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EAN : 9782290121535
410 pages
J'ai lu (13/07/2016)
2.83/5   6 notes
Résumé :
Ned, comte d'Ashby, n'a aucune inquiétude face à Turner, son secrétaire et ami, qui l'a mis au défi de séduire une dame en se glissant dans la peau d'un simple roturier. A l'occasion d'un voyage d'affaires, ils se rendront dans le Leicestershire, où personne ne les connaît ; là, ils échangeront leurs rôles, et Turner ne pourra que constater le pouvoir du charme irrésistible du comte. Ce que Ned ignore, c'est que Phoebe Baker, sur laquelle il va jeter son dévolu, le ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai bien aimé de si doux mensonges. Il s'agit d'une romance historique tout ce qu'il y a de plus classique, mais j'ai trouvé agréable la plume de Kate Noble ainsi que la façon dont l'intrigue se déroule avec fluidité, sans retournements de situation intempestifs ou autre péripéties invraisemblables.

Le dénouement reste très prévisible (je serai déçue le jour où une romance ne se terminera pas comme je l'espérais...), mais les personnages sont attachants et j'ai trouvé que l'auteur a bien dépeint ce petit échantillon de la société anglaise du XIXème siècle, évitant les situations trop invraisemblables (sauf le pari du début peut-être).

Tout au long du roman, légèrement en arrière-plan, on voit éclore une autre histoire d'amour, elle aussi perturbée par le pari entre les deux amis : tout se met en place pour le deuxième tome, Mensonge et trahison, que je m'en vais commencer sans attendre et avec lequel j'espère passer un aussi bon moment qu'avec de si doux mensonges...
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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Prise d'une petite envie de lire une romance historique, j'ai jeté mon dévolu sur ce roman à l'auteure encore inconnue à mes yeux. le résumé me semblait plutôt engageant et même prometteur, mais en fin de compte, je suis ressortie de ma lecture plutôt déçue ainsi que… qu'ennuyée.

L'histoire en elle-même n'est pas si mauvaise que cela même si elle manque un peu d'action, d'animation selon moi. L'auteure veille à ne pas précipiter les choses et l'ensemble se déroule plutôt paisiblement… trop paisiblement même. Nous avons droit à un peu de suspense seulement à la fin du livre et encore, nous nous doutons déjà du déroulement final. En dehors de cela, l'histoire est plus focalisée sur l'amitié de Ned et de Turner et le pari que sur l'histoire d'amour entre le comte et Phoebe ce qui est assez dommage à mon goût. Elle est tout bonnement passé au second plan. Certes, le pari prend une place importante dans le récit mais la romance en prend une tout autant ! Et je crois que c'est ce qui m'a manqué le plus: l'histoire d'amour. Je ne l'ai pas ressentie, je n'ai pas été touchée par la relation de Ned et Phoebe et donc cette « romance » m'a laissé quelque peu de marbre. Donc pour dire court, j'ai suivi leurs aventures avec distance, voire impassibilité, tout en ayant progressivement réussi à entrer dans l'histoire grâce au pari devenant incontrôlable ou encore aux diverses trahisons… Mais tout cela sans pour autant ressentir une quelconque émotion intense…

Passons un peu aux personnages, c'est-à dire Phoebe et Ned. Même si nous avons droit quelques fois au point de vue de Turner ou encore d'une des résidentes de la maison, Leticia, ce sont eux qui restent les protagonistes du roman. Phoebe Baker est le modèle de la gouvernante parfaite: elle est éduquée, patiente, impassible et correcte. Bien qu'elle soit de bonne naissance et que la perte de son statut ne fut pas aisé et assez douloureux, Phoebe ne s'est pas laissé abattre et profite de chaque instant de bonheur qu'elle peut attraper. C'est un personnage plutôt renfermé, et même discret, qui ne montre pas grand-chose de ses sentiments jusqu'à la réalisation de son amour pour Ned. Pour être sincère, je n'ai pas été totalement convaincu par ce personnage. Il me manquait un petit quelque chose chez elle… Plus de passion ? Plus de réactions de sa part ? Plus « d'humanité » ? Je ne suis pas sûre, mais le fait est qu'elle m'a semblé passablement fade. de ce côté-là, je n'ai pas été séduite. Passons à Ned, dit Edward le Chanceux. Pour son cas, c'est le contraire de Phoebe. Nous avons une conscience aïgue de sa présence tout au long de l'histoire, non seulement parce que l'on a droit à son point de vue plus souvent et parce que c'est l'un des instigateurs du pari, mais aussi parce ses émotions transparaissent plus souvent. Il est quelque peu arrogant mais sa maladresse et sa confusion face à ses nouvelles obligations arrivent quelque fois à nous faire sourire, tout comme ses faux-pas et ses inconvenances. Toutefois, comme pour Phoebe, ses émotions manquent de – je ne sais pas – de vie, de conviction. Quant aux rapports entre Ned et Turner, ils m'ont semblé assez tendus. Compréhensible étant donné la situation, mais j'ai rarement observé une véritable amitié entre eux et tout au long du livre, nous voyons cette « amitié » vieille de dix ans se détériorer et quasi voler en éclat sans espoir de réconciliation. Et même dans ce cas-là, je ne suis pas arrivée à éprouver quoi que ce soit pour lui, ou pour qui que ce soit d'autre, et c'est cela qui me gêne horriblement. L'indifférence que j'ai éprouvée pour ses deux personnages est réelle et j'en suis la première désolée car cela aurait pu être une très bonne romance si les sentiments étaient plus développés. Les seuls qui aient plus ou moins réussi à capter mon attention furent les enfants des Widcoates, Rose et Henry, dont s'occupe Phoebe. Une petite brise d'insouciance enfantine a été plus que bienvenue…

Par contre, je n'ai aucun reproche à faire du côté de l'écriture. Elle est fluide et irréprochable. Bon, peut-être pas autant que cela car j'ai plusieurs fois eu envie de fermer le livre après avoir lu de nombreuses fois « Splendide, merveilleux » – une des maximes favorites de Ned. Ce n'est pas si grave que cela, et même insignifiant à vrai dire, mais j'ai néanmoins été consternée par cette répétition. Hormis cela, le roman est bien écrit et j'en suis la première ravie après les objections que j'ai eu face à l'histoire ou aux personnages.

Pour résumer – et je ne vais pas vous mentir -, de Si Doux Mensonges fut un roman qui ne m'a pas emballé, principalement à cause des protagonistes trop ternes. Et, comme je l'ai déjà fait remarquer plus tôt, je pense sincèrement que cette romance avait du potentiel mais, malheureusement, elle n'a pas su gagner mon coeur. Peut-être que ce sera le cas d'autres lecteurs – et je l'espère d'ailleurs – mais pas le mien.
Lien : https://lesoupirduroman.word..
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Chronique de Diana

Comment un simple pari peut-il faire basculer toute une vie. C'est un peu, le résumé simpliste que je pourrais faire de cette romance.

Ned, compte d'Ashby, ne voit pas sa vie autrement que par les droits des Lords et surtout il n'imagine pas ce qu'est une vie sans privilèges. Lorsqu'il perd un pari avec son secrétaire – qui le met au défi d'abandonner sa position sociale pour séduire une jeune personne sans l'appât du titre – celui-ci pense pouvoir s'en sortir allègrement. C'est sans compter sur sa « proie » qui elle, a décidé de se venger de cet homme qui lui a tout pris. Bien sur lui ne sait rien de cette rancoeur et encore moins de sa cause.

Phoebe est un personnage assez nuancé et plutôt complexe. Malgré sa position sociale modeste, c'est une femme lumineuse qui trouve toujours le bon côté des choses et qui sait être à l'écoute de son entourage et de ceux qu'elle aime.

Leur romance va être un peu compliqué car tous les deux campent sur leur position et qu'ils ont aussi un côté têtu. Lui ne jure que par les titres et les convenances. C'est un personnage plutôt égoïste qui est né avec une cuillère en argent dans la bouche. Et elle est la bonté personnifiée alors que nombreux sont ceux qui l'ont fait souffrir. Pour la conquérir, il devra changer et elle lui laisser sa chance de le lui prouver.



Une romance typique, bien construite même si son sujet est loin d'être novateur. Une lecture agréable qui sera ravir les plus tendres des lectrices.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
On dit qu'il ne faut jamais embaucher ses amis.
C'est un constat d'une grande sagesse. Ceux qui le formulent ont acquis l'art de discerner les vérités fondamentales de l'existence. Ou alors ils ont pu expérimenter le bien-fondé de cette affirmation.
Ce qui n'était pas le cas du comte d'Ashby.
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Ned lui retourna son plus beau sourire.
Elle était plutôt jolie, cette Mme Rye. Elle se donnait un mal fou pour en imposer aux demoiselles, ou pour se valoriser à ses propres yeux, peut-être. En était-elle consciente ? Toujours est-il qu’elle avait fière allure et un sacré sens de la réplique.
A travers ses cils, elle lui décocha un regard adouci par la lumière des bougies. Clairement, il l’amusait.
Je vais peut-être m’en sortir facilement, après tout, pensa Ned, soulagé.
Il n’avait pas de temps à perdre. Tout doucement, il fit glisser son pied sous la table pour trouver celui de sa voisine. Il ne rencontra que ses jupons de soie.
Les bonnes apportèrent le plat suivant, porc et mouton rôtis, et Mme Rye oublia la présence de Ned. Doucement, celui-ci força le passage à travers les dentelles. Tout d’un coup, il rencontra enfin une cheville rebondie au-dessus d’un soulier… et la caressa de haut en bas.
– Monsieur Turner ! hurla-t-elle.
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Dans l’armée, j’avais pris l’habitude de cacher ma peur derrière mes vantardises, ma bonne humeur, et les parties de cartes avec Turner et le Dr Gray, un ami commun. Ça m’empêchait de penser aux entraînements et aux manœuvres. Je ne vivais que dans le moment présent. Le jeu m’a été d’un grand secours.
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Il n’avait jamais apprécié ce côté de la médaille. Il n’aimait pas que tous les regards se tournent vers lui comme s’il était une statue de bronze. Voilà pourquoi il se plaisait tant à Londres : on y trouvait des comtes à foison, et le bon peuple s’en moquait complètement.
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Il n’y avait rien de mieux que la guerre pour divertir un homme. Rien de mieux qu’une menace de mort imminente pour le distraire, rien de mieux que ces longues périodes sans chaussettes propres et sèches.
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