AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Étienne Davodeau (1456)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Lulu femme nue, tome 2

♫Tes sanglots longs n'y pourront rien changer

Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais

Je suis venu te dire que je m'en vais

Tu t'souviens des jours heureux et tu pleures

Tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure

Des adieux à jamais (ouais)

Je suis au regret

D'te dire que je m'en vais♫

-LuLu Gainsbourg- 2011-

----♪---♫----🚷----☮----🚷----♫---♪----



Parce qu'il est des douleurs

qui ne pleurent qu'à l'intérieur

Puisque sa maison

Aujourd'hui c'est l'horizon

Dans son exil, LuLu essaie d'apprendre à revenir

Sera-t'il trop tard ou bienfait avenir ?

Lulu s'est assez traînée dans la boue

ou comment LuLu s'est épris un coup de Bambou ! 🐼



Futuropolis et Davodeau

Encore j'en repère MeMo...









Commenter  J’apprécie          1102
Le droit du sol

Certains pensent que le droit du sol est l'absurdité qui consiste à dire qu'un cheval est une vache parce qu'il est né dans une étable. On sait très bien où ils veulent en venir. En fait, le sol composant la planète terre appartient à tout le monde depuis l'Homme de Neandertal. Si seulement, il n'y avait pas de frontière...



Evidemment, l'auteur se garde bien de nous indiquer qu'il s'agit d'une fausse piste. Il ne sera point question d'immigration sauf sans doute les déplacements des différents genres humains durant la Préhistoire.



L'objectif de l'auteur est de nous montrer qu'il faut respecter Dame Nature et ne pas enfouir sous la terre des déchets nucléaires et notamment à Bure. Non, il faut trouver d'autres solutions quitte à les garder en surface avec le maximum de précaution. Le droit du sol est conçu comme une protection des sols face à la pollution humaine.



Bon, il y a clairement un discours anti-nucléaire qui pourrait nous entraîner à la merci du dictateur Poutine à moins de couper toute l'électricité dans le pays ou de ne le réserver qu'aux riches avec des tarifs prohibitifs. Là encore, les choses ne sont pas aussi simples.



La France jetait dans l'océan les déchets avant d'arrêter cette pratique honteuse. Il était question de les envoyer dans l'espace mais cela pouvait très bien retomber sur nos têtes. Une idée serait de les envoyer s'écraser contre le soleil et le problème serait réglé définitivement mais il s'agit alors d'avoir des lanceurs qui soient sûrs à 100%.



Ce n'est pas vraiment évoqué dans cette BD qui laisse néanmoins la porte ouverte à toutes les solutions possibles pourvu qu'on ne les enterre pas sous notre sol. Il est question de responsabilité pour les générations futures.



Evidemment, l'auteur s'inscrit dans la mouvance actuelle de protection de la planète avec son côté marcheur goûtant l'air de la campagne à travers un joli périple. La lecture fut longue mais assez intéressante car ponctué par différentes réflexions assez utiles sur le fonctionnement de notre monde. Divers sujets seront d'ailleurs traités comme par exemple le temps de conservation d'un papier ou d'une BD.



J'ai bien aimé pour une fois. Il est vrai que j'avais trouvé un peu ennuyeuse pas mal de ses dernières œuvres ce qui n'est pas le cas ici. C'est une lecture qui pousse à la réflexion. On n'est pas obligé non plus d'adhérer totalement mais cela a le mérite de poser de bonnes questions.

Commenter  J’apprécie          930
Les ignorants

"Voici donc venue l'heure de mon initiation à la biodynamie. [...]

une 500P, c'est le nom de cette préparation qu'on va pulvériser sur le sol de nos vignes. [...]

C'est de la bouse de vache qui a passé l'hiver dans des cornes, de vache aussi enterrées. On pense que cette préparation améliore la vie du sol. Par hectare, on met cent grammes de bouse et trente litres d'eau ( Regarde le sourire, ce grand con...) . [...] Ca a un impact réel...ça dynamise vraiment le sol ! Je le fais depuis dix ans et j'ai l'impression que ma vigne y a gagné une sorte d'équilibre...[...]

- Bon OK. Ca a un effet. Admettons...mais comment ?

- Ecoute, j'utilise un tracteur, aussi. Je m'en sers presque tous les jours... Mais ne me demande pas comment il fonctionne, j'en sais rien ! [...] Des vins vivants! voilà ce qu'on cherche avec cette pratique. Mais le mot le plus important c'est ça : on Cherche .

Cette méthode , a été initiée par Rudolf Steiner (1861-1925), un philosophe autrichien, fondateur de la société Anthroposophique. Ce courant de pensée propose une vision supramatérialiste du monde et des relations entre les êtres vivants. La biodynamie en est directement issue. Elle prétend travailler au respect et à la restauration de la vie des sols, des végétaux et des animaux. Par son refus des engrais chimiques et des produits de synthèse, elle rejoint l'agriculture biologique. Elle y ajoute la prise en compte des rythmes planétaires et lunaires, et l'utilisation de préparations diluées à base végétale ou animale comme cette ébouriffante "500P" ".

Extrait du chapitre 6, Eloge de la bouse.



Initiation sur plus de deux cent soixante dix pages.

sécateur, tracteur, outillage.

Bon à tirer, derniers réglages.

Botrytis, gel printanier, gaspillage

Faculté à se glisser dans la peau des personnages

L'objectif de ce livre : découvrir un monde subjectif....

Bémol sur la Biodynamie, comme M. Onfray , je reste dubitatif

.....le Chenin, du coeur est né ce cépage !

Chemin qui nous va droit au cœur, du très bel ouvrage ...



Pour cette initiative, cette Bande dessinée non fictive

Pour ce génial scénario, encore Bravo Monsieur Davodeau...









Commenter  J’apprécie          905
Loire

C'est le billet d'un coup de coeur de @Jipih86 qui m'a attirée vers cet album que je me suis empressée d'acquérir lors d'une énième et coûteuse virée librairie, mon oasis ! Je vous invite à consulter ce billet si ce n'est déjà fait car il en parle merveilleusement bien de cet album, il en parle avec son coeur empli de toute l'émotion procurée par sa lecture d'un Davodeau dont on ne peut que tomber amoureux. De ses dessins bien sûr :)



Et c'est moi-même conquise par le graphisme que je referme cette BD avec le sentiment d'en avoir pris plein les yeux. C'est splendide, la Loire est le personnage principal de l'album et ce personnage rayonne ! A commencer par la couverture dont le dessin s'étale sur les 1e et 4e, magnifique, il vaut un tableau que j'aimerais accrocher chez moi pour le contempler à loisir et m'y perdre en rêveries. On s'y noie dans ce décor jusqu'au sentiment de s'y trouver tellement c'est beau, totalement immersif. Et c'est ainsi durant tout l'album qui est composé de planches plus belles les unes que les autres, nous déroulant ce fleuve et ses alentours au rythme tranquille de son écoulement en été. C'est une promenade poétique magnifiée par le choix des couleurs douces. On découvre ce décor de jour mais aussi de nuit sans que cela ne brise la poésie du voyage et j'ai adoré cette alternance.



Davodeau est un artiste qui sait nous offrir un moment de grâce avec ses crayons et pinceaux tout en nous offrant une belle réflexion sur la place de l'homme dans cette nature au moyen de l'histoire qu'il nous conte et qui accompagne ce fleuve. Pourtant, cette histoire ne m'a pas séduite totalement, ce sera mon petit bémol pour cet ouvrage qui aurait pu faire carton plein avec un coup de coeur à 5 étoiles. Il n'en demeure pas moins qu'il vaut absolument pour le coup d'oeil, alors foncez dans votre librairie, c'est une superbe lecture-contemplation qui tient de l'oeuvre d'art. Quant à l'histoire, elle vous plaira certainement, je suis sans doute un peu difficile :) J'ai cependant bien ri de voir Louis dériver dans ce fleuve dépouillé de ses vêtements imprudent qu'il aura été de se dénuder totalement, voilà bien quelque chose qui pourrait nous arriver !
Commenter  J’apprécie          8221
Les ignorants

Ce roman graphique « Vis ma vie » entre vin et bande dessinée se veut le « récit d’une initiation croisée » entre un auteur de bande dessinée loin d’être œnologue et un viticulteur peu féru des romans graphiques.



Et très vite, Étienne Davodeau cherche surtout à nous narrer la rencontre entre deux passionnés accrochés à leur joie (et façon) de vivre respective. On distingue ainsi, à travers ces presque trois cents pages (quand même ! mais tout cela se lit très vite une fois lancé), plusieurs thèmes forts comme l’importance fondamentale de la terre, ainsi qu’une certaine déclaration d’amour pour les plaisirs simples, l’honnêteté et la créativité ; nous avons même un très bon aperçu, chez Futuropolis, de ce qui compose le monde de l’édition : même si cet aspect est plus survolé que le côté viticole, nous pouvons voir la métaréflexion autour de la bande dessinée, et même sur le propre dessin quelque peu simpliste de l’auteur, comme une façon supplémentaire de prendre du recul sur les choses.



Étienne Davodeau nous dévoile un monde où la modestie prime (ou bien devrait primer, vu le comportement abusif de certains), et où la détermination s’apprend tous les jours. Le cru sincère et authentique de cet opus est vraiment touchant sous bien des aspects et l’humour bienvenu est distillé comme un bon vin recèle de quelques notes fruitées.



Commenter  J’apprécie          771
Lulu femme nue, tome 1

"Faut-il pleurer, faut-il en rire

On ne voit pas le temps passer."



C'est une BD, une chronique à la Ken Loach, des moments volés d'une Vie et d'une ville au bord de la mer, comme une carte postale...



"Fait-elle envie ou bien pitié

Je n'ai pas le coeur à le dire

On ne voit pas le temps passer."



C'est une femme banale, à 40 ans, comme tant d'autres, qui a raté son entretien d'embauche. Elle n'a pas travaillé depuis 16 ans, a élevé 3 enfants et a un mari, qui ne soucie plus d'elle...



"On se marie tôt, à 20 ans

Et on n'attend pas des années, pour faire des enfants, qui occupent toutes vos journées..."





Mais, Lulu en a assez du manque de soutien du mari ( Te l'avais dit que tu vas le rater!...)

- J'en ai marre, Tanguy!

Elle raccroche brutalement et va marcher, sans but...



"L'on n'étend plus aux fenêtres, qu'une jeunesse à repasser."

Lulu va faire des rencontres qui vont la bouleverser et la changer. Solange, une VRP et Charles, endormi sur la plage...



"Quand toute une vie se résume en millions de pas dérisoires.

Faut-il en rire, faut-il pleurer?

Je n'ai pas le coeur à le dire."



Lulu va redresser la tête. Car on lui a tendu la main.

" Ne voyez pas ça comme un coup de foudre, c'est juste un moment d'abandon, envers quelqu'un qu'elle ne connaît pas."



Son errance, ponctuée de petits riens, vont donner à Lulu, l'impression d'exister enfin! Et puis, il y a la rencontre avec Charles!

"On ne voit pas le temps passer." Jean Ferrat.
Commenter  J’apprécie          7610
Les ignorants

Davodeau en vilain plagiat de TF1 , qui qui l'eût cru ?

En effet , il reprend ici à son compte ce délicieux concept qui consistait , pour deux personnages , à échanger , le temps d'un reportage bidon et racoleur , leurs difficiles métiers respectifs . La petite différence notoire entre Davodeau , dessinateur pleinement ancré dans la réalité , et TF1 , chaine décérébrante n'ayant pour vocation que de vendre du temps de cerveau disponible aux annonceurs , oh trois fois rien exceptés l'intelligence , les sentiments , l'humain...



A ma droite , Etienne Davodeau , dessinateur connu et reconnu .

A ma gauche , Richard Leroy , vigneron de son état , et m'étant , accessoirement , totalement inconnu .

Leurs points communs , aucun , si ce n'est l'amour du métier et la curiosité bienveillante de vouloir en apprendre un peu plus sur un univers différent qu'ils méconnaissent foncièrement .

Un an d'échanges croisés , de dur labeur , entre rudesse des travaux extérieurs et ambiance beaucoup plus feutrée des divers salons de la BD . Un an de rencontres improbables pour , au final , se découvrir beaucoup plus de points communs que prévu initialement mais surtout développer une amitié mutuelle – ce qui est toujours beaucoup plus pratique – enracinée dans le respect et la compréhension de l'autre .



Un dessin bicolore toujours aussi évocateur et nous voici devenus , le temps d'un album , les spectateurs privilégiés de cette initiation croisée . J'avoue avoir été bien plus attentif à la genèse d'un grand cru en devenir qu'à la conception d'un album , mon ignorance abyssale en ce domaine expliquant certainement cela . Comment ? L'on m'apprend à l'instant que le Père Benoit 76 en cubi de 5l plastifié tiendrait plus de la triste piquette que du grand cru millésimé . Quand je vous disais...

Enivrant , vivifiant , enrichissant et méchamment généreux , cet album place la nature et l'humain sur le même piédestal et ça fait un bien fou !

Une fois de plus , Davodeau vous transporte , de façon didactique et légère , dans un ailleurs fait de passion , de respect et d'amour du travail bien fait . Magistral !



Les Ignorants : In vino et BD veritas .

4,5 / 5
Commenter  J’apprécie          752
Lulu femme nue, tome 1

Si ses amis avaient su, eux non plus,

ils seraient pas venus....

......signé: Ptit Gibus



Qu'est -ce qu'elle est devenue !?

Pourquoi elle est pas revenue !?

la résignation ! salut !

Liberté, une belle plus-value !

l'envie d'absolu...point de superflu

voilà ce qui m'a surtout plu

dans cette Aventure de Lulu.

La question première irrésolue

volume2, toujours pas lu...

indice : l'aventure est au bout de la rue...



Belle histoire, belle émotion

contemporaine et encore !

vraie dans tous les temps....

En tous les cas, content pour elle, et pour ça

Etienne Davodeau, que de Talents ! :-)











Commenter  J’apprécie          736
Les couloirs aériens

Yvan, à tout juste cinquante ans, vient de perdre cette année son père, sa mère et son boulot. Il laisse Paris derrière lui et vient s'installer dans le Jura, dans la maison de campagne de ses amis Thierry et Sandra. Là, il vient également entreposer toutes les affaires de ses parents dont la maison est mise en vente. Sa femme partie travailler en Asie, ses deux enfants éloignés, dont son fils au Canada, ce séjour imposé en pleine nature enneigée va être l'occasion pour lui de faire le bilan, de se remettre en question, de s'interroger sur ce qu'il a fait de ses années passées et de se rappeler aux bons souvenirs de ses parents...



Cinquante ans, un âge où, semble-t-il, l'on se remet en cause et où l'on fait le mitan de sa vie. Cinquante ans, un virage un peu casse-gueule ? Yvan, lui, se retrouve presque isolé dans cette maison jurassienne, pleine des souvenirs de ses parents. Des balades dans la neige aux visites d'Adrien, le fils de ses amis, en passant par le bûcheronnage ou les soirées seul, Yvan profite de ce temps imparti pour faire le point. Avec cet album, Étienne Davodeau, Joub et Christophe Hermenier nous offrent un récit intimiste, tout en pudeur et finesse. Pour ce faire, les trois amis, qui se sont rencontrés sur les bancs de la fac à Rennes, se sont inspirés de faits réels. En effet, Yvan, c'est un peu Christophe Hermenier qui, suite à la mort de ses parents et à la perte de son boulot, s'est mis à photographier tous les petits objets du quotidien de ces derniers. Et ces photos racontaient, au final, presque toute une vie qui passe. D'ailleurs, quelques clichés parsèment cet album. Une chronique sociale à la fois drôle, touchante et mélancolique qui traite avec une profonde humanité de l'amitié, l'amour, la famille et le temps qui passe...
Commenter  J’apprécie          728
Loire

Quand on ouvre un album de Davodeau, on sait très vite que l'on ne va pas être déçu : On reconnaît rapidement sa papatte, la douceur des teintes dont il orne ses paysages, les silences qui peuplent ses histoires, le petit jenesaisquoi qui fait que l'on tombe vite sous la coupe de son récit et qu'on a du mal à accepter de refermer l'album lorsque l'on tombe sur la dernière page.

Vous l'aurez compris, je suis un inconditionnel dudit bédéiste cité ci-dessus!



Loire est le titre d'un album encore fantastique, une histoire envoûtante, avec des séries d'images superbes, mais chuuuuut...

Regardez plutôt!!! prenez le temps de ... cet album est fait pour ça!



Laissez vous allez au gré de ce fleuve sauvage dont il fait l'éloge, véritable personnage principal de ce récit. Alors qu'il nous conte l'histoire de vieux (et ancienne) amant(e)s d'Agathe qui les a réuni(e)s pour leur jouer son plus beau tour!

Agathe sera absente et vous comprendrez pourquoi, ce qui l'importe c'est qu'ils soient venus ici dans ce lieu près du fleuve, pour la rechercher dans ses traces et dans leur mémoire, mais surtout, et avant tout, pour se laisser aller au rythme de cette campagne féérique dont la Loire est l'élément clé, pour rechercher les solutions à ce mystère, observer la nature, ressentir les énigmes qui marquent ce lieu tout simple!



C'est beau, c'est simple et Étienne Davodeau, tout le long de cette BD, nous régale de planches de paysages, d'images souvenirs, images amour et amitié, images Nature, beautés simples dessinées avec des aquarelles qui nous redonnent les lumières du fleuve et des alentours, à tout moment de la journée. On le sent, on le voit, on le comprend, Davodeau aime ce fleuve et lui rend un magnifique hommage!



Eh oui, je suis comme ça, je fonctionne aux coups de coeur et celui-ci, c'en est vraiment un très fort qui m'a pris aux tripes, une splendide découverte.
Commenter  J’apprécie          7127
Cher pays de notre enfance

🎶J'ai fouillé comme un salaud

dans son sac

J'ai mis un sacré boxon

J'ai tout chamboulé dans ton

bric-à-brac.

C'est pas des plus élégants

Ça ressemble à un mauvais plan

Une arnaque

Je voulais connaître tes secrets

Au risque de me manger

Quelques claques... 🎶

Dans ton sac- Renaud-1991



Confusions

Ne pas confondre le sac à main, avec le SAC , repaire d'homme de mains.

Ne pas confondre Renaud avec le juge François Renaud

Investigations

30/06/1971 Braquage Hôtel des postes Strasbourg c'est par là que ça a commencé

Corruption, le SAC arrose et le parti se sucre.

Financement du parti politique UDR avec notre Argent Public

Interpellation

03/07/1975 le SAC incriminé, juge Renaud, par le Gang des Lyonnais le fait assassiner...



En fouillant ton sac,on trouve des tic-tac, des Stimorol

En France on a des idées mais toujours pas de pétrole



1977 Reconstitution Adaptation Patrick Dewaere devient Juge Fayard

Film d'Yves Boisset, dénonciation SAC, censure, version trop Hard



Octobre 1979 l'affaire Boulin tombe dans un Lac

L'étang d'Hollande, du temps de Chirac

Se termine en eau de boudin, la main dans le SAC

Contre enquête 2007 lividités cadavériques

'' Un homme à abattre'' Benoît Collombat, combat pour le véridique (édition Fayard !!! Coïncidence !)

Le SAC et Les dessous des partis pathétiques



Juillet 1981,la goutte qui renversera le SAC, goutte au goût de vitriol

Mic-mac, badaboum, patraque, un coup de matraque

Massié, retourne sa veste, chef de section SAC, femme et enfant.... Tuerie d'Auriol......

1982....dissolution.... le SAC vidangé vît DANGER !!

C'est pas moi qui ai tué....

Le SAC crie lese... MAJESTÉ



Faire le sac des dames c'est moche

Mettre à SAC, coup de pelle, manche de pioche

Rien de plus fastoche...

'' Il y a deux Histoires: L Histoire officielle, menteuse, qu'on enseigne, puis L Histoire secrète où sont les véritables causes des événements, une histoire honteuse'' H. de Balzac



Le SAC "écume de la démocratie", le côté obscur de l' histoire de France

"l'intendance suivra", le gaullisme.... Je suis ton pair....

Le SAC à germé dans le climat de violence 'légitime de la Résistance. Pour certains de ses membres il a ensuite pu être perçu comme un moyen de prolonger cette "Fraternité d' Armes" avant de complètement dériver...

La fondation Charles de Gaulle occupe les anciens bureaux du siège du SAC.... (son président est d'ailleurs l'ancien trésorier du SAC !!! Coïncidence !!!?)

Le SAC, écume de la démocratie !

2018 affaire Benalla

Toujours des vagues

Ou peut être le RESSAC

Le doute SAC cent tue

Mais je ne voulais pas me mettre le SAC à dos

Simplement remercier encore et encore Étienne Davodeau.

































Commenter  J’apprécie          713
Le droit du sol

J'ai fait l'acquisition de cet ouvrage pour la médiathèque dans laquelle je travaille, m'étant promis alors de le lire un jour, d'un pour ma culture personnelle, de deux parce que le sujet m'intéressait et de trois, et non pas des moindres, pour mieux le recommander à mes lecteurs par la suite. Maintenant que c'est chose faite, le constat est simple : comment ai-je pu passer à côté d'une telle histoire : celle d'un projet de l'enfouissement de déchets nucléaires dans le sol de Bure dans la Meuse et qui a fait beaucoup parler d'elle il y a quelques années ? Ce projet étant actuellement toujours d'actualité, Etienne Davodeau n'a pas pu passer à côté et surtout ne le voulait pas ! Il se devait d'aller voir sur place. Ayant entrepris un long périple à partir de 800 kilomètres qu'il effectua à pied à partir de la commune de Pech Merle où il tomba d'émerveillement devant une représentation d'u mammouth effectuée par un sapiens il y a plusieurs années de cela, il voulut comprendre comment l'homme, le sapiens que nous sommes a pu en arriver là, à savoir partir de choses simples de la vie mais pourtant existentielles pour la vie de nos ancêtres, telle que la chasse et l'immortalisation sur des grottes (bien que l'on ne connaisse pas ce qui a réellement poussé ces premiers sapins à immortaliser ce mammouth, puisqu'ils en consommaient très peur, voire pas du tout à ce qu'il considère à juste titre, comme nombre des personnes interviewés ici, comme un terrible acte de malveillance de la part de nos dirigeants, à savoir l'enfouissement sous sol de matériaux aussi dangereux pour l'homme mais aussi la faune et la flore que ces dites matières hautement radioactives et qui le resteront encore des milliers d'années. Nos descendants se poseront probablement la même question que nous envers ces dessins préhistoriques ! Pourquoi ? Sauf que nous, nous leur auront pourri la planète entre temps, contrairement à ces dessins qui sont non seulement d'une beauté absolue mais qui sont complètement inoffensifs !



Etienne Davodeau essaie de comprendre mais n'y parvient pas. Il ne peux que constater les faits et s'en indigner, tout comme son lecteur d'ailleurs ! Je regrette simplement de n'avoir pas eu tous les éléments en main dès le départ (et je m'en veux terriblement) pour aborder cette lecture richement documentée et extrêmement bien travaillée du point de vue graphique pour l'apprécier à sa juste valeur (ce qui explique probablement mon manque d'enthousiasme une fois la lecture de cet ouvrage terminée et la note que j'y ai attribué et qui n'est probablement pas à la hauteur de ce dernier) ! Disons au moins que dormirai un peu moins bête ce soir ou du moins beaucoup plus sensible à ce qui nous entoure ! Une lecture que je ne peux que vous recommander, ce que je n'hésiterai pas dans ma petite médiathèque !
Commenter  J’apprécie          701
Le droit du sol

A l’arrivée de cette randonnée de 800 km se trouve un scandale écologique. Je n’ai pas été surprise par la découverte de Etienne Davodeau, marcheur militant, dessinateur et auteur de « Le droit du sol », car j’avais déjà lu Cent mille ans - Bure ou le scandale enfoui des déchets nucléaires de Gaspard d'Allens, Pierre Bonneau et Cécile Guillard. Mais sans détailler toute l’histoire des opposants à l’enfouissement des déchets nucléaires, Etienne Davodeau tente une approche beaucoup plus large en nous questionnant sur notre rapport au monde et l’avenir de notre planète.

Symboliquement, cette marche débute à Pech Merle dans le Lot, là où une grotte préhistorique révèle les peintures rupestres de nos ancêtres. Aujourd’hui, ce ne sont pas des dessins que l’on retrouve dans nos sous-sols, mais des déchets nucléaires. Ainsi va le monde qui, plutôt que des représentations artistiques préfère léguer aux générations futures des poubelles qui les empoisonneront pour les siècles à venir.

Cette randonnée est aussi l’occasion de méditer sur les beautés de la nature, et il ne s’en prive pas, l’ami Etienne, écolo et militant. Les randonneurs souriront à l’évocation de certaines anecdotes communes à tous les marcheurs, comme ce chien qui suit Etienne durant plusieurs heures (j’ai plusieurs fois vécu cette expérience !) ou bien toutes les remarques des gens croisés, plus vraies que nature. J’ai ainsi eu l’impression de marcher à ses côtés, ressentir la soif et la fatigue d’une longue marche, avoir trop chaud, tout cela en apprenant des choses passionnantes tout au long du chemin.

C’est bien documenté, même si l’apparition de quelques experts aux côtés du marcheur et leur exposé érudit peut parfois sembler plaqué au récit et un tantinet verbeux, on lit avec intérêt cette histoire militante.

Au fur et à mesure qu’on se rapproche de la Meuse, le danger se fait plus précis et la surveillance, le harcèlement dont sont victimes les habitants militants de Bure fait froid dans le dos.

Les tons sépia des dessins se prêtent bien au propos. Il y a beaucoup de douceur et de poésie lorsqu’il s’agit d’évoquer la nature, de belles rencontres aussi faites de générosité, ce qui rend le contraste saisissant avec le risque majeur qui se joue à Bure.

Une BD militante comme je les aime !

Commenter  J’apprécie          702
Lulu femme nue, tome 2

La vérité sur l'errance de Lulu ( voir le tome 1), qui a délaissé sa famille: enfants et mari ?

Mais, quelle réalité ?

-" La vie à la con de gens normaux, comme tout le monde, comme vous"...et moi!





"Tu parles d'une aventurière!"

Car Lulu a laissé, à regret, Charles (qui lui a fait redécouvrir le plaisir).

Bien-sûr, Lulu n'a plus d'argent ...

"Elle passe 3 jours à ne rien faire. Seulement à être là. VIVANTE. ABSOLUMENT VIVANTE."





"Elle voulait des sensations?"

Lulu hésite, ne sait où aller, elle a le cafard...

Elle va agresser une vieille qui vient de retirer de l'argent et...





Et puis, prise de remords, Lulu ramasse la vieille, s'excuse, lui rend son sac à main. Elle va raccompagner la vieille Marthe, à son domicile.

"- Ça va pas fort, hein! Vous pleurez? Fait Marthe.

Non! Je ne suis pas une clocharde! Gémit Lulu."





Ces deux femmes, un peu paumées, vont s'apprivoiser, sympathiser et devenir amies. Marthe, à 88 ans, n'a plus personne à qui parler et Lulu ne veut pas rentrer chez elle, où l'attendent ses enfants...





La rencontre, avec Marthe, va mettre Lulu face à elle même : ses désirs, ses attentes et ses responsabilités...

Morgane, l'aînée de Lulu, va découvrir la femme cachée derrière la mère, et comprendre quelle était la vie de Lulu, avant son escapade...

"J'avais l'impression d'être une extension de la gazinière ou du lave-linge." ( tome1)





"Faut-il en rire, faut-il pleurer?

Je n'ai pas le coeur à le dire.

On ne voit pas le temps passer." Jean Ferrat.
Commenter  J’apprécie          685
Loire

J'ai découvert la Loire et sa région, l'année passée et j'en garde un très bon souvenir, en randonnant sur les chemins de halage. De l'auteur, Étienne Davodeau, j'avais lu "Lulu, femme nue" qui m'avais bien plu. Lorsque j'ai découvert cette BD à la mediatheque, Je me suis dit que j'allais passer un bon moment. Tout d'abord les illustrations et les couleurs douces sont magnifiques, correspondant à une certaine douceur et sérénité. Ensuite, le scénario est intrigant et on a envie d'en savoir plus.

Louis reçoit un mail d'une ancienne femme, elle a été sa maîtresse, Agathe. Elle lui demande de venir la voir. Il en est très surpris après tant de temps mais également flatté. Il se rend sur les bords de la Loire qui lui rappelle sa jeunesse. Arrive ensuite dans sa maison, mais y trouve les nouveaux propriétaires qui ont connus Agathe, c'est même elle qui leur a vendu la maison. Puis quelques heures passent et viennent deux autres hommes et une femme qui ne se connaissent pas entre eux et demande à voir Agathe. Mais les propriétaires leur annoncent qu'elle n'est pas là.

Je ne vous en dirait pas plus sur le récit mais sachez que c'est une belle histoire.

Un joli coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          672
Les ignorants

Quand un auteur de bandes dessinées rencontre un vigneron, que se racontent-ils ? Pas des histoires de... mais leur métier et leur passion !

Étienne Davodeau nous fait donc partager une année de travail de la vigne et du vin, et d'initiation à la dégustation, aux cotés de Richard Leroy, un vigneron du Maine-et-Loire. Il nous raconte comment il a fait découvrir la BD à son mentor agricole.



Le dessin, en noir et blanc, paraît simple, mais il fourmille de très nombreux détails. Il illustre parfaitement le dur labeur de la vigne, un peu moins bien les flonflons des salons, qu'ils soient du vin ou de la BD. On sent tout de duite où sont les priorités de Richard et Étienne.

Les textes et dialogues, plutôt courts, sont percutants, vont à l'essentiel. L'auteur n'hésite pas à utiliser les onomatopées pour leur donner plus de vie.

L'ensemble diffuse beaucoup de chaleur humaine, faite d'écoute de l'autre, de partage des préoccupations, des modes opératoires, des savoir-faire, d'échange sur ce qui fait la richesse de chacun des deux métiers et la qualité de la vie.

Une BD très rafraichissante !
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
Commenter  J’apprécie          660
Loire

Louis retourne sur les traces de sa jeunesse. C'est Agathe, son ancienne amoureuse, qui lui demande de revenir après toutes ces années. Et Louis y va, y court même, tant de bons souvenirs le rattachent à elle d'abord et à la Loire aussi, ce fleuve majestueux.

Mais quand il arrive, point d'Agathe. Mais des personnes qui l'ont connue ont été invitées à se réunir dans son ancienne maison. Louis est déçu, Agathe il la voulait pour lui seul. Seulement Agathe n'est là pour personne, Agathe est décédée et ses derniers voeux ont été respectés : réunir tous ceux avec qui elle a partagé sa vie.

Louis se demande alors ce qu'il vient faire là avec tous ces inconnus. Mais le destin n'a pas fini de lui jouer des tours, une mission inattendue lui advient…



Comme j'ai aimé cet album aux dessins (aquarelles) si doux. La Loire partout, tout le temps. Une ode à la nature, à ses caprices aussi, mais surtout à ses bienfaits. Un fleuve, lieu de vie, d'observation, de lumière, de réflexion. Un fleuve presque humain qui murmure, chantonne, apaise, répare, guérit et accompagne. Des dessins magnifiques aux couleurs jaunes, sable, bleues, des couleurs douces, pour évoquer aussi la nature en danger mais sans matraquage obsessionnel. Des dessins croqués aussi au moment de l'heure bleue, une autre palette de couleurs pour sublimer le fleuve. La loire, dame nature, dans toute sa beauté, la Loire pour se plonger encore et encore dans ses eaux et « penser comme un fleuve. »



Merci Christophe (Totophe17) de m'avoir invitée à cette belle promenade. J'ai goûté avec ravissement cette eau de Loire. Moi qui rêve depuis des années à en longer ses rives, et bien c'est décidé ce sera la destination de nos prochaines vacances.

Commenter  J’apprécie          655
Lulu femme nue, tome 1

Que se passe-t-il quand une femme est au bord du gouffre, ne se reconnait plus, perd toutes ses illusions, vit dans le désamour et a seulement cette cruelle impression d’être le prolongement de sa machine à laver ? Dans le plus grand calme, elle fait le point sur sa vie, regarde autour d’elle, prépare un sac, prend une grande respiration et claque la porte.



Voici le portrait d’une femme raconté par ses amis : Lulu, qui va tout quitter.



Mère indigne ! Me direz-vous ? Le but n’est pas de lui jeter la pierre mais de comprendre les raisons de cet exil et pourquoi elle en est arrivée là.



Cette épouse et mère est simplement au bout du rouleau. Depuis trop longtemps, elle est dans l’abnégation jusqu’à s’en oublier soi-même. Plutôt que d’infliger l’image d’une mère dépressive, elle trouve au fond d’elle, la force et le courage de prendre cette difficile décision : PARTIR ! Il en va de sa survie, fuir pour peut-être mieux revenir. Une parenthèse de liberté pour un rendez-vous avec la vie.



Quoi de mieux que l’océan pour se ressourcer ? La plénitude d’une vaste étendue de sable, la symphonie répétitive des vagues, ce calme bienfaiteur lui permet de retrouver l’estime de soi. Peu importe de dormir à la belle étoile ou d’avoir sa carte bleue bloquée par son mari. Cette bouffée d’oxygène lui permet de sourire à la vie, d’aimer ce corps vieilli, de retrouver le désir et de faire l’amour à nouveau. Alors quand son mari lui ordonne de rentrer, elle va dire le mot de l’émancipation, le mot salvateur : NON !



« Toute résistance est une affirmation de soi. Dire, NON, c’est réaliser que soi existe autant que l’autre et avec plus d’exigence».



Dès le début de l’histoire, le mélange entre fuite et retour vers soi laissent présager une fin malheureuse, mais pour qui, pour quoi ? Un questionnement qui nous laisse une note d’espoir tout au long de l’album.



Le graphisme sur fond automnale avec de légers dégradés de bleu pour le ciel et l’océan inspire bonheur et quiétude comme pour nous rappeler qu’après la tempête, le soleil revient toujours. A chaque page, le regard de Lulu est touchant de calme et de douceur. Nous sommes à ses côtés pour le meilleur et pour le pire, en chacune de nous sommeille une Lulu...



D’une plume sobre et bienveillante, dans ce premier volet d’une rare beauté, Etienne Davodeau nous conte, une histoire d’hier et d’aujourd’hui. Une histoire qui déborde d’amour et dont jaillît une évidence : il faut s’aimer pour aimer les autres.



Corps et âme, Lulu se met à nu.


Lien : http://marque-pages-buvard-p..
Commenter  J’apprécie          659
Le droit du sol

Une fois de plus, je suis épatée par l'engagement de Davodeau. Il y a 25 000 ans, les hommes allaient sous terre dans la grotte de Pech Merle pour y peindre 70 animaux nous laissant des chefs-d'oeuvres rupestres. C'est le point de départ de notre scénariste qui va se rendre à 800 kilomètres de là à pieds sur le site de la Bure où dans les profondeurs de la terre on compte y mettre des déchets nucléaires dangereux pour des milliers d'années. Le sujet de ce roman graphique me révolte autant que « Algues vertes ». Admiration pour le courage de Étienne Davodeau et de tous ceux qui gravitent autour de lui le long de son parcours. À faire connaître. Espérons que leurs luttes aboutissent afin que ces assassins cessent de détruire la planète. Fini il y a une semaine, impossible de mettre les mots qu'il faut.
Commenter  J’apprécie          612
Les couloirs aériens

Est-ce que notre vie est finie à 50 ans ?

C'est ce que se demande le personnage principal de cette BD. Il a perdu son boulot et ses deux parents sont décédés dans la foulée. Sa femme est partie travailler à l'étranger, ses enfants devenus adultes sont loin eux aussi.

Il ne lui reste rien, rien que du temps libre dont il ne sait que faire.

J'ai été très touchée par cette histoire d'autant que la cinquantaine se profile à l'horizon pour moi aussi.

Je connaissais la crise de la quarantaine, celle de la cinquantaine n'est pas bien marrante non plus visiblement.

Entre bilan de sa vie et remise en question de ses choix, le personnage principal va passer quelques semaines dans le flou, sans trop savoir quelle suite à donner à sa vie.

C'est intelligent, subtil, mélancolique et très émouvant.

Commenter  J’apprécie          619




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Étienne Davodeau Voir plus

Quiz Voir plus

Douce France

L'histoire commence à Lyon, devant le 89 montée de l'Observance, "c'est donc ici, devant chez lui qu'il s'est fait tuer (...) le 3 juillet 1975, à 2h42 du matin. (...) " dit l'un des personnages faisant référence au juge...............?............ surnommé "le Sheriff".

François Michel
François Fayard
François Renaud
François Courrières

10 questions
35 lecteurs ont répondu
Thème : Cher pays de notre enfance: Enquête sur les années de plomb de la Ve République de Etienne DavodeauCréer un quiz sur cet auteur

{* *}