Encore une nuit blanche, tome 3

nous arrivons à la conclusion de cette série très originale. le coté boy's love de ce titre n'est en fait qu'un aspect secondaire du récit. Dès le premier tome le ton était donné et on comprenait très vite que l'intrigue allait se situer dans un monde fantastique où magie et créatures démoniaques seraient au rendez-vous.

C'est donc cette facette du récit qui est le plus mise en avant dans ces deux dernier tomes. Les jeux de pouvoirs qui se jouent dans la dimension démoniaque d'où Endo est natif vont être au coeur de l'intrigue. Rikiya ne sera rien de plus qu'un pion dans une guerre fratricide qui le dépasse de très loin.

Bien sur, les sentiments amoureux vont avoir leur importance et pas uniquement ceux des protagonistes principaux de ce récit. En effet, deux autres personnages vont prendre beaucoup d'importance dans cette histoire. Verde Dogo Argentino, un ami d'enfance et fiancé officiel d'Endo, et Goro Sakamoto, que nous avions déjà rencontré dans le tome 1, vont se retrouver mêler à toute l'affaire qui va se jouer sous nos yeux.

Moi qui suis une grande amatrice des récits de Kotetsuko Yamamoto, je n'ai pas totalement adhéré à « Encore une nuit blanche ». La qualité bien présente, comme toujours avec cette mangaka, et même si le grain de folie habituel de ses histoires était également au rendez-vous, la romance incluse dans cette trilogie m'a semblé un peu trop légère et survolée. N'ayant jamais été une grande amatrice de récits traitant de yokais ou de démons, c'est plutôt l'histoire d'amour entre Rikiya et Endo qui m'avait attiré vers ce titre. du coup, j'ai été un peu déçue de ma lecture.

Mais rassurez-vous, cette opinion n'est vraiment qu'une question de gout. Je ne remet pas du tout l'intérêt du titre en question. de ce coté là, Kotetsuko Yamamoto reste égale à elle même, nous livrant un récit cohérent de bout en bout, agrémenté de dessins très sympathiques.
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Fin de la première partie de cette histoire. Une fin à l'image des tomes précédents : une fin touchante, des personnages attachants et une touche d'humour. Côté charadesign, c'est du Kotesuko Yamamoto, ce n'est pas exceptionnel mais la rondeur des dessins appuient très bien le récit.