Sans dire un mot, comme frappé de stupeur, Warren lit le message dactylographié par sa secrétaire, Margaret McHugh. Puis il se lève et en fait la lecture à haute voix : 'On a tiré sur le président à Dallas. On ignore la gravité de ses blessures.
Belin, parlant de la collaboration entre les membres : « Nous étions tout le temps fourrés chez les uns et les autres à échanger des informations, critiquer des théories et discuter la moindre conclusion, la moindre information. »
Il fallait absolument sortir la nation de cette tragédie sanglante. L’intégrité personnelle de Warren était un élément-clé permettant de garantir que rien ne serait laissé de côté et que les conclusions seraient crédibles.
Au début de 1964, Slawson reçoit l’appel d’un inconnu – Howard Willens. Willens a été aiguillé sur lui par un ami commun. Il lui demande s’il souhaiterait faire partie de la commission et Slawson accepte sans hésiter.
Les responsables de la CIA, y compris Whitten et Scott, s'efforcent de répondre aux questions de la Commission Warren sans compromettre leurs opérations ou divulguer des informations sensibles sur leurs méthodes.