Éric Henninot

Christophe Bec a présenté l'ensemble des acteurs qui vont jouer un rôle important par la suite. La présence de ces étranges bêtes est dorénavant sur le devant de la scène. Pour en discuter, voilà les fameux scientifiques qui viennent donner leur avis et des réponses. On a quelques explications sur la vie marine. Des experts évoquent la pollution sonore. Mais tout le monde n'a pas les même enjeux à défendre. "S'il vous plaît messieurs, la vie dans les océans de notre planète est peut-être en jeu. Alors un peu de sérieux. Vos querelles intestines ne nous intéresse pas." La problématique est-ce vraiment les radars de basse tension? "Je sais bien que je met les pieds dans le plat et que depuis les évènements du 11 septembre ce sujet est tabou! Pourtant, il faut bien se poser la question : est-ce que la "sécurité nationale" est conciliable avec le "respect de l'environnement"?". Peut-être que c'est juste un évènement naturelle en lien avec le dérèglement magnétique de la Terre. Toutefois, rien ne permet vraiment d'étayer la théorie. Le professeur Ligo Kämper propose quelque chose de plus probable. "Il a été démontré par le passé que certains échouages de cétacés étaient dus à l'apparition dans un écosystème d'un nouveau prédateur." Le lecteur connaît la vraie cause. Une scène marque particulière avec des mammifère marins qui choisissent de s'échouer sur terre. Qu'importe si des inconnus les remettent à l'eau, ils reviennent se suicider. Un sentiment d'horreur se fait pressentir. Voir des animaux préférer mourir n'augure rien de bon. En tout cas, nous avons envie de poursuivre pour savoir ce qui va suivre. Les responsables de ce massacre craignent ils quelque chose? L'agent n'achète t'il pas tout?
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

Je sors de cette lecture un peu mitigée.

Je pense que c'est une série qu'il faut lire d'une traite.. et donc attendre que tous les tomes soient parus.

là, j'ai fait une petite avancée géographique avec les personnages, j'ai vu les tensions se nouées et se dénouées (ou pas).

J'ai le sentiment que ça n'avance pas.. et pourtant il s'est passé beaucoup de chose. Mais j'ai aussi l'impression qu'il y a encore tellement d'autres choses à voir.

Je vais devoir être patiente, ou lire le roman.

Ici le vent est secondaire car c'est l'eau qui est l'élément principale. La horde emmenée par Golgoth son meneur sans pitié doit franchir la dangereuse flaque de Lapsane pour gagner plusieurs mois sur la horde qui les a précédée. Mais Callirhoé va mettre a mal l'unité en étant enceinte et en le cachant à tous. Son état ralentit leur progression et de vives tensions naissent.



L'inconnue règne dans cette suite car l'eau n'est pas leur élément et chaque pas peut être un piège. Golgoth devient un personnage de plus en plus antipathique au fil des tomes. Sa volonté de dépasser les anciennes hordes l'omnubile tellement que les dangers qu'il fait courir à chacun est le cadet de ses soucis.

L'escadre frêle est le deuxième tome de l'adaptation en bande dessinée de la Horde du contrevent, roman culte de science-fiction d'Alain Damasio.

Avant d'atteindre la flaque de Lapsane, La horde croise un vaisseau volant des Fréoles.

Deuxième opus réussi par Eric Henninot. L'univers presque abstrait de la Horde prend vie sous nos yeux.

Exceptionnel ! Ce premier tome adapté du roman éponyme est excellent, je ne lui trouve aucun défaut et un bon nombre de qualités. Commençons par les dessins, ils sont beaux, détaillés, et s’en dégage une ambiance particulière grâce aux couleurs.

Comme c’est une adaptation, les personnages et leurs présentations ne se fait pas de la même façon, heureusement il y a un très bref résumé des personnages donnant noms et attributions pour plus facilement s’y retrouver. La narration est simple et efficace, on suit un régiment dont le but sera d’atteindre une zone où le vent souffle sans fin. Je n’ai pas lu le roman donc je ne peux pas comparer, la seule chose dont je sois certain après la lecture de ce premier tome, c’est que je lirais le roman.

C’est un gros premier tome, 80 pages au lieu de 50 habituelles, et il s’en passe de événements ! Sans spoiler, on a droit à beaucoup de pertes, d’abord matériel, à cause du vent qui ne cesse de souffler encore et toujours plus fort, nos héros font face à des tragédies diverses, ça se sent que tout a été travaillé avec soin. Un vrai plaisir à lire, vite, la suite !

J'ai entamé la lecture de cette BD avec les yeux et la tête encore chaste de l'oeuvre originale de Damasio. J'ai lu beaucoup de critiques au sujet de cette oeuvre originale, j'ai l'intention de la lire, mais je me suis dit qu'une incursion dans ce monde par la BD défricherait un peu le terrain.



J'ai bien fait, c'est un plaisir pour les yeux et l'histoire : on ne s'ennuie pas une seconde ! On fait connaissance avec les personnages, on se plonge dans cet univers si particulier, on découvre les caractères de chacun.



Au début du premier album on a même droit à une entrée matière par A. Damasio lui-même, car il a collaboré à l'élaboration de cette BD, sans toutefois s'imposer. Il ne s'agissait pas de transposer simplement le roman en images.



Que vous ayez lu ou pas La Horde du Contrevent, il faut découvrir cette BD. Le troisième tome devrait paraître cette année. Un nouveau tome est prévu tous les deux ans.



Bonne lecture et belle découverte !

Etant très fan du roman, j’attendais la bd avec une certaine appréhension. Un roman dans lequel chaque mot compte, où les allitérations elles-mêmes font partie du champ lexical du vent, il fallait oser l’adapter graphiquement !

Je suis agréablement surprise par cette adaptation et je salue le travail titanesque d’Eric Henninot et de Gaétan Georges : l’ambiance y est fidèle et les dessins superbes. Ils ne ressemblent absolument pas à l’image que je m’étais faite de la Horde et de ses personnages, mais ils siéent parfaitement à cet univers.



Dans ce deuxième tome, la 34e Horde poursuit lentement sa route en direction de l’Extrême Amont. Ils croisent la route des Fréoles, peuple de parcoureurs, desquels on ne saurait dire s’ils sont leurs alliés ou leurs ennemis. Pour un temps de repos – et parce que l’un des leurs est blessé – ils font escale sur le vaisseau fréole, Le Physalis, afin de se préparer à une éventuelle et inhumaine traversée de la flaque de Lapsane…



L’intrigue devient ici plus complexe. On en apprend plus dans ce tome sur les hordes précédentes, le fonctionnement de celles-ci et les lois qui les lient aux différents peuples. Callirhoé, puis Sov, sont en proie au doute, ce qui risque de menacer l’unité de la horde...



Les plus : Les dessins sont minutieux et représentent bien le mouvement et les formes du vent. Colossal travail que de représenter quelque chose d’aussi mouvant et éphémère. L’alternance de tons chauds et de tons froids rend honneur aux ambiances du récit.



Les moins : le format BD ne permet pas la forme omnisciente du roman, nous sommes ici plus extérieurs aux personnages et on y perd côté psychologie de chacun en ne laissant que Sov pour narrateur. De plus, en ayant lu le roman, ma lecture est ici agrémentée de souvenirs de celui-ci et permet parfois de compléter les informations des scènes qui passent – il me semble – un peu rapidement. Je suis curieuse de lire les avis de lecteurs ne connaissant pas le roman, afin de savoir si l’histoire garde tout son sens telle qu’elle.



Dans l’attente du tome 3, merci Babelio pour cette masse critique spéciale et merci aux éditions Delcourt qui publient de magnifiques œuvres.

Une belle adaptation du roman éponyme de damasio

Bons dessins intrigue et univers respectés

Et si le mégalodon (ancêtre du requin blanc) le plus grand prédateur que la terre ou plutôt la mer ait porté n'avait pas disparu ?

Un premier tome qui foisonne de personnages, de lieux, d'époques pour planter le décor de cette histoire prometteuse bien servie par des dessins et une mise en scène dynamiques.

à suivre !

La Horde, ce n’est qu’en lisant la préface de cette BD que j’ai su qu’elle était adaptée à partir d’un roman. Avant cela, je n’avais jamais entendu parler ni de l’un, ni de l’autre. Et je dois dire que ce fut une découverte intéressante.



Lorsqu’on commence la BD, on ne comprend pas tout à l’histoire, ni à l’univers. On apprend que le monde est balayé par des vents violents et que la population est scindée en trois groupes de personnes. L’un d’entre eux est persuadé qu’en traversant le monde d’ouest en est, il parviendra à l’extrême-amont et découvrira l’origine des vents et, qui sait, peut-être parviendra-t-il à l’amadouer ? Ou le stopper ? Nous voilà donc plongé dans cet univers digne d’un bon roman de fantasy, et nous faisons rapidement connaissance des personnages qui formeront la 34ème horde. La horde, c’est justement un groupe de personnes chargées de combattre le vent et d’avancer, coûte que coûte, jusqu’à l’Extrême-Amont.



Le contexte de base est intéressant, bien que je me suis parfois posé la question de savoir si c’était un univers créé de toutes pièces ou l’un de ces mondes post-apocalyptiques qui sont très à la mode en ce moment. L’histoire elle-même ne m’a pas déplu, au contraire. Je me suis sentie frustrée, à la fin du premier tome, de ne pas avoir la suite. (Peut-être d’ailleurs me lancerai-je dans la lecture du roman un de ces jours ?). Par contre, si j’ai bien un reproche à faire à cette histoire, c’est le nombre de personnages. Tous sont présentés sur une page au tout début de la BD, mais on a vite fait d’oublier qui est qui et de se mélanger les pinceaux.



Quant aux dessins, j’ai trouvé les décors très beaux. L’illustration du vent et de sa puissance m’a semblée assez réussie. En revanche, là encore ce sont les personnages qui m’ont dérangée, j’avais du mal à faire la différence entre certains.



Pour conclure, cette BD dont je n’avais jamais entendu parler fut une agréable surprise et je la recommande aux amateurs du genre.

Notre requin du premier tome n'est pas le seul monstre que l'on pensait disparu à refaire surface. Partout sur la planète, des prédateurs refont surface, déclenchant même un phénomène d'échouages massifs de baleines, dauphins et autres sur les plages à travers le monde. Quant à notre océanologue, elle a quitté notre groupe d'écologistes pour se retrouver dans un sous-marin quelque part dans la faille de Marianne où un très riche collectionneur veut qu'elle l'aide à capturer un des requins préhistoriques.L'histoire est à la fois intéressante et fourre-tout. Je ne sais pas trop où l'auteur veut en venir entre tout ces personnages, ces groupes influents et ces Indiens persuadés que la fin du monde est proche. J'aime bien l'histoire mais ne sais pas trop quoi en penser pour l'instant.

Et si Hitler avait été assassiné, quel aurait été le visage de la seconde guerre mondiale ?

Selon l'uchronie que nous livre Chauvel, elle aurait quand même eu lieu. Mais elle n'aurait pas été la même. En suivant les pas d'une compagnie de soldats français nous voyons les alliés mettre Paris dans la balance pour gagner la guerre... dans un pari audacieux!

Bref au départ l'idée n'est pas mauvaise, mais au final... L'histoire est assez plate, sans réelle intrigue ou suspence. Quelques pistes lancées (comme ces papiers compromettants brulés par un soldat) mais aucune retombée. On suit nos soldats sans actions, pour terminer sur une fin rapide et tragique. C'est très décevant.

Le dessin est classique, au service de l'histoire mais ne réhausse pas le tout.



Une BD qui manque un peu d'intérêt selon moi.

Avant la guerre, les chefs alliés se sont mis d'accord sur une stratégie : pour arrêter la progression de la Wehrmacht, vider et transformer Paris en souricière. L'armée française y est donc stationnée.

Cette uchronie (Hitler est mort en 1939, l'armée allemande est quasiment stoppée) suis le quotidien d'une compagnie française dirigée par un jeune instituteur, que l'on retrouvera dans les autres tomes (7 au total).

Le dessin classique et réaliste colle bien avec cette histoire. Le scénario rend bien cette atmosphère de tension générée par l'attente, le danger imminent et les traumatismes récents des soldats.

Je n'ai jamais pris le temps de lire LE livre écrit par Damasio et c'est donc à travers cette adaptation que je découvre l'univers qu'il a créé.

Je savais qu'il était question d'une quête par une horde pour découvrir le lieu où naissent les vents qui s'abat sur cette terre.



On est plongé dans cette horde de sa formation à sa quête sur le terrain. De la hiérarchie entre eux, du danger omniprésent et de ce vent qui ne laisse que peu de répit.

La BD rend cela très présent et transcrire l'effort fournit par chacun pour aller de l'avant.

C'est un coup de cœur! Autant annoncé la couleur de suite, cette série que ce soit en roman ou en BD je kiffe.

Je me souviens avoir dévoré le roman de Damasio et je me régale avec les graphiques de Henninot.

Quel talent pour avoir réussi à retranscrire l'univers de la horde en BD, à tel point qu'on pourrait aisément imaginer une série TV sur laquelle je sauterai si elle devait exister ;)

Bref, je ne remercierai jamais assez l'interne qui m'a fait découvrir cet auteur pour ce que cela m'apporte dans ma vie de lectrice.

Pour parler du livre en lui même, on retrouve dans ce tome si la horde embarqué dans un vaisseau fréole , c'est un tome beaucoup plus statique que le précédent. La horde ne brave pas ici vents et tempêtes pour avancer son chemin dans la quête de l'Extrême-Amont mais c'est plus la psychologie des différents personnages qui est développée et nous allons également découvrir la présence d'un nouveau danger pour les hordiers : les poursuiveurs! Le combat de Erg est aussi impressionnant en BD qu'en roman, j'ai été aussi prise par ce passage que lors de la lecture du roman.

J'ai emprunté le 3e tome à la médiathèque et vais me pencher dessus très rapidement!!

Mettez vos bonnets rouges pour lire cet album car il respire le commandant Cousteau à plein nez. Voguant entre un documentaire de ce célèbre explorateur marin grâce à une découverte paléozoïque majeure lors d’une opération de forage sous-marine, tout en reléguant le requin du film «Les dents de la mer» à un rôle de figurant, Christophe Bec nous livre un thriller fantastique très captivant.



Ajoutez à cela un thème écologique de fond, accompagné d’un côté dénonciateur des grosses compagnies pétrolières et d’une intrigue familiale en arrière-plan, et vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer une minute pendant la lecture. De plus, l’auteur a choisi de découper son récit sous forme de puzzle de quelques pages, tout en jouant sur la chronologie du récit, ce qui contribue à construire son histoire de manière prenante et bien dosée. Et finalement, malgré quelques exagérations et une approche légèrement manichéenne (mais non dérangeante), l’auteur prolifique des Humanoïdes Associés parvient à installer cette nouvelle série de manière très prometteuse.



Le dessin réaliste et très lisible d’Eric Hénninot (« Alister Kayne »), pourvu d’excellents cadrages, sied parfaitement à ce récit subaquatique. De plus, avec une coloriste talentueuse (Delphine Rieu, « Les aquanautes ») qui peut tout doucement revendiquer le titre d’océanologue réputée, tout comme l’héroïne de ce récit, cette série prévue en huit tomes ne risque pas de prendre l’eau au niveau du graphisme.
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Le livre m'a fasciné, un peu irrité dans sa forme, mais au fur et à mesure des pages, on apprends à respecter ce roman hors norme. De fait, ici, on est moins surpris et on apprécie tout particulièrement les dessins, magnifiques. Une vraie réussite, complètementaire. Bravo...

Un second tome plus intéressant avec forcément plus d’action (le premier tome devant mettre en place l’histoire) et parsemant, ici et là, des mystères et un peu de surnaturel.

Une BD assez jolie visuellement qui met en place un scénario assez intéressant avec beaucoup de péripéties en perspective.

Une Platerforme de forage découvre une grotte sous-marine où vit le plus grand prédateur marin qui n’ai jamais existé : un megalodon, l’ancêtre du requin blanc qui mesure plus de 22 mètres !

Une découverte qui est soigneusement cachée pour éviter une fermeture de la plateforme et des millions de dollars qui partiraient en fumée.

Mais cette découverte attise les convoitises des uns et la soif de connaissance des autres.

Une BD qui est assez prometteuse et qui pour l’instant flirte entre le documentaire animalier, les voyages dans les abysses, l’horreur, la science-fiction et un peu de mystique. La question est comment vont s’articuler ces éléments et orienter le genre de la BD.

Le second tome devrait répondre probablement à cette question.

Dans un univers indéfinissable post apocalyptique, le monde est réparti en différentes catégories d'humain÷es dont celle de la Horde qui se déplace sur les vents en quête d'un inaccessible but ou le bonheur est imaginé...

Ce premier volume de la série adapté du livre de Alain Damasio nécessite de la concentration : narration resserrée, beaucoup de texte écrit très petit, et dessin détaillé avec beaucoup d’ellipses.

La force de l'histoire tient dans cette quête collective d'un groupe mouvant au grè des départs et arrivées de ses membres, de cette esprit de corps, pour un but utopiques... L'essentiel n'est-il pas dans cette quête justement ?

Je serai curieuse de voir le roman afin de vérifier comment la langue de l'auteur a été préservée ou pas...

A découvrir...