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Avery Cates tome 1 sur 1

Benoît Domis (Traducteur)
EAN : 9782352944188
384 pages
Bragelonne (27/08/2010)
3.64/5   7 notes
Résumé :
Avery Cates est un sale type. Un criminel et, pour qui est prêt à y mettre le prix, un tueur. Mais là, Avery Cates a peur. Traqué par la police de la Fédération, il est forcé d’accepter une mission impossible pour se
racheter : éliminer le prophète d’une nouvelle et sinistre religion.
L’Église Électrique promet la vie éternelle, mais il y a un hic : elle doit vous tuer avant. Sept ans plus tôt, elle n’existait pas, mais dans moins d’une décennie elle ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je commencerai cette critique en disant qu'il est dommage que cette série n'ait pas eu le même succès en France qu'en Amérique ou en Angleterre. Normalement la saga Avery Cates comporte 5 livres. En France, seul le premier tome a été traduit. Et je ne pense pas que cela risque de changer car sa sortie date quand même de 2010. Faut-il pour autant bouder Église Électrique? Non, car d'une, c'est un bon livre, et de deux (par chance), ce tome se suffit à lui-même.
En quatrième de couverture est écrit "Pour tous ceux qui aiment Philip K. Dick, Richard Morgan et David Gunn!". Et bien je confirme, c'est exactement ça. Pour une fois, un éditeur ne ment pas (ou du moins n'exagère pas) sur la marchandise (en mettent des noms en avant juste pour vendre) et résume très bien le livre. C'est avec ce genre de comparaisons que je voulais commencer ma critique, du coup je m'en servirai pour décrire le monde d'Avery Cates.
Prenez l'univers de Blade Runner, ajoutez-y les flics de Judge Dredd (mais version méchant), secouez le tout façon New York 1997 (ou Los Angeles 2013, c'est la même chose) et vous obtenez Église Électrique de Jeff Somers. Un univers Cyberpunk classique certes, mais non dénué de charme. Ici il y les riches d'un côté et les pauvres de l'autre. Entre les deux, il y a les flics de la fédérations qui n'ont de la police que le nom. Donnez une technologie de pointe à des criminelles avec pour seul instruction, de ne défendre que les riches, et vous aurez une vague idée de ce que sont les représentants de l'ordre dans ce livre. Imaginez aussi une révolte (guerre civile serait plus approprié) qui aurait tout détruit (à 80%) de notre monde d'aujourd'hui. Les gens ne vivraient que dans des ruines ou des cabanes en bois collées à celles-ci. Plutôt sombre comme avenir!? Et bien c'est justement dans ce monde que notre héros Avery Cates et son équipe (pour le coup on peut ajouter une pincée d'Ocean 11, 12 et 13) vont évoluer. On peut donc aisément comprendre qu'avec un univers pareil, le livre va pencher un tantinet du côté de l'action. le scénario est-il pour autant bâclé? Non, mais disons qu'on ne tourne pas longtemps autour du pot pour découvrir LA mission (l'intrigue principale) qui tombe sur le héros. Malgré tout, l'histoire réserve son petit lot de surprises et la phase "je monte mon équipe" est intéressante et haute en couleur (grâce aux charismes des personnages).
Encore une fois, il n'y a pas grand chose de révolutionnaire dans ce livre, mais c'est bien fait. On passe un bon moment et c'est tout ce qu'on demande. D'ailleurs pour comprendre un peu mieux à quel genre de livre appartient Église Électrique (outre le cyberpunk), j'aimerai revenir sur la comparaison de l'éditeur, à savoir Richard Morgan et David Gunn. Je dirai que le style de Jeff Somers se trouve à distance égale entre ces deux auteurs. Pas aussi direct (survolé?) que la trilogie des Aux' mais pas aussi chargé que celle de Takeshi Kovacs. Église Électrique est le juste équilibre entre action et réflexion, entre détente et concentration, entre court récit et gros pavé. Et moi j'aime lire ce genre de livre, ne pas ressentir la frustration du manque de développement / détails de l'un et le mal de crane du temps passé à réfléchir de l'autre.
D'où ma grosse déception sur le (non) suivi de cette série. Car comme je le disais au début, même si le livre se suffit à lui-même, la fin laisse quand même planer l'ombre d'une suite qui promettait d'être vraiment sympathique.
Quoi qu'il en soit, j'ai aimé lire Église Électrique et j'ai passé un bon moment. Je le conseille aux fans de (dark) cyberpunk et à ceux qui aiment l'action et les histoires tournant autour du montage d'une équipe (pour un casse, un raid...).
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Un univers apocalyptique, une étrange église qui change ses ouailles en androïde prêchant la bonne parole, une zone générale où tous les coups sont permis (enfin pas vraiment) pour survivre. Un héros qui doit jouer les tueurs à gages de masse pour s'en tirer. Bon roman, bon rythme, bonne chute.
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sympa, fait pas mal penser à l'incal et John Difool... Un décor glauque et désespérant, à l'image d'une post-crise qui aurait accouché d'un monde avec 99,5 % de pauvres et le reste en super riches.
Ecriture et style sympas et efficaces.
Scénario assez quelconque...

Première fois que je lis un bouquin qui me fait penser à un jeu video... genre Max Payne....

D'autres extraits, ci-dessous

Lien : https://filsdelapensee.ch/
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
S’ils m’avaient observé plus attentivement, ils auraient pu remarquer les mauvaises dents, les cicatrices, l’accent – mais ils n’ont pas fait attention. Si tu avais l’air riche, tu pouvais bien leur tendre une carte d’identité écrite à la main avec des fautes dans ton nom, ils s’en fichaient. Avoir l’air riche, une compétence que se devait d’acquérir tout criminel digne de ce nom – le plus tôt possible dans sa carrière.
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sympa, fait pas mal penser à l'incal et John Difool... Un décor glauque et désespérant, à l'image d'une post-crise qui aurait accouché d'un monde avec 99,5 % de pauvres et le reste en super riches.
Ecriture et style sympas et efficaces.
Scénario assez quelconque...

Première fois que je lis un bouquin qui me fait penser à un jeu video... genre Max Payne....
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Le salut n’est pas chose facile. Le salut est une énigme, la plus complexe jamais imaginée. Dans un millier d’années, nous serons peut-être en mesure enfin de déchiffrer le premier mot de la question. Dans un millions d’années, nous pourrons nous mettre au travail pour trouver la réponse. Et quand l’univers se sera effondré sur lui-même, et que les mondes dispersés en son sein auront été dévorés par des soleils voraces, peut-être serons-nous au seuil du triomphe, prêts à rejoindre les anges.
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Le salut n'est pas chose facile. Le salut est une énigme, la plus complexe jamais imaginée. Dans un millier d'années, nous serons peut-être en mesure enfin de déchiffrer le premier mot de la question. Dans un millions d'années, nous pourrons nous mettre au travail pour trouver la réponse. Et quand l'univers se sera effondré sur lui-même, et que les mondes dispersés en son sein auront été dévorés par des soleils voraces, peut-être serons-nous au seuil du triomphe, prêts à rejoindre les anges.
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Quand tu as tué quelqu’un pour de l’argent, toute ta vision du monde en est bouleversé. Le meurtre est un remède miracle […] Tu comprends que le monde est juste une putain de machine. Tu pousses ici, il se passe quelque chose. Tu tires là, il se passe quelque chose. Et au bout d’un moment, tu prends conscience qu’avec de la pratique, tout de vient possible.
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