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EAN : 9782330048150
92 pages
Actes Sud Junior (04/03/2015)
3.1/5   52 notes
Résumé :
Lao Sheng conte une nouvelle légende à sa petite-fille Fleur de Printemps : l'histoire d'Aïko, une jeune Japonaise, partie rejoindre son père marchand dans un petit port chinois. Là, elle se lance dans le commerce d'éventails et rencontre Han Wei, fils du seigneur local, dont elle tombe vite amoureuse. Leur idylle suscite la colère du père de Han Wei, furieux à l'idée que son fils épouse une Japonaise... Pour pouvoir aimer librement, Aïko n'hésitera à se battre, sac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Lao Sheng décide d'emmener toute sa famille au Palais d'été pour fuir la chaleur de Pékin.

Après la visite du palais impérial, menée par l'intarissable guide Lao Sheng, et la pause déjeuner dans le parc du palais légendaire, Lao Sheng raconte à sa petite fille, Fleur de Printemps, l'histoire d'Aïko, jeune fille japonaise, confrontée elle et sa famille à la bêtise d'un riche Chinois, n'aimant pas l'étranger.

Ainsi, ce joli conte balaiera délicatement comme un éventail, l'ignorance et la méchanceté, ancrée dans le coeur des hommes face à l'étranger. Un éventail fabriqué avec le bois et le papier le plus précieux, orné de peintures sur un volet et calligraphié de poésie sur l'autre, réunissant à la fois dans ses traditions la Chine et le Japon, peut s'avérer un boomerang redoutable, lancé à la face des croyances idiotes.

Aïko, la jeune fille à l'éventail qui, comme l'imagine Fleur de Printemps, agite ses ailes comme un papillon au milieu des plus belles fleurs, pâquerettes et pissenlits confondus, fera face aux pirates avec beaucoup d'agilité et de courage…

Une belle leçon sur la richesse et la beauté des différences, lorsqu'elles sont réunies comme un bouquet de fleurs.
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Un grand-père chinois raconte à sa petite fille une histoire qui a pour héroïne une japonaise pour lui expliquer que les gens ne doivent pas être jugés en fonction de leur pays d'origine mais de leurs propres qualités.

Aïko est la fille unique d'un riche marchand. Elle doit se battre afin de faire accepter à son père l'idée de l'amener avec lui en Chine afin de lui apprendre le métier, la fabrication des éventails.

Mais sa richesse et son succès rendent jaloux le seigneur de la ville qui va prendre prétexte de ses origines japonaises pour le déclarer complice de l'attaque du port par des pirates.

Il faudra toute l'intelligence et la ruse de la jeune fille ainsi que la complicité du fils cadet du seigneur pour arriver à sauver sa tête.

Amour, politique, cupidité, ruse vont tisser le fil du récit qui illustrera l'idée de l'universalité de la cupidité. Une trame plutôt dense qui a le mérite de mettre en avant l'art de l'éventail et la ténacité des filles ;-)
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Une héroïne courageuse, intelligente et tenace.
Une époque et un lieu qui dépaysent.
La découverte d'une tradition, d'une culture.
L'histoire est simple, courte, facile à lire, entraînante, avec de l'action, de l'amour et des rebondissements.
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Aïko, la jeune fille à l'éventail est un petit roman en forme de conte qui se déroule dans la Chine traditionnelle, et qui confronte la jeune Fleur de Printemps à l'histoire légendaire de son pays.

Alors qu'elle visite le palais impérial avec son grand-père, Fleur de Printemps lui raconte les réticences qu'ont une partie de ses camarades chinois, confortés par leurs parents, à fréquenter les cours de composition florale dispensés par une enseignante japonaise. Face à cette incompréhension du rejet d'une culture différente, le vieil homme décide de raconter à sa petite fille l'histoire de Aïko, une jeune japonaise fille d'un riche marchand dans la Chine ancienne, qui avait pu vaincre ses ennemis en s'alliant avec ses voisins et en s'enrichissant de leur culture.

Ce joli petit roman, très facile à lire, plonge le lecteur dans la Chine traditionnelle et, à travers l'histoire d'un amour impossible entre une Japonaise et un Chinois, le met face aux rivalités ancestrales qu'à entretenu ce pays avec le Japon. L'histoire d'Aïko dénonce l'ignorance qui conduit à la méfiance et au rejet de son voisin, et invite au contraire à la rencontre avec l'autre. Elle souligne l'importance des échanges culturels entre les civilisations, l'importance de se nourrir des richesses de l'autre, de s'enrichir de ses différences, d'être curieux de ses coutumes et de sa culture, afin de vaincre l'intolérance et l'obscurantisme. Un roman qui fait voyager et réfléchir.
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Lu dans le cadre du Prix des Incos 2017.

Après ma première lecture décevante de Max et les poissons j'ai bien cru que ce roman aussi allait s'attirer les foudres du critique exigeant que je suis ces derniers jours (la faute à la paternité ? à la fatigue de la paternité ? aux pleurs du soir ?) ! Plusieurs a priori m'ont donné une mauvaise impression du livre.

En feuilletant les premières pages je me suis tout de suite dit : "après la seconde guerre mondiale, on nous refait le coup du Japon maintenant, décidément, deux ans de suite, deux sujets identiques, le prix des Incos ne se creuse pas beaucoup la tête pour chercher des sujets originaux". Bon certes, Banzai Sakura était bien différent et certes Aïko est bien une japonaise mais l'histoire se passe en Chine. Mais quand même, d'entrée de jeu ça m'a un peu énervé et c'est jamais bon de commencer une lecture énervé !
Autre a priori : l'histoire incluse dans notre histoire. Oui, je ne suis absolument pas fan de ce procédé littéraire et ça m'énerve vraiment quand un personnage raconte l'histoire à un autre personnage. Pourquoi ne pas nous raconter l'histoire directement ? Beaucoup de livres utilisent ce procédé mais tous m'énervent pour la même raison. Je trouve ça souvent superflu.

Du coup, à la lecture des premières pages j'étais plutôt sceptique sur l'issue du roman et sur mon impression finale. Finalement, au fur et à mesure que l'histoire se déroulait je me suis laissé prendre par cette Aïko qui convainc son père de la laisser gérer le magasin d'éventail. Je me suis laissé prendre par l'histoire d'amour entre Aïko et Wei. Bien sûr c'est très mièvre et pas très innovant tout ça mais le fait de raccrocher l'histoire aux éventails est plutôt réussi (même si je doute clairement que l'histoire accroche nos jeunes lecteurs... encore une fois). La fin est convenue bien évidemment, il n'y a aucun suspens mais parfois une petite histoire d'amour convenue et bien ça fait du bien. le style d'écriture est plutôt correct ce qui nous fait adhérer plus facilement aussi à l'intrigue.

Clairement je ne pense pas que ce livre remportera les suffrages des élèves. Beaucoup risquent de faire tomber le livre dès les premières pages. Pas sûr que beaucoup de garçons adhèrent à tout cela, malgré les quelques lignes sur les pirates. Je ne me suis pas ennuyé lors de la lecture et j'ai même passé un moment agréable. le tout manque quand même de contenu, de consistance et d'innovation, d'où ma note plutôt mitigée.
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critiques presse (1)
Ricochet
24 juin 2015
Un formidable récit d'aventures propice au dépaysement.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- [...] Tous les peuples ont des coutumes différentes. Est-ce une raison pour se battre avec eux ? Même en Chine, nous sommes différents. Entre le sud et le nord, et parmi toutes les minorités qui composent notre pays. Ce sont justement ces différences qui font de nous une grande nation. Regarde, c'est comme ton bouquet : pourquoi as-tu éprouvé le besoin d'y rajouter une fleur de pissenlit ?
- Pour qu'il soit plus beau. C'est très joli ce jaune au milieu des pâquerettes.
- Bien sûr. Tandis que si tu avais mis une autre pâquerette à la place, on ne la distinguerait même pas. C'est la taille du pissenlit et sa couleur dorée qui donnent sa beauté à l'ensemble. De même que c'est le blanc immaculé des pâquerettes qui met en valeur ton pissenlit. Voilà la preuve qu'on peut être différents et parfaitement s'entendre. D'ailleurs, si nous étions tous faits pareils, notre existence serait vite très ennuyeuse.
- Oui, grand-père, je suis d'accord. Mais ce ne sont que des fleurs. On dirait que c'est beaucoup plus compliqué avec les humains !
Fleur de Printemps affiche un air si sérieux que Lao Sheng éclate de rire :
- Ah, ah, ah... voilà que tu parles comme les grandes personnes.
- Mais pourquoi ris-tu ? Est-ce que j'ai dit une bêtise ?
- Pas du tout. C'était même très sensé : les humains ont la fâcheuse habitude de vouloir tout compliquer. Nous oublions que nous ne formons qu'une infime partie de la nature. Et ce qui est vrai pour les fleurs l'est également pour nous. Comme elles, nous avons besoin de l'eau, de l'air et du soleil. Nous redoutons le gel ou l'excès de chaleur, tels nos empereurs qui venaient se réfugier ici en été.
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Comment espère-t-elle repousser une armée avec ses éventails et ses messages secrets ? J'ai beau me creuser la tête, je ne vois pas. Je me demande surtout pourquoi ces hommes ne lui font pas confiance. Elle est la fille de M.Omura. Ne devraient-ils pas lui obéir
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- Mme Takahashi vient à l'école chaque mercredi et elle donne des leçons gratuitement. pourtant, nous ne sommes jamais plus de quatre ou cinq élèves à y assister. Du coup, la directrice envisage de les interrompre et de les remplacer par u autre cours.
-Mais pour quelle raison ? Cela n'intéresse pas tes camarades ?
-Oh si ! Nous pourrions être plus nombreux. Ce sont leurs parents qui ne veulent pas.
- Leurs parents ? Ah, je vois. C'est parce que Mme Takahashi est japonaise ?
- Oui. Ils racontent que les Japonais sont des gens méchants.
- Quelle bêtise ! Tu connais ce vieux proverbe : " Un seul dit un mensonge et cent le répètent comme étant la réalité."
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Le temps passé à lire ou faire de la poésie est autant d'occasions en moins de se battre. Rappelle-toi : "Le temps que l'on passe à transpirer pendant la paix...
- Oui ?
- ...est du temps en moins à saigner pendant la guerre."Mais depuis que le monde est monde, il faut croire que la paix est un trésor inaccessible à beaucoup.
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« Le veau qui vient de naître ne craint pas le tigre. »

[...]

« Lorsque la poule s’envole, elle brise son œuf ; l’un et l’autre sont alors perdus. »
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