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Critiques de Éditions Gallimard (123)
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25 ans de voile

Un livre qui commence a dater : la préface avait été écrite par Eric Tabarly...lui même disparu en mer, il y a bien longtemps...

Il retrace les grands moments marins de chaque année de 1971 à 1996, pour notre plus grand bonheur, en parcourant aussi bien la coupe de l'America's Cup que tous les courses océaniques, sans oublier celles des jeux olympiques.

Passionnant !
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A vos masques !

Ma critique va être courte car, en ces temps de morosité, d'incertitude, de repli, de peur, qu'il est bon de rire! Et de rire de notre situation de petits humains à la merci d'un virus inédit. Avec les dessins de presse on a toujours cette impression d'être à la fois face à un miroir qui pointe et souligne les paradoxes de nos sociétés, et face à une parole universelle (le dessin) qui permet à chaque individu dans n'importe quel pays de ressentir exactement la même chose qu'un autre individu dans un autre pays.

Mais Babelio, il faut que je vous le redemande: quand pourra-t-on poster en citation des dessins de presse ou des cases de BD??? C'est tellement plus drôle avec l'image!
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A vos masques !

Le dessin de presse a quelque chose de très révélateur. Une image suffit en général pour mettre le doigt sur la zone sensible. La pandémie a modifié le quotidien des citoyens du monde entier. Alors c'est impossible de ne pas se retrouver dans certains. On y découvre la peur, la résilience, l'abandon, l'espoir, le déni, la rébellion, la tristesse.. Une lecture qui redonne le sourire et incite à regarder rétrospectivement cette année de passée. Une fois encore cela montre que derrière une image se cache bien plus de chose. Espérons qu'un jour on pourra à nouveau sortir sans masque, respirer paisiblement, revoir nos amis et nos familles et que tout cela sera juste un long et désagréable cauchemar.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Anthologie de la poésie française

Des anthologies de la poésie française, il en existe un sacré paquet, et elles se ressemblent toutes entre elles. Tiens, rien que dans la Pléiade, on en dénombre trois, sans compter celle-ci !

Alors, qu'est-ce qui différencie l'anthologie de la poésie française d'André Gide d'une autre ? Pas grand-chose, si ce n'est le nom de l'auteur.



On retrouve ici les grands poètes et poèmes de notre belle langue dans l'ordre chronologique, de Ruteboeuf à Raymond Radiguet. Date de publication -1944-oblige, ne nous attendons pas ici à voir des poètes datant d'après cette date.

Oui, ils sont tous là. Les grands noms, les plus petits. Certains ont étés bien servis, comme Victor Hugo, Verlaine ou Ronsard, qui occupent nettement plus de place que Casimir Delavigne, Charles Guérin ou Olivier de Magny -mais qui se souvient d'eux, en dehors des plus érudits, en même temps ?-.



Non, le choix des auteurs et des oeuvres sélectionnées est sans reproche. Todo esta aqui.

De toutes les anthologie, celle-ci se pose là, au sommet, parmi les références.



Mais la raison pour laquelle je n'ai pas mis la note maximale est purement subjective.

Je n'ai pas aimé l'introduction, longue de 50 pages. C'est trop long ! Certains passages, comme l'explication quant au pourquoi du comment certains poètes ne figurent pas ou peu dans l'anthologie. Le reste, ce ne fut à mes yeux que digression poussives sur ce qu'est la poésie selon André Gide...C'est un cas typique d'une introduction qui s'étale trop sur la longueur pour ne rien dire. Dommage, ça gâche la lecture avant même d'entrer dans le vif du sujet.



Quant au reste, il n'y a rien à jeter. Comme je l'ai écrit plus haut, cette anthologie se classe parmi les meilleures du genre, et constitue un très beau cadeau à (se) faire, si on prêt, comme toujours avec la Pléiade, à débourser un peu d'argent -entre trente et quarante euros- pour une magnifique édition de 850 pages environ, qui pour une fois n'est pas écrite en pattes de mouches ! -Le gros problème, à mes yeux, de la Pléiade, tient dans la police d'écriture minuscule utilisée.-
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Anthologie de la poésie française

Pour les amateurs de poesie 'est un regal un chef d'oeuvre,pour les autres un bon moyen de commencer à connaitre les oeuvres essentielles de la poesie francaise et de decouvrir des auteurs moins mediatisés mais très talentueux !
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Anthologie de nouvelles japonaises contempo..

Surtout lu parce que s'y trouve la nouvelle de Kenzaburo Oé, "Tribu bêlante" évoquée par Milan Kundera dans Les testaments trahis. Rien que pour ce récit, le livre vaut la peine d'être acheté.
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Anthologie de nouvelles japonaises contempo..

Cette anthologie en deux tomes, chacun contenant une trentaine de nouvelles, présente une grande variété d’auteurs et de styles. Le choix des oeuvres a été réalisé par une équipe de critiques et d’auteurs japonais de l’époque (fin des années 80). Si on y retrouve certains noms bien connus (Mishima, Tanizaki, Kawabata, Ôe, Sôseki…), la plupart des auteurs nous sont inconnus, car c’est la première fois qu’ils sont traduits, et à ma connaissance, les choses n’ont pas beaucoup avancé pour eux depuis les années 1990 !

Toutefois, cela s’explique aisément. L’éditeur nous assure sur la quatrième que les soixante nouvelles sélectionnées « embrassent la production littéraire japonaise depuis le début du siècle jusqu'à l’après-guerre » . Ce n’est pas tout à fait exact. La majorité de nouvelles se concentrent entre deux époques : la fin du 19e siècle (premier tome) et la période entre la fin de la guerre et les années 70. Elles nous décrivent logiquement un Japon, et une vie quotidienne, très différents de celui que nous connaissons : le pays est pauvre, la faim est une préoccupation quotidienne, les maladies nombreuses et l’activité économique chaotique. La délinquance n’est pas rare, et pour s’évader de ce quotidien plutôt glauque, de nombreux auteurs donnent à leurs récits une connotation onirique. Certains, marxistes convaincus, à défaut d’être convainquant, nous décrivent avec talent la vie quotidienne des masses laborieuses où les familles font savoir aux anciens qu’ils n’ont que trop vécu, et se les refilent en espérant les voir expirer au plus vite ! (« l’âge des méchancetés », Fumio Niwa, vol. II). Autour de la guerre, des récits prenant prétexte de la mort d’un animal sont aussi très éloignés de notre sensibilité actuelle.



Les nouvelles de cette anthologie sont de « vrais » nouvelles, le plus souvent de quelques dizaines de pages et non, comme le voudrait la mode actuelle, de quelques pages, voire une seule ! On y trouve un sens partagé de la description : paysages, situations, pensées, voyages, au détriment peut-être de l’action ou de la chute, qui n’est pas ici le but recherché (bien que ce soit le cas dans d’autres nouvelles japonaises de la même époque que j’ai lues par ailleurs).



Si les deux volumes sont interessants, les « pointures » sont surtout regroupées dans le premier). On rencontre ainsi dans ce dernier « l’incident de Sakaï », de Ogai Mori, qui relate un accrochage entre des marins français et la population du port de Sakai en 1868, provoquant un seppuku général devant des officiels français terrifiés par ces suicides rituels. On y rencontrera aussi la célèbre nouvelle « Le pied de Fumiko », de Tanizaki ; le très amusant journal d’un officiel japonais visitant le Paris de 1872 ( par Mitsuo Nakamura) et un très interessant texte de Mishima, « du fond des solitudes ».



Il arrive aussi que l’on rencontre une nouvelle qui décrive en détail un aspect typique de la vie japonaise, ce qui n’est pas toujours passionnant : ainsi, alors qu’une nouvelle explore (laborieusement) en profondeur l’univers du théâtre Kabuki (« on ne vit qu’une fois », Kiku Amino, vol. II) ; une autre (« note sur ceux qui prirent la mer à la recherche de la terre pure » - Yasushi Inoue, vol.I) parvient à traiter sur un mode humoristique les errements des supérieurs d’un temple contraint d’embarquer, la vieillesse venue, pour un voyage sans retour.



Evidemment, chaque lecteur trouvera dans ce foisonnement matière à admirer, rêver ou même s’ennuyer, mais l’ensemble mérite largement d’être lu. Parmi les nouvelles présentées, au delà de celles, magnifiques, de Mishima, Kawabata et Tanizaki, je retiendrai les noms de Aya Koda (le kimono noir, vol. II) et Yoshiki Hamaya (la lettre dans un baril de ciment, vol II).



Cette anthologie ayant tout de même trente ans, depuis une nouvelle génération d’auteurs, véritablement contemporains et sans doute davantage traduits, occupent le devant de la scène (et les emplois du temps des traducteurs, qui sont moins nombreux que les soldats !). Chaque nouvelle est suivie d’une courte notice présentant l’auteur, ses oeuvres principales et celles disponibles en français. C’est l’occasion, au hasard de ces notices bibliographique, de voir combien d’oeuvres japonaises reconnues n’ont jamais été traduites.



Les traducteurs, au travail si difficile ici (ils ont été épaulés par une équipe japonaise de spécialiste de littérature française), sont nombreux. Parmi ceux qui ce sont occupés de plusieurs nouvelles, citons Marc Mécréant, Jean Jacques Tschudin, Anne Sakai et Jean Cholley. Tous ont réalisé un excellent travail, sur des textes difficiles, confinant parfois au surréalisme, et donc particulièrement difficiles à transcrire (mention spéciale à Anne Sakai pour « ces journées telles qu’en rêve » de Toshio Shimao, qui n’a pas dû être simple à transcrire !)



Ajoutons pour terminer que ces deux épais volumes de 600 pages respirent la qualité et, malgré une couverture dont la qualité se dégrade visiblement entre le volume I et II (on passe, d’une solide couverture plastifiée en 1986 à un carton brut trois ans plus tard - il n’y a pas de petites économies), qu’ils supporteront de nombreuses lectures, relectures et consultations pour une plongée en eaux profondes dans les origines du japon moderne.
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Anthologie de nouvelles japonaises contempo..

Trente nouvelles, des plus connues aux jamais lues, venant du Japon de Meiji.

On y croise des intérieurs, on erre dans les rues avec des presque inconnues. On se rend à l'Occident ; on se heurte à l'Occident.

Textes historiques en un sens : témoignages d'un Japon qui se cherche, en perte d'un sens ancien, sans nouvel équilibre pourtant.
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Anthologie de nouvelles japonaises contempo..

L'intérêt majeur de ce livre consiste à faire découvrir divers auteurs de la première moitié du 20ème siecle par une trentaine de nouvelles. Le Japon dans son histoire a connu des périodes de repli insulaire, de fermeture au reste du monde. D'où une sphère de mystères et un art de vivre spécifique qui restent encore vrai à présent. L'objectif décrit dans la préface est précisément de nous faire découvrir cette culture et art de vivre. Or j'ai le sentiment que si on cachait le fait qu'il s'agit d'une compilation de quantité d'auteurs, on pourrait penser que ces trente nouvelles sont du même auteur tant la production est homogène, à une exception pour la dernière nouvelle : Tribu bêlante. De plus au regard des divers auteurs, on peut penser que cette anthologie donne une idée de l'ensemble de la production littéraire japonaise de cette période. Je n'aime pas faire de généralisation, mais puisque ce livre regroupe quantité d'auteurs, il est légitime de chercher des traits communs ou au contraire de percevoir la diversité. Or comme indiqué précédemment, il m'apparaît une homogénéité, un style descriptif commun à toutes ces nouvelles. L'histoire me semble être un second plan qui laisse la primauté aux descriptions. Qui a pu éprouver une infime parcelle de suspense ? Peut-on dire que la nouvelle se termine par une véritable fin ? Non, les auteurs auraient pu poursuivre dans la même veine sans difficulté. Si on s'interroge quel était l'objectif, quel enseignement, quelle révélation outre une intime émotion largement décrite ? Sans faire de provocation, on pourrait très bien changer de sujet au fond en conservant toutes les descriptions. C'est là un genre littéraire très spécifique japonais. Sauf à détonner, cette homogénéité provoque une relative lassitude, la soif de surprises étant insuffisamment étanchée.
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Basquiat x Warhol, à quatre mains

De 1984 à 1985, Jean-Michel Basquiat (1960-1988) et Andy Warhol (1928-1987) réalisent environ 160 toiles ensemble, « à quatre mains », dont certaines parmi les plus grandes de leurs carrières respectives. Le catalogue de l'exposition retrace cette période de collaboration en présentant plus trois cents œuvres et documents dont quatre-vingts toiles signées conjointement ; sont aussi présentées des œuvres individuelles de chaque artiste.



Un bémol pour le manque d'explication sur les cartels qui rend parfois le cheminement un peu difficile à saisir. Le catalogue complète à merveille l'exposition, resituant la collaboration dans son contexte et permettant au lecteur de mieux comprendre l'œuvre commune et individuelle.



Un beau catalogue pour une belle exposition.
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Basquiat x Warhol, à quatre mains

La Fondation Vuitton, bâtiment extraordinaire situé en plein Bois de Boulogne, propose une nouvelle exposition examinant les collaborations de deux génies artistiques – Andy Warhol et Jean-Michel Basquiat, avec 80 de leurs peintures exposées dans neuf galeries du lieu, la plus important présentation de leur œuvres collaboratives jamais montée.



Après l'exposition "Jean-Michel Basquiat" en 2018, la Fondation poursuit son exploration de l'œuvre de l'artiste, révélant cette fois sa collaboration avec Andy Warhol. De 1984 à 1985, Jean-Michel Basquiat (1960-1988) et Andy Warhol (1928-1987) réalisent environ 160 toiles ensemble, « à quatre mains », dont certaines parmi les plus grandes de leurs carrières respectives.



Ensemble , à travers de nombreux documents, photographies et objets, une sélection de quatre-vingt toiles du duo se déploie sur les quatre étages du bâtiment. Des œuvres, il faut le dire, étourdissantes dès les premières salles.Dans cet ouvrage qui accompagne l'exposition « Basquiat × Warhol, à quatre mains » présentée à Paris, sont regroupées plus de cent toiles signées conjointement par les deux artistes ainsi que des oeuvres individuelles, et des travaux d'autres personnalités tels Michael Halsband, Keith Haring, Kenny Scharf..., afin de restituer la scène artistique du downtown new-yorkais des années 1980.



« Basquiat × Warhol, à quatre mains », l’exposition la plus importante jamais consacrée à cette œuvre singulière, regroupe plus de trois cents œuvres et documents dont quatre-vingts toiles signées conjointement .



Les preuves d'un dialogue artistique et fécond où les deux hommes se reconnaissent aussi à travers leurs différences. La collaboration à quatre mains sera aussi breve, deux ans, qu'intense. Les formats monumentaux débordent le visiteur par son coté immersif. Avec Basquiat, qui intervient souvent en second, les motifs de Warhol sont plus militants, plus politique, plus cosmopolite aussi.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Bonne année ! 10 réveillons littéraires

Quelle déception!

Je me réjouissais de découvrir des auteurs inconnus mais j'ai lu des extraits de romans parfois incompréhensibles car sortis de leurs contextes.

Même si j'ai apprécié le passage coquin de" Sincèrement vôtre, Chourik" de Oulitskaïa et les voeux peu banals de Céline à son éditeur Gaston Gallimard, le reste m'a paru insignifiant.

Vite lu , vite oublié.
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Bonne année ! 10 réveillons littéraires

Le petit livre qui traînait dans la bibliothèque. J’avais déjà lu “au pied du sapin” qui est un peu dans le même genre que celui-ci, mais j’avais été moyennement emballée. C’est surement pour cette raison qu’il était encore dans la bibliothèque. Ça et les retours assez moyen de cet ouvrage.

Je ne vais pas m’éterniser non plus.

Ça se lit assez rapidement. Il y a des histoires et des lettres d’auteurs ou autrices envoyées à des membres de leur famille, amis ou autre.

Il y a des textes plus ou moins longs.

Certains sont sympa, d’autres un peu moins.

Ce n’est certainement pas la lecture de l’année. Au moins, maintenant, il n’est plus à lire.
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Bonne année ! 10 réveillons littéraires

Petite série de nouvelles. L’idée de présenter 10 réveillons littéraires était très sympa! Quelle déception pour moi!!! Il me reste 1j pour ne pas finir l’année sur une mauvaise note
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Bonne année ! 10 réveillons littéraires

Circuler il n'y a rien à voir.

Si ce n'est l'extrait de Ludmila Oulitskaïa et la lettre de Louis-Ferdinand Céline, le reste des textes ne met pas en valeur des auteurs comme de Beauvoir, Simenon ou encore Zola.



Dommage car l'idée de départ n'était pas mauvaise. Sans doute fallait-il mieux choisir les textes.



Enfin, bonne année malgré tout !
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Bonne année ! 10 réveillons littéraires

On m'a offert ce recueil de nouvelles et lettres autour du thème de la nouvelle année. Je ne suis pas branchée "nouvelles" et ce n'est pas ce livre qui me fera changer d'avis.

Mais il m'a donné un aperçu du style de plusieurs auteurs classiques que je n'avais jamais lu jusqu'à présent et qui pourrait peut-être me donner envie d'en essayer certains (selon mes trouvailles à la bibliothèque).

Un livre vite lu.

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Bonne année ! 10 réveillons littéraires

Une lecture légère et facile, sans prise de tête qui permet de commencer l’année en douceur avant de se plonger dans des romans, des essais, des bandes dessinées…
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Bonne année ! 10 réveillons littéraires

Le "10 réveillons littéraires" édité chez Folio est le premier livre de l'année que je lis, il m'a accompagné ce premier jour de l'an dans un moment calme et agréable. Il s'agit d'un recueil de nouvelles ayant pour thème, comme son titre l'indique, le passage du nouvel an grâce à la plume de dix auteurs. Les textes sont plus ou moins courts avec pour toile de fond des lieux, des époques et des événements différents.



Ce petit ouvrage est divisée en trois parties. Dans "Un Réveillon inoubliable", on trouve des extraits d'œuvres d'Aragon, de Thomas Sanchez et de Ludmila Oulitskaïa. Avec "Une terrible année", ce sont Stendhal, Georges Simenon et Anne Wiamensky qui nous accompagnent. Puis, avec "Je vous adresse mes meilleurs vœux", on lit des lettres que Mallarmé, Zola, Simone de Beauvoir ou encore Louis-Ferdinand Céline ont écrits à leur proches.



J'ai apprécié plusieurs textes, particulièrement celui d'Aragon dans "Aurélien" qui nous entraîne dans l'euphorie d'une soirée parisienne ou celui de Thomas Sanchez, à la Havane, dans une nuit en enfer.

J'ai beaucoup aimé la plume de Ludmila Oulitskaïa dans son texte sur les préparatifs du Nouvel An à Moscou et mettant en scène deux personnages que j'ai trouvé charmants.



Une autre nouvelle qui m'a marquée est celle d'Anne Wiamensky qui commence par un évènement tragique se situant à Yalta, en Crimée, en 1919. Entre crimes et épidémie de typhus et choléra, la nouvelle année se prépare malgré tout dans un contexte instable.



Dans la dernière partie du livre se trouve essentiellement des correspondances. Celles de Mallarmé, en 1865, à un ami ; celles de Zola, en 1893, adressées à sa maîtresse ; ou encore celles de Céline dans une longue lettre de 1953 destinée à Gaston Gallimard, son ami et éditeur, auquel il souhaite ses plus beaux vœux.



Avec ce petit recueil que j'ai trouvé superbe, j'ai relu des auteurs classiques dans de courts extraits, découverts d'autres que je ne connaissais pas. La principale découverte que je retiens est Ludmila Oulitskaïa, une autrice que je souhaite découvrir davantage à travers ses œuvres.



Le Nouvel An n'est pas toujours signe de moments heureux. Paris, Moscou, Cuba ou ailleurs dans le monde, que ce soit en pleine guerre, terrorisme ou dictature, qu'il y ait des assassinats, des bombes ou des déceptions amoureuses, prendre le temps de préparer ce moment, de se retrouver en famille ou juste avec l'être aimé est primordial et laisse entrevoir la possibilité que la nouvelle année s'ouvre sur des jours meilleurs.



Une belle lecture que je recommande !




Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Bonne année ! 10 réveillons littéraires

En ce début d'année, j'avais choisi une lecture de circonstance : une anthologie de textes sur le thème du nouvel an. L'accroche de l'éditeur (Gallimard) "10 réveillons littéraires" était tentante (en même temps c'est le but !).



Dire que j'ai été déçue est peut-être un peu fort, mais j'ai eu l'impression d'un "fourre-z'y-tout " un peu bâclé. Il ne s'agit pas d'un recueil de nouvelles, comme on pourrait s'y attendre, mais d'extraits de romans, de journal et de lettres. Certes les auteurs sont triés sur le volet, Aragon, Stendhal, Zola, Simenon, Simone de Beauvoir... mais le tout est inégal et surtout sans introduction ni commentaires. Ce qui fait qu'on débarque au milieu de l'action et que plusieurs éléments nous échappent complétement. Quelques notes explicatives auraient été les bienvenues, mais évidemment pour un recueil vendu 2 €, on ne peut pas payer un éditeur intellectuel !



C'est fort dommage, car les textes sont intéressants et j'ai eu envie, pour certains d'entre eux, d'en connaître un peu plus, voire de lire le roman. Ainsi pour les trois récits de réveillons, extraits d'Aurélien de Louis Aragon, de King Bongo de Thomas Sanchez et de Sincèrement vôtre, Chourik de Ludmila Oulitskaïa ou pour la description du jour de l'an du Bourgmestre de Furnes de Georges Simenon .



Les extraits du Journal de Stendhal, comparant ses journées des 1er janvier 1804 et 1805, sont un témoignage des occupations d'un homme de lettres de l'époque de Napoléon. Je n'ai pas du tout accrochée par contre à l'extrait de Anne Wiazemsky, tiré de Aux quatre coins du monde, tout simplement parce qu'il me manquait les éléments pour comprendre le contexte ! Dommage, car c'est une auteure que j'apprécie.



Quant aux quatre lettres de vœux signées Stéphane Mallarmé, Émile Zola, Simone de Beauvoir et Louis-Ferdinand Céline, elles n'ont que peu d'intérêt sorties de leur contexte. Céline réclame de l'argent à son éditeur, oui, bon, et après ? Simone de Beauvoir écrit à Nelson Algren, son amant américain et raconte son réveillon de Noël, en compagnie de personnalités. Mais quelques notes auraient été les bienvenues pour expliciter certains détails.



Je reste un peu sur ma faim...
Lien : http://dviolante5.canalblog...
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Bonne année ! 10 réveillons littéraires

Ce recueil Bonne année! de la collection Folio 2€ est une déception. Sincèrement, je m'interroge sur l'intérêt d'avoir publié cet ouvrage.



Il s'agit principalement d'une compilation d'extraits de romans au moment du Nouvel An. Mais pris en cours de route, ça n'a ni queue ni tête. On ne sait pas qui est qui, fait quoi, etc. Un choix peu judicieux, à mon goût. Et qui ne donne même pas l'envie de lire le roman complet car l'attrait des extraits est quasi nul.



Restent quelques lettres émanant de Zola, Beauvoir ou Céline. Insuffisant pour rattraper le tout mais qui ont au moins le mérite d'être d'un seul tenant.



Il y a nettement mieux pour clore l'année 2018 côté livres en beauté. Je vais m'y atteler.
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