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Nicolas de Staël
Liste créée par Alzie le 04/05/2015
26 livres. Thèmes et genres : peinture , correspondance , dessins , Abstraction , figuration

"C'était une grande toile de trois mètres cinquante de haut sur six mètres de long. Inondée par le rouge. Un océan de rouge. Je n'en revenais pas. Comment avais-je pu à ce point oublier [...], comment avais-je pu oublier sa terrifiante monumentalité ? Se pouvait-il que cette monumentalité justement se soit convertie dans mon corps en intensité et que ma mémoire en ait réduit volontairement le format pour le loger en moi-même". (Stephane Lambert, "Nicolas de Staël, Le Vertige et la foi", p. 69-70, évoque "Le Concert", dernière oeuvre du peintre commencée quelques jours avant son suicide et restée inachevée).



1. Nicolas de Staël : Le vertige et la foi
Stéphane Lambert
3.31★ (38)

Nicolas de Staël incarne comme nul autre la fracture entre le besoin de création et le tourment d'exister. Stéphane Lambert donne la parole à Nicolas de Staël lors d'une nuit d'intense bouillonnement intérieur, qui le vit revenir, au volant de sa voiture, de Paris à Antibes où il devait se suicider une semaine plus tard après avoir réalisé sa dernière oeuvre, Le Concert. Puis face à ce même tableau, au musée Picasso d'Antibes, il revient sur la vie du peintre, sa fièvre visionnaire et sa solitude, qui donnent à l'oeuvre son vigoureux mystère et à l'artiste sa tragique fragilité.
2. Nicolas de Staël : Une illumination sans précédent
Marie du Bouchet
3.92★ (29)

Peintre d'origine russe, installé à Paris en 1938, il témoigne dans son évolution vers l'abstraction, entre 1942 et 1946, d'une grande indépendance à l'égard des courants reconnus. Plus proche de Braque que de Kandinsky, et soucieux de s'inscrire dans la lignée d'une grande peinture "classique" (Vélasquez, Delacroix, Courbet, Van Gogh, Cézanne) qui restera toujours sa référence, Nicolas de Staël élimine de sa palette les tons trop éclatants et recourt dès 1944 au couteau pour structurer l'espace pictural par des enchevêtrements de traits empâtés qui reconstituent une profondeur presque palpable. Après 1949, c'est par masses polygonales ou pavimenteuses imbriquées qu'il construit ses toiles, se rapprochant ainsi à nouveau d'une figuration qu'il ne se résolvait pas à abandonner en utilisant, pour la suggérer, la somptuosité de ses tons sourds ponctués de stridences éclatantes. Le catalogue s'organise autour de quatre périodes : le chemin de l'abstraction : Nice-Paris, 1939-1945, l'apogée abstraite : Paris, 1946-1950, le retour à la figuration : Paris, 1951-1953, la lumière du midi, 1953-1955. Chacun de ces ensemble propose une illustration exhaustive et en couleurs de 150 peintures et 60 oeuvres graphiques. Une chronologie, établie par Anna Hiddleston et Anne Malherbe, correspond à chaque période. Elle met en regard l'évolution de l'oeuvre, la vie de l'artiste, ainsi que l'histoire de ses expositions et les réactions de la critique. Cette chronologie est éclairée par un choix de textes, extraits de la correspondance entretenue par Nicolas de Staël avec ses proches (ses amis poètes René Char et Pierre Lecuire, les galeristes Jacques Dubourg et Théodore Schempp, le critique Roger van Gindertaël...) et par une riche iconographie documentaire (notamment des photographies inédites de l'atelier de la rue Gauguet prises du vivant de l'artiste par Antoine Tudal son fils adoptif). Quatre textes signés de Guitimie Maldonado, Anne Malherbe, Germain Viatte et Eliza Rathbone permettront de mieux approcher la personnalité de l'artiste, son oeuvre, la réception de celle-ci en France et à l'étranger. Introductions de Pierre Boulez, Alfred Pacquement et Jean-Paul Ameline.
3. La Mesure de Nicolas de Staël
Jean-Pierre Jouffroy
2.50★ (3)

Mesurer c'est évaluer une grandeur par rapport à des grandeurs de même sorte. La rencontre d'un tempérament avec les besoins d'une époque paraît toujours exceptionnelle. L'appréciation d'un homme et de son action, c'est celle des rapports réciproques de sa propre création et de celle de son temps, dans toutes leurs dimensions. La démarche de ce livre, se situant exactement vingt-cinq ans après la mort de Nicolas de Staël, est donc tout en même temps de mesurer le siècle, de mettre à nu les matériaux mentaux tels qu'ils étaient disponibles à un artiste, à cet artiste, et de mesurer la transformation qu'il leur a fait subir. En révolutionnaire conséquent, Nicolas de Staël n'a pas cessé, dans sa course brève, d'interroger les grands peintres ses prédécesseurs : Delacroix, Chardin, Braque, comme Vélasquez, Daumier, Courbet, Cézanne... Cela est visible dans sa peinture. Ses lettres aux phrases fulgurantes nous le confirment. La peinture est toujours au milieu du courant du fleuve. L'eau est plus ou moins profonde. Le passage des années d'après-guerre offrait maint péril. Nicolas de Staël ne fut pas le seul à mener la cavalcade au travers de la rivière. Mais sa stature était telle qu'il pût tenir la tête des chevaux pardessus l'étiage du flux, pour passer le gué, ne se laissant tromper par aucune des notions fausses qui le pouvaient faire dévier : ni abstraction ni réalisme, " priorité peinture ". Le texte de Jean Pierre Jouffroy est celui d'un peintre. Sa propre pratique, dans la mouvance de cette grande peinture des années 50, est nourrie des réflexions sur les événements picturaux qui font l'histoire de l'art. Le manuscrit est serré au plus près par ses références concrètes : 68 reproductions en couleurs de tableaux, 59 reproductions de dessins et de documents, et plus de 80 citations, dans les marges, de la correspondance de Nicolas de Staël. Après vingt-cinq ans où la peinture a connu des fortunes diverses, il est nécessaire de donner à Nicolas de Staël toute sa dimension, comme la développera l'exposition qui s'ouvre le 22 mai au Grand Palais à Paris.
4. Poétique du concert
Sarah Barbedette
1.50★ (4)

Interrogeant les fondements du concert dit « de musique classique », cet ouvrage propose une poétique née de la considération d'un tableau. L'enquête menée sur Le Concert de Nicolas de Staël peint à Antibes en 1955, y introduit une réflexion sur la nature du concert, sa fonction et l'initiative qui le fonde. Un temps marqué par le sceau de l'inachèvement et la disparition du peintre, l'ultime tableau de Nicolas de Staël vit aujourd'hui, sur les cimaises du Musée Picasso d'Antibes et dans de très nombreuses reproductions, indépendamment de la circonstance qui l'a vu naître. La genèse de cette toile, néanmoins, interroge d'autant plus qu'elle fut secrète, isolée, et rattachée à l'audition historiquement documentée de deux concerts du Domaine musical. Couleurs, formes, abstraction et figuration donnent alors corps à une interrogation plus vaste sur la définition même du concert : quel est le sujet de ce tableau, que signifie le mot concert ? Si les velléités de changement exprimées devant la réalité contemporaine du concert font l'objet d'une antienne consensuelle, l'absence de fondements théoriques reste flagrante. Changer quoi ? Changer en conservant quel socle et en balayant quels dévoiements ? Ce livre propose de s'attacher à une analyse du faire, refusant l'habitude prise de dissoudre le point de vue de la production dans celui de la réception et de résoudre la poétique dans l'esthétique.
5. Staël, la figure à nu, 1951-1955
Jean-Louis Andral
4.50★ (5)

Catalogue officiel de l'exposition Staël, la figure à nu, 1951-1955 au musée Picasso d'Antibes du 16 mai au 9 septembre 2014. À l'occasion du centenaire de la naissance de Nicolas de Staël, le musée Picasso d'Antibes organise une exposition dédiée au nu et à la figure dans l'oeuvre de l'artiste. À partir de la fin 1953 en effet, et jusqu'à sa disparition le 16 mars 1955, Staël renoue dans sa production avec les grands thèmes de la peinture, et en particulier avec celui du nu et de la figure féminine. Une sélection d'environ quatre-vingts oeuvres de l'artiste, peintures et oeuvres sur papier, sera présentée pour la première fois.
6. Lettres (les)
Nicolas de Staël
3.00★ (25)

"Lettres 1926-1955" de Nicolas de Staël.La présente édition a l'ambition de donner à lire pour la première fois, à un très vaste public, et dans leur intégralité, l'ensemble des lettres du peintre connues à ce jour. Beaucoup sont inédites. Elles constituent, sur la vie d'un artiste de cette importance, un témoignage aussi capital, aussi passionnant que le sont par exemple les lettres de Van Gogh. C'est Staël dans son agitation, ses voyages, ses conflits, ses professions de foi, ses violences, ses hésitations. On y trouve aussi bien le récit des années de formation en Espagne et au Maroc que le dialogue, la notoriété enfin venue, avec des personnalités comme René Char, Georges Duthuit, Pierre Lecuire. Ce qu'écrivait Chastel dans les années 70 est encore vrai : le public ignore l'ampleur et l'intérêt exceptionnel de cette correspondance qui, de 1934 à 1955, année de la mort de l'artiste, « livre en quelque sorte l'autobiographie du peintre, dans le rythme même du vécu, dont aucun récit ne serait capable de restituer la puissance et la fierté. [...] Ces lettres, c'est Staël à l'état pur, sans l'enveloppe de légende, admirative
7. Nicolas de Staël, Lettres
Nicolas de Staël
3.00★ (10)

La publication en 1968 du catalogue raisonné de la totalité des peintures de Nicolas de Staël par Jacques Dubourg et Françoise de Staël accompagné de ses lettres présentées par Germain Viatte provoqua un effet de choc d'autant plus considérable que la complexité de l'itinéraire de l'artiste qu'elle révélait, treize ans après son suicide, était aussi atypique qu'à contre-courant. Staël apportait superbement la preuve de la vitalité de la peinture, de l'immensité du champ des renouvellements qui s'offraient à elle quand les augures affirmaient programmée sa mort et ne juraient que par le conceptuel, la table rase installée, l'objet. Au surplus, comme l'écrivit André Chastel, les lettres « c'est Staël à l'état pur dans ses conflits, ses professions de foi, ses violences, ses hésitations et ce qu'on eût nommé à la Renaissance, sa terribilità ». Impossible de s'arranger avec un homme pareillement identifié à sa peinture, surtout que celle-ci avait déjà pris un envol qui ne s'arrêtera plus. Trente années plus tard, la publication d'un nouvel inventaire de l'oeuvre peint et de la correspondance contribue à préciser encore les éclairages apportés par la publication de 1968, dans une situation où Staël a pris sa place parmi les grands peintres du siècle, où il continue d'être aussi dérangeant au regard de ceux qui croient incarner le contemporain. Simplement, pour entrer dans ses lettres, l'écart s'est agrandi avec cette décennie de l'après-deuxième guerre mondiale où, dans la France violentée et ruinée, coupée du monde pendant cinq années, la peinture se rattrapa dans un bouillonnement d'initiatives, d'inventions, de débats tranchés et tranchants, cruels parce qu'ils touchaient au vif, mais qui restent d'une fraîcheur passionnée sans égale. Ce petit livre présente des extraits choisis de la correspondance de Nicolas de Staël, illustrés de dessins non encore publiés.
8. Nicolas de Staël : Peintures et dessins
Jean-Claude Marcadé
4.50★ (9)

Nicolas de Staël (1914-1955) a quitté la vie à l'âge de 41 ans après avoir mené la peinture à une incandescence inconnue jusqu'alors. On ne comprend pas ce peintre d'origine russe si l'on ne prend pas en compte la synthèse, unique dans l'art européen de son temps, entre le prisme pictural nordique et le prisme pictural byzantin méditerranéen. C'est la grille de lecture qui éclaire le regard de Jean-Claude Marcadé tout au long de cette monographie. L'auteur voit un lien essentiel entre l'énergie sublimée de la couleur dans l'icône et les unités colorées de nombreux tableaux de Nicolas de Staël, tout particulièrement dans l'ultime phase de sa création. L'iconique flamboie dans son authentique visée : l'au-delà de la représentation, la visibilité apparaissant au sein de l'invisibilité, venant à la naissance à travers elle. En d'autres termes : l'abstraction essentielle faisant se manifester, se révéler les objets et les êtres. Sans parler des rouges staëliens dans leur sublime simplicité, ces rouges de toutes les nuances, des sourdes aux transparentes, des carmins, des cramoisis aux pourpres et aux vermillons, ces rouges ont la même énergie que dans la peinture d'icône orthodoxe . Et pourtant, dans son art, Nicolas de Staël apparaît, à première vue, parmi les génies issus de l'Empire russe, comme le plus français . Ses premières abstractions sont, certes, pleines de violence, mais il saura se plier à la discipline française. On ne saurait cependant le réduire à ça : c'est l'apport capital de la lecture novatrice que nous propose Jean-Claude Marcadé ici que de restituer l'impact de Ravenne, de l'art roman et de la lumière de la Sicile dans l'art fulgurant de cet artiste qui est passé dans le ciel de la peinture tel une comète. Une iconographie exceptionnelle de près de 300 oeuvres est réunie ici avec, pour la première fois, une présentation de l'oeuvre graphique substantielle.
9. Staël
Daniel Dobbels
4.71★ (13)

Le chemin des peintres est droit et courbe. Héraclite L'inoubliable beauté, la fulgurance de la trajectoire, entre abstraction et figure, la relation profonde, essentielle, avec les plus grands poètes de son temps, la fin tragique de celui qui écrivait " Je ne peux prévoir ce que je ferai demain, mais pour l'instant je suis au maximum du plan, aux confins de la toile vierge " : on trouvera dans ce livre la trace de cet exceptionnel destin. Mais aussi - et c'est là sans doute sa nécessité - on y trouvera une lecture nouvelle de l'oeuvre, éclairée d'une lumière intérieure. Par-delà les périodes, les classifications, Dobbels montre que tous les motifs, toits, fleurs, nus, paysages, orchestres, ne sont là que pour servir au renouvellement : " Ce qui se répète n'est jamais le même, mais le neuf en est une mesure interne, un écart intérieur. " Le livre est composé de deux parties : le texte principal, illustré en noir et blanc (dessins, gravures, photographies) est suivi de cent planches en couleurs qui dévoilent nombre d'?uvres rarement ou jamais reproduites jusqu'ici. Une chronologie détaillée et illustrée ainsi qu'une bibliographie complètent l'ouvrage
10. Nicolas de Staël, un automne, un hiver
Musée National Picasso - Paris
4.75★ (7)

Lorsque Nicolas de Staël arrive à l'automne 1954 à Antibes, il est âgé de juste 40 ans. Il peint depuis une vingtaine d'années mais c'est en 1942 que commence, selon lui, réellement son ?uvre. Celle-ci court donc alors sur douze années et elle se prolongera encore un automne, un hiver. Un ensemble complexe de raisons le pousse à quitter Paris, raisons personnelles et raisons artistiques étroitement liées. Il cherche un atelier à Mougins, Cannes ou Grasse et c'est finalement dans une maison sur les remparts d'Antibes, à deux pas du musée Picasso qu'il installe son atelier. Pendant les 5 mois qui lui restent à vivre, il va peindre 147 tableaux et un grand nombre d'?uvres sur papier. Cinquante ans après sa mort et l'exposition qui lui fut consacrée juste après, le musée Picasso a rassemblé un ensemble important et représentatif de cette production issu de collections publiques et privées pour rendre hommage à cet artiste d'exception.
11. Staël
Anne de Staël
5.00★ (4)

Le cheminement du trait à la couleur structure le livre : le dessin, dans sa saisie immédiate, imprévue, propose les lignes de force et de tension qui réalisent le tableau. Staël ne se sert pas du dessin uniquement comme d'un état préliminaire au tableau. Il y puise tout un réseau d'énergies et d'inventions par rapport à la toile, qui en explore les possibilités. Cela crée un dessin qui garde sa place de dessin ''en soi'', et une peinture qui ne l'aura pas assimilé entièrement. Le texte d'Anne de Staël, la fille du peintre, est à la fois poétique et concret, composé de plusieurs voix : de nombreuses citations d'écrits ou de lettres du peintre, inédits, des citations de poètes, peintres, philosophes, qui créent un dialogue, et le texte d'Anne de Staël qui développe le parcours de l'oeuvre, et que de nombreux souvenirs personnels amplifient.
14. Les Fulgurances de Nicolas de Staël
Karin Müller
4.00★ (4)

Pour la première fois, un auteur ose la première personne pour évoquer Nicolas de Staël. Karin Müller parle de sa vie, de ses femmes, de la difficulté de créer, de la misère et des terribles souffrances qui l?ont poussé à se jeter dans le vide un beau jour de 1955. Tout est évoqué dans ce texte dense, qui permet d?entrer dans l?univers impitoyable et fulgurant d?un des plus grands peintres de la première moitié du XXe siècle. Un destin dramatiquement romantique, qui marquera le lecteur longtemps après qu?il aura refermé le livre.
16. Le Prince foudroyé : La Vie de Nicolas de Stael
Laurent Greilsamer
3.89★ (227)

"Son unique obsession s'appelait la peinture. Elle était son souffle, sa vie, son sang." Personnalité énigmatique, Nicolas de Staël a été l'artiste météore du vingtième siècle. Au terme d'un imposant travail de recherche reposant sur des archives et des témoignages inédits, Laurent Greilsamer propose la trajectoire singulière de ce peintre de l'excès que les défis n'ont jamais effrayé.
17. Correspondance (1951-1954) : René Char / Nicolas de Staël
René Char
3.56★ (43)

Correspondance entre le René Char et le peintre Nicolas de Staël, publié par Marie-Claude Char, la veuve du poète. Début 1951, Char fait la connaissance de Staël à Paris. De cette rencontre naît le projet d'un livre commun Poèmes, accompagné de quatorze bois gravés. Une année durant, Staël délaisse ses pinceaux pour exécuter à coup de gouges ses gravures et tient fidèlement compte à Char de ses avancées et de la passion qui l'anime. Lors de ses voyages, Staël ne cesse de parler à son jumeau aux "sabots ailés" pour l'entretenir de sa quête artistique et de ses chocs visuels. En 1953, Staël et les siens s'installent dans le Sud à proximité du poète, dans son milieu intime et familier. Les lettres et cartes échangées jalonnent leur chemin de créateurs et racontent à demi-mot leur magnifique histoire d'amitié.
18. Nicolas de Staël 1945-1955
Fondation Pierre Gianadda
4.00★ (3)

La Fondation Pierre Gianadda présente pour la deuxième fois depuis 1995 une importante rétrospective du peintre Nicolas de Staël, un des artistes européens les plus influents de la période de l?après-guerre. Le commissaire de l?exposition, Jean-Louis Prat, a choisi de focaliser cette présentation sur 10 ans, 10 ans intenses où l?artiste crée un langage radicalement nouveau entre abstraction et figuration. L?exposition réunit une centaine d?oeuvres en provenance des plus grandes collections publiques et privées d?Europe et des Etats-Unis (notamment : Centre Georges Pompidou, Paris ; Henie-Onsad Art Centre, Norvège ; Kunsthaus, Zurich ; Kunstmuseum, Berne ; The Phillips Collection, Washington) et de la famille de l?artiste.  Petits et grands formats, tous les thèmes sont abordés : la Nature, paysages d?Agrigente, nus, footballeurs? La juxtaposition d?oeuvres très connues et de quelques découvertes engendre une lecture différente de l?oeuvre. 
19. Nicolas de Staël - ciels, terres, mers
Jean-Louis Andral
4.25★ (9)

Entre 1951 et 1955, Nicolas de Staël va confronter sa peinture aux lumières changeantes de l´Ile de France, du Var, de la Sicile, de la Normandie, du Pas-de-Calais, et, finalement, d´Antibes. Il y peindra de nombreux paysages à l´horizon toujours tendu entre ciels, terres et mers. Jean-Louis Andral, conservateur en Chef du patrimoine, est directeur du musée Picasso d´Antibes dans la collection duquel Nicolas de Staëël occupe une place emblématique. Il y a réalisé depuis 2005 trois expositions consacrées à cet artiste.
20. Nicolas de Staël : Lumières du Nord - Lumières du Sud
Jean-Louis Andral
4.50★ (8)

Nicolas de Staël réalise au cours d'une carrière fulgurante, entre 1942 et 1955, l'une des productions artistiques les plus libres et reconnues de l'après-guerre. Après une période abstraite, il évolue, au moment du triomphe des abstractions, vers une peinture qui renoue avec le réel, la nature et le paysage, dépassant l'oppostion apparente entre abstraction et figuration. Le paysage, pour Staël, ce n'est pas le pittoresque ou la description fidèle d'un site, mais avant tout la lumière et l'espace, les éléments. Il réalise des études peintes sur le motif, dessine également, à l'encre ou au feutre, à l'occasion de ses voyages, puis reprend les thèmes à l'atelier, dans un renouvellement formel continu, évoluant de peintures à la matière épaisse à des fluidités presque transparentes. Gentilly, Mantes-la-Jolie, Honfleur, Villerville, Dieppe, Calais, Dunkerque, ou Gravelines au Nord ; Le Lavandou, Lagnes, Ménerbes, Marseille, Uzès, Antibes, ou la Sicile au Sud sont ces lieux de choix et de circonstances traversés par la vision de ce nomade de la lumière .
23. Nicolas de Staël - Le Combat avec l'ange
Guy Dumur
« Il y a du givre et ci et là [?] près des terres graves étonnamment distribuées. Cela s'étend jusqu'au rideau de l'ombre portée aux premiers nuages. Tout près à l'horizontale sans ouate, clair, simple, à l?immobile, nuages. Au-dessus la valse des roses, tous les roses. C'est très joli chaud clair pompon praline peau de fille duvet cocotte sublime le ciel quoi, le ciel. Ce serait à faire presque tel avec à peine plus d'ordre sur terre [?] quelle histoire vous voyez cela, le paysage prêt à chavirer sans poids à la limite de l'incertitude. » Nicolas de Staël (Londres, février 1952). Reconnu comme un des tout premiers peintres de son temps, Nicolas deStaël a-t-il été aussi le dernier chaînon d'une longue histoire qui aurait commencé avec les mosaïques de Ravenne pour s'achever avec la peinture abstraite des années cinquante ? C'est la thèse que soutient Guy Dumur dans cet essai qui analyse l'oeuvre de Staël à la lumière de sa brève existence. Il se pourrait bien, nous dit-il, que Staël se soit suicidé à quarante et un ans, en pleine maîtrise de ses moyens et en plein succès, parce qu'il savait que la peinture ne pouvait plus lui donner la réponse qu'il avait posée avec angoisse et violence. Pourtant, Staël n'avait vécu que pour elle. L'amitié entre Guy Dumur et Nicolas de Staël est ici restituée à travers quelques lettres du peintre (décembre 1951-juin 1954), qui prennent un relief particulier puisque moins d'un an après cette dernière lettre,imprévisiblement, il se suicide en se jetant du haut de son atelier, sur les remparts d'Antibes.
24. Nicolas de Staël : Paysages, Antibes. Les cahiers du Muma
Jean-Louis Andral
La donation par Hélène Senn-Foulds de la collection de son père, Edouard Senn, a permis de faire entrer dans les collections une des ?uvres ultimes de Nicolas de Staël,Paysage (Antibes), 1955. Peu montrée jusqu'à ce jour, cette oeuvre fait partie des toiles très importantes réalisées à Antibes par l'artiste, quelques semaines avant son suicide. En 1952, après une série de petits paysages peints en Normandie, qui le ramènent au sujet et à l'étude de la lumière, il découvre la lumière si différente du Sud. Son grand ami, le poète René Char a inventé pour parler de cette lumière l'expression « cassé-bleu« , que Nicolas de Staël fait sienne quand il lui écrit ainsi : « j'étais un peu hagard au début dans cette lumière de la connaissance, la plus complète qui existe probablement, où les diamants ne brillent que l'espace d'un éclat d'eau très rapide, très violent. Le « cassé-bleu », c'est absolument merveilleux, au bout d'un moment la mer est rouge, le ciel jaune et les sables violets« . Grâce aux prêts de la famille de l'artiste et du Musée Picasso d'Antibes, des oeuvres de cette même période, dont le célèbre Fort Carré d'Antibes, 1955, viendront renforcer la compréhension de ce grand paysage marin.
25. Nicolas de Staël
Tom Parsons
3.00★ (4)

L'artiste : Nicolas de Staël (baron Nicolaï Vladimirovitch Staël von Holstein), (1914-1955), est né en Russie. Ses parents se réfugient en Pologne et après leur mort, il est confié à une tante en Belgique. Il étudie à l'Académie royale des Beaux-Arts de la Ville de Bruxelles, et, en cours du soir, à l'Académie des Beaux-Arts de la Commune de Saint-Gilles-lez-Bruxelles. Dans les années 1930, il voyage à travers l'Europe, vit à Paris 1934 et au Maroc 1936. Il rejoint la Légion étrangère en 1939 et est démobilisé en 1941. Il vit alors à Nice où il rencontre Alberto Magnelli, Jean Arp, Sonia Delaunay et Robert Delaunay qui inspirent ses premières peintures abstraites, les Compositions. En 1943 (sous l'occupation nazie), De Staël retourne à Paris. Il rencontre alors Braque et une première exposition en 1944 avec Kandinsky et Magnelli attire sur lui la critique. Il connaît un grand succès aux États-Unis et en Angleterre au début des années 1950 mais en 1953 une dépression l'isole dans le sud de la France, où il se suicide en se jetant de la fenêtre de son atelier en 1955. La carrière de de Staël s'étale sur 15 ans à partir de 1940 et compte plus de mille oeuvres, influencées par Cézanne, Matisse, Picasso, Fernand Léger et Chaim Soutine, aussi bien que par les maîtres flamands Rembrandt, Vermeer et Hercules Seghers. A partir de 1942, de Staël rompt avec la peinture classique, figurative, pour une abstraction radicale.
26. Suicide d'artiste
Ben
4.50★ (6)

Rothko s'est suicidé, pas moi. De Staël s'est suicidé, pas moi. Morini s'est suicidé, pas moi. Gibertie et 456 autres se sont suicidés, pas moi. Vais-je mourir d'une connerie comme le cancer ? Ou bien me suicider ? Cette nuit j'ai senti la mort comme un fleuve qui coule grand et large que rien ne peut arrêter. J'ai eu beau essayer de penser à autre chose, le fusil, la corde, tout se rapprochait. je suis sorti du lit, je suis allé chercher le fusil, je l'ai chargé, j'ai pris la corde, je suis monté sur l'échelle, ensuite je suis redescendu pour tout écrire et puis brûler ce que je venais d'écrire.
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