Arthus, Grimbert et la la Fouine, les fiers compagnons de l'Aube, ne désarment pas : Hellequin de Bois-Maudits collecte chaque jour une nouvelle pièce de l'armure de Nuhy, permettant à ce dernier de revenir à la vie. Les royaumes alliés de Bohan, Herbeutagne et Valdor semblent plus faibles et désunis que jamais alors que des hordes de pirates skernovites déferlent sur les côtés.
Maintenant que Garen a compris qu'il est le fils de la prophétie, celui qui doit tuer Nuhy avec l'épée d'Ardenois, il est effrayé par les responsabilités qui pèsent sur ses jeunes épaules. Avec l'aide de maître Maugis, le vieux hibou qui en sait tant, il doit aller au-devant de son destin. C'est compter sans Nymelle, ancienne apprentie de Maugis qui veut sa revanche. « Mais Garen n'est pas un danger, pas même un guerrier… Il est juste… / Il est juste un symbole, une lumière qui rend l'ombre plus noire, et aveugle celui qui la contemple. Voilà pourquoi il est dangereux. Les bardes ont déjà commencé à chanter sa geste !! » (p. 43)
Légende, secret, complot, alliance, vengeance et guerre : ce troisième volume est bien sombre. le dessin est toujours très dynamique et les visages remarquablement expressifs. le dénouement se fait attendre avec délice et c'est une impatience grandissante que j'attends l'accomplissement du destin de Garen, ce charmant petit lapin. Avec toujours une bonne dose d'humour et des clins d'oeil délicieux au fil des pages, Nymelle est un très bon opus.
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Il y a un petit air de Robin des Bois de Disney qui n'est pas pour me déplaire, personnages animaliers, époque médiévale, jusque dans le graphisme, les décors, avec une pointe de Fantasy en plus. Et les personnages sont attachants. Avant dernier épisode, pour cette série prenante et distrayante, à suivre...
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Nymelle constitue le troisième volet d'une série prévue en 4 tomes, on comprendra dès lors qu'il soit assez difficile d'aborder cet univers sans être passé par les albums précédents, et ce malgré les éclairantes pages de garde. On appréciera cependant un scénario solide et le trait réellement virtuose d'Etienne Willem mis au service d' un découpage dynamique.
Lire la critique sur le site : Auracan
« - Mais Garen n’est pas un danger, pas même un guerrier… Il est juste…
- Il est juste un symbole, une lumière qui rend l’ombre plus noire, et aveugle celui qui la contemple. Voilà pourquoi il est dangereux. Les bardes ont déjà commencé à chanter sa geste !! » (p. 43)
- C'est difficile n'est-ce pas ? ... De tuer son premier homme...
- Dans les récits du chevalier d'Ardenois, cela semblait si facile... Presque beau... Mais là... Ce sang... Ces cris...
Une interview sceneario.com d'Etienne willem pour le Paris des Merveilles édité chez Drakoo. Festival d'Angoulème 2024.