Une compilation de quinze textes courts, extraits d'une oeuvre plus importante : le plus ancien nous vient d'Homère ; les plus récents du début des années 2000 ; le plus célèbre est le fameux poème "If" De Rudyard Kipling, traduit en français par "Tu seras un homme, mon fils".
Trois chapitres structurent ce petit livre qui se lit rapidement :
1. Tu seras un homme, mon fils.
2. Est-ce que tu m'aimes, Papa ?
3. Mon père, ce héros au sourire si doux.
Du futur père, pendant la grossesse, au père devenu un vieil homme, l'ouvrage illustre différentes étapes de la condition paternelle. Il montre aussi une large palette des qualités d'un père. Comme toute compilation, l'ensemble est parfois inégal, mais il ne se lit pas sans une certaine émotion, soit qu'on s'y retrouve soi-même, soit qu'on y retrouve la figure de son propre père.
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Jean Varenne présente des extraits des Brâhmanas. Ces textes qui accompagnent ceux du Véda insistent sur le rituel qu'impliquent les sacrifices, les gestes et les paroles qui en garantissent l'efficacité et qui renvoient à un système complexe de mythes et de dieux. la parole y prend donc des accents magiques, de chants et d'incantations, voire de simples paraboles et évoque l'Atman et le Brâhman, l'âme individuelle et l'âme du monde, la puissance contenue en chaque être.
Commenter  J’apprécie         262 ![Naples à Paris : Le Louvre invite le musée de C.. par Gallimard Naples à Paris : Le Louvre invite le musée de C..](/couv/cvt_Naples-a-Paris-Le-Louvre-invite-le-musee-de-Capod_2614.jpg)
Quand une exposition démontre, si besoin était, que les œuvres d'art dialoguent entre elles.
Le Musée du Louvre déroule le tapis rouge à son homologue Napolitain, il museo di Capodimonte, l’une des plus importantes pinacothèques d’Europe.
Ce dernier qui doit fermer pour travaux, à accepté de prêter pas moins de 60 de ses plus grands chefs-d’œuvre qui prennent place sur les cimaises du Louvre
Et l'on assiste dans la Grande Gallerie, Salon carré et salle Rosa , la salle de la Chapelle et salle de l'horloge à un dialogue puissant et fécond entre les œuvres,
les tableaux semblent correspondre, créant un écho pictural, fait de regards croisés et complices.
Car la particularité de cette exposition est que ce n'est pas une exposition "à part", comme c'est souvent le cas, mais bien une intégration complète au sein des collections du musée français.
Et quoi de plus époustouflant, voire émouvant, que d'être spectateur de cette communication invisible entre :
La Flagellation de Caravage, La crucifixion de Masaccio, la Danae du Titien, l'Atalante et Hippomène de Guido Reni, La Transfiguration de Giovanni Bellini,
Les trois des plus magnifiques tableaux de Parmigianino, dont la célèbre et énigmatique Antéa, et la mystérieuse Lucrece ou Judith décapitant Holopherne d'Artemisia Gentileschi qui trône face au tableau de son père Orazio avec leurs homologues de la collection de peintures italiennes du Louvre....
Pour s'y retrouver au milieu de tant de chefs-d’œuvre, le visiteur est invité à une sorte de jeu de piste, à la recherches des cartels rouges.
Rouge comme la passion, qui sied à cette ville volcanique, capitale trimillénaire pompéienne et baroque ;
Rouge comme le carton donné au football dans cette ville où ce sport est élevé au rang de religion ;
Rouge comme le o'curniciello (la corne Napolitaine) , qui symbolise la victoire sur les ennemis et le sang, le symbole de la vie elle-même ;
Rouge comme le sang car certains tableaux regorge de violence.
Le catalogue de l'exposition est de toute beauté, à l'image de l'exposition. Toutes les œuvres exposées y sont reprises. S'ajoute à cela des textes magnifiques d'Erri de Luca qui raconte entre autre sa découverte, de la crucifixion de Masaccio...
L'histoire du musée entre forêt et volcan par son directeur actuel, l'origine et l'histoire des collections du XVe siècles, comment l'art et le pouvoir se mêlés au sein notamment de la famille Farnese (dont deux tableaux de Raphaël sont également exposés .
Autres sujets du livre le regard actuel sur les porcelaines de la Naples des Bourbons, le temps de Caroline Bonaparte et le rêve de Joachim Murat, Naples capitale européenne de la musique au XVIIIe siècle, des réflexions sur la collection des peintures italiennes du Louvre.
Et la conclusion revient à Dominique Fernandez grand amoureux de Naples devant l'éternel dans un texte magnifique, dont lui seul a le secret : "comment on devient Napolitain", tout un programme.
Et enfin comme tout catalogue d'exposition, on y retrouvera une notice des œuvres exposées.
Bref un livre à s'offrir ou à offrir et pour reprendre la tradition du o'curniciello qui doit être reçu en cadeau et au moment du cadeau, le destinataire est invité à ouvrir la paume et piquer le centre avec le bout de la corne.
De plus, la personne qui a reçu le cadeau doit réciter la célèbre phrase de Totò (acteur, poète napolitain) :
"Ce que tu veux pour moi, je te le souhaite deux fois plus"
Et en refermant ce musée de papier on ne peut souhaiter que 2 fois plus ce genre d'exposition....
Commenter  J’apprécie         162 ![Papeterie - Carnet : ''Du domaine des Murmu.. par Gallimard Papeterie - Carnet : ''Du domaine des Murmu..](https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/411i3zvWvwL._SX95_.jpg)
En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Escarmonde refuse de dire "oui": elle veut faire respecter son voeu de s'offrir à Dieu, contre la décision de son père , le châtelain régnant sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de ce qui est entrée avec elle dans sa tombe...
Loin de gagner la solitude à laquelle elle aspirait, Escarmonde se retrouve en résonnance mystique avec les chevaliers partis en croisade vers Jérusalem la Sainte, avec son père qu'elle a envoyé expier ses fautes.
Carole Martinez , très connue et récompensée pour le Coeur cousu et la Terre qui penche, fait ici le portrait d'une magnifique Vierge à l'enfant, objet de dévotion populaire, dans un style poétique, où le Moyen-Age et ses superstitions médiévales, son amour courtois, ses fantasmagories prend vie sous nos yeux. Très beau, une plume très originale.
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Ces contes se lisent facilement et leur lecture est plaisante même si ils sont souvent cruels et ne pratiquent pas le happy end. Beaucoup expliquent des phénomènes naturels. Ce que j'ai regretté personnellement c'est que je n'ai pas ressenti spécialement que ces contes étaient coreens, ils ne portaient pas la marque de leur pays ce qui m'a frustrée car je les avais choisis pour m'initier à la littérature coréenne
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"Découvrez l'humour facétieux et la légèreté enchanteresse des fabulistes de Corée."
Alors soyons clair, carrément pas. Ce livre est intéressant, original, il nous donne des explications fantaisistes de faits naturels, mais il n'est pas drôle. Quasiment aucune nouvelle ne se finit bien, il y a un tigre qui ressemble au loup du chaperon mais il mange morceau après morceau la mère après l'avoir poussée à se déshabiller petit à petit, puis il mange le bébé et ça croque comme des chips puis...je vous laisse découvrir ce qu'il arrive aux deux autres enfants.
Des images bien effrayantes mais tout de même une ou deux nouvelles drôles. Certains aspects thriller ne passeront pas auprès des plus jeunes. Un style un peu trop orale par contre.
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J'ai beaucoup aimé cette première découverte de contes coréens. Il est toujours super intéressant de voir ô combien on peut retrouver les mêmes schémas narratifs, et les mêmes symbolismes dans des contes provenant du monde entier. J'ai trouvé qu'il y avait plus d'humour dans ces contes, et j'ai apprécié ceux qui expliquent l'origine de certains animaux ou autres éléments naturels. J'ai été un peu surprise par certains choix de traduction, je serais curieuse de voir les textes d'origine. J'ai trouvé le registre très familier surtout lors des dialogues notamment celui du singe et du crabe. Une très belle découverte.
Commenter  J’apprécie         50 ![Pourquoi l'eau de mer est salée et autres con.. par Gallimard Pourquoi l'eau de mer est salée et autres con..](https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/51V6IRSbi3L._SX95_.jpg)
J'aime souvent les histoires simples et en particulier les contes. Parmi les contes, j'ai une faiblesse pour ceux qui expliquent le monde. Loués soient les auteurs qui les ont créés, dans la nuit des temps ou à l'époque moderne : je pense aux "Histoires comme ça".
Ce petit recueil en contient plusieurs, et c'est vrai que je n'avais jamais été convaincu par les explications scientifiques de la salinité de la mer (j'en rajoute un peu). Si vous voulez savoir pourquoi les grenouilles coassent, pourquoi les singes ont les fesses rouges, précipitez-vous, venez vous instruire.
Je suis aussi frappé par l'universalité de certains thèmes : au milieu du conte qui explique la création du soleil et de la lune on retrouve des pages qu'on dirait sorties de ce conte sur le loup et les biquets (dont le titre habituel m'échappe, et dont la phrase qui me revient, admirable dans un disque de mon enfance, est : "je suis caché dans l'horloge").
L'intérêt des récits est inégal, aureliestrega souligne que le dernier texte est à la limite du thriller, c'est vrai qu'il est étrange pour un conte, peut-être a-t-il subi des mutations modernes sous l'influence de films de kung-fu ou des histoires de fantômes chinois (film que je n'ai pas vu, paru bien après la première édition de ces récits). La qualité de narration est aussi inégale, mais je pense qu'il s'agit de tradition populaire livrée brute, pas de Perrault.
Une des caractéristiques de la langue coréenne est l'abondance de mots formés sur des onomatopées avec des syllabes répétées. Quelques mots sont donnés en translittération mais peu sont intéressants de ce point de vue.
Sans grand espoir, ce livre devant être difficile à acheter en France, je signale une autre version non biblique du récit de la création du soleil et de la lune : http://www.babelio.com/livres/Lee-Le-frere-soleil-et-sa-soeur-la-lune/695135 dont le texte (ou sans doute la traduction) est plus faible, mais avec des dessins poétiques qui me charment. L'histoire est identique ou presque à celle de ce volume, confirmant qu'il s'agit bien de tradition populaire.
Commenter  J’apprécie         101 ![Proust-Monde : Quand les écrivains étrangers li.. par Gallimard Proust-Monde : Quand les écrivains étrangers li..](https://m.media-amazon.com/images/I/515O0uF1y-L._SX95_.jpg)
Blanche Cerquiglini est responsable des collections "Folio classique" et "Folio théâtre" chez Gallimard après avoir été secrétaire de rédaction de la revue Critique aux Editions de Minuit et travaillé pour la Bibliothèque de la Pléiade. A ce titre, elle est spécialiste de littérature classique. En parallèle, elle est aussi critique littéraire depuis 2009, publiant principalement des articles sur le roman français contemporain. Ses essais questionnent la société à partir de la littérature.
Proust-Monde - Quand les écrivains étrangers lisent Proust vient de paraître en poche. Il s’agit d’un recueil de 83 textes, dont 20 dans une première traduction, rédigés par des écrivains étrangers. J’ai bien dit écrivains et non critiques ou universitaires. J’ai conscience que cet ouvrage ne va pas intéresser tout le monde mais pour tous ceux qui placent Marcel Proust très haut dans leur panthéon littéraire, sachez que parmi la masse de livres parus cette année sur l’écrivain, à l’occasion du centenaire de sa mort, ce bouquin mérite largement d’être lu.
Pour vous donner une idée de son contenu, le mieux est de vous en donner les titres des principaux chapitres : Traduire Proust (« La complexité de la phrase proustienne, si souvent soulignée par les lecteurs, est redoublée dans la traduction ») Ses premiers lecteurs (Rainer Maria Rilke, Edith Wharton, Stephan Zweig…), Grandeur et longueur de Proust (Yukio Mishima, Vladimir Nabokov…) Anti-Proust, Pastiches et réécritures, Proustophilie (Roald Dahl, Haruki Murakami, Umberto Eco…), Ecrire après Proust ? (Virginia Woolf, Kazuo Ishiguro, Milan Kundera…)
A la lecture de ces titres, vous constatez déjà qu’un minimum d’objectivité assure un bon niveau au bouquin puisque même ceux qui n’aiment pas l’auteur, sont cités (Jorge Luis Borges, D.H. Lawrence, Aldous Huxley…) et ça ne manque pas de sel. Et si on y ajoute le casting du générique que je viens d’esquisser, vous comprenez que c’est tout le gratin mondial de la littérature qui est passé par Proust, qui l’a disséqué, analysé, commenté.
Un bouquin qu’on peut lire en piochant selon son humeur ou comme moi, en allant d’abord directement voir ce qu’en disent vos écrivains préférés. Un excellent document.
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Ce livre est différent de ceux que j’ai l’habitude de lire. Il s’agit d’un recueil d’extraits de romans, de pièces de théâtre ou de poèmes sur le thème de l’amour. On y trouve des déclarations d’amour écrites par Shakespeare, Verlaine ou encore un extrait de Cyrano de Bergerac ou de la Princesse de Clèves.
Des genres et styles différents, des époques et auteurs variés se côtoient dans ce recueil, il y en a pour tous les goûts. Les amoureux des mots sauront apprécier ces extraits d’œuvres.
On peut lire ce recueil d’une traite ou l’ouvrir au hasard de temps en temps pour lire une déclaration d’amour.
J’ai apprécié la beauté de ces textes classiques et de ces déclarations d’amour d’un autre temps.
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Non, ils n’ont pas gazouillé sur twitter, n’ont pas publié de selfie sur Facebook…
Encore plus, ils n’ont même pas utilisé le stylo-bille ou la machine à écrire !
Mais l’amour existait alors…
Comme il existe encore aujourd’hui !
Un petit recueil de poèmes et d’extraits de romans ou de théâtre, un cadeau à s’offrir pour la fête des amoureux… (ou pour tout autre moment !)
« Les plus belles déclarations d’amour »… d’un autre siècle !
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Il y a eu de très belles déclarations d’amour mais je ne m’attendais pas à ça. Je pensais que ce serait uniquement des lettres ou de la poésie. Je trouve plutôt l’ensemble des textes tragiques. Déclarations d’amour souvent malheureuses, Juliette Drouet est triste de sa passion comme La princesse de Clèves et Miss Catherine qui souffre de ne pas épouser l’homme qu’elles aiment ! Après c’est difficile de trouver un ensemble de textes qui parlent à tout les lecteurs
Il y a des belles déclarations et des moins bonnes ou plutôt qui me parlent beaucoup moins.
PARTIE 1 : « Celle que j’aime »
1 / Ovide, extrait de Lettres d’amour Les Héroïdes, Pâris à Hélène, lettre XVI : peu compris, c’était long en plus… J’ai galéré à comprendre les métaphores et toutes les tournures de phrases, paraboles etc. Le peu que j’ai compris ne m’a semblé pas franchement romantique… Pâris est visiblement égocentrique. Bref, ça débute mal…
2 / Juliette Drouet pour Victor Hugo, extrait de « Mon grand, petit homme… » Mille et une lettre d’amour à Victor Hugo : la folie amoureuse, plusieurs lettres enflammées de passion, leur relation avait, au vu des lettres reproduites, l’air terriblement « toxique » par contre !
3 / Madeleine de Scudéry, extrait de Clélie, histoire romaine : simple. Je n’en retiens pas grand chose. L’écriture ne m’a pas fasciné. Le prince de Numidie souhaite apprendre une langue connue de Clélie pour se rapprocher d’elle et plus particulièrement lui dire combien il l’aime !
4 / Théophile Gautier, extrait de Le roman de la momie : mais horrible, il faut fuir cet homme + NE PAS ROMANTISER ÇA MON DIEU ! On est très loin des belles déclarations d’amour annoncé. Pharaon aime Tahoser, comme toutes les femmes l’aime et qu’il ne trouve aucune assez bien pour lui, il estime que Tahoser ne peut QUE l’aimer en retour. Ce n’est pas le cas et Pharaon ne lui laisse pas vraiment le choix de refuser…
5 / William Shakespeare, extrait de Les Sonnets, « Entre mon cœur et mes yeux une alliance », sonnet 47 : j’aime les rimes, j’aime quand c’est beau : j’aime.
6 / Paul Verlaine, extrait de La Bonne Chanson, « J’ai presque peur en vérité… », XV : magnifique vraiment, l’art de manier les mots.
7 / Aragon, extrait de Le Fou d’Elsa, « Cantique des Cantiques » écrit pour Elsa : le talent est fou, les rimes sont fabuleux à lire !
PARTIE 2 : « La passion qu’elle lui cachait »
1 / Pierre Corneille, extrait de Le Cid, Acte III, Scène III : conversation entre Elvire et Chimère. Le père de Chimène est mort par la cause de l’homme qu’elle aime, elle souhaite se venger de cette mort, Elvire la confronte à ces sentiments pour l’assassin. Chimère éprouve une passion cachée pour cet homme.
2 / Madame De Lafayette, extrait de La Princesse de Clèves : je ne peux m’empêcher d’être déçue je m’attendais à un petit recueil de lettres d’amour et non des passages de romans entrecoupés… Par contre comme l’extrait précédent, ce texte est parfaitement dans le thème de la passion caché. Madame de Clèves rêve et pense à Monsieur Nemours mais ne peut envisager de lui avouer ou ne serait-ce que rester à ses côtés…
3 / Madame de Duras, extrait d’Ourika : je suis passée à côté de cet extrait. De mon pdv Charles est pris d’amour pour Anaïs (?) et le raconte à Ourika qui elle pense ne pas mériter vivre ou être aimée ? J’en déduis qu’elle aime ce fameux Charles et qu’elle est malheureuse ? Bref, je suis loin d’être emballée.
4 / Honoré de Balzac, extrait de Le Lys dans la vallée : perdue encore une fois
5 / Emily Brontë, extrait de Wuthering Heights : très heureuse de trouver du Emily Brontë et d’avoir l’occasion de découvrir sa plume. Un peu court pour se forger une idée mais comme pour La Princesse de Clèves, j’ai l’impression qu’il faut connaître l’histoire pour pouvoir en apprécier l’extrait proposé. Sinon c’est compliqué de comprendre sans contexte ! Miss Catherine doit épouser un homme mais elle est profondément éprise d’Heathcliff, elle se confie à Nelly. Le thème est totalement respectée.
6 / Edmond Rostand, extrait de Cyrano de Bergerac, Acte III, Scène VII : Cyrano se fait passer pour Christian afin de charmer Roxanne pour lui. Il est pris visiblement à son propre jeu… Néanmoins, je n’ai pas apprécié le texte plus que ça…
7 / Jean Tardieu, extrait de Le Professeur Froeppel « Finissez vos phrases ou la rencontre » : meilleur texte !!! Comédie théâtrale absolument TRES réussie. Comique, original, j’ai vraiment beaucoup aimé.
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Cette anthologie sur le thème de la déclaration d’amour est divisée en deux parties, entre affirmation et dissimulation. Elle mêle des textes de l’Antiquité à nos jours, même si le XIXe siècle est très présent. Quant aux genres, le thème choisi permet de ne pas en tenir compte, si bien que les extraits sélectionnés proviennent aussi bien d’une lettre que d’un roman ou d’une pièce de théâtre. Pas de monotonie donc, mais des textes savoureux (même si certains passages m’ont fait grincer des dents) et parfois originaux, comme la trop peu connue mais surprenante comédie de Jean Tardieu, Finissez vos phrases !, qui clôt en beauté cette anthologie au thème moins rebattu qu’il n’y paraît.
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D'Ovide à Verlaine, en passant par Shakespeare, ce sont de merveilleux extraits d'amour que ce petit recueil nous offre! A mettre entre toutes les mains au cœur romantique!
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plaisirs parfois désuets, souvent longuet, mais si délicieusement évocateurs
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Pas ma collection préférée pour les guides de voyages, à la fois trop complet donc difficile a lire en voyage, ou avant ou après. De très belles photos.
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