Deux heures avant la fin de l’été

Je ne sais pas trop quoi dire de cette lecture. Je crois qu'au final je n'ai pas vraiment été séduite. J'ai trouvé l'écriture scolaire, un brin simpliste. Damien vivant à Londres, revient dans son petit village pour les obsèques de son grand-père. Comme toutes funérailles le commande, ce sera prétexte à repenser à l'histoire familiale et incidemment à celle du village. Une belle du village, Claudia, est retrouvée assassinée dans les années '70. Puis, plus de vingt-cinq ans plus tard, est retrouvée accidentellement morte, la soeur de Damien, Nadia. Et, des québécoises se mêleront de l'enquête à plus d'un quart de siècle d'écart et résoudront tout. Bon voilà, ce fut bref, et cette lecture ne résistera ni à ma mémoire ni au temps.

Merci à la masse critique de m'avoir permis de découvrir cet auteur et ce roman.

J'ai embarqué vraiment rapidement dans l'histoire, j'ai été happée par l'intrigue et les personnages très humains. J'ai trouvé que l'écriture était fluide sans trop de flaflas et étant québécoise j'ai même "entendu" l'accent de Cristina.
Le roman contient plusieurs retour dans le temps et ça prend quand même quelques chapitres pour s'y habituer totalement, ainsi que se souvenir des nombreux personnages.

J'ai vraiment aimé ma lecture, je l'ai trouvé très intriguante et il me tardait de découvrir enfin le coupable de 1976. Je n'ai vraiment pas été déçue ! J'ai trouvé que la fin était bien, toutes nos questions ont trouvées réponses. Je le recommande !

Je remercie Masse Critique pour m'avoir permise de découvrir ce roman et cet auteur.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture.

L'auteur nous raconte des morceaux d'histoire concernant un village et une famille sur trois périodes : 1976, 2002 et 2020.
Beaucoup de sujets sont abordés derrière les meurtres, comme l'écologie, la désindustrialisation, l'arrivée d'immigrants, la pandémie. Cela apporte une profondeur au roman.

Dans un premier temps, j'ai eu du mal à suivre l'histoire.
J'ai eu besoin d'un temps d'adaptation avec les allers-retours sur les trois périodes, pour visualiser chaque personnage et m'adapter à la plume (qui est fluide mais parfois apporte trop de descriptions).
Après quelques chapitres, je me suis laissée emportée par le rythme imposé par l'auteur et les secrets qui durent pour certains depuis 44 ans.
J'ai fini le reste du livre en une soirée !!

Le commentaire de Martine :
Sébastien Pierroz nous transporte dans une France où il revient pour un décès dans sa famille, il constate que la France a bien changé. Il se rend compte que le pays se soucie énormément des changements climatiques, le clivage politique, ainsi que les bouleversements au niveau socio-économique. Il va nous amener dans un va-et-vient entre les souvenirs de la France des années 70, au milieu de la désindustrialisation, de la désinstitutionnalisation et l'arrivée des immigrants maghrébins. Jusqu'aux effets d'une pandémie COVID 19 sur la vie des gens du XXIe siècle.
Damien, ce fervent militant écolo qui travaille pour Greenpeace et Cristina, journaliste canadienne, née d'une mère vénézuélienne. Damien, venu pour des funérailles et Cristina, est venu en France pour faire une enquête, tout en apportant avec elle d'autres expériences de vie et des attentes bien différentes. Les deux se verront confrontés certaines perceptions, constations, critiques qui les feront réfléchir sur la France qui est passée, à celle qui devient la France d'aujourd'hui.
Sébastien Pierroz ajoute des accents de romances, de féminisme, de pouvoir, de misogynie, de violence, en terminant avec un message d'espoir que par la rencontre avec les autres, les différends, on peut apprendre énormément sur nous-mêmes et nous pouvons les aider en retour à devenir qui, ils veulent être.
Un roman que j'ai aimé lire, j'ai passé un bon moment, je considère que ce roman est un thriller qui a un accent socio-économique politique, je trouve qu'il en manque dans ma bibliothèque personnelle, car j'adore ce genre. Donc, vous imaginez bien que je vais, vous le recommandez.
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