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Le Fou et l'Assassin tome 5 sur 6
EAN : 9782756422398
528 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (25/10/2017)
4.34/5   437 notes
Résumé :
Abeille, la fille de Fitz, a été enlevée par les Servants qui l'emmènent partout avec eux à travers la moitié du monde car elle doit jouer un rôle crucial dans leurs plans. La croyant morte, Fitz et le Fou décident de se venger et se dirigent vers l'île lointaine où résident les Servants, dans le dessein de tous les tuer.
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne me souvient pas d'une lecture aussi lente que celle là, difficile de dire que c'est agaçant ou décevant, après tout les dialogues sont solides et intéressants, c'est juste que l'on se demande si l'auteur ne nous fait pas mariner plus qu'il ne le faudrait, il y a de la frustration dans l'air.
Je me demande si cela passerait avec un auteur débutant, c'est Robin Hobb et c'est Fitz OK, malgré tout et c'est plus fort que moi il faut que je connaisse la fin, ou plutôt que je sache quels ressorts vont être utilisés, car la fin je la pressens déjà, seulement c'est vraiment long à venir...
Que de digressions ! On fait des haltes, des détours, on se pose et on se repose, on peaufine des plans...
Certes, Abeille est déclarée perdue corps et âme, certes le désespoir justifie la lente planification de ce qui ressemble à une ultime mission suicide mais nous savons, nous, qu'Abeille se morfond dans l'attente d'être sauvée, c'est donc décidément long et frustrant.
Une attente que l'auteur va meubler en nous prenant par les sentiments puisque nous allons revoir, tenez vous bien, Althéa, Maltha, Brashen et les vivenefs Mataf et Parengon tout en retrouvant des lieux qui remueront quelques souvenirs de lectures, cela ressemble à du "réinvestissement" ou je ne m'y connais pas.
Celles et ceux qui auront lu "Les Aventuriers de la mer" et "Les Cités des Anciens" seront aux anges, il y sera aussi question de dragons avec Tintaglia entre autres, le tout agrémenté de pas mal de révélations qui viendront ajouter encore plus de complexité à l'histoire.
Les mystères continuent à s'accumuler et promettent (je l'espère du moins) un final grandiose que l'on aura bien mérité, il ne reste qu'un tome, il va bien falloir enfin conclure non ?
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Je suis toujours fâchée contre Pygmalion. Comme promis j'ai emprunté ce cinquième tome a la bibliothèque. Et franchement j'ai bien fait.

Je sais que la couverture n'est qu'un tout petit élément pour l'appréciation d'un livre, par contre il peut être un atout majeur pour l'acquisition d'un roman. Alors je crois que la maison d'édition a fait très très fort cette fois. plus moche tu meurs. Elle doit avoir une dent contre ses auteurs ce n'est pas possible autrement.

La plume de Robin Hobb est toujours très agréable mais une fois de plus c'est a rallonge. Juste l'impression d'avancer de 2 pas pour reculer de trois. Au final on a l'impression que ça dure et qu'on n'arrive pas au bout du livre.

Je lirais bien sur le dernier tome ( toujours sans l'acheter), mais même si on a la sensation que l'auteure nous prépare une énième série avec Abeille en vedette.

Bref déçue fortement de la tournure que prend cette série. Je crois une fois encore que le trop est l'ennemi du bien.
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On arrive presque à la fin des aventures de Fitz et du Fou.
Dans ce tome, ils sont partis dans de nouvelles aventures afin de se venger de la disparition d'Abeille. Aventures soutenues, il y a beaucoup de nouvelles rencontres, de nouvelles contrées.
J'avoue que ce tome m'a paru un peu long, et je me suis aussi un peu perdue dans les aventures et historiques des nouveaux personnages.
Bref, ce n'est pas mon tome préféré. Mais j'ai hâte d'entamer le dernier chapitre de cette formidable saga. (Ce qui ne sera pas pour tout de suite, car le dernier tome n'est pas encore arrivé dans ma bibliothèque de village !) Donc, il va falloir que je patiente un peu...
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Toujours aussi prolifique, Robin Hobb poursuit sa dernière série en date, « Le fou et l'assassin », qui compte désormais cinq tomes dans sa version française. Présenté comme une suite directe de « L'assassin royal » (puisque mettant à nouveau en scène le prince bâtard Fitz Chevalerie), ce nouveau cycle se distingue des précédents dans la mesure où il s'agit du seul qui ne puisse pas se lire de façon indépendante. Ainsi, si on pouvait sans guère de difficultés découvrir « Les cités des anciens » ou « Les aventuriers de la mer » sans rien connaître au préalable de l'univers de l'auteur, « Le fou et l'assassin » a clairement pour ambition de faire le lien entre les trois séries. Si vous êtes à jour et avez déjà entamé la lecture de cette suite, vous ne risquez pas de vous faire gravement spoiler ici, en revanche si vous n'avez pas encore mis le nez dans ce nouveau cycle, je vous conseille de passer votre chemin au risque de vous faire révéler un certain nombre d'éléments clés de l'intrigue. Commençons par quelques petites remarques sur la forme, avant d'aborder celle du fond. Premier constat (plutôt positif) : le roman est bien plus conséquent que ce à quoi Pygmalion nous a habitué jusque là avec sa manie de découper en deux tomes (voire en trois) les ouvrages étrangers qu'il publie. Second constat (négatif cette fois) : l'illustration de couverture est toujours aussi ratée ! Non seulement elle fait penser à un mauvais roman Arlequin, mais en plus je ne vois pas du tout à qui ni à quoi cela fait référence dans le roman. Inutile de vous dire que ce n'est pas le genre de roman dont on exhibe fièrement la couverture devant tout le monde... Concentrons nous à présent sur le roman en lui-même. Ce cinquième tome reprend exactement là où le quatrième nous avait laissé : Abeille se trouve toujours aux mains de ses ravisseurs et en route pour Clerres, quant à Fitz et au Fou ils poursuivent leur périple pour la même destination afin de mener à bien leur vengeance.

Les chapitres alternent entre les points de vue du père et de la fille, selon un rythme qui varie en fonction des péripéties rencontrées par les personnages. Les coupures sont cela dit dans l'ensemble bien gérées, l'auteur nous faisant passer de l'un à l'autre à des moments clés qui permettent de maintenir constamment le lecteur en attente. Si les chapitres consacrés à Abeille n'étaient pas forcément les plus passionnants dans les précédents tomes, c'est loin d'être le cas ici. D'otage d'une valeur inestimable, la petite fille a désormais chu au statut de véritable prisonnière et doit subir la maltraitance croissante de ses geôliers. Or la route est loin jusqu'à Clerres ! le voyage d'Abeille est ainsi rythmé par ses tentatives de fuite, les corrections qu'elle reçoit, mais aussi les blessures qu'elle parvient à infliger à ses bourreaux. le personnage grandit et gagne ainsi en profondeur et en complexité : la communication qu'elle parvient à entretenir avec Père Loup l'encourage à développer sa combativité, tandis que ses confrontations avec ses tortionnaires lui permettent d'apprendre à maîtriser un peu mieux son Art. Les autres personnages qui gravitent autour de la petite fille sont d'ailleurs tout aussi intrigants et font naître chez le lecteur des émotions parfois contradictoires : Vindeliar et Kerf suscitent ainsi tour à tour le dégoût ou la pitié, quant à Alaria, on ne peut s'empêcher d'éprouver pour elle de la compassion tant le traitement qu'elle subit est injuste. Seule Dwalia ne suscite aucune empathie et alimente au contraire la haine du lecteur qui n'attend qu'une chose : assister enfin à sa défaite. le périple de la petite troupe nous fait en tout cas voir du pays et nous permet de découvrir des contrées que l'on avait jusqu'à présent pas eu l'occasion d'arpenter : c'est le cas de la Chalcède, par exemple, mais aussi des ports et des îles qui jalonnent le trajet jusqu'à Clerres. Si la majorité de l'aventure d'Abeille a ici lieu sur un navire, c'est également le cas pour Fitz et le Fou qui poursuivent leur périple en compagnie de Lant, Persévérance et Braise.

Après leur arrivée remarquée à Kelsingra, nos héros s'attardent dans la cité ancienne afin de recueillir les informations et les alliés dont ils auront besoin pour mener leur quête à bien. On retrouve à nouveau avec plaisir les personnages « Des cités des anciens » : Tatou et Thymara, Alise, Leftrin, et bien sûr les dragons qui vont avec. Et les réminiscences ne s'arrêtent pas là puisque le voyage de Fitz se poursuit vers des lieux qui, là encore, nous sont familiers. Outre Kelsingra, le lecteur peut à nouveau contempler Trehaug, la plus ancienne des cités du Désert des Pluies avec ses habitations dans les arbres, mais aussi les îles pirates qui continuent de prospérer après la mort de Kennit. L'occasion était trop belle, si bien que l'on finit inévitablement par retomber sur d'autres têtes connues. Althéa, Brashen, Hiémain, Ambre... : tous les personnages emblématiques des « Aventuriers de la mer » sont au rendez-vous plus de vingt ans après qu'on les ait quitté. Et que cela fait plaisir ! On retrouve notamment avec joie les fameuses vivenefs qui ont fait la richesse des Marchands de Terilville, ces bateaux construits en bois-sorcier et dont la figure de proue s'anime et possède une personnalité qui lui est propre. Les retrouvailles avec Parangon ne sont d'ailleurs pas décevante, le navire ayant gardé toute sa complexité et son ambivalence. le problème c'est que, à partir du moment où l'on retrouve le cadre des « Aventuriers de la mer », Fitz se cantonne presque exclusivement à la posture de spectateur. Même s'il s'agit toujours de l'objectif, le sauvetage d'Abeille passe au second plan à mesure que l'on découvre les nouveaux enjeux liés à la destruction de Clerres. Enjeux qui pourrait bien bouleverser la vie de tous les protagonistes, qu'ils soient des Six-Duchés, du Désert des Pluies ou des îles Pirates. A défaut d'étoffer son univers comme c'est le cas dans les chapitres consacrés à Abeille, l'objectif de Robin Hobb consiste ici clairement à resserrer les liens entre toutes ses précédentes séries que l'on découvre bien plus connectées les unes aux autres qu'on pouvait le penser. L'auteur nous donne ainsi plusieurs débuts de pistes concernant l'histoire des dragons et les raisons de leur disparition, mais aussi sur l'Art et sa véritable nature, ou encore sur les vivenefs et leurs liens avec les dragons.

Ce cinquième tome du « Fou et l'assassin » permet à l'auteur de mêler plus intimement encore les personnages, décors et spécificités de ses précédentes séries, renforçant ainsi un peu plus la cohérence de son univers. On sent bien toutefois que cette quête vers Clerres a des allures de dernier baroud d'honneur et qu'il s'agit là de la conclusion de l'histoire de l'ensemble des personnages des trois séries. le talent de Robin Hobb reste en tout cas intact, et sa plume se fait toujours aussi habile à charmer le lecteur qui se laisse une fois encore prendre au piège. Un vrai régal !
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Avant dernier tome ou la première moitié du dernier tome selon les éditions ! Je ne me suis pas ennuyée une fois de plus et j'ai adoré ! Seul bémol pour moi c'est qu'ici Fitz retrouve les personnages des aventuriers de la mer et j'ai lu cette série il y a presque 15 ans ....alors certes il y a de nombreux rappels des évènements de cette saga mais je me rappelle plus mon ressenti sur les personnages, ce qui joue sur la lecture.....Donc à savoir il est vraiment mieux d'avoir lu Les aventuriers de la mer, La cité des anciens et L'Assassin royal il y a peu de temps ^^ Là je suis complétement dedans, j'ai envie de connaitre la conclusion et de voir, j'espère, les retrouvailles entre Fitz et Abeille. D'ailleurs je trouve son sort très dur, sachant qu'elle a moins de dix ans, c'est parfois dur de lire ce qui lui arrive. Par contre le fou, j'ai toujours du mal avec ce personnage.
En tout cas l'univers est toujours aussi incroyable, de voir toutes les sagas réunies permet de comprendre plein de choses dessus.
Challenge Mauvais genres 2022
Challenge Les aventuriers du rail 2022
Challenge auteure sfff 2022
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Tintaglia me regardait fixement, un tourbillon d'or et d'argent dans les yeux, et je sentis la pression de son esprit sur le mien ; l'espace d'un instant, je lui cédai et lui montrai Ortie dans sa robe onirique en ailes de papillons, puis je refermai brutalement mes murailles en espérant avec ferveur qu'elles tiendraient face à la dragonne.
« Elle. » Dans sa gueule, ce mot unique était un juron. « Ce n'est pas un moucheron, celle-là ; c'est un taon, un taon qui pique, qui bourdonne et qui suce le sang… »
Je n'avais jamais vu une créature aussi gigantesque s'étrangler de fureur, et Ortie m'inspira soudain une grande fierté. Elle s'était servie de son Art et de son talent de manipulation des rêves pour riposter en retournant les armes de Tintaglia contre elle. Sans formation formelle à la magie Loinvoyant, elle avait non seulement soumis la reine à sa volonté, mais elle avait persuadé la dragonne obstinée d'obliger Glasfeu à honorer le serment de Devoir de poser la tête du dragon noir sur les pierres d'âtre d'Elliania. L'entrée de ce dernier dans la maison des mères de la narcheska avait un peu abîmé le linteau de la porte, mais la promesse avait été tenue et Devoir avait gagné sa future épouse.
Et un dragon se rappelait ma fille ! Pendant un instant enivrant, mon cœur exulta : pour un humain, c'était l'équivalent de l'immortalité !
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[...]. "C'est de la folie ; je ne peux pas. Nous allons mourir tous les deux, et ce ne sera pas agréable.
- Sans doute. Mais que pourrions-nous faire d'autre du restant de nos jours ?"
Je réfléchis à la question comme un loup qui ronge un os nu - ou sa propre patte prise dans un piège.
"Œil-de-Nuit, dit le Fou.
- Il n'est plus là, répondis-je d'un ton lugubre. Si je l'avais encore près de moi, je ne me sentirais pas aussi diminué ; ses sens étaient extraordinairement aiguisés, et il partageait tout avec moi. Mais il a complètement disparu désormais. Je percevais parfois sa présence au fond de moi, et je l'entendais presque me parler, en général pour se moquer de moi. Mais je n'ai même plus ça. Il n'est plus là.
- Ce n'est pas ce que je voulais dire, même si ça m'attriste. Je me rappelais Œil-de-Nuit à la fin de sa vie ; tu as voulu le guérir et il a refusé ; tu as essayé de le laisser en sécurité pendant que nous pourchassions les Pie, et il t'a suivi."
Je souris au souvenir de l'obstination de mon loup à vivre jusqu'à la mort. "Où veux-tu en venir ?"
Il prit un ton solennel. "C'est notre dernière chasse, vieux loup ; et, comme toujours, nous y allons ensemble."
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Le bois argenté de sa coque proclamait qu'il ne s'agissait pas d'un bateau ordinaire, et, à la différence de Mataf, la vivenef possédait une figure de proue sculptée ; elle représentait un homme en buste, sa tête sombre courbée sur sa poitrine musculeuse comme s'il somnolait, les bras croisés – curieuse posture pour une figure de proue. Puis les poils se dressèrent sur ma nuque et sur mes bras quand il leva lentement la tête.
« Il nous regarde ! s'écria Braise. Ah, dame Ambre, si vous pouviez voir ça ! Il est vraiment vivant ! La figure de proue s'est tournée vers nous ! »
Bouche bée, je ne quittais pas le bateau des yeux. Braise et Persévérance me regardèrent. Je restais coi, mais Lant dit : « Douce Eda, Fitz, il a votre visage ! Jusqu'à votre nez cassé. »
Ambre toussota puis, dans le silence sidéré, dit, le souffle court : « Fitz, s'il te plaît, je peux tout expliquer. »
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Pour certaines choses, il n'y a ni pardon ni refus de pardon : ce sont simplement des carrefours et une nouvelle direction à prendre, que je le veuille ou non. On m'a posée sur ce chemin, et je n'ai de maîtrise que sur les pas que je fais ensuite.
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Le jour à venir vous doit la somme de vos jours passés, rien de plus et rien de moins.
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