Le chat Catia mène l'enquête, tome 4 : Carnage...en coloriage ! (Pont-Aven)

" Les chats c'est comme le papier, ça se froisse très vite. "Guy de Maupassant.
"Je suis exténuée, et ça ne peut pas continuer comme ça ! Rose ( un bébé bipède) cavale dans tout l'appartement à 4 pattes et… Quoi, comme moi ?"
Ah, vous les lecteurs, hein… cat-membert ! Ne commencez pas à chat-ouiller la bête !


Catia, la chatte angora, ( cat-sitter, euh baby sitter) a repris du service. Elle est sur la piste d'un dangereux bébé, en cavale...
"Le tout avec des cascades de rire, des borborygmes et des cris dont ses ancêtres les singes auraient honte. "
"Ma ton li. ( Bébé Rose ne parle pas de moi) Papa tâa!' Rose sait dire papa..


"Nous sommes l'une contre l'autre, allongées dans le jardin à Botmeur (Bretagne), sur une couverture à l'ombre d'un parasol. Elle suce son pouce et son autre main est sur mon dos. Moi, j'ai mes pattes de chaque côté de son cou."
"Mais que c'est bon de venir voir Rose. dans son lit.
De se faire étouffer dans ses bras, de se faire baver sur la tête, arracher des touffes de poils, tirer la queue!
NON! Je t'interdis de mettre un ...Miaou!


Catia chat-sse encore des indices, dès potron-minet ("Ron ron, ah, que j'aime cette locution) au manoir de Kerpennadec "... Une enquête sur les impressionnistes, à Pont Aven et un tableau disparu de Gauguin, avec l'aide d'Hector, un ...chien Saint Hubert.
Mais quelle importance? Chat-pristi, il y a plus urgent, c'est de s'occuper de Rose!


"Quoi? Quoi, quoi, quoi? Je n'arrête pas de les critiquer?
Je suis prétentieuse? Insupportable? Je suis française, moi, Madame, et une chatte bretonne de surcroit. On critique toujours dans notre beau pays. On est libre et fier de l'être. Parfaitement, Monsieur !"
"Ce qui est merveilleux avec un chat c'est qu'il n'y a rien à faire quand il vient à vous, qu'à le regarder. " Annie Duperey

Moi, les histoires de chats, je ne m'en lasse pas.
Et si j'avais moins aimé le tome précédent, celui ci a répondu à mes attentes. Catia est de retour avec son intelligence supérieure, son caractère épineux et sa modestie inégalée. C'est aussi avec BEAUCOUP de plaisir que j'ai retrouvé Boutier, Hector et Juliette. J'adore ces personnages haut en couleurs et tellement attachants !
Une petite enquête policière à Pont-Aven , et le tour est joué : J'ai passé un très bon moment de lecture. Je rajoute vite la suite dans ma PAL.

Ce que Félin ne fait pas l'autre !
Susceptible, la chatte Catia a décidé de faire la tête à ses patrons, ceux-ci l'ayant morigénée sans enquêter auparavant sur la provenance de l'incident qui s'est produit durant leur absence.
De caractère mégalomane, impulsive, irascible, impertinente, cabotine, Catia avait en charge la petite Rose, et afin de lui éviter de faire des bêtises, elle l'a légèrement mordue. Drame dans la famille. Heureusement, Catia est une chatte peu ordinaire qui, si elle ne parle pas, parvient toutefois à s'exprimer en écrivant ses desiderata sur une tablette ou un ordinateur. Tout est bien qui finit bien, entre elle et ses patrons, Catherine la biologiste et Erwan le journaleux ancien policier en congé dans solde, quoique c'est elle la chef à la maison.
Le père de Catherine et ancien patron et ami d'Erwan, le commissaire Yvon Legal de Quimper, vient de recevoir un appel téléphonique du commissaire de Pont-Aven, ainsi qu'une feuille de papier à dessin sur laquelle figure une tache rouge. Il quémande l'avis de son gendre sur une affaire qui le préoccupe et dans laquelle il est directement impliqué. En effet outre la tache de couleur figure la mention : Commissaire Legal vous allez en voir de toutes les couleurs, signé : UPULU GAGNAI.
Direction Pont-Aven où s'est déroulé le crime, car il s'agit bien d'un crime qui a été constaté. Un homme a été découvert dans le musée Gauguin, dans la pension Gloanec, gisant sans vie, un tableau lui servant de collier et une entaille sur le haut du crâne provoquée par un objet contondant. le médecin légiste est sur place, un incapable muté en Bretagne, la capitale n'en voulant plus. Et cette incompétence sera démontrée une fois plus car lors de l'autopsie, le cadavre se réveille. Heureusement que les deux policiers étaient présents, sinon, le cadavre en serait devenu bel et bien un. Seulement l'homme a perdu la mémoire dans cet incident.
Le blessé en sursis, un marchand d'art terrible séducteur, a accroché à son tableau de chasse de nombreuses conquêtes féminines. Sa femme, naturellement mais ce temps là est bien fini, et bien d'autres dont la petite domestique, mais n'a pu séduire sa secrétaire, et d'autres résistantes à son charme. Mais elles ont en point commun d'être toutes belles, attirantes, ainsi que sa fille adoptive. D'ailleurs les policiers se laissent eux aussi prendre à leurs charmes, ce qui n'est pas du goût de Catia qui leur fait part de son ressentiment.
Catia va donc prendre se trouvée propulsée sur le devant de la scène, devenant enquêtrice malgré les réticences de certaines représentantes du sexe dit faible, ce qui n'est qu'une appréciation erronée de la part des mâles imbus de leur personne. L'apport du flair d'Hector, un Saint-Hubert qui s'exprime de façon vieille France, ne sera pas de trop dans cette enquête qui est un défi lancé à l'enquêteur officiel.
La suite ci-dessous

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Je suis vraiment heureuse d'avoir pu lire ce 4e opus des aventures de Catia, la super chatte-flic d'Erwan!
J'avais été un peu déçue du tome 3, car selon moi tout le monde passait son temps à vociférer. Eh bien pas dans celui-ci. ouf! En plus ce 4e livre est épais... chouette!

L'histoire est intéressante. C'est un vrai policier, avec une intrigue, des rebondissements, ...
Mais bien sûr, si on lit cet ouvrage, c'est surtout pour entendre Catia, ses jugements, ses coups de gueule,... Et comme d'habitude on est gâtés!

Quel plaisir également de retrouver les amis de Catia : Hector, remarquable dans cette aventure, Troicat, Juliette, ... Et également de rencontrer de nouveaux amis : Boutier, figure très attachante, à qui Catia va faire confiance.

Je dirais donc que les aventures de Catia sont de plus en plus passionnantes, l'intrigue se tient de mieux en mieux, et le fait de connaître les personnages et de les suivre les rend vraiment attachants.

Je ne sais pas si Gérard Chevalier lit les critiques de ses lecteurs, mais on a l'impression que si, tellement ses nouveaux romans tiennent compte (peut-être par hasard) des remarques dans les critiques de ses précédents opus.
C'est super, et M. Chevalier, si vous lisez cette critique, continuez!

Reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique, j'étais intrigué par ce roman avec un personnage non humain comme personnage principal.

Je n'avais pas lu les tomes précédents et même si des astérisques rappellent des événements ou des personnages des tomes précédents, celui-ci se lit sans problème.

J'ai aimé le caractère fantasque et délurée de Catia même si au début, on a un peu envie de lui des baffes pour qu'elle se taise. Je pense que c'est le temps de se faire au genre du roman avec un personnage qui nous parle
et qui en plus a du répondant !

Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre mais on finit par s'y faire et même par apprécier ses "saillies" verbales.

Il est vrai que le côté "policier/crime" est un peu capillotracté mais ne gêne en rien le déroulement de l'histoire.

J'ai adoré le personnage d'Hector et sa relation avec Catia, la vision de Catia sur la société humaine, ses "aventures" avec la petite.

Même si ce n'est pas le meilleur roman que j'ai lu cette année, il est agréable à lire et genre un peu des thrillers classiques.