Elfes, tome 34 : La voie des Zul-Kassaï

Ce tome 34 est la suite du 29 que j'ai lu il y a plus d'un an, je crois. Autant dire que je ne me souvenais pas vraiment. C'est finalement en lisant la suite que tout m'est revenu en mémoire. Les auteurs sont sympas ; ils intègrent dans le scénario et dans les dialogues des éléments passés qui aident les lecteurs à s'y retrouver. Cette série foisonne de personnages principaux et secondaires et même si la couleur des elfes fait office de point de repère, ce n'est pas si simple. Surtout quand les elfes noirs s'empressent de brouiller les pistes , comme c'est le cas ici avec l'elfe Lea'saa.

Nous retrouvons donc Lea'saa, accompagnée de Turuk et de la jeune Irinild, en terre d'Ogon où ils espèrent retrouver les Zul Kassaï, les dieux à la peau rouge afin de solliciter leur aide pour sauver la civilisation des elfes Rouges des Terres d'Arran et même plus, car à ce stade, ce n'est plus un secret pour personne, les humains s'organisent pour anéantir les Elfes des Terres d'Arran.
D'où le futur rendez-vous avec la nouvelle série "Guerres d'Arran".

J'avais bien aimé le tome 29. Il en est de même pour ce tome ci. L'aventure est prenante et nos héros, notamment Turuk et Irinild, s'en donnent à coeur joie, se surpassant pour les vannes à deux balles, mais aussi pour faire la preuve de leur engagement et de leur attachement auprès de l'elfe rouge.
Niveau graphisme, c'est un sans faute pour moi.

Au prochain !

Retour sur la quête de l'elfe Lea'Saa, aidée dans sa tâche par l'orc Turuk (un de mes préférés) et la jeune cartographe Irinild. Notre elfe cherche à retrouver les elfes rouges de Zul Kassaï et sa mission en Terre d'Ogon, n'est pas des plus aisées.

Leur quête avait commencé dans le tome 29, et depuis, d'autres albums, avec d'autres histories, avaient été publiés, ce qui fait que ma mémoire n'était plus fraîche du tout. Mais on retombe vite dans le bain.

Dans ce tome, il ne se passe pas grand-chose, sans pour autant que l'on s'ennuie, puisque, tout compte fait, il se passe des choses. Oui, c'est un paradoxe… le voyage est lent, agrémenté des prises de becs entre Turuk, le gros vert sexy et Irinild, la cartographe impertinente.

Puis, entre les deux, pour rendre le voyage moins monotone, nous avons aussi des tentatives d'assassinats et des créatures lancées à leur poursuite, que l'on n'a pas envie de croiser du tout. Ben oui, pas si calme que ça, leur voyage !

Même si tout cela aurait pu être raconté en moins de pages, on n'a pas trop l'impression, lors de sa lecture, que le scénariste a brodé pour faire des pages. Parce qu'il y a aussi des secrets cachés, chez nos protagonistes. Turuk, l'orc sexy, a des choses à se reprocher et la cartographe aussi.

Ce tome permet aussi de faire la liaison avec le nouveau spin-off des Terres d'Ogon (le tome 1), dont j'avais lu l'album précédemment. Ce qui fait que je n'ai pas été étonnée de retrouver des personnages connus. le tout est lié, maintenant.

Sans être trépidant, ce tome reste de bonne facture, avec des dessins magnifiques, des décors superbes et le scénariste, prolifique, n'est pas à la traîne pour ce qui est de donner vie à des mondes et des peuples imaginaires.

Les personnages ne manquent pas de profondeur et ils évoluent, ce qui les rend très réalistes, presque humains.

Maintenant, reste à savoir comme les scénaristes vont faire évoluer la super guerre qui se prépare, entre les humains et les autres créatures (elfes, nains, orcs, gobelins) et positionner certains mages dans ce grand échiquier.

Vivement la suite !

Cet album reprend exactement là où s'était arrêté le tome 29.
L'elfe noire au coeur rouge Lea'saa, l'orc Turuk et la petite guide-cartographe Irinild continuent leur périple en terre d'Ogon, ce continent du monde d'Aquilon ressemblant étrangement à notre Afrique. Au fil de leurs tribulations, ils rencontrent divers peuples, amis ou ennemis, visitent nombreux types de paysages et doivent faire avec les aléas de la nature sauvage. Ils espèrent atteindre le volcan Karakenn où une légende situe le berceau des Zul Kassaï, les elfes rouges de ce continent. Lea'saa voudrait en ramener avec elle en Arran où ils sont une espèce en voie d'extinction : il n'en reste plus que quatre, elle, son mari Feda'saa et leurs deux enfants. de plus, l'alliance xénophobe entre les grands dirigeants humains qui vise à détruire tous les elfes, nains et orcs de la surface de la planète se concrétise pour notre petit groupe qui doit déjouer une féroce tentative d'assassinat.

Une BD d'aventure au sein de magnifiques paysages dessinés par Giovanni Lorusso mais qui est plutôt pépère en ce qui concerne les combats. Heureusement, quelques notes d'humour sont apportées par les piques que se lancent Irinild et Turuk. Des rencontres avec des bébêtes ou des peuples ponctuent le voyage.
Cet album permet également d'introduire les deux nouvelles séries situées dans les le monde d'Aquilon, "Terres d'Ogon" et "Guerres d'Arran".

Dans ce tome il se passe plein de choses et en même temps...pas grand chose !
Nous retrouvons l'elfe Lea'Saa, l'orc Turuk et la jeune cartographe Irinild, que nous avons laissés dans le tome 29 ( et dont celui ci est la suite directe) et que nous espérions retrouver vite car celui ci augurait une première incursion sur les Terres d'Ogon.
Nous suivons donc les traces de ce trio de choc dans leurs péripéties pour retrouver les Zul Kassaï, elfes rouges vénérés comme des dieux et dont Lea'Saa en est une représentante.
De péripéties il est question car le trio se voit contribuer a tout un tas de dangers qui permettent aux auteurs d'en mettre une bonne couche côté lore. Alors nous avons une tentative d'assassinat par une louve garou et un assassin , les éléments qui se déchaînent tempête en mer et tempête de neige , la faune locale qui veut les bouffer les bestioles minuscules genre fées des dents piquées chez Guillermo del Toro et les états d'âmes des uns et des autres qui finiront par les faire évoluer, surtout en ce qui concerne l'orc. Tout cela ne sert a rien d'autres que de nous faire saliver face aux merveilles que nous réservent ces terres d'Ogon/les auteurs, comme de resserrer un peu plus les liens qui unissent nos trois protagonistes.
Il se passe donc plein de choses, mais qui ne servent pas à grand chose, tout cela aurait pu être raconté en quelques lignes, en quelques cases, allez soyons sympas, en quelques pages.
Même s'il reste que c'est très bien réalisé...
Passée la surprise, qui n'en est plus une puisqu'on les a déjà vu dans le tome 1 des Terres d'Ogon, de rencontrer enfin les dieux rouges, il reste que les auteurs nous confirment qu'il se trame bien quelque chose qui va concerner les deux continents et l'ensemble des races qui les peuplent. Alors c'est chouette, mais on le savait déjà en fait!
Même si ce tome se place chronologiquement après le tome 1 des Terres d'Ogon, il eût été plus judicieux de le faire se dérouler avant, celui ci n'apportant pas vraiment de nouveautés ou de scoop à ce que l'on savait ou subodorait déjà .
On appréciera tout de même les interactions entre les trois protagonistes, le mystère entourant les véritables intentions de la jeune cartographe, lesquelles, une fois levées, se révéleront bien fades puisqu'on les aura devinées depuis bien longtemps, les ajouts au lore de la part des auteurs qui témoignent de leur grande et fertile imagination et qui laissent présager de bien belles histoires, les graphismes, qui, loin de révolutionner le genre, font largement le boulot.
Je terminerai en disant que j'ai la nette impression que ce tome a été envisagé et conçu comme un tome de liaison, une charnière entre deux époques, l'une se terminant pour mieux introduire la nouvelle. Et donc un avis mitigé...
Voilà j'ai fini...

Une bien belle Bd pour débuter 2024.

Nous retrouvons les protagonistes là où nous les avions laissés, toujours en quête des Elfes rouges des Terres d'Ogon.

Il y a quelques points qui pourraient chagriner le lecteur, notamment cette tentative d'assassinat dont les auteurs n'ont pas fait long feu (je m'attendais à ce qu'ils soient plus coriaces en tout cas), pas beaucoup de combats à se mettre sous la dent non plus, mais bon...

Ce numéro reste la suite d'un tome faisant office d'introduction d'un tout nouveau continent, on va pas tout révolutionner d'un seul coup, il est superbe à regarder, c'est plein de bon sentiments également, je suis pour ma part ravi de voir la façon dont le personnage de Turuk à été travaillé, et on se prend à souhaiter à Lea'ssa qu'elle réussisse dans sa quête.

La question que je me pose est : est ce qu'Irinild finira tout de même par être payée ?

A noter que c'est la première bd ou je vois autant de nichons. En ces fêtes de fin d'années, difficile de lire sans être importunés par les marmouses qui veulent regarder cela d'un peu plus près...