Je remercie Babelio de m'avoir attribué ce livre dans le cadre de la masse critique et les Editions Paulsen qui me l'ont envoyé.
J'avais choisi ce thème d'expéditions au Groenland et dans l'Arctique et donc de belles aventures de voyages en perspectives. Mon enthousiasme a disparu dès les premières pages et l'enchaînement des 400 suivantes ne l'a pas fait revenir.
Pourtant, l'histoire des périples de Henry George Watkins, dit "Gino" malgré son absence de lien avec l'Italie, est très séduisante et le titre faisant référence à cette immensité du vide me motivaient totalement pour cette lecture.
Cependant, je l'ai trouvée très longue et lassante, emplie de répétitions, vide de toute description poétique de cette nature vierge et hostile, à part les citations extraites des retours des protagonistes compilées en quantité par l'auteur.
Les quatre expéditions de Gino sont racontées avec de nombreux détails dont certains m'ont paru vraiment superflus. Les moeurs et coutumes des Inuits sont effleurées, surtout sur l'aspect sentimental et sexuel, ce qui ajoute un mélange d'anecdotes inutiles. La maltraitance des animaux, en l'occurrence les chiens de traineaux huskies n'apporte rien de plus au récit.
Il reste quand même un bel hommage à la ténacité des hommes, à la dimension de formidable meneur d'hommes du jeune Gino, disparu à l'âge de 25 ans, mais je reste quand même plus enclin à lui préférer Shakleton,
Paul-Emile Victor et d'autres.