais c'est aussi beaucoup de mystères qui se cachent derrière U4. Par exemple la comptine bretonne que se récite presque continuellement l'héroïne : je me suis à maintes reprises questionnée sur la raison qui la poussait à chantonner cette étrange formule. L'intrigue principale regorge aussi de mystère : un voyage dans le temps et un retour dans le passé ; est-ce possible ?



J'ai beaucoup aimé Koridwen. C'est une jeune fille à l'allure solitaire, très matûre dans son comportement, elle n'hésite pas à venir en aide aux personnes en difficulté. Très courageuse, c'est une aventurière qui brave le danger sans sourciller.

La rencontre de Koridwen avec les protagonistes des trois autres romans de U4 a été assez froide. Yves Grevet reste vague sur la personnalité de chacun des autres héros, nous laissant l'entière surprise de découvrir leur caractère dans le roman qui leur est dédié.



Un roman saisissant, avec une héroïne exceptionnellement touchante. J'ai vraiment hâte de découvrir les autres tomes de cette saga particulière. J'ai tellement bien aimé ce livre que je vais me faire un plaisir de replonger dans l'univers très sombre de U4 !!!
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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C'était mon oncle !

(...)

C'est un roman très court que nous offre Yves Grevet. Mais un roman fort et pudique qui touche. Un sujet peu traité dans la littérature de jeunesse que celui de choisir de vivre dans la rue, en marge de la société. Très poétique, il nous montre une facette de la vie de SDF, celle qui a été choisie par un homme blessé qui ne se sentait plus à sa place dans ce monde. Le personnage de Noé est très touchant lui aussi dans sa quête de comprendre. La grand-mère quand à elle nous transmet les valeurs du partage, et de l'amour inconditionnel d'une mère pour son fils, bien que celui-ci ait tant changé et la rejette. Le tout sur fond d'amour de la poésie.

Un très beau texte pour les lecteurs à partir de 9-10 ans.



la critique en entier est par ici
Lien : http://110livres.blogspot.fr..
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Seuls dans la ville entre 9h et 10h30

C'est une enquête, menée par des lycéens mais... Leur professeur de français leur avait demandé, pour une expérience littéraire, de se poster en ville à une heure précise et de relater par écrit sous la forme de leur choix ce qu'ils voyaient. Or, ils découvrent le lendemain dans le journal qu'un notaire a été assassiné pile à ce moment en ville ! Erwan se dit que forcément les copies des élèves doivent pouvoir apporter des témoignages utiles à l'enquête et, aidé de son amie Cassandre pour laquelle il nourrit de tendres sentiments (réciproques) ils vont jouer les détectives.

J'ai trouvé le récit vraiment très bien construit et bien mené et j'ai suivi avec intérêt et curiosité au fur et à mesure l'analyse des héros.

Une très agréable lecture sous une forme originale.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Seuls dans la ville entre 9h et 10h30

Ce roman est très entraînant. On suit le personnage principal d’Erwan dans sa quête de vérité. Un brin loufoque sur les bords, il est persuadé que la réponse à ce meurtre est cachée dans les copies de français de ses camardes de classe. Il s’associe à Cassandre, une jeune fille plutôt douée en classe, pour mener l’enquête. Ce qui commence forcément par récupérer les copies de tous, et ce n’est pas une mince affaire.



Raconté à la première personne, l’identification sera immédiate pour des lycéens ou collégiens car les codes des établissements scolaires et des relations sociales en son sein sont fortement bien décrites. Au fur et à mesure des investigations du duo, on découvre les devoirs de français de chaque élève ainsi que le commentaire de la professeur sur la copie. Des typographies différents, ainsi que l’introduction de ces devoirs dans le texte, permettent au lecteur de s’y repérer aisément. La structure narrative est loin d’être classique et devrait séduire les adolescents.



Quelques ficelles apparaissent petit à petit, et on est bien content de trouver en même temps que les protagonistes le résultat de leurs cheminements. Un plan de la position des élèves dans le centre-ville permet de relier les détails les uns aux autres. On se prend franchement au jeu, essayant de voir ce que les adolescents n’ont fait qu’apercevoir.



De plus, la relation entre Erwan et Cassandre prend de l’épaisseur tout on long du roman. Les relations humaines, à soi, à la famille, aux amis et surtout aux inconnus sont habiles et bien construites. Elles font de cette enquête policière presque une étude anthropologique d’un endroit à un instant précis.



Je me suis franchement amusée alors je pense qu’Yves Grevet a réussi son pari avec ce roman fort loin de sa trilogie Meto. A conseiller à tous les adolescents dès 12 ans.
Lien : http://boumabib.fr/2013/03/0..
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Méto, tome 2 : L'île

Un second volume à la hauteur du premier, je n'en dirai pas beaucoup plus pour le moment, je file lire le troisième!
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L'école est finie

Un roman court et efficace. Comme quoi 44 pages suffisent pour prendre une claque !

Faîtes un saut dans le futur et suivez un jeune garçon. Vous voulez faire des études, il faut travailler pour ça. Vous préférez manger, et bien il faut travailler aussi ! Et en plus vous êtes un enfants ! Et alors...
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Méto, tome 2 : L'île

Quel plaisir de retrouver Méto et ses camarades. Ils se sont échappés de La Maison et se retrouvent piégés par les Oreilles coupées, des anciens serviteurs de La Maison, qui vivent dans des grottes.

Méto fait de nouvelles rencontres et parvient même à se faire des alliés. Peu à peu, au fil de l'histoire et de ses aventures, il va faire des découvertes, parfois terribles, qui vont l'amener à comprendre le pourquoi de l'existence de La Maison et comment ces enfants s'y retrouvent enfermés. Les personnages sont toujours aussi attachants et leurs aventures sont poignantes. J'admire l'inventivité d'Yves Grevet qui fait preuve de beaucoup d'imagination dans la description de son univers. Il aime toujours autant s'amuser avec les noms de ses personnages et il nous le prouve une nouvelle fois avec les noms qu'il donne aux clans des Oreilles coupées et à leurs membres.

Comme pour le premier tome, l'histoire s'arrête en plein suspense et le lecteur est impatient de se plonger dans la conclusion des aventures de Méto.


Lien : http://leslecturesdecathy.bl..
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Dans l'univers de Méto : Joe (BD)

L'histoire de Joe se déroule dans l'univers de Méto. Il s'agit du troisième opus post série initial.



A l'issue du troisième guerre mondiale, 90% de la population a disparu et presque toute la surface de la Terre est inhabitable. Seules une trentaine de zones sont saines, cde sont les zones blanches. Mais il faut réguler la population afin d'éviter sur la surpopulation. Les autorités ont choisi de limiter le nombre d'enfants par famille. Les enfants enlevés sont entraînés vers des maisons qui se trouvent sur des îles. Ils deviendront des soldats, ses serviteurs ou des espions.



Joe vit dans sa famille avec sa sœur. Il remarque que des élèves disparaissent régulièrement au collège. La raison donnée est qu'ils changent d'établissement mais aucun nouvel élève n'arrive au collège ayant pourtant une bonne réputation. Un jour son ami Sarah disparait et il veut comprendre, chercher la vérité.



Joe va être enlevé à son tour quand le nombre d'enfants par famille sera limité à un. Ses parents vont le sacrifier pour préserver sa sœur ainée. Joe va découvrir la peur, mais aussi la rébellion grâce aux "chiendents", adolescents résistants. Il va apprendre à survivre.



Les auteurs nous font découvrir le monde de la résistance mais aussi celui des prisonniers et de leur solidarité pour lutter et résister même quand ils sont privés de liberté.



J'ai adhéré au dessin et au scénario proposés. J'ai apprécié les retours en arrière qui éclairent l'histoire. Après avoir lu, Nestorius et Ursina, je trouve que Joe est une vraie réussite tant pour le texte que pour les dessins. Et les auteurs ouvrent un passage vers la zone noire...



Lecture agréable pour les adolescents certes mais aussi pour les adultes.
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Dans L'univers de Méto : Nestorius (BD)

J'ai choisi cette Bd à la médiathèque car attiré par la couverture et le titre. Je dois avouer que je ne connais pas "Meto", pas son univers et encore moins son auteur, Yves Grevet. J'ai donc découvert cette BD en néophyte.



J'entre dans un univers post 3èmeguerre mondiale où le monde est partagé en zones de différentes couleurs, les zones blanches étant les zones saines qu'il faut préserver de la contamination. Certains enfants sont enlevés à leurs familles et confiés à des Maisons situées majoritairement sur des îles. Certains deviendront des soldats, d'autres des serviteurs, quelques uns des espions.



Nestorius est l'un d'entre eux, il va recevoir une formation sans concession afin de devenir un redoutable soldat sans état d'âme. Tout esprit de compassion, toute faiblesse sont bannis du camp d'entraînement. Seuls les plus forts resteront et deviendront des machines de guerre, des machines à tuer qui oublieront grâce à des pastilles roses qui effacent leur mémoire. C'est le sort de Nestorius.



Mais dans cet univers où tout semble bien orchestré, il peut y avoir une faille pouvant entraîner une prise de conscience et une forme de refus. Ce sera le cas pour Nestorius.



Si j'ai adhéré au scénario, ce n'est pas le cas pour le graphisme. mais il est certainement adapté à la cible déclarée, c'est à dire les adolescents. Ce ne fut pas une lecture désagréable mais je suis resté un peu sur ma faim, peut-être par ma méconnaissance du monde de Méto. je vais donc noter de lire cette trilogie et je reviendrai vers la suivante après (Nestorius, Ursina et Joe) afin de voir si l'univers de Méto me devient moins hermétique.







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Ma mamie en vrai

Yves Grevet qui écrit pour la collection "roman dessiné" de Mango jeunesse ? Impossible de manquer ça !



Autant le dire tout de suite, les fans de "Meto" ou "Grupp" en seront pour leurs frais. "Ma mamie en vrai" n'est pas à destination du même public puisque cette collection s'adresseaux tout jeunes lecteurs. Mais cette jolie histoire tissée entre une petite fille et son arrière-grand-mère par écrans interposés n'est pas sans qualités.



La première, et pas la moindre suite à la pandémie que nous avons traversée, étant de montrer qu'avec un peu d'imagination on peut très bien partager de beaux moments de complicité même lorsque l'on est éloignés. La mamie de Louise vit au Québec et elle ne l'a vue qu'une seule fois. Heureusement les nouvelles technologies leur permettent de discuter, de dîner et même de cuisiner ensemble !



Seulement les écrans ne font pas tout et quand la mamie commence à confondre mère et fille, il est temps d'aller la voir en vrai. Et savoir enfin si ses joues sont douces ou piquantes !

Une très jolie histoire sur les liens intergénérationels, et peut-être mon titre préféré de cette collection.
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U4 : Koridwen

C'est le deuxième tome que je lis (en audio ici) de cette série. Comme c'est une trétralogie mettant en scène le même moment avec le point de vue et des évènements différents, je savais dans quoi je m'embarquais.



J'ai beaucoup aimé Koridwen, cette bretonne un peu "sorcière" comme sa grand-mère qui lui a légué ses secrets et dont le livre va l'aider tout au long de son aventure.



Le roman est en partie construit sur une comptine bretonne qui existe vraiment, c'était intéressant. Koridwen a une sacrée personnalité et n'a pas froid aux yeux; elle est accompagné de son cousin et va rencontrer différents ados sympas...ou pas.



Le style est soutenu et on a envie de connaitre la suite de ses aventures.



Je continuerais la série, en audio. Pour ado :14/15 ans suivant la sensibilité de chacun.
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Grupp

Enthousiasmés par la trilogie "Méto", nous avons plongé tête baissée dans ce drôle de "Grupp".

Une nouvelle fois, Yves Grevet nous a entraînés dans une dystopie crédible et efficace.

Cette histoire de frères qui entrent en résistance contre un système de surveillance généralisée de la population via un implant a conquis mon loulou.



J'ai plus de réserves sur la forme (succession de trois points de vue qui reprennent certains évènements déjà vécus par un autre personnage, ce qui ralentit l'action) et sur quelques facilités scénaristiques. Défauts dont ne souffrait pas "Méto" malgré ses trois tomes et qui m'ont un peu déçue.

Cela dit, la lecture reste agréable car Yves Grevet n'a rien perdu de son talent de conteur.
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U4 : Koridwen

Je ne savais pas si c’était une bonne idée de lire un livre sur une pandémie pendant une pandémie mais au final, rien à voir avec notre COVID. Et je lirai bien les versions des autres personnages car j’ai trouvé celle-ci passionnante. J’espère juste que ce ne sera pas trop répétitif.

Pour ce qui est de notre première adolescente car oui, seuls les adolescents peuvent survivre au virus, nous avons affaire à une jeune bretonne qui va tenter de ralier Paris et le fameux Khronos pour voyager dans le temps et, sauver le monde.

Koridwen est naïve mais elle est aussi efficace et maligne. Surtout, elle est altruiste et lors d’une fin du monde, c’est toujours un bon point même si c’est considéré comme un point faible par les vilains.

J’ai vraiment apprécié ma lecture.



Chalenge Multi Défis 2020 : 10 - Un ROMAN construit autour d'un voyage physique dans le temps (passé ou futur)
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Si on chantait !, tome 1

Si on chantait est un roman dont chaque chapitre est écrit par un auteur différent. Un auteur jeunesse, et pas des moindres, car on retrouve tous nos chouchous :)



Par curiosité et par envie de découvrir ce que cela pouvait donner (en plus, c'est au profit du secours populaire alors, what else ? ) je me suis lancée dans cette lecture sans trop savoir à quoi m'attendre ... Et alors, une bonne surprise !

Certes c'est enfantin, mais l'humour, l'histoire, les personnages, tout m'a fait passer un bon moment.

On part d'une histoire avec des situations -familiales- pas très drôle, ni facile à traiter pour le public cible (à la base) et qui peuvent même refléter certaines réalités... et pourtant, les actions et la manière dont celles ci s'enchaînent amènent beaucoup de douceur et d'humour à l'histoire, avec certain clin d'oeil, selon les auteurs qui écrivent.



Un court roman sous forme de mission sauvetage/enquête de la part d'une bande de gamins venant de divers horizons, et qui fait passer un bon moment, assez léger, accompagné du plaisir de retrouver la plume de nos auteurs favoris.
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C'était mon oncle !

Un texte tout en pudeur sur un sujet délicat.

"Clochard", "poivrot" : les préjugés méprisants vont bon train dans la famille de Noé concernant le mode de vie de son oncle décédé. Intrigué, le petit garçon cherche à en savoir plus sur "le maudit de la famille" dont il a retrouvé les recueils de poésie dans les cartons de son père : quelqu'un qui aimait la poésie ne devait "pas être complètement méchant" !



Il cherche d'abord à rencontrer ses anciens compagnons croisés à l'enterrement, en compagnie de son copain Jean-Pierre lui aussi très méfiant : "La plupart du temps, ils dorment ou ils sont saouls. Je les entends souvent crier. J'en ai même vu deux qui se battaient un jour dans un parking". Si effectivement Noé ne tire rien de ces pauvres hommes, il est néanmoins touché par leur situation. Avec sa grand-mère elle aussi pleine d'empathie (elle portait régulièrement de quoi manger à son fils dans la rue), il s'efforcera de leur donner un peu de réconfort à sa manière ("Ils ne doivent pas être différents de nous"). Noé réalise également que son chemin de vie (et de pensée) s'éloigne de celui de Jean-Pierre, encore obnubilé par ses jeux vidéos.



On sent en effet que le jeune héros est un garçon sensible, et qu'il est en train de passer un cap de maturité avec cet événement. Sa grand-mère lui confie les quelques lettres reçues autrefois lorsque Armand courait le monde. Celles-ci regorgent d'extraits de poèmes célèbres qui viennent égrener le roman, lui apportant une touche de légèreté bienvenue. Pour Noé, "chaque passage souligné était une pièce d'un puzzle intitulé Armand", qu'il apprend à connaître à travers ce qu'il aimait. Ces quelques vers lui montre ainsi une image de son oncle aux antipodes du SDF qu'on lui a décrit, celle d'un homme cultivé, amoureux, conduit à la dépression et à la rue à cause d'un drame dont il ne s'est jamais remis. Celui-là est le vrai Armand, un homme touchant, "quelqu'un de bien" qui, s'il ne l'a pas connu, lui aura néanmoins transmis son "amour des mots".
Lien : https://www.takalirsa.fr/c-%..
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