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EAN : 9782754835572
Futuropolis (04/10/2023)
4.05/5   125 notes
Résumé :
Louis reçoit une invitation d'Agathe, une femme qu'il n'a jamais oublié bien qu'elle ne lui ait jamais donné de nouvelles.
Intrigué et ému par le souvenir des quelques années passées avec elle au bord de la Loire, il ne résiste pas à l'idée de revenir près du fleuve et auprès d'Agathe, qui a réservé une surprise aux gens qui l'ont aimée.
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Louis retourne sur les traces de sa jeunesse. C'est Agathe, son ancienne amoureuse, qui lui demande de revenir après toutes ces années. Et Louis y va, y court même, tant de bons souvenirs le rattachent à elle d'abord et à la Loire aussi, ce fleuve majestueux.
Mais quand il arrive, point d'Agathe. Mais des personnes qui l'ont connue ont été invitées à se réunir dans son ancienne maison. Louis est déçu, Agathe il la voulait pour lui seul. Seulement Agathe n'est là pour personne, Agathe est décédée et ses derniers voeux ont été respectés : réunir tous ceux avec qui elle a partagé sa vie.
Louis se demande alors ce qu'il vient faire là avec tous ces inconnus. Mais le destin n'a pas fini de lui jouer des tours, une mission inattendue lui advient…

Comme j'ai aimé cet album aux dessins (aquarelles) si doux. La Loire partout, tout le temps. Une ode à la nature, à ses caprices aussi, mais surtout à ses bienfaits. Un fleuve, lieu de vie, d'observation, de lumière, de réflexion. Un fleuve presque humain qui murmure, chantonne, apaise, répare, guérit et accompagne. Des dessins magnifiques aux couleurs jaunes, sable, bleues, des couleurs douces, pour évoquer aussi la nature en danger mais sans matraquage obsessionnel. Des dessins croqués aussi au moment de l'heure bleue, une autre palette de couleurs pour sublimer le fleuve. La loire, dame nature, dans toute sa beauté, la Loire pour se plonger encore et encore dans ses eaux et « penser comme un fleuve. »

Merci Christophe (Totophe17) de m'avoir invitée à cette belle promenade. J'ai goûté avec ravissement cette eau de Loire. Moi qui rêve depuis des années à en longer ses rives, et bien c'est décidé ce sera la destination de nos prochaines vacances.
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Du Davodeau beau et chamboulant!
Loire est un personnage à part entière.
Elle s'écoule paisible, malgré ses courants traitres,
Elle vit des crues et des sécheresses
mais demeure l'attache de souvenirs heureux .
Que sont nos amours devenus?
Sa plume et son pinceau sont toujours aussi sensibles
Il nous cueille, nous chavire, entre sourires et émotions .
C'est magnifique cette quête de sens ,
cette faculté de saisir la beauté, les odeurs, les murmures.
Il capte la vie qui va , qui vient, celle qui s'en va.
Bravo!!!


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Louis a reçu une invitation de la part d'une ex compagne, Agathe. Il n'a pas hésité pour renouer avec son passé et retourner dans une région qu'il aime. Après un voyage en train, il choisit d'arriver à pied car il veut profiter du fleuve, Loir , qu'il connait bien. Louis va se baigner, se laisser porter par les flots et à un moment se laisser entraîner, car on ne lutte pas contre le fleuve. Celui-ci le relâchera plus loin vers sur la rive opposée à celle où il a laissé ses vêtements. Cela vaudra à Louis une petite ballade nocturne à poil sur les bords de Loire.

Arrivé chez Agathe, qui n'est pas là, Louis va découvrir que son ex a invité ses ex, hommes et femmes confondus. Certains se connaissent, d'autres pas. Point commun : Agathe. Mais Agathe est morte noyé dans le fleuve Loire.

Les personnes présentes vont évoquer leurs souvenirs avec Agathe et leur engouement pour le fleuve Loire, souvenirs avec Agathe.

Étienne Davodeau met en scène des sexagénaires qui reviennent sur leur passé. Comment ont-ils évoluer au fil du temps ? Quelles leçons ont-ils tirées du passé ? Ont-ils la nostalgie du passé ? Agathe est leur point commun mais il ya aussi en arrière plan puis en premier plan le fleuve Loire. Ai fil des pages Étienne Davodeau nous le présente avec sa force, sa majesté, sa magie et ses mystères.

Loire est omni présent même quand il n'est pas dans les cases, sa présence est forte, elle s'impose. les vues e Loire sont magnifiques et le fait d'avoir choisi l'aquarelle renforce cette magnificence. le fleuve est puissant, Étienne Davodeau nous en présent les habitants, les vues sont variées. C'est une vraie ballade en Touraine ou en Anjou. L'auteur met en images et en mots son amour pour ce fleuve. Il le présente au fil des saisons mais il est toujours aussi beau même quand les arbres sur les berges n'ont plus de feuilles.

On retrouve la poésie de Davodeau dans un roman graphique aux couleurs apaisantes. J'ai aussi aimé la forme et la police de caractères utilisée dans certains phylactères. J'ai revu des lieux où je suis passé ressemblant étrangement à ceux dessinés par Davodeau.

Ce roman graphique est une belle surprise qui vaut le détour. Laissez-vous porter par Loire comme Louis au début.
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Je ne lis pas souvent de romans graphiques, mais celui - ci m'attirait, à cause de la Loire.
Les dessins sont magnifiques, d'une grande douceur. Louis, un des personnages principaux, est un vieil homme venu retrouver Agathe, une femme qu'il a aimée autrefois. Mais Agathe n'est pas au rendez-vous. Sont réunis les hommes de sa vie, une femme aussi, sa fille et sa petite-fille. Ils ne se connaissent pas mais vont évoquer Agathe dans ce beau décor où elle vécut. Un roman lent, une réflexion sur la vie, le temps qui passe et la mort. Un album très poétique et lumineux, que je recommande.
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Louis n'a pas hésité longtemps. L'idée de revoir une vieille amie lui plaisait bien. Il n'est pas revenu ici depuis des années mais ça n'a pas tellement changé. Au moment de frapper à sa porte et en souvenir d'une période heureuse avec elle, il est heureux de retrouver Agathe. 
Ce personnage, qui tutoie le lecteur, ne sait pas ce qui l'attend. Agathe lui a réservé, à lui et à d'autres qui l'ont aimée, quelques surprises... Etienne Davodeau renoue avec un récit intime dans des contrées qu'il connaît bien sur les rives d'un fleuve qu'on ne nomme pas, ailleurs que sur la couverture.
Loire, sans article, comme un patronyme. Davodeau s'est inspiré des auditions du parlement de Loire réfléchissant autour de la personnalisation juridique des éléments de la nature. Il a donc développé cette fiction qui prend racine dans un décor précis, ne peut se détacher de sa faune, sa flore, sa lumière, son vent...
Une lumière graphiquement omniprésente ou presque, avec beaucoup d'arrêts sur images, des pauses consacrées à l'observation, à l'appropriation des lieux, comme une invitation à se poser et savourer. Et puis ces personnages qui, comme souvent avec Davodeau, ont le souci du temps qui passe, le poids du passé, et toujours des questions à se poser.
Etienne Davodeau a su me toucher, comme d'habitude. Seule la fin, qui a un goût d'inachevé, me prive d'un coup de coeur. Pour autant, je suis totalement client de ses histoires, profondément humaines mais toujours capables de nous questionner plus largement sur le monde qui nous entoure.
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critiques presse (7)
LeMonde
27 novembre 2023
Décor et source de réflexion sur les nouveaux rapports qu’il est urgent de nouer avec la nature, le fleuve sauvage sert aussi de toile de fond à une comédie cocasse et tendre autour d’une absente – décidément ! – appelée Agathe.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Lexpress
07 novembre 2023
L’intrigue réserve des surprises, mais le plus intéressant, c’est la Loire, ses lumières, ses pluies, ses crues qui rendent les rives imprécises, allongent les cases de l’album, noyant de mélancolie les aquarelles de l’artiste.
Lire la critique sur le site : Lexpress
ActuaBD
06 novembre 2023
Avec 'Loire', [Davodeau] nous invite cette fois à une courte balade autour de ce fleuve, envisagée comme une personne, le tout autour d'une histoire d'amour(s) remarquablement agencée.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Bibliobs
06 novembre 2023
Etienne Davodeau livre ici un récit finement ciselé. Jouant sur les ocres terreux, les jaunes sable et le bleu des ombres par temps de canicule, il met en scène un petit groupe humain dont les doutes et les vulnérabilités vont les rapprocher peu à peu de leur grand voisin.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Telerama
16 octobre 2023
Faire en bande dessinée le portrait d’un fleuve : voilà l’ambition, à la fois simple et ambitieuse, d’Étienne Davodeau pour "Loire".
Lire la critique sur le site : Telerama
BDGest
10 octobre 2023
"La Loire" raconte l’histoire de ceux et celles qui, tributaires de ses sautes d’humeur, connaissent la relativité des acquis et savent avec fatalisme s’en accommoder, sans vraiment chercher à forcer le cours de choses que le fleuve finira toujours par rectifier de lui-même.
Lire la critique sur le site : BDGest
Culturebox
09 octobre 2023
Étienne Davodeau compose un chant d'amour à la Loire, dont il ne s'est jamais beaucoup éloigné. Pour peindre la beauté du fleuve, mais aussi pour dire que les temps ont changé, et qu'il faut désormais prendre soin de la nature, comme de notre prochain.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le fleuve nous parle des rapports que nous entretenons avec lui.
De ce que nous lui devons. De ce qu’il fait de nous. De ce que nous lui faisons subir.
De ce qu’il est. Pas seulement un lieu. Bien mieux qu’un décor. Bien plus qu’un paysage. Avec la faune, la flore, l’eau, le sable, le vent et la lumière.

Est-ce qu’un fleuve, en nous parlant de lui, peut nous parler de nous ? De nos façons de le considérer ? De nos façons de vivre ?
Tu vois, ce que nous a laissé Agathe, c’est peut-être ça. Un des plus beaux moments de notre existence. Et des questions nouvelles.
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Alors voilà.

Nous sommes là.

Sa maison est là, avec ses odeurs et ses souvenirs.

Avec le vent d'ouest sur les prés, avec la lumière sur les bancs de sable et sur l'eau qui file.

Nous sommes là.

Pas elle.
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L'avion ..
nous aurons vu ce mode de transport
comme un fantasme, puis comme une banalité.
Maintenant, c'est une honte.
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Le fleuve nous parle des rapports que nous entretenons avec lui. De ce que nous lui devons. De ce qu'il fait pour nous. De ce que nous lui faisons subir. De ce qu'il est.
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Sa voix..une vibration chaude,
ronde,dure et puissante.
Dans un orchestre elle serait
la section cuivre.
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Vidéo de Étienne Davodeau
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