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Les Artilleuses tome 1 sur 3
EAN : 9782490735006
48 pages
Drakoo (04/03/2020)
4.13/5   298 notes
Résumé :
Les plans contrariés de trois braqueuses dans les rues d'un Paris féerique du début du XXe siècle. Nous sommes en 1911, dans le Paris des Merveilles - un Paris qui n'est ni tout à fait le nôtre, ni tout à fait un autre. C'est en effet le Paris bien connu d'Arsène Lupin, de Fantomas et des Brigades du Tigre... mais où vivraient des fées, des enchanteurs, des gnomes et même quelques dragons - ce qui n'est pas sans conséquences. Entre autres merveilles, la Tour Eiffel ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (93) Voir plus Ajouter une critique
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coup de coeur pour cette BD qui rend hommage à l'univers du paris des merveilles de Pierre Pevel.
On y retrouve tout ce qui fait du Paris des merveilles un monde intriguant, addictif et ou on aimerait vivre ( en tout cas moi, j'adore cet univers ).

Cette BD nous apporte des personnages autres que ceux-connus sous la plume de Pevel, mais il faut reconnaître que l'on se prend vite de sympathie pour les artilleuses et puis il y a une petite touche d'humour qui rend le tout excellentissime. On reste bien évidemment dan un univers steampunk. et puis on y retrouve les fameuse brigades du tigre.. à la sauce Pevel.
Bref un régal en ce qui concerne le scénario

Les graphismes de Willem sont aussi particulièrement réussis, Les détails sont l, bien présents. Les artilleuses sont dessinées avec rondeur et les crayons du dessinateur leur donne un charme fou.

Je suis donc conquise part les deux artistes.

mais malgré tout ce tome un ne pose que le scénario d'une aventure qui semble intrigante et palpitante a suivre.. j'ai franchement trouvé cette BD trop courte… et j'attends avec hâte la suite !

j'oubliais ! autre petit détail, mais qui a son importance : il manque un personnage incontournable dans ce premier opus... on ne peut que remarquer l'absence de chat ailé… et ça c'est franchement dommage car le Paris des merveilles c'est ça aussi. Bon, disons que le tome deux rectifiera cet oubli :)
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« Si rien n'explose, c'est qu'elles se sont trompées quelque part. »
La quatrième de couverture est éloquente : cette BD ne fait ni dans l'élégance, ni dans la dentelle. Nos trois héroïnes, malgré leur indéniable charme féminin, ont tout du déménageur. Quand elles dévalisent une banque, ce qui constitue leur principale activité, elles le font à grands coups de dynamite et de fusil gros calibre. Elles sont capables de faire exploser tout un quartier. Des tontons flingueuses, quoi !
Elles sont inséparables et diablement sympathiques. La première est impertinente et fonceuse ; la deuxième est mutine et charmeuse ; la troisième est calculatrice à en faire peur… Ah, j'oubliais : elles sont aussi un peu fée et magicienne !
Le vol d'une relique – la sigillaire – va leur causer bien des tracas. Tout ce qui compte de fins limiers, d'espions louches et de tueurs à gage à la solde de la France et de l'Allemagne va leur courir après, ce qui ne changera pas grand-chose à leur bonne humeur, leurs bons mots et leur manie de tout faire exploser autour d'elles.
Nous sommes en 1911 dans le Paris de ce vingtième siècle naissant : celui des premiers véhicules automobiles, des premiers métros, des redingotes, et des vrais titis parisiens, des vestes-jaquettes et des capelines ornées de plumes... Celui des brigades du tigre...
Mais un Paris un peu différent, celui du “Paris des merveilles et de l'Outremonde”, si cher à Pierre Pevel. Un « Paris qui n'est ni tout à fait le nôtre, ni tout à fait un autre. Un Paris où les hommes et les peuples merveilleux – gnomes, elfes, ogres et autres – vivent ensemble avec plus ou moins de bonheur. Des portes sont ouvertes entre les mondes et chacun est libre de les emprunter. Et à Paris plus qu'ailleurs, les enchantements sont quotidiens.”
C'est pour retrouver l'atmosphère joyeuse, foutraque et désordonnée du Paris des merveilles que j'ai lu cette BD.
Avec plaisir. Beaucoup de plaisir. Une BD rien que pour sourire.

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Ces trois drôles de dames que sont Lady Remington, Miss Winchester et Mademoiselle Gatling sont des voleuses de haut rang. Elles travaillent pour les plus hautes sphères. Leur dernier coup leur valent d'être pourchassées non seulement par les brigades du Tigre mais également par les espions du Kaiser alors qu'on se situe en 1911 dans un Paris des merveilles.

Oui, il convient de préciser que le monde des merveilles s'est mélangé depuis un siècle au monde normal alors ne vous étonnez pas de voir voler des dragons autour de la Tour Eiffel ou d'être reçu par un orc en guise d'inspecteur de police sans compter sur une belle héroïne elfique. C'est comme cela, il faut s'y faire !

Il y a du dynamisme dans le récit qui privilégie l'action à tout va. C'est un peu dommage de ne pas s'attarder sur les personnages attachants car cela aura pu être assez intéressant. Cela demeure une lecture de pur divertissement servi par un graphisme assez soigné au niveau des décors steampunk de ce Paris uchronique et merveilleux. Une mention spéciale également pour la couleur qui confère du punch.

Je suis plutôt preneur de ce titre car il mêle une histoire plutôt originale dans un univers urban fantasy assez spécial. C'est quand même assez réussi malgré le manque de profondeur.
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La collection "Drakoo" éditée chez Bamboo donne ici la parole à Pierre Pevel qui reprend son univers du Paris des Merveilles. Nous avons le Monde, la Féerie et l'Onirie et les barrières entre les univers ont définitivement été abolies quand les créatures de contes de fées, magiciens et sorciers ont fini par réaliser leur coming out quelque par durant la Révolution Industrielle. Nous sommes à la Belle Époque, et toutes les créatures de fantasy déambulent à Paris, en France et ailleurs le plus naturellement du monde. Ce qui n'est pas sans poser problème, quand on connaît les conséquences de la longue guerre civile qui opposa les fées aux dragons durant un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…


Dans ce tome 1 intitulé "Le Vol de la Sigillaire", le Gang des Artilleuses qui semble remplacer la Bande à Bonnot est de retour à Paris après un exil en Amérique. Nous découvrons donc la magicienne Audrey dite Lady Remington, la flingueuse américaine Kathryn dite Miss Winchester, et la titi parisienne Louison dite Mam'zelle Gatling et sa mitrailleuse Iphigénie dite Fifi. Elles sont besoin de renflouer leurs finances et braquent une agence de la BPB (Banque de Paris et de Brocéliande) pour s'emparer d'un bijou à revendre à Cristoforos, le fourbe faune fourgue du tout Paris et de toute l'Europe. Au moment de l'échange elles tombent en pleine guerre de l'ombre entre services secrets français et services secrets allemands. Et malgré l'aide du mécanicien gnome Barillet et de son chien mécanique Tiboulon, l'inspecteur Truchard de la Brigade Féerique finit par remonter jusqu'à elles…

Je vais être franc, malgré la fluidité et le dynamisme (marque de fabrique de Christophe Arleston), je ne suis pas fan des graphismes cartoonesques d'Etienne Willem bien colorisés par Tanja Wenish. Je l'ai connu meilleur sur d'autres séries (et on constate que les animaux anthropomorphiques sont davantage sa came que les êtres humains), mais surtout ça sent l'album un peu fini à l'arrache comme le prouve la multiplication des onomatopées en taille de caractère 72 dans les dernières pages de l'album. Peu importe, ça reste un vrai plaisir que de voir mis en image le Paris des Merveilles de Pierre Pevel !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Paris des Merveilles, 1911.

Pratiquement un siècle que l'Outremonde a été découvert. Cet événement a changé le cours de l'histoire. Gnomes, Elfes, Ogres et autres vivent, avec plus ou moins de bonheur, parmi les humains.

Rue des Saules rieurs se trouve la Banque de Paris et de Brocéliande (BPB). C'est là que moi, Lady Remington, Anglaise de souche, et mes amies et complices, l'Américaine, miss Winchester et la Française, Mam'zelle Gatling, avons décidé d'effectuer un « retrait » qui devrait nous assurer quelques « modestes » moyens de subsistance pour le restant de nos jours. Alors que la banque venait de fermer ses portes, nous avons frappé avec insistance pour qu'on nous ouvre et que l'on daigne nous servir comme nous l'entendions. En insistant un peu et grâce au charme de quelques pistolets et bâtons de dynamite, le personnel nous a laissées vaquer à l'objet de notre visite : un retrait de quelques liquidités… Et le contenu du coffre individuel 248… Nous ignorions alors à quel point ce que nous avions trouvé là allait compliquer notre existence qui aurait dû être bien paisible…

Critique :

Le scénario du Français Pierre Pevel nous fait découvrir un Paris qui sera familier à ceux qui ont connu la série télévisée « Les Brigades du Tigre » … Mais avec une dimension steampunk et un univers féerique en prime. Ces trois Artilleuses, aux caractères bien trempés et aux personnalités très différentes, ne manquent ni de charme ni de ressources, que l'on découvre au travers d'une aventure rocambolesque où l'on n'a aucun mal à accepter la présence, entre autres, de gnomes, fées, enchanteurs...

Le Belge Etienne Willem, par son dessin, donne vie à cet univers. Une vie trépidante, pleine d'action, de mouvement et de charme, le tout très début de XXe siècle… quelque peu amélioré avec la présence d'éléments très steampunk, mais ce serait dommage de vous révéler lesquels, n'est-ce pas ? Son dessin humoristique n'enlève rien au charme de ces trois héroïnes. Les actions dans cette histoire ne sont pas sans me rappeler un Jean-Paul Belmondo dans ses films les plus déjantés. Véhicules, décors, personnages, tout est merveilleusement dessiné avec beaucoup de détails très peaufinés. Etienne Willem, grand fan de steampunk, a pris son pied. Il ne nous reste plus qu'à l'imiter en plongeant avec délice dans cette aventure qui, je l'espère, en appellera beaucoup d'autres !

L'équipe ne serait pas complète sans l'Allemande Tanja Wenish qui s'est chargée de donner des couleurs splendides à cette histoire qui n'en est qu'à ses débuts avec le tome 1.
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critiques presse (7)
Elbakin.net
19 mai 2020
Le rythme est soutenu, pas de doute, via de nombreuses péripéties - souvent spectaculaires, mais il faut aussi admettre que l’on a affaire avec Le Vol de la Sigillaire à un pur tome d’introduction : l’intrigue proprement dite démarre seulement une fois arrivés à la toute dernière planche (sur 46). De quoi nourrir une certaine frustration.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
SciFiUniverse
23 mars 2020
Que ce soit par le scénario haletant, les personnages hauts en couleur et attachants, ou par l'univers esquissé avec brio par Pierre Pevel, Les Artilleuses est une série que l'on dévore avec délice.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
ActuaBD
20 mars 2020
Surfant sur le succès public et critique des romans qui servent de base à la bande dessinée, pourvu d’un graphisme séduisant et dynamique et enfin servi par la mise en couleurs efficace de Tanja Wenisch, cette nouvelle série possède tous les atouts nécessaires pour doper encore un peu plus Drakoo, le nouveau label dirigé par Christophe Arleston chez Bamboo.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
18 mars 2020
Les amateurs du romancier Pierre Pevel seront sans doute ravis de se plonger dans son Paris des merveilles. Étienne Willem semble des plus à l’aise, avec son trait fin et dynamique, dans un registre rétro et élégant (sauf peut-être dans les couleurs, trop standard). L’intrigue est légère et bien menée, suivant un bon dosage entre action et mystère, et on ne s’ennuie jamais.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
09 mars 2020
Pevel nous propose un récit captivant et surprenant, riche en action et en mystères. Visuellement, c'est d'ailleurs très riche, les idées y sont bien montrées et l'univers a pas mal de choses à nous raconter.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Bedeo
06 mars 2020
Ce Paris naviguant entre steampunk et fantasy fonctionne merveilleusement bien. C’est un plaisir de retrouver ce début du vingtième siècle, mâtiné de fantastique. Le dessin dynamique, les personnages vivants et expressifs, les petites trouvailles graphiques qui peuplent les cases, tout est fait pour nous plaire.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Sceneario
17 février 2020
Le travail de Willem diffère un peu de ce que nous avons pu voir précédemment, toutefois c'est du bel ouvrage, très efficace et rythmé. Les demoiselles ont du charme et du charisme. Willem donne une certaine puissance visuelle à ces Artilleuses, qui s'imposent parmi les héroines du neuvième art. Ce monde lui permet aussi de laisser libre cours à son imagination en créant de beaux décors fantastiques.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
- Les Artilleuses, ça vous dit quelque chose ?
- Lady Remington, Miss Winchester et Mamz’elle Gatling, une Anglaise, une Américaine, et la troisième est plus parisienne que le jambon-beurre.
- Un trio divertissant. Cambriolages, attaques à main armée, enlèvements de riches héritières, escroqueries diverses et j’en passe.
- Des jeunes femmes pleines de ressources, à ce que je vois. Avec une conception élastique de la propriété privée et une aversion profonde pour les blindages…
- Aux dernières nouvelles, elles étaient aux États-Unis, mais elles ont attaqué une agence de la BPB hier soir. Ici, à Paris. Je vous charge de l’affaire.
- Je peux vous demander en quoi ça regarde la brigade des affaires féeriques ?
- Vous comprendrez… lisez le dossier : l’une des Artilleuses est magicienne, et une autre n’est pas de ce monde. Soyez prudent, Truchard. Elles savent tirer et s’en privent rarement.
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- Vous savez que Louison est une fée, n’est-ce pas ? Une fée mineure, selon ses messieurs de la Sorbonne. Mais une fée néanmoins. Or comme la plupart des fées mineures, elle est attachée à un lieu par un lien vital. Pour certaines, c’est une rivière, une clairière, une forêt… pour Louison, c’est Paris.
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- Il n’y a pas d’autre issue que la porte d’entrée. Soyez raisonnables, mesdames ! Rendez-vous !
- Raisonnable, je ne l’ai été que rarement. Au grand regret de mes parents et à la satisfaction de quelques prétendants.
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Il s'est écoulé près d'un siècle depuis que la découverte de l'Outremonde a changé le cours de l'histoire.
Désormais, les hommes et les peuples merveilleux (gnomes, elfes, ogres et autres) vivent ensemble avec plus ou moins de bonheur.
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Bienvenue dans la Paris des Merveilles – un Paris qui n’est ni tout à fait le nôtre, ni tout à fait un autre. Nous sommes en 1911. Il s’est écoulé près d’un siècle depuis que la découverte de l’Outremonde a changé le cours de l’Histoire. Désormais, les hommes et les peuples merveilleux – gnomes, elfes, ogres et autres – vivent ensemble avec plus au moins de bonheur. Des portes sont ouvertes entre les mondes et chacun est libre de les emprunter. Et à Paris plus qu’ailleurs, les enchantements sont quotidiens.
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Une longue discussion de la Garde de Nuit autour du premier tome de la saga Haut-Royaume : Le Chevalier, de Pierre Pevel, publié aux éditions Bragelonne.
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