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Critiques de Étienne Willem (280)
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Les Artilleuses, c’est un trio de joyeuses monte-en-l’air, un trio d’Arsène Lupin espiègles en jupons, qui réalise ses frasques dans une ambiance steampunk teintée de fantastique (ou le contraire) dans le Paris de 1900 où l'on peut croiser un faune, un gnome, quelques fées... et sans doute que la suite nous réservera d’autres surprises. Le graphisme est dynamique, en adéquation avec le rythme du récit, c’est rempli de poursuites, d’explosions, de fusillades, on ne s’ennuie pas une seconde, avec des personnages très sympathiques, hauts en couleurs, qu’on a envie de suivre sur une longue série.
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Ceux qui me suivent depuis longtemps connaissent mon amour incontestable pour le Paris des Merveilles et Pierre Pevel !

C’est avec beaucoup d’émotions que je me suis replongée dans l’univers de l’auteur avec Les Artilleuses et que je suis, à votre grand étonnement n’est-ce pas, toujours aussi séduite.

Le petit plus est la collaboration avec Etienne Willem : ces illustrations … A tomber !

Je crois que je ne suis pas assez objective mais faut avouer que Paris, 1911, et magie me touchent en plein cœur.

Prenez un bol, mettez-y 3 femmes douées, fortes et sexy, une maitrise du cambriolage plus que parfaite, 3 fusils, une pincée d’humour et un peu de courses poursuites et d’action et vous obtiendrez cette petite pépite à croquer à pleine dent d’Outremonde.

Entre fées, dragons, enchanteurs et gnomes, embarquez pour une folle aventure avec Lady Remington, Miss Winchester et Mam’zelle Gatling, le trio infernal.

« L’émerveillement comble votre curiosité en lui imposant l’absolu enchantement » ( Sonia Lahsaini)

Merci pour cet enchantement Monsieur Pevel !

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Le Paris des merveilles, tome 2 : Les encha..

Suite du tome 1 adapté en BD. Si je reconnais préféré les illustrations de Xavier Collette, celles de Willem sont également magnifiques et surtout en harmonie avec l'histoire contée. On retrouve avec joie l'ambiance Belle Epoque du Paris des Merveilles. Et surtout, cette touche de fantasy qui fait de cette série quelque chose d'onirique.

On retrouve avec la même joie tout nos personnages pour la conclusion de ce tome 1, notamment notre petit couple à l'harmonie si subtile! Sans oublier, Azincourt!



Pour ceux ne connaissant pas le Paris des Merveilles, la BD est réellement bien adaptée et permet une excellente restitution de cet univers qui emprunte à la fantasy historique mais aussi au polar, avec une enquête très légère mais qu'on suit avec délectation.



Il n'y a plus qu'à attendre les 4 autres opus. Avec peut-être, entre-temps, la suite également des Artilleuses! Que de joyeuses aventures en perspective.
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Dans le Paris des Merveilles imaginé par l’auteur Pierre Pevel dans ses romans, les humains, les elfes, les ogres, les fées, les magiciens vivent les uns avec autres avec plus ou moins de bonheur. Dans ce monde là, notre Paris de 1911 ne ressemble pas, évidemment, à celui que nous connaissons.

Un siècle plus tôt, le monde des merveilles (l’outre monde) s’est mélangé au monde normal. Des dragons volent autour de la Tour Eiffel et des orques finissent inspecteurs de police.

Mais dans cet univers tenant à la fois du steampunk et de la fantasy, trois demoiselles expertes en explosifs et en braquage (une fée, une humaine et une magicienne) décident de cambrioler la BPB (Banque de Paris et Brocéliande). Elles s’enfuient avec une quantité non négligeable de billets mais aussi avec la sigillaire, une bague mystérieuse qui suscite bien des convoitises.

Le problème, c’est que leur commanditaire, un faune, se fait assassiner sous leurs yeux et qu’elles ont les brigades du Tigre et les agents d’une puissance étrangère aux trousses.

Pour ceux qui ont lu les romans de Pevel, l’ambiance de ses romans (c’est lui qui est au scénario) est plutôt bien rendue et le côté nostalgique de la Belle époque fonctionne comme toujours dans le steampunk.

Les dessins de Étienne Willem sont toujours aussi bons. Les personnages, les costumes, les décors collent parfaitement à ce genre d’histoire et les détails amusants permettent de ralentir un peu la lecture, ce qui, pour une fois, est plutôt bénéfique.

Les dessins sont donc vraiment un plus dans cet album avec aussi, il faut le souligner un humour bien venu qui vient soulager l’action par des répliques souvent bien tournées.Ce premier tome d’une série qui devra en compter trois démarre à cent à l’heure. C’est vif, c’est dynamique, on prend vraiment beaucoup de plaisir, toutefois, le petit bémol, c’est qu’en dehors de l’action et du fun, indéniable, on n’a pas beaucoup plus à se mettre sous la dent. Les personnages ne sont présentés que superficiellement et l’intrigue n’avance pas beaucoup.

Mais, en définitive, ce premier opus met l’eau à la bouche et donne une folle envie de connaître la suite. Après tout que demande-t-on de plus à un premier tome ?
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L'Épée d'Ardenois - Intégrale

DE LA BD, FORT ET DROIT !



Ainsi que son intitulé l'indique, ce volume de L'Épée d'Ardenois reprend les quatre volumes édités précédemment entre 2010 et 2015, c'est à dire :



Tome 1 : Garen

Tome 2 : La Prophétie

Tome 3 : Nymelle

Tome 4 : Nuhy



On y suit, avec délectation, les aventures du jeune apprenti chevalier Garen, lapin de son état (sic !) se retrouvant mêlé à des histoires de pouvoir, d’affrontement entre le bien et le mal, de prophétie plus ou moins fabriquée de toute pièce et en tout les cas très largement utilisée par des forces en place qui le dépassent largement.



Usant de l'anthropomorphisme pour nous enchanter, nous faire pénétrer dans les arcanes du pouvoir, les vrais et faux semblants, les grandes et basses manœuvres entre gens qui savent et les naïfs, entre personnes partageant des intérêts identiques et individus qui se haïssent plus ou moins cordialement et ouvertement, nous présentant des visages de traîtres ou d'âmes débonnaires, des portraits de brutes innommables ou, au contraire, de fine gueules rusées et habiles, c'est un panorama presque complet de La foire aux vanités, comme n'aurait pas manqué de la nommer William Makepeace Thackeray, que le dessinateur et scénariste Etienne Willem nous présente dans ce petit chef d'oeuvre tour à tour enjoué, satyrique, légendaire, maléfique, prosaïque ou encore humoristique.



N'hésitant pas à puiser dans les grands classiques du genre, Etienne Willem nous en propose une vivante réinterprétation : on y retrouvera bien des éléments du "cycle breton" avec son hibou évoquant Merlin, une épée d'Ardenois immédiatement assimilable à la fameuse Excalibur, un ours débonnaire nommé Artus, un jeune écuyer, Garen, qui n'est pas sans évoquer Perceval, etc. On y croisera aussi des références appuyées à l'oeuvre de J.R.R. Tolkien et à son célèbre roman Le Seigneur des Anneaux. De même, les amateurs du Trône de Fer de George R.R. Martin y reconnaîtrons nombre de clins d’œil plus ou moins appuyés ainsi qu'une trame générale se déroulant sur fond d'enjeu de pouvoir. Même les passionnés d'histoire - celle des rapports entre l'ancien duché de Bretagne et le Royaume de France - pourront y retrouver des références.



Cependant, loin de se contenter de produire ici un simple ouvrage d'hommages en tous genres, Willem parvient à en soutirer l'essence pour en faire quelque chose de neuf, une histoire qui ne manque pas de souffle ni de rebondissements, de suspense et de moments de réflexion, jusqu'à l'acmé finale où l'on comprend - à l'instar de certains de ses protagonistes principaux - que ce qui semblait être n'est pas et n'a peut-être jamais été, que nous avons tous besoins de fables mais que ces dernières peuvent aussi être usées, utilisées à fin d'abuser ceux qui y croient ou veulent seulement y croire ; que les légendes sont en marches parfois bien plus vite et au-delà de ce qui pouvait être imaginer ; que les personnages des mythes sont tout à la fois aussi véridiques que presque totalement réinventés.



L'ensemble est servi par un dessin des plus efficaces où l'on oubliera assez vite, pour peu qu'on ne goûte guère le genre, que ce sont des animaux qui nous représentent, nous, humains ainsi que des dialogues hautement percutants, rapides, intelligent. De la belle Bande-Dessinée aisément et agréablement lisible mais tellement riche qu'on peut s'y remettre à plusieurs fois.
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Le Paris des merveilles, tome 1 : Les encha..

Tant au travers des livres et maintenant dans les déclinaisons en BD comme les Artilleuses ou ces enchantements je suis un fan du Paris des Merveilles de Pevel auquel s ajoute le talent de Willem qui nous sert de vrais bonbons en images . Ce mélange de féerie et de polar , d 'espionnage de magie de créatures extraordinaires et de magiciens dans un monde lumineux , léger comme un ballet de bulles de champagne me fait rêver quand autour je moi je regarde la vie réelle .......Bon vous vous dites Papyriri est devenu Papy Gâteux est ce bien raisonnable à 69 ans plus qu' a demi de s'extasier devant des petits mickeys faits au mieux pour des ados ( soupir coupable ) Je sais , je sais tous les matins je compte mes doigts pour être certain qu' Aloïs ne m a pas envahi pendant la nuit . Je resterai éternellement un vieux bébé ( quelle horreur , chauve et ridé !! ) mais je m' opiniâtre Alors n 'hésitez pas prenez un bain de jouvence en écoutant la Tour Eiffel en bois chanter sous la lune
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire le Paris des Merveilles de Pierre Pevel mais cette BD m'a tout de suite fait de l'oeil avec son style. A l'ouverture, steampunk et fantasy : quelle surprise ! J'ai bien aimé cette BD très rapide à lire, ça a du panache, des personnages féminins hauts en couleur et une aventure de casse atypique. A quoi sert donc cette sigillaire ?
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L'épée d'Ardenois, tome 2 : La prophétie

J’ai beaucoup aimé le premier tome, avec l’ambiance à la Robin des Bois de Disney, mais dans ce second tome, l’histoire devient un peu plus complexe, et la fraîcheur du premier tome laisse la place à une histoire plus ambitieuse mais moins fluide. C’est toujours très plaisant, dynamique, mais on quitte malheureusement la naïveté, autant celle du récit que celle du personnage principal, pour une aventure plus sérieuse et finalement, malgré sa complexité, moins originale et moins entraînante. Mais même si mon enthousiasme est un peu descendu, c’est une lecture très sympathique.
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Pour ma première lecture de l’année, j’ai opté pour une plongée dans le Paris de Merveilles de Pierre Pevel que je découvre grâce à ce premier tome des Artilleuses et voilà : je suis émerveillée et mordue !



1911, dans le Paris des Merveilles, où humains et êtres merveilleux se côtoient et vivent en bonne entente. Lady Remington, aristocrate anglaise maîtrisant la magie draconique, Miss Winchester, fine gâchette américaine, et Mam’zelle Gatling, petite fée de Paname, braquent la Banque de Paris et de Brocéliande en plein jour. « Les Artilleuses », bien connues des services de police, sont venues récupérer, dans un coffre, une mystérieuse sigillaire qui va leur attirer bien des ennuis...



Ce premier tome pose toutes les bases de la future intrigue à venir. Elle semble très prometteuse, pleine d’action, de suspens et de rebondissements. Les personnages sont mystérieux, leurs desseins également et les Artilleuses ont vraiment l’air d’être des femmes au caractère bien trempé. Le dessin est dynamique et coloré. Il mêle à la perfection les éléments de décor réalistes et les éléments merveilleux.



Il me tarde de découvrir la suite que je vais guetter avec beaucoup d’impatience ! Et, en attendant, je pense que je vais très rapidement me plonger dans l’univers des romans de Pierre Pevel et de son « Paris des Merveilles ».
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L'Epée d'Ardenois, Tome 4 : Nuhy

Je ressort globalement satisfait de cette série, j’ai aimé le style façon “Robin des bois” de Disney, avec les personnages animaliers, l’époque médiévale, et une pointe de magie, j’ai aimé les personnages, Garen, le lapin qui voulait devenir chevalier, la Fouine, intrigante et mystérieuse, Arthus, la force brute et Grimbert, pas très clair, j’ai aimé le rythme, l’action, l’aventure. J’ai trouvé les histoires de pouvoir, d'influences et d’alliances un peu trop inutilement tordues et pourtant pas si originales, c’est ce qui m’a le moins intéressé dans cette série, le premier tome avait du rythme, des surprises, la suite un peu moins, le souci de ne pas faire une intrigue trop simple n’est pas tout à fait justifié. J’ai préféré la quête de Garen aux histoires d’alliances et de trahisons mais le plaisir de lecture était tout de même au rendez-vous, c’est une série vraiment sympathique.
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La fille de l'Exposition Universelle, tome 2

Le deuxième tome de cette série BD est aussi sympathique que le premier.

Le personnage principal, Julie, une jeune fille aux dons de voyance, entourée d’une mère cœur d’artichaut et de demi-frères issus de pères inconnus, a vieilli de 12 ans. Elle est désormais à l’âge des amours et ne manque pas de prétendants, entre un pilote de bateau-mouche, un prince russe, son palefrenier, un jeune exalté qui veut venger la Pologne occupée par la Russie... Dans le contexte de l’exposition universelle de 1867, elle va être au centre des événements. Tout cela est parsemé de pas mal de traits d’humour.

Les dessins sont dynamiques ; les décors de l’expo et le Paris de l’époque sont bien réalisés.

Le tout se clôt par un beau dossier final qui explique l’exposition universelle, avec des gravures montrant à quel point le travail sur les dessins a été précis.

Vraiment bien et lisible à tous les âges, les grilles de lecture de chacun étant différentes.

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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

J’ai beaucoup aimé retrouver l’univers créé par Pierre Pevel du Paris des Merveilles et prolonger ainsi le plaisir que m’avait procuré la lecture de la série. Les personnages principaux sont différents puisqu’il s’agit ici d’une bande de trois jeunes femmes qui se font appeler les Artilleuses. Le rythme est assez soutenu avec des péripéties en cascade qui, à mon avis, prennent un peu le pas sur le scénario qui aurait mérité d’être un peu plus étoffé. Beaucoup d’actions mais peu d’explications sur les personnages et l’histoire. J’aurais aimé en savoir un peu plus sur cette “sigillaire” et pourquoi elle est tant convoitée.

Les décors du Paris des Merveilles sont soignés et attirent l'œil avec leurs couleurs vives mais j’ai moins aimé le dessin des personnages humains dans un style un peu cartoon. J’ai préféré les personnages fantastiques, plus réussis à mon goût.
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L'Epée d'Ardenois, Tome 3 : Nymelle

Il y a un petit air de Robin des Bois de Disney qui n’est pas pour me déplaire, personnages animaliers, époque médiévale, jusque dans le graphisme, les décors, avec une pointe de Fantasy en plus. Et les personnages sont attachants. Avant dernier épisode, pour cette série prenante et distrayante, à suivre...
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Les ailes du singe, tome 1 : Wakanda

Rythme, grand spectacle et maîtrise de son art.



New-York, 1933. Harry Faulkner, ancien pilote a qui on a coupé les ailes, se morfond au temps de la grande dépression et de la prohibition. La faute a son caractère bien trempé.

Mais lorsqu'un nouveau modèle de dirigeable est détourné, l'équipage et de nombreuses personnalités à bord prises en otage, dont sa séduisante amie Betty Laverne, son sang ne fait qu'un tour.

L'ancien cascadeur va se plier en quatre pour sauver tout ce beau monde...



Çà c'est de la BD qui ne se prend pas la tête !

Un scénario qui donne la part belle à l'action, des dessins fluides, des personnages qui ont une âme malgré qu'ils apparaissent en premier plan ou furtivement, le savoir-faire de l'auteur est là.

Des répliques pas en reste aussi, qu'elles soient plutôt bonnes ou carrément mauvaises, elles nous font bien sourire.



Bref, c'est bien divertissant que tout cela, bien croqué, m'est avis que je ne vais pas en rester là...
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La fille de l'Exposition Universelle, tome 1

Ce qui ressemblait de prime abord à une BD « jeune », du fait des dessins, type dessins animés d’aujourd’hui, sens du rythme et colorisation compris, et d’une galerie de personnages plein d’humour, avec Julie Petit Clou, Alphonse son mignon petit frère gaffeur, sa mère cœur d’artichaut, s’avère, la lecture avançant, au contraire, une excellente BD à plusieurs niveaux de lecture.



Tout commence en mai 1855 par l’attaque d’un carrosse sur le pont de l’Alma, alors en voie d’achèvement. Les malfrats veulent faire pression sur la jolie jeune femme qui l’occupe. Mais les choses tournent mal, le chef des bandits meurt, et ses féroces comparses se vengent en tuant la donzelle.

Julie Petit Clou, dont la mère fait profession de diseuse d’avenir, voit en rêve le déroulé des évènements. Rien d’étonnant, c’est elle, et non sa mère, qui dispose d’un pouvoir de voyance.

L’enquête est sérieusement menée par la police impériale… à partir du moment qu’il est établi que la victime était l’amante de l’empereur Napoléon III et que le cocher, lui aussi tué, était son cocher personnel. Julie Petit Clou se retrouve ainsi impliquée dans une affaire qui la dépasse, liée à un complot visant à éliminer l’Empereur.



Les scènes s’enchaînent, mêlant de l’action, pas mal d’humour, qui pourra être apprécié par toutes les générations, un peu de paranormal (Julie dialogue avec les esprits), et un contexte historique très bien retranscrit. La ville de Paris est sans dessus-dessous car elle accueille la deuxième exposition universelle. Étienne Willem accorde d’ailleurs au lecteur de magnifiques vues de ce que devait être à l’époque les bords de Seine en bas des Champs-Élysées. Le scénariste Jack Manini replace lui les oppositions de l’époque : bonapartistes contre républicains, partisans d’une Algérie aux seules mains des colons ou ceux, qui comme l’Empereur, envisagent les mêmes droits pour toute la population sur place. L’occasion de rappeler que Louis-Napoléon a été l’homme des contrastes. Élu par la République, ayant conservé le pouvoir par un coup d’État, qui a amené morts et déportations chez les Républicains, Empereur comme son oncle, mais soucieux d’égalité et de suffrage universel (tant que les suffrages lui revenaient)…



Chapeau au scénariste, pour cette présentation complète de l’époque et de ses enjeux. Chapeau au dessinateur pour avoir rendu cette histoire fluide, amusante et plaisante pour l’œil.



Le tout est complété par une annexe où vous apprendrez tout sur l’exposition de 1855 : ses buts, sa localisation, ses halls d’exposition, son salon des artistes officiels (et les autres), et quelques unes des inventions de l’époque, dont une poupée qui parle, une trouvaille qui va inquiéter le petit Alphonse pour des raisons que je vous laisse découvrir.
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

En ce moment, je suis attirée par des livres purement détente.Ici, j’ai pioché dans la bibliothèque de mon fiancé pour valider le défi du mois des Globe-trotteurs.

De Pierre Pevel, je connais de nom et de visu. Sauf que mon compagnon adore cet auteur.

D’ailleurs, je pense avoir acheté une trilogie de ce dernier pour son anniversaire.

Soyons honnête avec vous, les bandes de dessinées dites occidentales, ce n’est pas mon truc.

Mon œil n’est pas habitué ! Le dessin ne correspond pas à mes critères de beauté niveau bande dessinée. Même si j’apprécié les décors, j’ai encore un peu de mal avec les personnages plus «cartoons»

Mais, je fais l’effort de m’aventurer dans un univers inconnu pour moi : le steampunk.

L’histoire m’a plu… Pierre Pevel distille de l’humour avec des jeux de mots. Les artilleuses me font penser à un jeu sur le far West que je viens d’acquérir.

Le principal est que je me suis échappée de mon quotidien et cela a renoué avec la lecture.

Je ne prenais plus de plaisir, je remercie donc les auteurs (en espérant de pas avoir été trop dure avec le dessinateur Etienne Willem) car c’est plus une question de style que d’esthétisme.

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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Quand j'ai vu le nom de Pierre Pevel sur la couverture des Artilleuses, je n'ai pas résisté bien longtemps. J'avais très envie de voir son Paris des Merveilles mis en images.



Mon enthousiasme est rapidement retombé. Tout d'abord, même si les dessins sont très beaux, je ne les trouve pas du tout adapté à l'univers. Je m'attendais à un graphisme « adulte » et je me retrouve avec des dessins de BD jeunesse. En plus, venant tout juste de lire le tome 1 de Lady Mechanika, j'avais de sacrées attentes en la matière. Pour ceux qui connaissent, le style me fait penser à ce que font Olivier Legrand et David Etien sur Les Quatre de Baker Street.



Ensuite, l'histoire est sympathique mais elle n'a rien de bien folichonne. C'est classique, il n'y a pas de surprises.

Les personnages sont caricaturaux et je n'ai pas réussi à m'attacher à eux sauf à Tiboulon.



Enfin, c'est court ! Quand je suis arrivée à la dernière page, j'ai tiqué. Je ne pensais pas que c'était déjà fini. Il y aura une suite mais pour une mise en bouche, c'est léger.



Peut-être que la suite sera plus rassasiante... En attendant, il vaut peut-être mieux lire les romans :-)

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Le Paris des merveilles, tome 1 : Les encha..

À Paris, la magie n'est jamais loin.



Louis Denizart est mage du clan de Cyan. Il est embauché par un casino afin de confondre un potentiel tricheur. À cette occasion, il découvre que la ville regorge d'objets enchantés dangereux et interdits.



Mais c'est sa rencontre et son amitié avec une étrange comtesse qui vont l'amener dans la plus périlleuse enquête.



Une bande dessinée qui prend cœur dans le Paris du 19e siècle pour y mêler de la magie et des créatures ailées.



Le dessin mêle action et esthétisme avec de nombreux détails au niveau des décors, des habits et des objets.



Nous sentons, en dépit du danger omniprésent, l'amusement des personnages, mais aussi des auteurs du livre qui jouent avec les codes et les attentes pour mieux déployer un univers singulier.



Une jolie adaptation en deux volumes seulement d'un roman de Pierre Pevel, auteur reconnu de fantasy.


Lien : https://www.nouveautes-jeune..
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Un nouveau plongeon pour moi dans l'univers de Pierre Pevel et du Paris des Merveilles. Le passage à la BD est superbement réussi et les dessins d'Etienne Willem sont très soignés. Ce Paris de 1911 est vraiment très beau!

On change complétement de personnages avec ces trois braqueuses que l'on a envie de découvrir davantage.

Je lirai la suite avec plaisir.
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L'épée d'Ardenois, tome 2 : La prophétie

Hellequin poursuit sa quête des fragments de l’armure à travers les différentes contrées du pays. Grimbert, La Fouine, Arthus et Garen attendent et surveillent. Mais voilà que la terrible menace qui pèse sur le royaume se double des attaques maritimes des pirates skernovites : le pays est pris en deux feux et les Compagnons de l’Aube ont fort à faire pour défendre le fort où ils se sont réfugiés et pour empêcher Hellequin de reconstituer l’armure noire. Au terme d’une terrible bataille, Garen apprend qu’il est au cœur d’une prophétie qui pourrait sauver le royaume. « Selon la prophétie, je dois prendre l’épée de l’aube, qui appartient au roi, pour tuer Nuhy ? » (p. 48)



C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé les personnages du premier tome de L’épée d’Ardenois. Garen affirme son courage et révèle son passé. Les Compagnons de l’Aube, même vieillissants, n’ont rien perdu de leur panache et de leur honneur. Si la bande dessinée peut être lue par un jeune public, le dessin est loin d’être simpliste et certaines références pleines d’humour ne manqueront pas de toucher les adultes. Je n’étonnerai personne en disant que j’attends avec impatience la parution du troisième volume de cette série médiévale très réussie.

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