Deep Green Resistance

Comment arrête t’on un réchauffement climatique global causé en grande partie par la combustion de gaz et de pétrole? La réponse est une évidence que n’importe quel enfant de sept ans devrait être en mesure d’énoncer.Mais demandez cela à une personne de 35 ans normalement constituée, travaillant par exemple dans le développement durable, pour une multinationale, et vous obtiendrez probablement une réponse plus à même d’aider la multinationale que le monde réel. Car en réalité, lorsque nous nous demandons comment arrêter le réchauffement climatique, la plupart d’entre nous tente en fait de répondre à la question “comment arrêter le réchauffement climatique sans arrêter de consommer du pétrole et du gaz, sans arrêter le développement industriel, sans arrêter ce système écocidaire?” La réponse est simple : c’est impossible.

Voyons cela autrement: que feriez vous si des extra terrestres avaient envahi la planète, s’ils vidaient les océans, rasaient les forêts naturelles, construisaient des barrages sur toutes les rivières, modifiaient le climat, contaminaient à l’aide de dioxines et de multiples produits cancérigènes le lait maternel, la chair de vos enfants, de votre compagne ou compagnon, de vos parents, de vos frères et sœurs, de votre famille, de vos amis, ainsi que la votre? résisteriez vous? S’il existait un mouvement de résistance, le rejoindriez vous? Si non, pourquoi pas? A quel point la situation devrait elle empirer avant que vous ne vous décidiez à arrêter ceux qui détruisent la planète, qui tuent ceux que vous aimez, et qui vous tuent, vous?

90% des gros poissons des océans ont déjà disparu. Quel sera le seuil du début de votre résistance? 91? 92? 93? 94 ? attendrez vous qu’ils en aient tué 95? 96? 97? 98? 99? et 100%? commencerez vous alors à riposter?

Dans la même veine on retrouve le problème de la lassitude générale causée par une alimentation appauvrie, exacerbée par les régimes végétariens et végétaliens. Keith Melville, ayant étudié les communautés alternatives, écrit:

" pour beaucoup de ces groupes ruraux, l’activité commune se limite à de l’agriculture à temps partiel. Dans leur climat doux, il règne souvent une maladie débilitante et hypothyroïdique du “ne rien faire”, qui semble n’être rien de plus que l’image inversée de l’activité compulsive de leur parents"

Il s’agit exactement de ce que le régime alimentaire qui a le vent en poupe, à gauche, produira, dans la mesure où une éthique alimentaire dépourvue de protéines et de lipides répondra peut être à certains besoins idéologiques, mais pas aux besoins biologiques du corps humain. Nos neurotransmetteurs _ les produits chimiques de notre cerveau qui nous rendent heureux et calmes_ sont faits d’acides aminés; les acides aminés sont des protéines. La sérotonine, par exemple, est produite par un acide aminé: le tryptophane. Nous ne pouvons pas le produire; nous ne pouvons que le manger, tout comme les endorphines et les catécholamines. Nous devons manger des protéines pour avoir un cerveau qui fonctionne, ainsi que des lipides, et vous remarquerez que, dans la nature, les protéines et les lipides viennent ensemble. Pour que les neurotransmetteurs transmettent correctement, les graisses alimentaires sont cruciales. C’est pourquoi les gens qui suivent un régime pauvre en graisse sont deux fois plus susceptibles de souffrir de dépression, de se suicider ou de mourir d’une mort violente. Et si vous avez besoin de raisons supplémentaires pour manger de la vraie nourriture : vos hormones sexuelles sont toutes composées de cholestérol, alors, s’il vous plaît, mangez en. Une alimentation riche en glucides, en revanche, produira des gens déprimés, anxieux, irritables et trop épuisés pour faire plus qu’attendre le psychodrame qu’entraîneront les montagnes russes de leur taux de sucre dans le sang, ce qui résume bien l’ambiance émotionnelle de la jeunesse. L’auteur précédemment cité a tout à fait raison de parler d’hypothyroïdie. Le soja est souvent la seule source acceptable de protéines au menu. En plus de ses pauvres qualités nutritionnelles - les protéines végétales sont entourées de cellulose, que les êtres humains ne peuvent pas digérer - le soja est goitrigène. En quantités suffisamment importantes, comme lorsqu’il est mangé en tant que source de protéines et non comme u condiment, il peut affaiblir, voire détruire la thyroïde.

Aucune solution reposant sur l’agriculture n’est une véritable solution, puisque à terme le sol continue de se changer en poussière stérile.

Cette culture nous fait littéralement subir une expérience de Milgram mondialisée, sauf que les électrochocs ne sont pas simulés : ils tuent la planète et les êtres humains, et déciment les espèces les unes après les autres. 

Les valeurs véhiculées par les médias de masse encouragent les pires comportements humains. Si les gens sont des objets, aucune intimité ni aucune communauté n’est possible; Si l’apparence est tout ce que nous sommes, nous aurons toujours besoin de parader. L’invisibilité sociale est une sorte de mort pour les créatures sociales. Nous achetons de plus en plus, que ce soient des voitures de luxe ou des jeans taille basse, pour avoir une meilleure chance d’être remarqués comme l’objet du jour. Plongés dans cette culture de l’image de notre société de masse, les individus se considèrent comme ils considèrent le monde, d’une manière dépersonnalisée, distante et brisée qui correspond au profil psychologique d’une personne en état de stress post-traumatique. Ajoutez à cela l’objectivation sexuelle et l’avilissement de ces images, et les jeunes filles présentent des symptomes de l’état de stress post traumatique sans même avoir subi d’abus sexuel. La culture elle même est devenue l’abuseur.