Si j'ai classé ce livre d'Ena en fantasy, je trouve qu'il aurait sa place également dans la romance. Ena a su mêler les genre avec simplicité, ce qui fait qu'aucun de ces styles ne prend le dessus sur l'autre.
Pour les personnes qui comme moi, et je sais que nous sommes nombreux dans ce cas, n'aiment pas arrêter leur lecture en plein milieu d'un chapitre, vous serez ravi d'apprendre qu'ici nous avons des chapitres assez courts, ils se lisent rapidement, donnent une vitesse de lecture, mais nous facilite la tâche si l'on veut faire une pause.
Ce que j'aime particulièrement dans ce que j'ai déjà pu lire d'
Ena Fitzbel, c'est qu'elle va à l'essentiel, elle ne passe pas par quatre chemins, pas besoin de blabla superficiels pour avoir plus de pages (j'ai déjà eu le cas où franchement si 50 pages auraient suffit, le livre en faisait pas loin du triple). Mais il n'y a pas que ce point, ce que j'apprécie également, ce sont les univers travaillés, ainsi que les personnages, ici rien n'est laissé au hasard, le lecteur se laisse tranquillement emporter par l'aventure. Les personnages sont de fortes personnalités, et le triangle Orfef/Silas/Nausicaa est un véritable feu d'artifice a lui seul.
Mais il n'y a pas que ces trois personnages, vous vous en doutez 🙂 Cependant, chacun est indispensable à l'intrigue, chacun avec sa personalité, ceux que l'on apprécie, ceux que l'on aime détester, ceux pour lesquels nous n'avons pas forcément d'avis bien précis. Malgré tout, le lecteur ne peut se perdre dans le nombre de personnages, ils ont chacun leur place.
Si je devais donné style précis à Ena, j'en serais juste incapable, pour moi elle est un véritable caméléon qui s'adapte à chacun. Que ce soit en romance, en fantasy, ou encore lors de scènes érotiques, le lecteur ne peut qu'aimer ce qu'il lit.
Ce que je retiendrai d'
Artala, c'est son univers original, un univers que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir. J'ai adoré suivre l'évolution de notre super triangle, leurs réparties qui ne manquent pas de piquant, ainsi que leurs caractères dans lesquels je me retrouvais parfois.
Cette fois encore, impossible d'être déçue par
Ena Fitzbel.