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Critiques de Éric Henninot (252)
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Fils du soleil (BD)

Une histoire de Jack London adapté en BD. Sublime dessin qui nous présente un Océan Pacifique monstrueux et sublime.

Le tome est un one-shot qui se lit avec plaisir. Notre protagoniste principal semble être le neveu de Corto Maltese ( dont on sent tous les liens ) pour le job et la nonchalance presque poétique et Largo Winch pour la débrouillardise.

C'est une petite pépite qui nous transporte dans des contrées lointaines.
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Carthago, tome 1 : Le lagon de Fortuna

C'est que ça marche bien ! Habituellement, je ne suis pas du tout le public visé mais j'ai bien aimé découvrir cette intrigue avec des multinationales véreuses, des monstres marins, des personnages bien différents et complexes. Tout est assez bien scénarisé pour en être un remake de films et on accroche bien ! Je me laisserai tenter par la suite avec plaisir.
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Carthago, tome 2 : L'abysse challenger

Le tome 1 de Carthago réunissait action, suspense, mystère et une bonne dose de sang. Un univers était lancé, une mythologie se prépare... ce tome 2 devait relever le défi. Faute est de constater que la déception est de taille. Le récit s'étire en longueur, il y a de nombreuses digressions, et finalement, l'histoire n'avance pas. Les dessins apportent leur lot d'actions & de scènes sanglantes, mais les personnages font du sur-place. Malgré quelques pointes scientifiques bienvenues intéressantes, L'abysse challenger s'oublie aussitôt lue.
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Carthago, tome 2 : L'abysse challenger

Cet excellent deuxième tome confirme l’aspect très prometteur du précédent.



Il y a d’abord ce côté «documentaire» lié à une découverte paléozoïque majeure lors d’une opération de forage sous-marine, qui ravira les fans du commandant Cousteau. Une faune aquatique sous-marine préhistorique qui relègue le requin du film «Les dents de la mer» à un rôle de figurant et qui permet à Christophe Bec ("Prométhée", "Le temps des Loups", "Bunker", "Pandémonium", "Sanctuaire") de livrer un thriller fantastique très captivant.



Il y a ensuite un thème écologique de fond alimenté par l’océanographe Kim Melville et les gens de l’Adome, ainsi qu’une dénonciation des pratiques des grosses compagnies pétrolières, à l’image de la Carthago et de son mystérieux leader cagoulé. Il ne faut pas non plus oublier cette intrigue familiale développée en arrière-plan et qui prend de l’ampleur au fil des pages. Kim Melville qui pleure régulièrement des images du passé et sa fille adoptive Lou, qui semble aussi à l’aise que les auteurs en milieu marin.



Mais il y a surtout le talent de Christophe Bec qui découpe son récit sous forme de puzzle de quelques pages, joue sur la chronologie du récit, contribuant ainsi à construire son histoire de manière prenante et bien dosée. Si l’auteur nous en apprend plus sur le riche collectionneur misanthrope, surnommé le "centenaire des Carpates", il développe suffisamment d’autres pistes pour garder le lecteur scotché au récit.



Le style réaliste et très lisible d’Eric Hénninot ("Alister Kayne"), pourvu d’excellents cadrages, sied parfaitement à ce récit subaquatique et livre de superbes scènes subaquatiques. De plus, avec une coloriste talentueuse (Delphine Rieu, "Les aquanautes") qui peut tout doucement revendiquer le titre d’océanologue réputée, cette série prévue en huit tomes ne risque pas de prendre l’eau au niveau du graphisme.
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Fils du soleil (BD)

Dans les îles Salomon, les choses les plus importantes sont la richesse, les terres et pour certains, mais ce n'est pas généralisé, la réputation.



Les richesses de ses îles sont réparties entre plusieurs planteurs ou autres "négociants".

Leur empire respectif se traduit par une flotte de navires, une présence de comptoirs commerciaux sur les îles, et dans une autre mesure, en fonction de leurs dettes respectives.



Dans cette assemblée, un seul sort du lot.

Intelligent, adroit en affaires, respectable, David Grief est un homme d'Honneur et passe pourtant pour être le plus riche d'entre eux, même si beaucoup le suspectent de ne même pas connaître l'étendue de sa richesse.



Alors quand il met un point d'honneur à aller chercher les 1,200 livres que lui doit Jacobsen, c'est bien au-delà de ce que le commun pourrait comprendre. Pourquoi aller chercher les ennuis pour... si peu.



Et si l'affaire ne se déroule pas vraiment comme prévu, David va finir par apprendre que le vieux Parlay, marin français devenu roi de son île, organise une vente aux enchères de toutes ses perles, toutes plus grosses les unes que les autres.

La richesse même de toute son île, ce qui en soit est déjà bien étrange.



Mais voilà, si tous les planteurs, et négociants fortunés ont bien été conviés à la fête, David Grief ne fait pourtant pas partie des invités, au plus grand plaisir de tous ses rivaux bien sûr, car ils y voient par la même occasion un rude adversaire en moins.



Une situation que le "Fils du Soleil", David Grief, surnommé ainsi par les tribus de la région va vite essayer de tirer au clair....
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Carthago, tome 2 : L'abysse challenger

Ce deuxième tome de carthago est tout aussi beau que le premier. Nous avions laissé le groupe de scientifiques au fond de la mer et aux dents d'un megalodon. Leur situation paraissait plus que dangereuse et inquiétante. Le scénario est toujours aussi bien travaillé avec de nombreux intervenants mais sans nous perdre dans une histoire trop compliquée.
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Carthago, tome 2 : L'abysse challenger

Deuxième tome et un constat: c'est bavard et c'est lent. Il ne se passe pas grand chose dans ce tome niveau action, voir rien du tout. Les choses prennent leur temps à se mettre en place et nous avons peu de révélation s (je dirai 2) sur les 56 pages.

Le dessin est beau mais il serait bien qu'il se passe quelque chose dans le prochain tome.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Je n'ai pas trop accroché à cette BD. Il est clair que les dessins sont soignés, que le travail est là, dense à n'en pas douter. L'introduction de A Damasio est très intéressante. Malgré tous ces atouts, et sans pouvoir vraiment l'expliquer, je n'ai pas été emporté. Je n'irai pas voir le tome 2 sauf peut-être pour voir comment le dessinateur représente les divers lieux du roman.
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La Horde du contrevent, tome 2 : L'Escadre ..

Quel plaisir de retrouver la Horde recomposée par Henninot !



Ce deuxième tome reprend l'histoire où on l'avait laissée, et concerne notamment la rencontre de la Horde avec le navire Fréole, l'Escadre Frêle. La trame suit bien celle du roman (pas de grosse claque contrairement au premier volume...)



Je ne me souvenais pas clairement des luttes politiques qui agitent Aberlaas, et je ne saurais dire si le groupe pro-expérimentation sur les chrones fait partie de l'œuvre d'Alain Damasion ou si elle vient de l'imaginaire de Henninot. Quoiqu'il en soit, j'apprécie la mise en avant de ces conflits politiques.



Les graphismes sont toujours aussi ahurissants, je tire mon chapeau à Henninot qui a su rendre hommage au monde créé par Damasio !



J'ai trouvé le rythme parfois lent, je piétinais d'impatience, espérant qu'on abandonne rapidement les Fréoles pour passer aux "choses sérieuses" avec la Flaque de Lapsane et tout ce qu'elle implique, mais ça attendra le tome suivant...



Ce deuxième tome consolide le cadre posé par le premier et approfondit les peintures des personnages. Le tome 3 promet d'être riche en rebondissements !



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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

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# OH BAH DITES DONC UN ARTICLE DU SCRIBOUILLARD SUR LA HORDE DU CONTREVENT C’EST VRAIMENT ÉTONNANT ÇA PAF AÏE !

$ Je contemple la vaste étendue par-delà les montagnes que nous avons traversé. Au chalet, la tempête a été un vrai bordel ; quand ça s’est calmé, j’ai enfin eu le courage de forcer la porte de la baraque histoire de voir un peu au-dehors si y’avait pas moyen de voir où on pourrait appeler les secours. J’ai eu tort. On a été submergés par une avalanche et on nourrirait déjà les vers congelés si Nathan avait pas flanqué le feu au même moment au chalet en jouant avec l’alcool de Saint-Bernard.

Maintenant, on marche sans rien y voir à espérer trouver autre chose que ce foutu blanc à perte de vue. Ça sent le caca tout frais, toute cette affaire, le blog que je peux toujours pas entretenir, la chaîne que j’ai laissée en friche, le compte en Suisse avec l’argent des abonnés…

¡ Ça commence à vraiment devenir rigolo ! Depuis ce matin, j’ai croisé un mammouth laineux et même un ET pris dans la glace. Scribouille est tombé dans six crevasses, et il a une grosse stalagmite restée coincée dans la fesse gauche. On est encore ensanglantés, sales, épuisés, en hypothermie, mais à part ça jusqu’ici tout va bien. Ça va nous faire des sacrées cartes postales !

$ Y’a vraiment rien d’autre que c’te foutue neige ! Et ce vent, ce vent qui hurle à longueur de journées, ce vent qui te braille que tu vas pas t’en tirer, ce vent avec lequel t’as pas moyen d’aller pisser sans te prendre des tas de petits glaçons jaunes sur le visage…

¡ Un truc aussi que j’ai bien aimé, c’était le squelette avec lequel j’ai fabriqué un xylophone. Le truc, c’est qu’y’avait pas moyen de jouer correctement, avec tous les asticots dedans…

$ Le vent, le vent… J’avais pas lu un truc sympa sur le vent, fût un temps ?

¡ Et puis il y a eu aussi le randonneur qu’on a voulu manger, mais la marmite refusait de prendre…

$ Ouais, un machin où c’est l’histoire d’une meute et y meurent tous, avec des calembours de partout et des personnages qui parlent tous en même temps…

¡ Et puis la fois où on a été capturés par les adorateurs de Kipulshit, le dieu-marmotte, banni de la cité de R’leyh parce qu’il faisait pas assez peur…

$ Et ils en ont fait une adaptation, non ? Attends deux secondes… Je dois me souvenir, je dois me souvenir…

¡ Pauvre Kipulshit, il était tellement triste de pas nous effrayer avec sa cité en rondins de sapin issu de forêts renouvelables qu’il a voulu nous lancer un sort de liquéfaction en fondue savoyarde…

$ Me souvenir… ÇA Y EST ! JE ME SOUVIENS !



Je… Je me souviens.



La Horde du Contrevent. Des centaines et des centaines de pages noircies par un souffle de mort et de vie, n’épargnant personne, tuant comme enfantant la vie, où des hommes tentaient péniblement de survivre entre deux bourrasques, motivés par un seul désir, celui d’aller vers l’Extrême-Amont, celui d’aller jusqu’au bout. Et aller jusqu’au bout, c’est pas franchement facile, surtout quand t’es en France, et que tu veux faire connaître un machin aussi dense et complexe à l’international. Le projet d’adaptation en jeu vidéo s’est lamentablement scratché, quant au long-métrage d’animation qui devait en être tiré, il a malheureusement rejoint auprès du Dune de Jodorowsky le rang des films qu’on aimerait tellement voir qu’il est impossible qu’ils aient pu exister.

Et puis débarque Vincent Henninot, quelques albums au compteur, et qui dit : « Moi, je vais vous la faire, cette Horde, avec une BD qui demandera des années mais avec tous les FX qu’y faudra et le panache d’un écureuil atteint d’hyperpilosité ». Et forcément, tu te dis qu’il va se planter. Parce que les autres ont pas réussi avant lui. Parce que c’est typiquement le genre de bouquin inadaptable. Parce qu’il fera jamais mieux. Et devinez quoi ?



McGuffin et intrigues en vrac



Parce que oui, il s’en sort, Henninot, et il s’en sort même terriblement bien. Le fait d’éviter la multiplication des points de vue en se braquant sur Sov rend le tout plus digeste et le dessin nous épargne les délibérations parfois interminables de chacun des personnages. Là où le roman semblait nous conduire à une psychologie intériorisée, ce tome 1 recherche davantage une psychologie extériorisée, en se focalisant sur ce que les personnages font plutôt que ce qu’ils pensent. On nous épargne pas mal du jargon technique, les explications viennent rapidement (parfois un peu trop d’ailleurs : l’une d’elles pourrait mettre la puce à l’oreille sur la chute finale), ce qui en fait un ouvrage bien plus compréhensible pour le lecteur peu habitué à des lectures peu exigeantes. Oh là là, quelle horreur, ils ont rendu la Horde du Contrevent accessible ! Mais tenez-vous bien, c’est pas fini.

L’adaptation va en effet à l’encontre de nombre de choses auxquelles on se serait attendus, ce avec la bénédiction de Damasio : ça va parfois s’incruster avec de légères touches, d’autres fois beaucoup moins. Comme modification mineure, là où notre bonne vieille cervelle de wasps colonialistes imaginait des hordiers tout blancos avec une ingénierie inspirée vaguement du steampunk ou de Vinci (en tout cas occidentale), le dessinateur vient bien plus piocher dans des décors et des protagonistes d’inspiration tibétaine. Un choix à saluer pour deux raisons : d’abord, parce que la fantasy exotique est pas franchement appréciée en France, ensuite parce que c’est super pertinent dans la mesure où il s’agit d’une culture particulièrement ancrée dans le vent et l’austérité (on retrouvera même dans ces pages le rituel des funérailles célestes, où le cadavre est dévoré par les oiseaux charognards).

Là où ça va plus facilement en froisser, c’est l’idée de diverger du scénario. Damasio émet en préface l’idée pour le moins intéressante qu’une œuvre adaptée doit nécessairement être trahie, mais pas n’importe comment. Henninot commence donc à bricoler dans notre dos des timelines qui n’étaient pas censées se passer comme ça, voire même exister. Sauf que là où par exemple Jackson dans Le Hobbit usait et surabusait de cette technique pour combler des blancs par des rebondissements et des arcs artifi-superficiels, ici c’est extrêmement bien dosé. Et j’en veux pour preuve ce qui va faire hurler les puristes à mort : la mort d’un des personnages qui n’était pas censée se dérouler comme ça ni à ce moment-là.

Et franchement, bah tant mieux. C’est super bien intégré au reste d’une part (on va y revenir), ça vient servir le fond d’une autre. Ce personnage avait une trop grosse proximité avec le point de vue de Sov, et les caractéristiques qui lui étaient propres restaient de toute manière en retrait. Mieux encore, avec sa mort, il confie à Sov une lourde responsabilité qu’il n’est pas sûr d’assumer. Ça fait du McGuffin supplémentaire mais pas gratuit, tout comme la petite Coriolis qui ici vient de se faire intégrer, car celui-ci gagne ainsi en profondeur et comble les trous et baisses de rythme que Damasio avait tendance à commettre. Mieux, ça donne du suspense au récit car on sait pas si les autres vont y passer dans l’ordre, comment le gars va se débrouiller pour continuer à coller au récit de base tout en effectuant des variations subtiles.

Car oui, subtil, ça l’est. Les dialogues rajoutés sont avec la même plume que le style originel, sans pour autant en faire trop, au point que c’est pas facile de différencier ce qui a été ajouté de ce qui a été gardé comme tel. C’est cet enchevêtrement de fidélité et de touches d’originalité qui vient réussir le pari casse-pif de toute adaptation : coller au texte de base tout en lui apportant une dimension nouvelle.

Et avec en plus un encrage dynamique et évitant au dessin de sombrer dans la ligne blanche, des paysages fantasmés, un travail sur les détails tout en gardant une grande fluidité, Le cosmos est mon campement nous prouve définitivement qu’il est non seulement une lettre d’amour à son matériau de base, mais aussi qu’il a tout compris : l’important pour une adaptation n’est pas de conserver le même scénario que l’œuvre adaptée, mais de conserver le même esprit, la même ambiance, la même immersion. Ça me rappelle une dissert de philo où j’avais… C’est qui ce type là-bas ?

§ Je les attends du haut de mon rocher, près de la Porte d’Armorique. Deux voyageurs dépenaillés, qui avancent péniblement dans ma direction. Des êtres à sauver. À condition qu’ils acceptent d’en payer le prix.

« Vous êtes qui et vous faites quoi ? me lance le plus moche des deux.

— On me nomme… le Gardien des Portes Dimensionnelles. (Je fais un grand geste qui fait super mystérieux.) Et je Garde… des Portes Dimensionnelles.

— OK, alors barre-toi, si tu veux pas recevoir un piolet à la place du nez.

— Ça va pas la tête ?! Nooon ! Ne touchez pas à ce portail, il est en réparation ! Les korrigans…

— Ça mène vers la Bretagne, votre truc ? Sympa, comme destination pour le mois d’août ! Bon bah salut tout le monde, on se dit à dans quinze jours, et d’ici là je devrais bien être revenu à la civilisation avec une bonne trouvaille, et en attendant ça me fait un super cliffhanger pour la prochaine critique de mon blog. Du reste, hésitez pas à m’acheter cette BD, car après tout c’est pour votre cultu… »

OOOOO°°°°° )))) ,, , , .. , . , . , . ; ……. , , ,… ..
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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XIII mystery, tome 3 : Little Jones

Little Jones, petite orpheline noire du ghetto, témoins du retour d'un héros du Viet Nam, des actions des Black Panthers et aussi pourchassée par les flics locaux. Elle est tiraillée entre plusieurs personnages, victimes d'une manipulation... Elle doit faire sa place et survivre. J'ai trouvé cet épisode un peu moins abouti que les précédents, mais l'enfance de nos futurs héros explique beaucoup de choses.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

La Horde du Contrevent, le roman, a été une claque monumentale. Cette transposition en BD, elle me rendait donc très curieuse, tout en m'angoissant pas mal aussi. Mais alors, qu'est-ce qu'elle vaut ?

Eh bien... Mise en image splendide (même si on a un peu de mal à différencier certains hordiers) pour une scénario qui a su adapter (oui il y a du changement) tout en gardant l'essentiel du roman : la puissance de l'intrigue ; l'exaltation de ce but aussi essentiel qu'il semble absurde ; les personnages grandioses et la force de leurs liens. Là où Alain Damasio jouait sur l'énergie d'un mot, d'un phrasé, Eric Henninot jongle avec les traits, prouvant qu'une image fixe peut transposer à merveille le plus vivace des éléments, le vent, sans rien lui faire perdre de son souffle et sa vigueur.

Moi je dis, à quand la suite ?

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Carthago, tome 1 : Le lagon de Fortuna

Un album avec de très beaux dessins. L'histoire est mystérieuse et intrigante. On veut en savoir plus et découvrir d'où viennent ces animaux préhistoriques. L'histoire me rappelle un peu celle de Kenya, dans les grandes lignes.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

Eric Henninot revisite le roman de Alain Damasio, et le résultat est plaisant sans être extraordinaire.



Ce que j'ai apprécié : que la bédé ne cherche pas à coller au plus près du roman, mais ose se détacher, inventer sa propre variante de l'histoire. La construction du récit n'y est pas la même, les événements pas tout à fait similaires non plus. Cela dit, l'esprit y est ; et la bédé porte le même message que le roman. Un point de vue intéressant donc sur une oeuvre tellement culte qu'il fallait oser.



Ce que j'ai moins aimé : le dessin. J'ai pas du tout accroché à ce dessin. Dommage car c'est central en bédé. Difficile de rentrer dans les personnages à cause d'eux. Je les ai trouvé assez froid, pas vivant, et c'est un comble vu la "vitalité" qui est un des thèmes centraux de la Horde du Contrevent.
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

C'est la première fois que je chronique une bande dessinée sur le blog, et je suis très heureuse que ce soit avec la Horde du Contrevent.



La Horde du Contrevent de Alain Damasio est un de mes livres préférés, j'ai mis très longtemps à le lire car je pense que c'est une lecture qui se savoure. J'avais besoin de décortiquer le livre petit à petit. Chaque particule de cet ouvrage m'a transcendé.



Découvrir alors une mise en image de cet univers est un pari risqué.



J'ai beaucoup aimé la note de l'auteur dans le préquel de la bande dessiné, elle est très intéressante à lire et permet d'aborder cette BD avec indulgence. Je me suis donc lancée dans cette aventure avec un regard plus large et moins borné.



Ici on retrouve la Horde de Eric Henninot. Je trépignais d'impatience à chaque fois que je tournais une page. Beaucoup de questions me venaient à l'esprit : " Comment a-t-il représenté Caracole ? Les chrones? Et plus encore... Si j'avais la chance d'avoir une discussion avec lui, je lui ferais part de mes questionnements.



L'univers est vraisemblable au livre, des tons chauds avec de grandes plaines comme je les imaginais. Les décors sont sublimes et retranscrivent à merveille l'ambiance que Damasio a mis en place. J'ai senti de la force et de l'implication dans chaque trait, chaque coup de crayon.



J'ai été surprise lorsque j'ai découvert le physique des personnages ! Je les imaginais presque tous de la même façon surtout Golgoth, Pietro ou encore Sov.



Rien n'est laissé au hasard et je pense que je vais éplucher cette BD en long et en large pour m’imprégner des détails élaborés.

Chaque protagoniste dégage une énergie qui lui est propre, que ce soit dans ses caractéristiques ou bien dans ses expressions ( la démarche, la gestuelle...). Ils ont alors une identité particulière qui font d'eux des éléments uniques dans la Horde.



La mise en page est très équilibrée, les dialogues n’empiètent pas sur les dessins et vice versa.

Les plans sont très intéressants et accrocheurs.Quant aux vents, sous ses diverses formes, il prend vie à travers les pages.



Au niveau de l'intrigue, je suis contente d’apercevoir la Horde sous un nouvel angle, la vision de l'auteur/ Illustrateur est intéressante. J'aime le fait qu'il s'approprie l'histoire afin de nous la partager sous une forme plus personnelle, la sienne.



Pour moi c'est une réussite ! J'ai compris que je ne devais pas attendre un copié/collé du livre et heureusement d'ailleurs. Chacun à sa propre perception de la Horde, c'est ce qui est précieux. La Horde fait partie de nous, des lecteurs et chaque personne comprendra un message différent.



Voici celui de Eric Hanninot que je trouve beau à souhait.
Lien : https://lirophiledespagesblo..
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Fils du soleil (BD)

On continue dans la grande aventure! Fan de Fabien Nury depuis qu'il est arrivé dans le 9° art, il y a maintenant un peu plus de dix ans (W.E.S.T en 2003, déjà chez Dargaud...depuis j'ai tout lu -sauf les Brigades du Tigre, mais c'est prévu- et apprécié), et de Jack London depuis que je sais lire (Croc Blanc est l'un des bouquins que j'ai lu et relu le plus de fois) je ne pouvais décidément pas passer à côté de l'adaptation du second par le premier. Rajoutez à cela que j'apprécie ce que fait Henninot (que j'ai un peu côtoyé à l'époque où il habitait Marseille) depuis Alister Kayne et on a le tiercé gagnant. Nury mélange deux nouvelles ici pour nous livrer un récit d'aventure maritimes qui fleure bon les récits d'antan. Des gentilshommes de fortune se rendent à la vente des perles d'un vieil excentrique reclus sur son île sans se douter qu'ils se jettent dans un terrible guêpier. Histoire d'honneur, de vengeance, aux séquences de suspense et navales épiques bien dosées, Fils du Soleil est une réussite du genre, portée par un dessin certes très inspiré par le style Lauffray (le dessinateur a assisté ce dernier sur le dernier tome de Prophet) mais dont le réalisme et le dynamisme sont très approprié au scénario. Et la B.O qui va bien avec: http://bobd.over-blog.com/2014/11/objectif-soleil-fils-du-soleil-vs-objective-burma.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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La horde du contrevent, tome 1 : Le cosmos ..

J'ai longtemps hésité à lire le roman d' Alain Damasio, de par les bons retours que j' en ai eu et l'étendue de son univers incroyable.

Mais quand j' ai vu que La Horde du Contrevent avait été adaptée en bandes dessinées , supervisées par l'auteur lui-même, je me suis empressée de réserver le premier tome à la bibliothèque.

Alors pourquoi avoir emprunté la solution de facilité, me diriez vous ?

Tout simplement, je n'étais jamais dans « le bon mood » pour pouvoir apprécier pleinement sa lecture. La BD me semblait donc une excellente alternative pour commencer.

Éric Henninot, peint ici l' histoire de ceux que l'on nomme les « hordiers », plus précisément la 34e Horde d'une longue lignée. Dans une planète, aux airs apocalyptiques, où des rafales intenses dominent la surface, Sov, le scribe et son équipe, sont surentraînés pour combattre les vents violents comme personne. Guidés par leur idéologie, ils traversent le globe dans le but de trouver L'Extrême-Amont, lieu à l'origine de tous les vents, qui n'a jamais encore été atteint.

Rien ici est laissé à au hasard. La horde est minutieusement organisée, hiérarchisée de façon à ce que le peloton soit le plus soudé et solide possible. Entre rencontres inopportunes et frictions au sein du groupe même, nous sommes face à un vrai récit d'exploration taché d'une pointe de poésie. le trait de Henninot est harmonieux, léger, les couleurs aux nuances chaudes appuient parfaitement cette atmosphère désertique que présente ce premier tome.



Je pense que c'est un pari réussi pour l'illustrateur/scénariste. le récit est accrocheur et cohérent. La quête de l'origine du vent me rappelle le sujet de bien nombreux récits post-apocalyptiques où la légende de « l'éden » est la solution ultime pour retrouver un semblant de la vie d' antan. Enfin, le graphisme nous accompagne bien dans l'histoire et me semble similaire à l'idée que j'en ai du livre.



Si le roman de Damasio vous titille, La Horde du contrevent : le Cosmos est mon Campement est une excellente entrée en matière. Foncez !
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La horde du contrevent, tome 3 : La flaque ..

Ceci n'est pas une critique mais juste une remarque.



J'ai relu hier les 3 tomes et clairement ce que je préfère dans cette adaptation c'est la gestion sans faute de la tension qui plane.



Tension vis à vis de l'environnement mais avant tout entre les personnages. Elle est palpable, et quasiment tous les personnages "important" , qu'ils soient sympathiques ou non, vont être mis en danger.



Une excellente adaptation pour l'instant.
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La Horde du contrevent, tome 2 : L'Escadre ..

J'ai abordé ce tome 2 avec avidité, immédiatement à la suite du premier tome. Ayant fait connaissance avec les personnages, leurs caractéristiques, ce monde hostile, j'étais impatience d'en savoir plus.



Au fil des cases, on découvre une autre facette de l'histoire, d'autres préoccupations, des complots et des légendes, un autre peuple.



On en découvre un peu plus sur le passé de certains personnages, les épreuves qu'ils ont traversé, leurs doutes et leurs aspirations pour l'avenir.



Ce tome est plus dans l'intrigue que dans l'aventure et la rudesse du premier. Les dessins sont toujours aussi prenants, le rythme toujours parfait.



A la dernière page, on est parfaitement conditionné pour attendre impatiemment le tome suivant qui promet de décrire une étape vraiment difficile du voyage des Hordiers.



Je ne vous en dis pas plus, mais cette version graphique de la Horde me plaît énormément !
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Carthago, tome 1 : Le lagon de Fortuna

Tome 1 d’une saga qui semble toute fois interminable, Le lagon de Fortuna pose des bases solides d’un univers en perpétuelle expansion. Fonds marin, société avide d’argent, milliardaire douteux, fillette extraordinaire, mégalodon préhistorique, bienvenu dans une antre sans fin et sans fond. Le récit offre des planches de dessins somptueuses, un récit à plusieurs niveaux, plusieurs protagonistes mystérieux, du jargon scientifique vulgarisé, des abysses infinies, Carthago 1 fait fort. Pas une once d’ennui, pas une once de ‘grand n’importe quoi’, tant tout est maîtrisé à la perfection dans ce récit tendu, millimétré, qui cloue au fauteuil. La suite ne devra pas décevoir.
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