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Publication de l'autobiographie (je l'inclus tout de même dans le roman puisque c'est moi et pas vous qui fais la liste) de Maurice Sachs en 1946. L'auteur devient célèbre après sa mort.

Considéré par Pierre Boutang, George Steiner, Gabriel Matzneff, René Étiemble, Antoine Blondin, Kléber Haedens (quoiqu'il ait émis, comme Roger Nimier, quelques réserves) et Dominique de Roux comme le plus grand roman de la deuxième moitié du XXe siècle. Écrit par Rebatet à Fresnes (voir sa correspondance avec Roland Cailleux).

Le plus grand roman de Genet, qui pose magnifiquement la question de la transsubstantiation dans le rapport amoureux. Publié grâce à l'aide de Cocteau et de Sartre.

Grand sommet de la révolution stylistique célinienne.

Splendide épopée amoureuse assortie d'une allégorie de la collaboration : un sommet du corpus morandien.

1948, chef d'oeuvre de Nimier qui atteint l'extrémité du cynisme.

1949. Sans doute le tome le plus lisible du cycle de Sartre, écrivain qu'on a hélas du mal à contourner dans l'après-guerre.

1949. Le meilleur roman de Malaparte, dont Liliana Cavani, la petite obsédée du sadomasochisme nazi, a tiré un film affreusement mauvais. Sommet d'humour noir, difficile d'oublier la rencontre avec le foetus de Mussolini, l'éruption du Vésuve ou le dialogue avec les jeunes fascistes sur le point d'être exécutés.

1949. Galerie de personnages genettiens classique mais émouvante (surtout l'épisode de Lucien). Très beau texte de Sollers, "Physique de Jean Genet" (in Discours parfait).

1958, certes, mais comment comprendre la littérature italienne moderne sans cette fresque désabusée ?