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Critiques de Yves Grevet (1463)
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L'école est finie

"L'école est finie" n'est pas seulement la chanson guillerette de Sheila, c'est aussi un très court (44 pages) roman d'anticipation d'Yves Grevet.

Nous sommes en 2028, soit demain, et les écoliers sont répartis en deux catégories : ceux dont les parents sont assez riches pour payer leurs frais de scolarité et ceux qui voient leurs écoles "sponsorisées" par des entreprises privées. Entreprises qui se chargent de leur "éducation" tout en les obligeant à rendre des services. Ou l'apprentissage dès le CP.



Le principe n'est pas si farfelu, et cela quelque chose de terrifiant de voir l'éducation marchandisée, soumise à la rentabilité et orientée vers une carrière sans perspectives d'évolution.

Je verrai bien ce titre apparaître un jour dans la sélection du Prix de littérature UNICEF, car il permet d'aborder à la fois le droit des enfants à l'éducation et à ne pas être exploité.



Un roman court, donc, mais efficace et percutant. Je ne doute pas que des discussions passionnantes puissent émerger suite à cette lecture.

Ce n'est pas pour rien qu'Yves Grevet, lui-même enseignant, dédie son livre à ses collègues de l'école gratuite, laïque et obligatoire.
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Méto : Zone noire

Les trois premiers volumes de Méto m'avaient beaucoup plu, en particulier l'univers dystopique créé dans les Maisons. Le troisième volet m'avait cependant semblé plus violent et cruel. C'est donc avec grand plaisir que j'ai retrouvé Méto dans cette nouvelle aventure.

Dans la zone noire, contaminée par les radiations, se cacherait une dernière Maison dans laquelle des enfants sont prisonniers et exploités. En échange de la libération de sa sœur, Méto est livré dans cette zone et cherche par tous les moyens à en faire sortir les autres détenus.

Les phrases sont courtes, le rythme est rapide, les aventures s'enchaînent pour l'espion bien entraîné et ses coéquipiers. A nouveau, il devra affronter des trahisons, des retournements de situation et faire preuve de ses nombreux talents, toujours épaulé et soutenu par son groupe d'amis et sa copine Caelina. L'univers original est un peu moins présent dans ce volume, tant la place est laissée aux actions et aux nombreux rebondissements.
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Méto, tome 2 : L'île

L’atmosphère étrange se renforce et se double d’angoisse tant les personnages que nous suivons se retrouvent dans une voie qui semble sans issue, sans avenir.

Ils ont quitté la maison, découvre peu à peu l’île et ses règles. Hélas la situation semble avoir empiré pour eux. Méto et ses amis subissent une grande violence, du rejet et demeurent longtemps dans l’incompréhension. Il faut tout le courage et la détermination de Méto pour s’informer et trouver des moyens de survie. Sont-ils les jouets de quelques-uns ? Leur évasion n’était-elle qu’une diversion de plus entre deux ennemis ? Les jeunes garçons ne savent plus à qui se fier.

Au fil des rencontres occasionnelles aussi brèves que rares et surprenantes, Méto va peu à peu reconstituer une chronologie d’évènements et comprendre d’où ils viennent. Toutefois il a appris à se méfier de tout le monde et reste très vigilant.

Ce tome 2 est tout en tension et j’ai dû faire une pause au cours de ma lecture.

J’apprécie toutefois l’évolution de l’intrigue, l’entrée en scène d’autres personnages fort intéressant comme le Chamane par exemple.

Ce tome se termine abruptement par une ellipse temporelle et un suspense insoutenable ! Qu’est-il arrivé à Méto ? Où est-il (le lecteur n’ose pas l’envisager… ce serait trop dur !) ?

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Si on chantait !, tome 1

Trois très bonnes raisons de lire ce roman :

1. Les bénéfices en sont reversés au Secours populaire français pour favoriser l'accès à la culture.

2. Il est écrit par treize autrices et auteurs parmi les meilleurs de la littérature jeunesse française.

3. La seule vraie raison de lire un roman : il est excellent ! (Sans cela, les raisons précédentes seraient sans intérêt !!)



Un livre original donc, non pas écrit à plusieurs mains, comme certains, avec des allers-retours entre auteurs, mais "successivement".

Il se dit que Susie Morgenstern a écrit le premier chapitre, décidant de l'idée de base et des personnages (et quels personnages !!) et qu'ensuite chaque auteur à son tour a reçu le roman par mail avant d'écrire son chapitre.



Une famille de 8 enfants qui vit dans quelques mètres carrés, avec une mère théoriquement présente mais sur qui on ne peut pas compter. Efficace seulement quand il s'agit de faire des bébés, ou de dénicher un nouveau père pour le prochain, généralement le plus nul possible voire dangereux.

Et c'est donc Ambre qui mène toute la maisonnée.

Un petit air des Enfants des Feuillantines ? Pas vraiment en fait.

Car Ambre est au collège, un peu jeune pour prendre en charge une telle fratrie, surtout quand sa mère s'envole pour un paradis fiscal avec Sébastien son dernier compagnon, encore plus louche que les précédents. Et on a ici surtout un roman d'aventure et de suspense, même si l'ambiance familiale compte pour beaucoup.

Ambre a un ami, très proche depuis le CP et à qui elle rêve souvent, mais elle découvre soudain leur énorme différence : Louis-Edmond vit dans une famille richissime, seul enfant de parents qui peuvent le gâter mais ne prennent guère de temps pour s'en occuper.

Différence dont ils ne s'étaient pas préoccupés jusque là, mais entre l'enseignante qui leur donne en sujet d'exposé "Les inégalités de richesse dans le monde", l'odieux Sébastien qui cible des remarques qui déstabilisent, et les visites de l'un chez l'autre, difficile de ne pas s'en rendre compte.

On voit d'entrée le monde qui les sépare, même dans les prénoms ou les distractions.

On voit aussi que le plus heureux n'est pas forcément celui qui "a tout" pour l'être.



On rit beaucoup aux diverses mésaventures, au décalage entre les personnages, mais certains sujets abordés sont plus profonds et moins drôles, notamment quand on s'inquiète d'une maltraitance qu'on voit pointer de la part du nouveau "beau-père". Heureusement, les enfants ont du répondant !



J'ai particulièrement aimé la mise en abyme de Victor Dixen au chapitre 9 : la voyante cite des prénoms de personnes qui doivent être importantes pour la vie d'Ambre "Je vois ... une Susie ... un Timothée, une Clémentine, un Yves, etc. Ambre ne voit pas du tout de qui il peut s'agir, nous oui !



On aurait pu craindre un roman un peu décousu, vu la diversité d'auteurs, et, (ce qui prouve qu'ils sont excellents) ce n'est pas du tout le cas ! Si on ne le savait pas d'entrée (et on a la liste chapitre/auteur à la fin), je ne m'en serais probablement pas aperçue, tant il y a de cohérence dans l'histoire. Les personnages gardent leurs personnalité, l'histoire se tient d'un bout à l'autre, et se dévore, c'est drôle et palpitant. Et aussi forcément souvent inattendu !



J'ai vu que pendant le confinement, ce roman était en libre accès lu par chaque écrivain. Je regrette énormément de l'avoir raté car j'aurais beaucoup aimé entendre des auteurs dont je ne connais que les écrits (à part Jean-Claude Mourlevat et Susie Morgenstern, que j'ai eu le plaisir d'écouter et qui m'ont enchantée.)

Cependant, je préfère avoir lu le roman d'abord, sans les voix différentes, un roman unique !



Si j'ai craqué sur ce roman, c'est avant tout quand j'ai vu la liste des auteurs, presque que des noms qui me donnent envie de lire ! (Il y en a un que je ne connaissais pas, il n'a écrit je pense que pour les grands ados, un autre dont j'achète les livres pour la bib, mais toujours pas lu. Les autres, que des coups de coeur !!)

Même l'illustrateur, qui a concocté une couverture idéale !

Mais je n'ai vraiment pas regretté, un vrai bon roman.
Lien : http://livresjeunessejangeli..
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Si on chantait !, tome 1

Je crois que je n'ai jamais lu un roman aussi vite, proportionnellement au nombre de pages.



Je n'avais jamais prévu de l'achater, bien que j'en ai entendu parler.

Alors, lorsque je suis allée en librairie pour aller chercher la bonne vingtaine de livres que j'avais commander et que je l'ai vu en rayon, je me suis laisser tenter par un simple "pourquoi pas ?".



J'avoue avoir à faire un confidence : je l'ai, au début bien-entendu, plus acheter pour une auteure qui me plaisait bien (Christelle Dabos) que pour l'histoire ou l'action qu'il soutient. Allez-y, vous pouvez me jetter ce que vous voulez à la figure, je ne m'en plainderai pas, promis.



Par la suite, j'ai été conquise par une hisoire fantastique et très drôle, et aussi -surtout- par la spécificité de ce roman : car Si on chantait ! est un cadavre exquis littéraire, qui a pour projet de soutenir Le Secours Populaire ! Treize auteurs jeunesses incroyablement talentueux, bien que je n'en connaisse pas la plupart (allez-y, jettez moi ce que vous voulez, une nouvelle fois encore), se sont passés le fil d'Arianne pour écrire cette histoire rocambolesque.

Bien que je redoutais assez que l'histoire n'est ni queue ni tête, j'ai été agréablement surprise de découvrir un récit qui se tient et qui plus est fantastique !



L'histoire nous immerge dans deux extrêmes : Ambre et Louis-Edmond (Led pour les intimes) sont meilleures amis, pourtant tous les opposent : Ambre vit dans un minuscule appartement, avec sept frères et soeurs à sa charge et une mère qui ne pense qu'à faire des bébés avec des pères bien souvent différents; et Louis-Edmond s'ennuie dans son manoir où rien ne se passe et où ses parents sont trop occupés par leur travail pour rester et jouer avec Louis-Edmond.

Poutant, lorsqu'Antoinnette, la maman d'Ambre, ramène à la maison un étrange et excécrable compagnon, et que, par la suite, elle disparaît avec lui, nos deux compères n'ont plus qu'une seule idée en tête : la retrouver...

S'en suit alors une hisoire au ryhtme effrénée, où s'enchaîne actions et révémations toutes plus surprenantes les unes que les autres, pour le plus grand plaisir des lecteurs !



Voilà donc dans quoi nous embarque les treize auteurs !

J'ai adoré suivre les aventures de ces enfants de 10 ans aux situations bien caricaturales. Le livre nous fait part d'un humour s'en faille, et où la plume des talentueux auteurs nous tient hors d'haleine du début à la fin !

Chacun a donc écrit un chapitre, avec leur style à eux, et le plus beau, c'est que chacun s'est approprié les personnages et l'histoire à sa manière, leur ajoutant un trait de caractère par ici, un toc par-là, sans pour autant rendre l'histoire incompréhensible !



Si on chantait ! est donc un merveilleux cadavre exquis littéraire qui sera conquir le coeur de tout lecteur ayant envie d'évasion, d'action et de fou-rire dans un véritable livre addictif !
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Méto, tome 1 : La maison

Méto est un rouge : un des grands de la maison. Un de ceux qui vont bientôt craquer leur lit parce qu’il est trop grand, et qui va donc disparaître. Des enfants vivent dans cette maison, qui semble coupée de tout. Entre règles strictes, sport et cours de différentes disciplines, les enfants sont conditionnés à un rythme de vie bien précis. Mais Méto ne se satisfait plus de ce dernier. Que se passe-t-il la nuit ? Où vont les enfants qui ont trop grandi ? Méto se lance dans une enquête qui ne le décevra pas…

J’ai adoré ce livre ! Malgré l’histoire qui pourrait sembler absolument fictive, à bien y réfléchir, on peut y déceler une dénonciation de certains pans de la société. Des situations incongrues, des sports imaginés, une punition qui rafraichit les esprits (être enfermé dans un frigo). Ce roman est un parfait alliage de fiction et de réalisme. Un roman au parfum de séries comme Lost ou Under the dome…
Lien : https://hipelos.home.blog/
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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Je découvre l'histoire d'Yves Grevet avec cette adaptation BD et elle est plutôt effrayante. Le quotidien des 64 (comme les pièces d'un échiquier) enfants est pesant de règles aussi rigides qu'injustifiées: il y a un horaire précis pour chaque activité, il faut compter jusqu'à 120 avant de commencer de manger et jusqu'à 50 entre deux bouchées, ils dorment dans des caisses en bois... Les activités sportives encouragent la compétition entre les garçons (ah tiens, pourquoi n'y a-t-il aucune fille?), quand elles ne sont pas franchement violentes telles "l'inche", sorte de jeu de ballon "horrible" en combinaison où tous les coups sont permis : dans cette scène de "combat acharné", les joueurs agissent de manière aussi sauvage que des animaux - et ils semblent apprécier cela. Un moyen de leur faire évacuer "une grande dépense d'énergie" (et une éventuelle frustration)? Le graphisme, de facture classique, a le mérite d'accentuer, par sa structure régulière, la monotonie de cette vie.



Et voilà que débarque le petit Crassus, dont la formation est confiée à Méto (à part ce dernier, tous les personnages ont des noms romains : Quintus, Rémus, César, Tiberius, Marcus..? Ceci dit, "meto" est un verbe qui, dans cette langue, signifie : "Je mesure" ou "Je récolte"..?). Tout nouveau, Crassus pose beaucoup de questions et réveille les propres interrogations, mises en veille, du héros : sont-ils aussi heureux que leurs gardiens veulent le leur faire croire dans cette "maison du bonheur" ? Ceux-ci prétendent, film à l'appui, avoir sauvé les orphelins d'une situation particulièrement sombre. Mais peut-on se fier à ces images ressemblant fort à de la propagande ? Les enfants ont si peu de souvenirs ("avant : rien... ou presque rien...")... Méto doute, enquête quand tout le monde dort, se méfie de ses compagnons. Crassus lui-même ne prétend-il pas entendre "une voix pendant mon sommeil", qui lui a indiqué un passage secret ?



Ainsi les mystères sont nombreux dans le pensionnat prison... Que devient-on une fois trop grand pour y rester? Méto a croisé d'étranges créatures une nuit... J'ai également remarqué que les deux seuls professeurs représentés étaient estropiés : l'un est en fauteuil, l'autre est manchot... Ce premier tome, en plantant décor et situation, déclenchent donc de multiples interrogations ! Les couleurs, sombres, entretiennent la sensation de confinement. Le scénario est concis et facile à suivre malgré la richesse de l'univers.

Un album prenant qui donne envie d'en savoir plus, d'autant plus que le héros fomente "une stratégie d'évasion" !
Lien : https://www.takalirsa.fr/met..
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Grupp

"Grupp" est un roman de littérature jeunesse captivant, qui peut aussi intéresser les adultes qui aiment les dystopies. Il se rapproche en effet d'un roman que j'ai lu récemment, "C'est le cœur qui lâche en dernier" de Margaret Atwood. On y trouve une société ultra- sécurisée dans laquelle chaque faux pas est réprimandé. Ainsi, le petit garçon qui s'avise de traverser la chaussée en courant se reçoit un coup de jus à travers le corps dans le but de réfréner de suite ses ardeurs et d'éviter le risque qu'il tombe ou se fasse renverser!

En effet, dans cette France du futur, chaque être humain se voit équipé, à la naissance, d'un implant "LongLife" qui le préserve des dangers, des maladies, et lui permet de vivre parfois jusqu'à cent vingt ans. De plus, des caméras de surveillance installées à chaque coin de rue permettent de contrôler les moindres faits et gestes de chaque individu et ceux qui agissent comme des malfrats sont très vite appréhendés, grâce à la géolocalisation de leur implant.



Bien évidemment, ce système rigide et sans fantaisie ne plaît pas à tout le monde; particulièrement aux adolescents, épris de liberté et avides de sensations fortes leur permettant de tester leurs limites. C'est sur ces désirs que se monte alors le GRUPP, formé par des lycéens dont les compétences en informatique leur permettent de suspendre, momentanément, l'emprise de leur implant sur leurs faits et gestes.

Scott est l'un des chefs de cette bande. Et c'est sur son procès et son incarcération que s'ouvre ce roman. C'est son frère, Stan, le narrateur de la première partie du livre, qui va nous raconter ce moment difficile et incompréhensible pour lui, puis sa quête pour découvrir ce que son frère a bien pu faire de mal...

Dans la deuxième partie du livre, C'est au tour de Scott de nous raconter sa version des faits.

L'histoire évolue en parallèle et donnera toutes les clefs de l'énigme au lecteur par le biais des voix d'autres membres du GRUPP, dans la troisième partie.



Un roman que j'ai trouvé captivant et bien écrit. Toutefois, j'enlève une étoile pour les fois où dans la deuxième partie du livre, il y a une confusion entre les prénoms de Scott et de Stan. Des lecteurs plus jeunes pourraient s'y perdre...



Je remercie en tout cas les éditions Syros et la Masse Critique Babelio grâce à qui j'ai fait une belle découverte! Mon fils, qui a seize ans, va à son tour se lancer dans l'aventure du GRUPP!
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U4 : Contagion

Une lecture complémentaire aux 4 romans mais celle-ci n'est pas indispensable, il s'agit plus d'un recueil de petites nouvelles complémentaires, plus "des goodies" bd, fan fiction.



Cela permet également de suivre un petit moment de nouveau personnage ou d'en suivre d'autre que nous avons déjà côtoyé comme la petite Alicia.



Je trouve cela dommage de trop tiré sur le filon de cette saga de la sorte mais cela permet certainement de vendre plus de bouquin au public adolescent visé. Un livre vraiment pas indispensable mais cela se lit tout de même.
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U4 : Koridwen

J'ai commencé l'aventure U4 par Koridwen (Bretagne, oblige !!!).



Dès le début, j'ai accroché à l'histoire au point que c'était très dur de poser le livre. Je voulais toujours en savoir plus, je ne voulais pas laisser l'héroïne, je voulais comprendre le pourquoi.



J'ai aimé Koridwen que ce soit pour son comportement ou ses décisions. J'ai eu peur avec elle, j'ai douté en même temps qu'elle. Le fait que l'histoire soit écrite à la première personne et au présent a joué énormément dans cette accroche.



J'ai adoré la suivre de son petit village breton jusqu'à Paris (alors que les road-trip ne me plaisent pas habituellement).



J'ai beaucoup mais alors beaucoup aimé l'intrusion de légendes et croyances bretonnes dans l'histoire. Cela amène un aspect mystique et magique au roman, qui m'a beaucoup plu.



Et quelle fin !!!! J'ai tout simplement adoré et j'ai trouvé qu'elle cloturait à merveille l'histoire. Je peux vous dire que chaque détail à son importance ...



En bref, ce roman dystopique est incroyable. Il s'y melent l'horreur d'une situation post-apocalyptique, l'entraide entre les survivants et la culture bretonne. Le tout est très addictif.



Et, je dirai, pari gagné, je veux découvrir les 3 autres personnages.
Lien : http://les-lectures-de-didin..
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U4 : Koridwen

J'étais attirée par cette série écrite par 4 auteurs différents et j'ai choisi de commencer par le volume rédigé par Yves Grevet dont j'avais beaucoup aimé Méto et Nox entre autres.

L'héroïne, Koridwen, vit seule dans la ferme familiale depuis que ses parents ont été emportés par le virus qui a décimé presque toute la population (en tout cas, la population adulte et les jeunes enfants). Sa vie ne tient plus qu'à un fil et le découragement l'assaille.

Deux choses qui lui trottent dans la tête vont la mener jusqu'à Paris : le message de Khronos, le maître du jeu en ligne dans lequel elle avait le statut d'expert et qui lui donne rendez-vous le 24 décembre à minuit dans la capitale pour remonter le temps - comme dans le jeu - et tenter d'éradiquer ce virus avant qu'il ne se déploie ; et un coffre hérité de sa grand-mère, ainsi qu'une comptine bretonne, qui lui transmette un destin héroïque.

J'ai trouvé l'histoire intéressante - quoique fort sombre - et le personnage principal attachant. J'ai aussi bien aimé sa relation avec son cousin. Mais j'avoue ne pas avoir adhéré plus que ça et je ne sais pas si je lirai les autres volumes.
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U4 : Koridwen

Je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Syros et Nathan pour cette masse critique spéciale!



A la suite de ma lecture d’U4 sous le point de vue de Yannis (voir ma critique ici) j’ai eu une folle envie de découvrir celui de Stéphane, même si son personnage me semblait vraiment exécrable. Dans U4 : Yannis, nous les retrouvons tout deux très complices et passons le plus clair de notre temps en leur compagnie. Ils forment à eux deux leur propre histoire mettant ainsi à l’écart Jules et Koridwen que nous ne rencontrons que brièvement. J’avais dans l’espoir de découvrir la suite des aventures de notre cher Yannis à travers le point de vue de Stéphane…



Malheureusement pour moi, j’avais choisi au hasard lors de la masse critique exceptionnelle organisée par Babelio, de découvrir en second le point de vue de Koridwen. Koridwen est un personnage que Yannis à vaguement fréquenté, qui ne m’avait pas laissé une très bonne impression. Je ne comprenais pas les agissements de cette Kori. Pour moi, ce personnage emblématique ne m’apparaissait en rien captivant.



Sachez que je ne regrette absolument pas ce choix hasardeux mais très pertinent. J’ai été séduite par l’histoire de Koridwen dès les premières pages. Nous sommes immédiatement projetés au cœur de l’action, en plein milieu d’une scène qui aurait pu facilement tourner au drame.

Si Kori, sous le regard de Yannis, m’apparaissait comme un personnage fade sans caractère, très réservée et un peu hautaine ; je me suis vite rendue compte qu’il n’en était rien. Kori du haut de ses 16 piges est une femme forte, avec un destin déjà tout tracé.



C’est certainement ma ressemblance avec ce personnage fort d’apparence mais sensible au fond qui m’a rapprochée de la petite Koridwen. Je partage pratiquement les mêmes traits de caractère que cette dernière, à quelques exceptions près. Un peu sur la défensive de premier abord, Kori apparait comme détachée pour se prémunir d’une quelconque souffrance. Elle ne souhaite lier aucune amitié, c’est une solution de facilité pour ne pas avoir à pleurer de nouveau la perte d’un être cher. Forte et débrouillarde, elle est parfois Boderline, très virulente dans ses propos et dans sa façon de faire. Et pourtant, lorsqu’elle ouvre enfin son cœur nous entrevoyons l’étendue de son humanité. Koridwen brille de gentillesse et de tendresse, aussi bien à l’égard de son cousin qu’elle considère comme son frère, qu’à l’égard de ses amis. Elle est prête à tout pour sauver ceux qu’elle aime. Elle a donc deux facettes, l’une vaillante et débrouillarde et l’autre reflète la petite gamine de 16 ans apeurée et emplie de doutes qui a perdu ses parents bien trop tôt.

A l’image de Yannis, nous admirons au fil des pages l’évolution de sa maturité. La jeune fille devient adulte, plus réfléchie et mieux dans sa peau.



Je ne cache pas qu’U4 sous le point de vue de Koridwen a été pour moi un véritable petit coup de cœur. La trame de l’histoire rejoint exactement celle de Yannis ; Et pourtant un détail a réussi à propulser U4 : Koridwen bien loin devant U4 : Yannis de Florence Hinckel dans mon coeur. Là où dans Yannis les choses ont été pratiquement survolées, à l’image du personnage principal nous sommes restés dans le flou total du début à la fin du récit. Ici, Yves Grevet à rajouter une petite touche de « fantastique » à l’histoire. J’ai complètement adhérer à cette histoire de destinée, de sorte de « pouvoirs magiques » dont a héritée Koridwen. L’histoire de Kori, en elle-même, à un véritable but : Retourner dans la passé pour changer les choses… Tandis qu’à l’inverse nous ne savons toujours pas où nous mèneront les épopées de notre cher Yannis.



Ici, dans ce livre là, nous faisons la connaissance et la rencontre de beaucoup plus de personnes qu’en découvrant le PDV de Yannis. De ce fait, il est plus facile de s’attacher aux personnages et de se trouver un référent (un chouchou). En plus d’avoir peur pour Koridwen, nous sommes effrayés à l’idée de perdre l’un de nos ses amis.



Enfin, à mon sens, toute la différence réside certainement dans la manière d’écrire de l’auteur. Certains ont trouvé cette façon d’écrire un peu hachurée, étrange, loin d’être sophistiquée. Les phrases sont courtes, les descriptions se suivent sans réels connecteurs logiques. Et pourtant, moi, c’est cet aspect décousu qui m’a le plus séduite. Cela a donné un côté oppressant aux scènes d’action et nous appréhendons ce qui pourrait se passer. Cette manière d’amener les choses permet d’inscrire l’histoire dans une réelle dynamique horrifique, post apocalyptique : Nous attendons avec intérêt le moment fatidique. J’ai ainsi découvert un fabuleux écrivain, que je ne connaissais absolument pas. Et pourtant … Yves Grevet à reçu beaucoup de récompenses (13 pour son livre Meto, et 5 pour Seuls dans la ville entre 9h et 10h30 ! )



Pour finir en beauté cette chronique, la chute d’U4 : Koridwen donne fortement envie de continuer de lire les aventures de nos « héros » et nous plante au milieu du décor avec une multitude de questions non résolues. On pourrait presque s’arracher les cheveux tant cette chute est insupportable !
Lien : https://libreaddiction.wordp..
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U4 : Koridwen

Mon avis : Cette série de quatre tomes, quatre points de vue, quatre auteurs fait vraiment parler d'elle sur la blogo. Elle me tentait terriblement et comme beaucoup je suppose, je me demandais par quel tome commencer. Babelio et Nathan m'ont évité de choisir puisque c'est le premier que je vais recevoir de leur part et je leur dis mille fois merci ! Pour des raisons personnelles, la Bretagne est au coeur de beaucoup de discussions familiales et je suis ravie d'avoir finalement non pas commencé par ma ville, Lyon mais par cette région celtique. Je ne sais pas si la saga sera un coup de coeur mais Koridwen a été comme une sorte de soleil.



Kori vit seule à présent dans la ferme familiale. Son père et sa mère sont morts tous les deux du virus U4. Elle rythme sa vie pour garder toute sa tête en soignant les bêtes, faisant le ménage, ne réfléchissant pas trop mais lorsque son dernier voisin, Yffig, décède, elle se demande ce qui la retient encore sur Terre. Il y'a finalement deux choses : ses animaux qui ont besoin d'elle et la façon dont sa grand-mère l'a élevée. Kori a grandi dans l'idée que chaque être vivant fait parti d'un tout dans la Nature et qu'on ne contrebalance pas cette équilibre. Il reste une seule personne dans la famille de Kori et lorsque des bandes de jeunes s'attaquent à elle, elle décide de ne plus rester seule. Max, son cousin handicapé mental est toujours dans l'Institution où il était placé. Kori vient le chercher et décide de s'occuper de lui.



Mais les lieux ne sont plus sûrs et sur les conseils d'une amie, Koridwen envisage de partir. La destination est toute tracée puisque avant l'extinction de l'électricité, elle jouait en ligne. Elle était au niveau Expert et un message lui a été envoyé, ainsi qu'à d'autres, leur donnant rendez-vous le 24 décembre sous la plus vieille horloge de Paris. Encouragée par un courrier de sa grand-mère, Kori prépare Max, un tracteur, une sorte de remorque qu'elle remplit de tout ce qui peut rentrer (vivres, produits pour l'hygiène, vêtements et armes ainsi que la fameuse malle de sa grand-mère). Les voici partis plusieurs jours sur les routes avant d'atteindre la capitale et de faire des rencontres diverses...



Tout d'abord, j'adore l'idée du road trip à travers la campagne avec un équipage brinquebalant. Le passage par des villages qui me sont inconnus ou des villes dont les noms me parlent m'ont déjà permis de visualiser un peu le paysage puisque la nature n'a pas été touchée. Après le road trip, on va plutôt vivre un city trip puisque Kori et Max vont devoir se cacher à Gentilly et réinventer leur vie mais à la sauce post-apocalyptique. Les jeunes se sont déjà ré-organisés et l'armée surveille étrangement tout cela. Kori se fait autant d'amis que d'ennemis.



Cette gamine m'a désarçonnée. Elle semble très froide au premier abord alors qu'elle ne fait que se protéger. Elle a déjà tant perdu. Max est le seul à l'émouvoir, ils ont grandi ensemble et même s'il est un peu plus âgé qu'elle, elle sait qu'il a besoin d'une présence qui l'aide à se gérer. Pourtant à travers ses rêves et les croyances chères à sa grand-mère, on sent que Kori est déboussolée par la situation, qu'il est difficile de ne compter que sur soi et de devenir un loup si l'on veut protéger ce qui nous reste.



Bien sûr, elle va rencontrer Stéphane, Yannis et Jules mais ils n'ont pas la même culture. Koridwen est une fille de la Bretagne profonde qui véhicule une certaine magie, une sagesse. Les trois autres, tant que je ne les connais pas plus, m'ont paru être plus des citadins (Paris, Lyon, Marseille...). Mais cette mise en bouche ne donne qu'une envie, lire très rapidement un second tome.



Vous aussi vous vous demandez si à quatre mains, simultanément cette fois, un cinquième livre verra le jour ou si les quatre vont tout éclaircir ?,
Lien : http://www.lecturesenb.fr/20..
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U4 : Koridwen

Quatre auteurs, quatre romans, quatre personnages, un univers commun saisissant et addictif...

Les quatre personnages ont chacun leur trajectoire et ils vont se croiser.



Suite à un virus, il ne reste presque plus que des adolescents. Nous saurons à la fin de ce tome ce qui explique leur survie.



Les quatre héros étaient experts d'un jeu en ligne qui leur a donné rendez-vous le 24 décembre afin de sauver le monde !



Cet espoir de changement va conduire les personnages vers Paris...



Les livres sortiront le 26 août. Après avoir lu le Grevet que je vous présente ci-dessous, j'ai commencé le Villeminot et je me rends compte qu'il est important de lire tous les livres pour bien prendre la dimension de cette oeuvre.



Koridwen vit à la campagne, la mort de ses parents la laisse seule avec ses animaux de la ferme.



Menacée par des bandes qui sont à la recherche d'eau et de nourriture, elle décide d'aller récupérer en tracteur, son cousin, qui est en institut spécialisé en raison de troubles du comportement ainsi que sa meilleure amie.



Suite sur le site merci.
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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L'école est finie

Ce petit ouvrage d'Yves Grevet, qui n'a vraiment rien à voir avec la chanson de Sheila, donne à réfléchir sur l'école : dans cette histoire se déroulant en 2028, les enfants des "pauvres" sont, faute de moyens suffisants, scolarisés dans des écoles appartenant à des entreprises, dans lesquelles ils doivent travailler pour payer en contrepartie leur "éducation". Mais il existe aussi des "écoles du maquis", clandestines, où les enfants se voient offrir une vraie éducation par des instituteurs à la retraite... c'est une histoire un peu effrayante, mais qui nous questionne sur l'école que nous voulons pour nos enfants. Merci à sevm57 de m'avoir fait découvrir ce livre...

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C'était mon oncle !

Noé est un jeune adolescent. Au début du livre, il apprend la mort d'un oncle dont il ignorait l'existence. Curieux, il mène une petite enquête et découvre cet homme, passionné de poésie, brisé par la mort de sa femme, devenu SDF et alcoolique.

C'est un livre agréable, sensible, qui mêle au récit des extraits de poésie d'auteurs classiques.

Pourtant je n'ai pas été totalement convaincue par l'ensemble, un peu court, un peu facile. Il me semble aussi que c'est le genre de poésie auquel les enfants ou adolescents (à qui le livre s'adresse) sont peu sensibles. C'est mignon et sensible, ça fait réfléchir sur la condition humaine, mais au final, tout au moins pour les collégiens de "mon CDI", cela manque clairement d'action...
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Nox, Tome 2 : Ailleurs

La lutte des classes continue. C'est une lutte pour la survie. Lucen doit être exécuté mais avant il lui faut tenir six mois dans un camp de travail particulièrement dur. Firmie, enceinte se terre mais elle est vite victime de chantage de la part du furtif qui l'héberge. Elle est contrainte d'accepter de donner son enfant contre quelques mois de sursis, espérant contre toute attente le retour de son bien aimé. Dans la ville haute, Ludmilla doit jongler entre la vigilance continue de son père et de sa gouvernante et les exigences du groupuscule à qui elle a décidé de prêter allégeance. Elle noue des liens réels avec le fiancé imposé par les activistes... Bien sûr, les chemins vont encore se croiser et les destins prendre un chemin inattendu...



Trahison et entraide sont étroitement mêlé dans ce final. ¨Personne ne peut arriver à s'en sortir seul et à la fois chacun se méfie des autres. Les personnages évoluent peu mais la vie se charge de les bousculer. Nous entendons à tour de rôle la voix des quatre protagonistes principaux. Les événements s'accélèrent jusqu'à la conclusion finale. Mais dans un monde où la pollution est un enjeu vital, existe t-il un ailleurs possible?. A lire !


Lien : http://0z.fr/v0_WO
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L'école est finie

Très très court roman d'anticipation jeunesse qui fait froid dans le dos.



Le livre a été écrit il y a une dizaine d'années et situe son intrigue en 2028. Parce qu'au début du XXIe siècle, "les gens n'ont pas su refuser ce qu'on leur imposait", la fracture entre ceux qui ont de l'argent et ceux qui n'en ont pas est une réalité. L'accès aux soins se joue à la loterie, l'enseignement est payant ou organisé par des enseignes commerciales qui pratiquent l'alternance entre apprentissage et travail dès le plus jeune âge; la rémunération se comptant en bons d'achat. Pour ceux qui voudraient bien apprendre à lire un livre, il faut se tourner vers les écoles du maquis, clandestines et donc interdites. De toute façon, comme toujours, la police veille...



Ce récit est très très court mais s'il était du domaine de l'anticipation il y a 10 ans, il est presque dans le domaine de la prémonition aujourd'hui. Parce qu'on y court, certains en ont même le sourire aux lèvres, vers cette société déshumanisée, où l'avenir des enfants n'est plus la préoccupation que de quelques uns, où l'argent est le seul moteur des équipes dirigeantes et où les laissés pour compte se ramassent à la pelle.

Les non-essentiels, ça parle à quelqu'un? L'ingérence des règlements et des forces de l'ordre jusqu'au cœur de la sphère privée, ça ne vous dit vraiment rien?



Un petit roman fort destiné aux grands enfants ou aux jeunes ados, qui mérite d'être accompagné à la lecture pour remettre l'ensemble dans son contexte. Et si ça permet à certains de réfléchir, d'aiguiser son sens critique et de ne pas reproduire les erreurs des adultes d'aujourd'hui à qui on peut imposer n'importe quoi tant qu'ils se sentent en sécurité devant leur télé... Ce serait déjà ça de pris !
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Méto, tome 3 : Le monde

Ce troisième et dernier tome de "Méto" est de très haute tenue.

Ici, la réécriture de l'histoire mondiale est glaçante. D'autant qu'elle est quasi prémonitoire ! Lue à l'aune de l'épidémie de covid, la montée du totalitarisme et des contraintes imposées aux survivants sont terrifiantes.



Pourtant, le courageux et malin Méto n'envisage pas d'abandonner ses amis ou la recherche de sa famille.

Nous l'accompagnons enfin sur le continent (logique, son univers allant en s'élargissant au fil de sa prise d'indépendance : la Maison, l'île, le Monde), et les différents liens entre les personnages sont révélés.

Une nouvelle fois, les nouvelles personnalités sont intéressantes et bien exploitées.

Une nouvelle fois, le lecteur est pris par le rythme trépidant des aventures de Méto.

Une nouvelle fois le lecteur sera invité à se creuser les méninges avec des énigmes. Ce côté interactif nous a vraiment plu tout au long des trois tomes.



Mais ce troisième tome est aussi celui des choix. Et les valeurs portées par Méto et ses alliés vont enfin avoir l'opportunité se concrétiser. Pour cela, manipulation, négociation et compromis seront de rigueur !

Si l'on n'échappe pas à quelques facilités scénaristiques et que la libération des différentes Maisons est un peu expédiée, là n'est pas l'essentiel. L'essentiel, c'est qu'Yves Grevet a su tenir en haleine ses lecteurs sans temps mort sur trois tomes, et livrer une conclusion à la hauteur de ses ambitions.

Une saga de grande qualité, à (faire) découvrir !
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Si on chantait !, tome 1

Louis-Edmond Archambault est riche, il vit dans un manoir avec ses parents Athénais et Jean-Hector. Il va néanmoins dans le collège public et il est ami avec Ambre. Ambre Adamantin est pauvre et elle vit dans une famille nombreuse avec ses sœurs, Britney, 7 ans, Sydnie, 4 ans et Ashley, 9 ans et ses frères, Bennett, 8 ans, Brian, 6 ans, John, Jason, 3 ans et Wayne. Sa mère Antoinette adore être enceinte mais elle aime beaucoup moins élever les enfants et elle ne choisit pas très bien leur père, elle change régulièrement de partenaire et en ce moment, elle amène Sébastien Cloportin, un malfrat qui réussit à escroquer les Archambault puis fuit avec Antoinette aux Bermudes. Les enfants se retrouvent seuls et sont menacés par le service d'aide à la protection de l'enfance, Sylvestre Moussu et son acolyte, Odile.



Xavier d'Almeida, directeur de collection chez PKJ a eu l'idée de réunir de grands auteurs de la littérature pour la jeunesse français pour écrire un roman pour la jeunesse au profit du Secours populaire français. Ce roman fonctionne comme un cadavre exquis et Susie Morgenstern a initié l'intrigue sans complexe. Huit enfants pauvres dans un minuscule appartement avec une mère plutôt à l'ouest et l'aventure peut commencer ! Les auteurs s'en sont donné à cœur joie et ils jonglent avec tous les personnages, chacun y va de son extravagance, c'est hilarant ! Chacun reprend aussi les caractères des personnages et joue à répéter les petites habitudes des membres de la fratrie. C'est jubilatoire, tendre et drôle.



Coup de cœur.

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