Le deuxième tome de cette série BD est aussi sympathique que le premier.
Le personnage principal, Julie, une jeune fille aux dons de voyance, entourée d'une mère coeur d'artichaut et de demi-frères issus de pères inconnus, a vieilli de 12 ans. Elle est désormais à l'âge des amours et ne manque pas de prétendants, entre un pilote de bateau-mouche, un prince russe, son palefrenier, un jeune exalté qui veut venger la Pologne occupée par la Russie... Dans le contexte de l'exposition universelle de 1867, elle va être au centre des événements. Tout cela est parsemé de pas mal de traits d'humour.
Les dessins sont dynamiques ; les décors de l'expo et le Paris de l'époque sont bien réalisés.
Le tout se clôt par un beau dossier final qui explique l'exposition universelle, avec des gravures montrant à quel point le travail sur les dessins a été précis.
Vraiment bien et lisible à tous les âges, les grilles de lecture de chacun étant différentes.
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Julie Petit-Clou a un don : elle peut prédire l'avenir. Avec sa mère et ses frères, elle vit Paris dans un roulotte tout près du champ de Mars, là où se tiennent les différentes expositions universelles de la Ville Lumière. Julie ne se contente pas seulement de dire la bonne aventure : elle vit aussi de grandes aventures pleines de rebondissements et d'action.
Dans ce second tome de la série, nous sommes en 1867. Julie est devenue une belle jeune fille de 24 ans et tout un tas de prétendants lui tournent autour. Ses trois frères, Alphonse, Achille et Amédée la protègent jalousement. Alors que l'exposition universelle bat son plein et qu'Hausmann continue ses grands travaux, le Tsar Alexandre II, en visite à Paris, échappe à un attentat.
Dans la lignée du premier tome, le graphisme est toujours aussi vivant et agréable et l'intrigue pleine de rebondissements. le suspense est maintenu jusqu'au bout et en dire plus gâcherait vraiment le plaisir de la découvrir.
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J'avais été ravie de la lecture du premier tome des aventures de la famille Petit-clou. Ce second tome m'a un peu moins emballée.
D'abord j'ai été déstabilisée au tout début par le fait de retrouver Julie adulte et en proie a des émois amoureux et prête à se marier alors que je l'ai quitté quelques semaines plus tôt toute jeune fille !
Alors bien sûr 12 ans se sont passés entre les deux tomes donc c'est logique, mais il n'empêche que j'ai eu un peu de mal :/
L'intrigue était intéressante mais moins travaillée que dans le premier tome.
J'ai gardé le plaisir des illustrations et de leur choix de couleurs que j'adore vraiment, et aussi celui des textes particulièrement "vivants", truffé d'argot de titi parisien !
Petit bonus très agréable, déjà présent dans le tome 1: le petit dossier de fin qui nous fait gâte en anecdotes sur l'exposition universelle de 1967.
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Julie a grandi et elle possède toujours des pouvoirs qui nourrissent toute la petite famille logée dans sa roulotte. Ce tome est tourné vers ses émois amoureux et la visite du Tsar en France pour l'exposition universelle. au milieu de deux empereurs, les tentatives d'assassinat sont multiples et l'on cherche le coupable au milieu d'une brochette de personnages assez loufoques mais attachants.
Beau graphisme et belle mise en couleur avec à la fin un petit carnet sympa sur la seconde expo universelle en France
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J'ai tellement aimé le 1er tome que j'ai enchaîné direct sur le second. J'aime beaucoup le concept de cette série, qui sera au nombre de 4, et qui suit le personnage de Julie à travers chaque expositions universelles (ma nouvelle passion!)
Alors, oui j'ai aimé ce tome, mais de manière moins forte que le tout premier. Déjà, il y a moins de suspense ou disons que la résolution est bien trop rapide pour moi, comme si les auteurs avaient un nombre de pages limitées et qu'ils ne pouvaient pas se permettre de prendre le temps qu'il faut pour lancer leur intrigue et la faire monter en pression jusqu'à nous exploser à la figure tel un feu d'artifice ! Et l'exposition universelle est moins présente …
Par contre je suis toujours une grande fan du graphisme et du personnage de Julie (elle a un de ses charismes !). Un aspect m'a agréablement étonné dans ce tome, c'est l'apparition de la pensée féminisme (au travers de Juju).
J'attends toutefois le troisième tome avec impatience, pour le plaisir de retrouver Julie et ses frangins !
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Etienne Willem se révèle particulièrement à l’aise dans le traitement graphique [...] Il parvient à rendre cette fin de siècle à la fois vivante, moderne et très exaltante.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Une découverte intéressante. Une intrigue politique axée aussi sur le personnage de Julie, des dessins tout en finesse et agréables à l’œil, un concept intéressant de one shot à chaque tome se déroulant autour d’une exposition universelle.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Julie Petit-Clou continue son bonhomme de chemin entre coups durs et coups de cœur, avec verve et talent. Rendez-vous est pris pour le troisième acte, en 1878, elle aura 35 ans et, à n'en pas douter, une nouvelle aventure emballante.
Lire la critique sur le site : BDGest
La fastueuse exposition universelle de 1867 sert de cadre à ce récit à la fois documenté et drôle. Le lecteur est invité à suivre les protagonistes dans les dédales de l’exposition découvrant au fil des pages les merveilles du palais Omnibus, clou de la manifestation.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Il m'a dit que ma place était au foyer et que les idées et les femmes, ça faisait pas bon ménage. C'est vrai que les hommes ont toujours plein d'idées pour s'entretuer.
Un cimetière un jour de Toussaint ressemble à une exposition un jour de vernissage.
- Achille, tu le connais, toi, ton père ?
- Pas plus que toi, petit frère, pourquoi ?
- Et pis d'abord, c'est quoi un père ?
- Un père ? C'est... C'est un distributeur à torgnoles !
- Alors des pères... J'en ai bien assez comme ça !!!
- Faut l'empêcher de faire des bêtises comme toi, hein m'man !
- Hé ho, ça va, merdaillon ! Si j'en avais pas fait, tu serais pas là pour me les reprocher.
Il n'y a donc pas moyen de mourir tranquille dans cette baraque ?